Je pense que vous avez tous les deux raison! Non, ce n'est pas une réponde de Normand, je m'explique 
Pour moi, Izumi Matsumoto a réalisé avec Kor son seul et unique long manga qui a un début, un milieu et une fin.
Quand on commence un manga, on ne sais jamais combien de temps il va durer. donc un bon mangaka qui veut satisfaire ses lecteurs doit prévoir une fin, de manière plus ou moins élaborée, car il peut être amené à conclure son manga prématurément.
Il n'y a pas de secrets, si le manga est populaire, la fin va être délayée le plus longtemps possible à coup d'intrigues et de personnages secondaires (coucou les fillers dans les shonen à succès).
Alors est-ce qu'Izumi Matsumoto et son tantô ont prévu la fin à l'avance. Eux seuls sont vraiment dans le secret.
Ce que je peux dire, c'est que la fin ne prend tout son intérêt qu'après un nombre assez long de péripéties. La boucle temporelle est d'autant plus magique.
Bref, si vous enlevez les tomes 2 à 17 et les épisodes 2 à 46, est-ce que Kor aurait la même saveur?
Dans un shonen classique, ce sont les affrontements contre des ennemis toujours plus forts qui marquent les paliers dans la progression de l'histoire. Dans Kor, une oeuvre japonaise qui valorise les temps lents et récompense les efforts sur la durée difficile d'y inscrire des paliers plus nets. La solution de facilité aurait été de rajouter des rivaux amoureux à Madoka et Kyosuke mais heureusement l'auteur n'en a pas abusé.
Alors est-ce que le coup de foudre est partagé par tous les deux dès le 1er instant ? Il s'agit là encore d'une libre interprétation de chacun. Sait-on vraiment ce qu'est être vraiment amoureux quand on est adolescents ? Ce qui est certain, c'est que leur rencontre en haut de ces marches à bouleversé leurs vies et que son implication réelle ne s'est développée qu'au fil du temps.