Ce jeu est sorti en 1986. D'abord, il faut rentrer son nom.
Je choisi "LINK". Je trouve que cela va bien au héros et de toute façon, je ne pouvais pas saisir "OLIVIER". Non, ça s'arrête à "OLIVIE". Et c'est moche.
La console est une 8 bits, il doit manquer de la mémoire. Donc on a le droit qu'à 6 caractères, bande de bâtards. Bon, j'aurai pu choisir "OLIVE" ou "OLIV", mais "LINK" me convient bien. Ce sera donc "LINK".
Le jeu commence et là, bordel, on commence pas dans son lit. D'habitude, un Zelda commence dans son lit, on est là, on dors, on se queute éventuellement la nouille en pensant à sa princesse et là, normalement, ta mère ouvre en grand la porte pour te réveiller. Hé, Maman !! On frappe avant d'entrer !!
Et là, ta mère referme la porte avec un grand sourire. Puis tu l'entends dire "Mon fils est un homme, ça y'est !!".
Euh, je digresse… Donc, dans Zelda 1 sur NES, le tout premier jeu, ben on se retrouve en pleine forêt et le célèbre thème commence tout de suite.
D'habitude, dans les Zelda qui suivront, le thème, on le cherche souvent. Ben là, non, il arrive tout de suite. Pas de mystère.
Bon, j'ai le choix entre 4 directions, je peux aller au Nord, au Sud, à l'Est ou à l'Ouest. Ah, j'ai aussi le choix d'aller vers cette grosse merde noire en haut à gauche de l'écran ? Problème de pixels ? Ah, non, si je m'approche, je peux rentrer dans la merde et là, je descend des escaliers !
Ah, ok, c'est une grotte. Pas une crotte… Faut dire que sur 8 bits, les graphismes, parfois, c'est trompeur.
Me voici donc à l'intérieur du gros caca et là, y'a un vioc. Ou un clodo. Ou peut-être le roi d'Hyrule, j'en sais rien.
Je vous ai pas dit, mais le 1er Zelda, en japonais, il est sous-titré "The Hyrule Fantasy" alors que dans les autres langues, ben le sous-titre il a disparu.
Donc, je vois le vioc, et ce con me dit "C'est dangereux d'y aller tout seul. Prends ça."
Perso, d'abord je parle pas aux inconnus. Ensuite, aller tout seul où ? Dans ta caverne de sale pédé ? Et d'abord, quel âge j'ai moi ? Je suis enfant ou adulte. Et prends ça, c'est quoi, un coup de bite ?
Bref, je digresse. Et vulgairement en plus, désolé… Bon, bref, le gars me file une épée. Et là, je me dis, c'est peut-être dangereux d'y aller tout seul, mais c'est tout aussi dangereux d'armer un inconnu, le vioc, donc toi tu vas vite te prendre un coup d'épée, crois-moi !! Mais pas le temps, le vioc a disparu. Flûte… (oui c'est plus joli que merde et je fais attention à comment j'écris).
Bon, je ressors de ce rectangle de pixels noirs, ou éteins si tu as un écran OLED. Car oui, en LCD c'est noir éclairé, un mélange des 3 pixels de couleurs, alors qu'en OLED le pixel est éteint, ça fait des noirs profonds, mais bon je m'égare encore.
Là, mon petit doigt me dit REDRUM... REDRUM... puis il me dit Nord, Est, Nord, Nord, Nord, Ouest. Bon, red rum, red rum, je me dis que c'est rhum rouge ou rhum ambré, ce doit être le vieux qui m'indique une direction, il doit vouloir boire un coup le clodo.
Je suis donc la solution trouvé sur Internet (et pas mon petit doigt, tu m'as vraiment cru ?) et j'arrive au 1er donjon. Ben oui, je suis pas timbré, je refais les Zelda au début, mais je ne réfléchis que dans les donjons. Le reste du temps, pour gagner du temps, je suis comment aller d'un endroit à l'autre pour aller plus vite. Et aussi, parce que la carte de flûte livrée avec le jeu est pas évidente à lire et que je compte pas tourner en boucle dans cet open world version 8 bits où tous les écrans se ressemblent. Hé oui, parce qu'en raison d'une mémoire faible, ben on a une succession d'écrans souvent assez proches les uns des autres et croyez-moi, sans être les bois perdus, ben c'est déjà un peu les bois perdus…
Bref, me voici dans le 1er donjon.
Ah, j'ai oublié un autre détail, quand on crève dans ce jeu, on recommence. Oui, mais vraiment, on recommence !! C'est-à-dire qu'on se retrouve toujours dans l'écran avec la grotte du vieux à chaque Game Over et que si ton donjon est au Nord, Est, Nord, Nord, Nord, Ouest, de là, ben tu dois y retourner en te retapant tous les monstres à nouveau.
Franchement, à l'époque, on était motivé.
Bref, me voici dans le 1er donjon. Tiens ? Un air de déjà vu.
Bref, la solution me dit que c'est le donjon de l'aigle. Heureusement, parce qu'en finissant ce 1er donjon assez rapidement (le niveau est facile), ben je n'ai pas vu le moindre aigle.
J'ai trouvé des bombes, un boomerang, un arc. Putain, mais dans ce jeu alors, on te donne toutes les armes dès le 1er donjon ??
Bref, je comprends qu'envoyer le boomerang sur les monstres les immobilisent un certain temps, ce qui permet ensuite de les occire (ah, le vocabulaire prend de l'allure) avec l'épée.
Bon, le monstre final c'est une sorte de dragon qui envoi 3 boules de feu. D'ailleurs, à propos de boules. De boules de feu… J'ai recroisé le vioc dans une des salles du donjon. Chose promise, je l'ai massacré à l'épée et il m'a envoyé des boules de feu, l'enfoiré. Faut dire aussi qu'il m'a donné une énigme à la Père Fourras. Euhhhhhhhh… fièrement il est dressé, il sent bon la marée… -Moi : un phare breton ? -Lui : hé non, c'est ma bite !
Bref, j'ai pas trop compris son énigme qui ne sert à rien dans le donjon de toute façon, il semble plutôt pointé un endroit sur la carte où je pourrais trouver plus tard un bonus.
Bref, c'est pas tout ça, mais j'ai un jeu à faire. Donc après, je fais un truc genre Nord ou Sud, puis Est à fond, puis 1ère allée au Nord pour tomber sur le second donjon du jeu, le donjon de la lune. Hé là, j'ai peur de voir celle du vioc.
Mais bon, pour ma 1ère partie, je me suis arrêté là pour le moment.
Personnellement, je n'ai pas connu la NES. Au-delà des textes d'Olivier, je voulais savoir à quoi ressemble le "Legend of Zelda" original. Je viens de visionner une vidéo d'une partie complète. Le graphisme a vieilli mais c'était génial pour l'époque. On reconnaît des éléments de jeu qu'on retrouve dans les autres Zelda.
C'est parti pour la suite de Zelda 1 sur NES.
Il y a peu de PNJ dans ce jeu, Personnages Non Joueurs (je te vois au fond de la classe, le cancre qui sait pas).
Bref, j'ai rencontré un vieux (plusieurs fois, c'est toujours le même) et deux vieilles, mais ça doit être des jumelles. Pratique la mémoire faible. Ah, y'a aussi un mec plus jeune que le vieux, mais tout aussi con.
D'ailleurs, dans ce jeu, ben force est de constater que les PNJ, ce sont tous des salauds !!
Un exemple, la vieille avec qui tu peux parler. Ben déjà, pour parler avec elle, c'est payant. Ouais, tu peux pas discuter avec elle car elle est une influenceuse super connue, donc comme à Paris Manga, ben tu paies pour parler avec elle, c'te conne.
Bref, tu peux lui refiler 10, 30 ou 50 rubis. Hé après, ben après, elle se fout de ta gueule. Pour 10 rubis, elle te répond que c'est pas assez. Et pour 50 rubis, elle te dit que t'es bien riche (et bien con aussi, de ce que je comprends).
Les influensuceuses, c'est vraiment de la merde avec leur bouche déformée. Mais je m'égare, tiens v'là 30 boules ma gourmande. Et là, elle te donne un indice sur le jeu. Ok
Tu as aussi le vieux qui te vend des produits à prix d'or. Et que t'es obligé d'acheter parce que sinon ben tu peux pas finir le jeu. Alors tu cherches des rubis. Le problème, c'est que l'herbe qu'on coupe dans tous les Zelda a pas encore été inventée !! Putain, faut sans cesse passer dans un nombre incalculables de tableaux pour tuer des monstres et récupérer quelques rubis. Mais si tu reviens en arrière, les montres réapparaissent pas tout de suite. Ouahhh, l'enfer. Tiens voilà tes 80 rubis, file moi les flèches car j'ai déjà l'arc et je dois tuer un monstre obligatoirement en lui enfonçant une flèche dans son oeil (et pas dans son cul, hein).
Parmi les défauts du jeu, je citerai la musique. En fait, il n'y en a que deux. La musique dans le monde dans lequel on évolue, le fameux thème de Zelda. Et la musique dans les donjons, mais qui est toujours la même et dont la boucle atteint à peine la minute ! Donc, c'est vite redondant. Heureusement qu'il y a des bruitages.
La suite du jeu est assez difficile. Certaines choses m'ont surpris. Par exemple, on peut casser des murs dans les donjons avec des bombes, mais aucun mur n'est fissuré comme dans les autres Zelda. C'est en fonction du plan, quand on voit d'autres salles, qu'il faut essayer de poser une bombe pour le détruire. Mais c'est aussi souvent uniquement des raccourcis, c'est-à-dire qu'il y a d'autres moyens d'accéder aux salles avec des clés. D'ailleurs, en parlant de clé, là aussi, il n'y a pas un nombre exact de clés correspondants aux portes. Il y en a plus que nécessaire et on peut même acheter des clés en boutique ! En fait, je pense que cela a peut-être été fait pour éviter les jeux bloqués car à l'époque il n'y avait peut-être pas autant de tests de faisabilité/blocage que dans les autres Zelda.
Donc, en gros, il n'est pas forcément nécessaire de faire toutes les salles d'un donjon et on peut ouvrir les portes en achetant des clés au pire
Dans mes aventures, j'ai bien aimé le donjon Serpent et sa sorte de vampires qui quand on les touche se transforment en chauve-souris.
Le jeu est assez dur avec ses ennemis, le pire pour l'instant étant des magiciens qui disparaissent et réapparaissent aléatoirement en lançant de sacrés tirs !! C'est à se frapper la tête contre un mur la difficulté, encore pire que les Zelda Oracles pour qui connaît !
J'ai joué 5 donjons hier, du 2nd au 6ème. Après l'aigle, nous avons donc eu la lune, Manji, le serpent, le lézard et le dragon.
Aujourd'hui je vais partir dans le donjon Démon, le 7ème sur 8 avant la montagne de la mort finale.
On peut penser que le jeu est assez court, mais attention, il y a 2 fins et pour la 2ème, il faudra faire la master quest mais je vous en reparlerai une autre fois.
Pour finir, savez-vous qu'il existe des versions alternatives du jeu en fonction de la localisation ? En effet, les cartouches japonaises, américaines et européennes sont différentes les unes des autres. Evidemment, il y a la traduction du jeu en japonais ou en anglais, mais il y a aussi d'autres différences plus ou moins étranges. Par exemple, en Europe, les Zoras ont un sprite entouré de noir, alors qu'au Japon, ce n'est pas le cas. Moi, je vois très bien la raison, au Japon, les Zoras sont dans des onsen donc ils se baignent à poil, tout nu, sans slip, les couilles à l'air tu comprends ?? Alors qu'en Europe, ben on leur a mis une combinaison, ils se sont rhabillés, fini les culs nuls, non au nudisme, au naturiste douteux qui fais de la rando en montagne la bite à l'air mais avec des chaussures au pied, tu vois le genre qui dit être plus proche de la nature, mais pas jusqu'à marcher pied nu, bref le gars qui veut surtout se promener la bite à l'air.
Mais je digresse encore
Bref, dans Zelda, il y a plusieurs différences entre les version localisées du jeu, et ça joue aussi sur les musiques ou encore les énigmes que donne le vieux dans son gros trou noir Même le livre de magie, c'était en fait la Bible !! Attention à la religion, on censure...
Et si tu veux tout savoir de ces différences, hé bien je te donne rendez-vous à cette page (hé oui, tu vas aussi te culturer en me lisant, mon gars) :
... et il signe d'un Z qui veut dire, euh... Zelda, Zelda, Zeldaaaaaaaaaa !
Hé pas Zorro, Toto !!
- Euh, moi c'est Karamelu-chan !
- Karamelu ? Gloups... Sympa, l'idol...
Euh, où en étais-je ? Ah oui, j'ai enfin fini le premier Zelda sur NES et putain, c'était dur...
- C'est à moi que tu parles ?
- Euh, mais non, pourquoi ?? Ecoute donc la fin de mon histoire et arrête de m'interrompre, j'ai plein de lecteurs (et lectrices, mmh mmh) qui veulent connaître la fin de l'histoire !!
J'ai donc fini ce Zelda, premier du nom. Même si je m'appelle Link.
Mais avant de vous parler de cette fin, je vais vous donner quelques infos croustillantes sur ce premier opus d'une future Saga qui existe encore à ce jour, soit 39 ans plus tard car c'est en 2026 qu'on fêtera les 40 ans de Zelda, voilà vous avez compris pourquoi la Switch 2 c'est day one pour moi, c'est parce que l'année prochaine, on va bouffer du Zelda dans tous les sens sur la console !! Même KOR est plus vieux que Zelda, vous vous rendez compte !!
Hé oui, ce tout premier jeu de la licence est sorti en 1986 pour sa première version cartouche. Car il y en a eu des versions de ce jeu, physiquement j'entend. Hé je vous garde une petite vidéo, tabernacle, donc vous me direz des nouvelles...
Mais bon, quelques infos croustillantes donc :
* A l'origine, le héros s'appelle Link parce que dès ce premier épisode, il est initialement prévu que le héros voyagera du présent vers le passé, avec deux mondes, un des lumières, un des ténèbres ? Cela vous dit quelque chose ? C'est Zelda III sur Super Nintendo. Mais pour le moment, la capacité mémoire de la console ne permet pas cela, aussi le premier épisode est revu à la baisse en terme d'exigences. Mais c'est pour cette raison que le héros est baptisé Link parce qu'il est censé faire le lien entre la lumière et l'obscurité. Certains streamers confonderont et diront plus tard, à cause de Ocarina of Time, qu'il fait le lien entre Link enfant et Link adulte. Mais c'est une erreur. C'est le lien entre la lumière et l'obscurité et qui ne donnera vraiment un sens au nom Link qu'avec le troisième épisode sur Super Nintendo.
* Dans Zelda 1, on peut avoir jusqu'à 255 rubis. Au-delà le compteur est bloqué. Cela est dû au processeur de la console et à la mémoire une fois de plus limitée. Aussi il n'y avait que 256 positions (un multiple de 2 * 2 * 2 * 2 * 2 * 2 * 2 * 2, soit 2^8 ou 2 puissance 8, bref de l'informatique). Donc le rubis démarrant à 0, il ne peut aller que jusqu'à 255. C'est la raison pour laquelle dans ce jeu le nombre de rubis gagné est assez rare. Comme je vous l'avais déjà dis, on n'en trouve pas dans les herbes et en plus, ben y'a pas d'herbes
Ainsi, l'objet le plus cher du jeu vaut 250 rubis.
* C'est aussi pour des raisons de limitations techniques que les murs que l'on peut détruire avec une bombe au hasard n'ont aucune différence graphique avec les murs classiques, tout simplement parce que les niveaux sont identiques. Mais cela va plus loin que ça ! Pour une énigme de mur à déplacer qui apparaît plusieurs fois dans le jeu, hé bien la couleur du niveau change mais le mur a déplacé est... toujours le même !! Et l'escalier qui apparaît alors comme par magie apparaît... toujours en haut à droite !! Hé oui, le même niveau répété et répété pour gagner en mémoire. Mais ce n'est pas fini ! Vous verrez plus bas...
* Tirer une flèche dans le jeu coûte un rubis. Hé ouais, mais que devient le rubis ? A qui le donne-t-on ? Pourquoi ma bourse se vide quand je tire... une flèche ? Euh, excusez-moi, je m'égare. Pourtant je viens de comprendre la logique : tu tires un coup (de flèche), donc ben tes bourses se vident. C'est limpide. Bravo Nintendo, c'est du propre !! Comme quoi entre l'image de la société et ses développeurs, coquinous de japonais amateurs d'idols, il y a un fossé
* Je vous avais déjà dis que le système de clés étaient surprenant dans ce premier opus, car il y a plus de clés que de portes dans les donjons et on peut aussi acheter chez un marchand une clé si on veut ouvrir une porte dans un donjon. Bref, c'est pas une porte qui va me bloquer si vous voyez ce que je veux dire... Dans le dernier donjon, on atteint l'absolu avec la clé magique. Une fois cette dernière en notre possession, on peut ouvrir toutes les portes de tous les donjons de manière illimitée. Putain, mais fallait nous la donner dès le début, bande de malades !! On aurait gagné du temps...
* Zelda 1 est la première cartouche à introduire un système de sauvegarde du jeu. Mais saviez-vous que pour pouvoir sauvegarder dans Zelda, hé bien il faut CRE-VEEEEEEEEER. Hé oui, quand on fait un game over, c'est à ce moment uniquement qu'on nous propose les options Continuer ou Enregistrer la partie ! Etonnant, non ? Ainsi, si on voulait arrêter une partie bien partie (ah ah ah, vous avez compris le jeu de mot ? Une partie bien partie, non parce que ben c'est le même mot, mais pas avec le même sens et donc... ah ? ok).
Où en étais-je ? Ah, oui, je partais faire les deux derniers donjons du jeu : le donjon Démon, puis le donjon Lion. Et enfin, le dernier donjon, la Montagne de la Mort. Ouah, terrible ce nom.
Ca nous fait tout de même 9 levels ce jeu, chapeau !
Le jeu devient de plus en plus difficile, mais finit au final par un combat assez douteux. A la fin, nous rencontrons enfin Ganon pour la toute première fois de la saga et c'est un sprite énorme par rapport à Link. Mais là encore, astuce de programmation, la console ne sait pas animer un tel sprite, aussi Ganon se rend invisible et on ne voit que ses boules de feu. Le combat se limite donc à aller vers ses boules de feu et à taper le plus vite possible dans le vide et complètement au hasard dans différentes directions pour essayer de toucher Ganon. Autant vous dire que le combat final est assez décevant par rapport à tout le reste du jeu car on a l'impression de branler sa nouille, pardon de brandir son épée un peu n'importe comment dans une pièce vide. Au final, après 4 coups (paraît-il parce que j'ai jamais pû voir un seul coup vu que le gars, ben on le voit pas), Ganon réapparaît, stoïque (enfin, fixe, parce qu'un sprite de cette taille, à l'époque, ben ça bouge pas, donc on va dire que Ganon est stoïque, en plus c'est un mot de vocabulaire un peu recherché. Et tu vas peut-être te dire mais ça veut dire quoi stoïque ? et bien ça vient du stoïcisme, voilà, ça t'en bouche un coin !!
Non mais si tu te dis que j'ai sorti ce mot là comme ça, tu te trompes, car si tu vas sur cette page web :
hé bien tu verras que la triforce de Zelda s'y trouve, si si !!
Bref, Ganon stoïque, ne bougeant plus (oui, c'est plus simple, de marbre quoi), tu finis par lui balancer une flèche d'argent en pleine poire et ça le fait crever, c'était un vampire ?
Voilà, le jeu se termine, générique de fin, tu sauves la princesse et elle te dit Bravo, c'est bien, mais une autre quête t'attend mon bel héros...
Oui, alors, la seconde quête... je sais pas, j'en ai quand même bien bavé sur cette première quête avec beaucoup de sauvegardes en émulation. Hé oui, parce qu'un jeu comme Zelda 1 aujourd'hui, hé bien c'est loin d'être facile. Je me demande qui a bien pû arriver au bout ne serait-ce que de cette première quête dans les années 80 ? C'était franchement très difficile.
Bref, parlons un peu de Zelda avec d'autres infos croustillantes :
* Saviez-vous que le jeu était optimisé un maximum pour tenir sur la cartouche ? C'est pour cela qu'on a des niveaux identiques avec des couleurs différentes, des monstres identiques avec des couleurs différentes, des murs qui explosent sans différence avec des murs qui n'explosent pas... etc. Hé bien c'est parce qu'il fallait optimiser la taille du jeu pour qu'il puisse tenir sur la cartouche ! Et vous savez quoi ? Hé bien, une fois le jeu terminé, le jeu tenait sur... roulement de tambour... la moitié de la cartouche uniquement !! Oh la... gros malaise... mais tel Kyosuke, remontons le temps pour comprendre ce qu'il s'est passé entre les développeurs et le producteur du jeu :
- Alors les gars, ça va tenir ou pas sur la cartouche ce jeu ?
- Euh, oui chef, ça tient !
- Ah, bravo et alors, on a fait un jeu à 95%, 99% ?
- Euh... 50% chef !!
- Quoi ? 50% ??
- Oui, chef, on a optimisé, on a fait tout le temps le même mur à déplacer pour faire apparaître le même escalier secret, lui aussi toujours au même endroit. Mais on a changé les couleurs !! Et puis, on a limité à 255 rubis. Et puis, ben les murs où on pose une bombe, le joueur devra deviner ou bien essayer pour les trouver, car ce sont les mêmes murs que les autres...
- Ah, ok ok, je vois...
- Mais si vous voulez, chef, on peut modifier les niveaux, on peut faire d'autres monstres, on peut passer à 512 rubis, on peut faire des fissures dans les murs...
- Non, surtout pas malheureux ! J'ai une bien meilleure idée !!
- Oui chef ?
- On va... on va... enfin, vous, surtout, vous allez... CREER UNE SECONDE QUEEEEEEEEEETE !!
- Qu... quoi... mais on va encore y passer des jours ?
- C'est votre travail, remplissez-moi la cartouche, faites une seconde quête !!
* Ainsi, Zelda 1 sur NES propose une seconde quête. Mais pour des raisons de limitation mémoire (non mais vous rigolez ou quoi), hé bien les développeurs vont réutiliser les donjons existants, mais... en changeant l'ordre des pièces, les couleurs (LOL) et en inventant après les murs fissurés non visibles, les murs franchissables non visibles. Hé oui, dans la seconde quête, Link va traverser les murs de certains donjons et il faudra essayer au hasard... pas d'indication, nada, rien, niet. Tu tentes et si ça passe, tu passes. Simple, limpide, clair. Ah la la, quel jeu, mais quel jeu !! D'ailleurs, pour cette seconde quête, il y a deux options, soit vous avez fini la première quête et alors Link a automatiquement une re-quête ou une quéquette... euh une seconde quête sur sa même sauvegarde. Soit, dès le début du jeu, vous pouvez partir sur la seconde quête, pour cela il suffit de choisir comme nom de joueur ZELDA. Hé oui, fantastique !! Saviez-vous que c'est pour cela que même sur la version japonaise il y avait les lettres romaji pour taper ce fameux ZELDA ?? Et ce n'est pas fini, dans la seconde quête, les 5 premiers donjons portent des noms de lettres Z, E, L, D et A et ont la forme de ces mêmes lettres quand on a la carte de chaque donjon !! Ah la la, ces développeurs, quels farceurs... Bref, ils ont réussis à finalement remplir la cartouche... au moment où le disk système est arrivé avec sa capacité plus grande de stockage pour la NES. Les pauvres, ils ont dû avoir peur qu'on leur demande une troisième quête
Je n'ai pas fait cette seconde quête car elle ne présente pas vraiment un grand intérêt après la première. En extérieur, les monstres sont plus difficiles et plus rapides. Dans les donjons, les faux murs sont légions, c'est dommage car les énigmes avec des murs à déplacer sont paradoxalement plus nombreuses et plus variées que la seule énigme de déplacement de la première quête. On sent que les développeurs ont eu plus de possibilités que sur la première quête en voyant la place mémoire disponible. Mais globalement, le jeu reste très similaire, en plus dur, avec des donjons où l'on retrouve les mêmes objets et monstres mais dans des variations de dispositions. Pas de quoi refaire complètement le jeu, j'ai donc regardé un longplay de cette seconde quête et s'il y a de bonnes idées, je n'ai aucun regret à n'avoir fait que la première quête, largement suffisante. Dans la seconde quête, après les donjons E, A, L, D et Z, qui forment donc le mot ZELDA, on a les donjons Chapeau (ah ah, de paille rouge ? Il y a donc un lien caché avec KOR !! Comment ça, je délire ??), Petite Spirale, Grande Spirale et le retour de la Montagne de la Mort. A la fin de la seconde quête, on nous annonce enfin la vraie fin, le message textuel change mais grosso modo, c'est le même combat contre Ganon et la même fin avec Zelda.
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Alors ? Ce tout premier Zelda ?
Bon, c'était génial. Oui il y a des défauts, mais il faut remettre le jeu dans son contexte, en 1986 ça devait être une tuerie absolue. J'ai connu la licence avec l'épisode 3 sur Super Nintendo, donc finalement la version rêvée des développeurs dès 1986, mais qui n'était pas encore techniquement faisable à l'époque.
Cependant ce premier Zelda est vraiment sympa : on découvre le thème pour la première fois en version 8bits chiptune, on découvre Link et ses armes de prédilections : l'épée et sa version magique qui tire des missiles, le boomerang, l'arc et ses flêches... On a les rubis, une carte extérieure et des donjons, des secrets, quelques PNJ, tout est là dès le début. On reconnaît des tas de monstres qu'on retrouvera plus tard, les octopus, les moblins, les lynels version 8 bits !! Etc. etc.
Je suis content d'avoir enfin joué à ce premier opus, parce que c'est une expérience vidéoludique obligatoire pour tout fan de Zelda, le regarder en vidéo ne suffira pas à comprendre la difficulté et la jouabilité. Il faut vraiment s'y essayer. Mais il est vrai aussi qu'il vaut mieux le faire en émulateur pour ne pas risquer la crise de nerfs. Mais en sauvegardant plusieurs fois et à l'entrée de certaines pièces, on s'évite de tout recommencer et on progresse ainsi petit à petit. J'y ai joué pour ma part sur Recalbox.
Maintenant, je vais m'attaquer à un autre monstre, réputé encore plus difficile, mais aussi mal aimé des fans de Zelda, j'ai nommé le fameux ZELDA 2 sur NES. Quand Nintendo remet tout en question...
Mais avant, je voulais finir en vous donnant quelques liens.
* Tout d'abord, si vous voulez voir le jeu en intégralité, vous pouvez trouver des "longplay" du jeu facilement sur Internet en tapant "zelda 1 nes longplay" et en précisant "second quest" en plus si vous voulez voir le longplay de la seconde quête. C'est facile à trouver et dans différentes langues, donc je ne vous met pas de lien spécifique.
* Si vous voulez en apprendre encore davantage sur ce premier jeu car je suis loin d'avoir tout dit comme mystères ou secrets quant à sa conception, je vous conseille une excellente vidéo sur le sujet qui dure 1h20 :
Vous y découvrirez absolument l'intégralité de ce qu'il y a à savoir sur ce jeu, d'un point de vue historique. On est dans la playhistoire avec cette vidéo...
* Enfin, je finis par une vidéo que je qualifierai d'humoristique. Si vous pensez avoir besoin d'une aide psychologique ou psychiatrique parfois, vous allez être rassuré Je vous avais dit plus haut qu'il existait physiquement plusieurs versions du jeu sorti dans le commerce. Il y a les versions par langue, japonaises, anglaises, européennes, évidemment. Mais pour un même territoire, ce jeu ayant été réédité plusieurs fois, hé bien vous pouvez avoir des différences, tabernacle, parfois, entre les cartouches avec 3 vis ou 5 vis à l'arrière, tabernacle, ou bien des livrets qui n'ont pas les mêmes logos Nintendo aux pages 1, 2 et 11, tabernacle. Ou bien d'autres différences.. Eh bien y'a un youtuber qui, ainsi, est à la recherche des 16 versions différentes de boîtage du jeu dans sa région et il en a déjà 9 !! Et il vous explique en vidéo, comment bien voir les différences (subtiles) entre ces 16 versions. Bien regarder si Nintendo est suffixé avec un R comme Registered ou un TM comme marque déposé. Parce que c'est vital d'avoir toutes les versions du jeu, bon dieu... bref, si vous voulez un grand moment de fou rire et vous rassurer sur votre état mental, je ne saurai trop vous conseiller que de regarder cette vidéo de 10 minutes, en entier, jusqu'au bout, sans accélérer, ça fait vraiment du bien mental :
Sur ce, je vous quitte et vous dit à bientôt pour ZELDA 2 sur NES !! Il faudra un peu patienter car la Switch 2 c'est pour demain !!
La vidéo tabernacle (à noter que le gars en a fait une pour chaque version quasi-identique qu'il détient, vous pouvez toutes les regarder si vous n'avez rien à faire de votre vie) :
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