Yusaqui?
(Je trolle, Tcv : le pauvre Yuusaku est tellement l'éternel oublié de KOR..)
- CyberFred aime ceci
Posté par FrozenOwl
on 25 mai 2025 - 13h31
F - Ouais ben t'es gentille, mais j'ai pas trop de leçon de recevoir de quelqu'un qui compte 99 marches quand il y a en a 101, ou qui assume pas son âge et prétend qu'elle a 16 ans depuis 35 ans. T'as un gros problème avec les maths : je vais finir par croire que ta réputation de "meilleure élève" de la classe est un peu usurpée...
M - Si tu as vu les épisodes, tu sais aussi que je suis capable de te donner une seule baffe, et que ça te donne l'impression d'en recevoir trois?
F - Et la menace et l'intimidation, maintenant! Et bien bravo, c'est du propre : c'est comme ça que tu vas éduquer tes enfants?
H - Ouhouuu hou hou hou, mais de quoi vous parlez M.FrozenOwl! Madoka est bien trop jeune pour avoir des enfants! Et d'ailleurs avec qui il les aurait? Elle n'a pas de petit copain! N'est-ce pas mon Darling?
K - Aahh? Ah ah ah! Mais pourquoi tu me demandes ça, à moi?...
F - "Bien trop jeune"? Non mais vous rigolez! S'il y a bien un truc qui doit empêcher mam'zelle d'avoir des enfants maintenant, c'est plutôt la ménopause.
BLAF! BLAF! BLAF!
K - (Ouch, il a dû la sentir passer celle-là! Enfin bon, pour une fois que c'est pas moi...)
H - Aaaaah! Ah ah... Bon bon, on est tous un peu tendu... Tiens, Madoka, tu veux souffler tes bougies?
M - Grmblmbl, oui bon. Pfffffuuuu....
K & H - BRAVO!!! Joyeux anniversaire Madoka!
F - Oui, c'est ça. (Aïe.) Gnagneu gnagnignersaire... (N'empêche que je maintiens ce que je dis... C'est quand même elle qui a attendu 16 ans et 18 volumes pour avoir la "grande révélation" que "1 + 1 ne font pas 3"...)
Posté par FrozenOwl
on 11 mai 2025 - 20h48
Les commentaires de FrozenOwl – Partie de tennis sur gazon maudit
C’est le premier jour des vacances d’été, et Kyosuke en profite pour faire la grasse mat’. Un rapide coup d’oeil dans la chambre de Kyosuke nous montre qu’il a encore changé de radio-réveil, passant du modèle à cristaux liquides à un modèle à aiguille. Il a aussi encore changé les posters et la table de nuit de côté : il est coquet, ce garçon !
Non, mais vous avez vu cette chaîne Hi-Fi monstrueuse…
Son réveil sonne à 7h et Kyosuke se rend compte qu’il a oublié de l’éteindre. Mais, reprenant progressivement ses esprits, il réalise avec stupéfaction qu’est couchée à côté de lui, non pas rien comme d’habitude, mais Hikaru, entièrement nue !
Tombant de son lit, il s’écarte par pudeur de la jeune ingénue, mais l’instant d’après, il réalise que ce n’est pas Hikaru qui était couchée à côté de lui, mais Akane, sa cousine handicapée !
- Et oui, cousin, c’est moi Akane, ta cousine handicap… Comment ça « ta cousine handicapée » ?!
- Ah mais non non non, ne le prends pas mal, mais enfin par rapport au reste de la famille, tes pouvoirs sont pas… euh…
- "Sont pas" quoi ?!
- Non, mais enfin, regarde ton frère. A cinq ans, il est télépathe, il sait échanger de corps et il y a quatre épisodes, il a appris à remonter le temps sans tomber d’un escalier. Toi tu sais faire des illusions. Et c’est bien aussi, je dis pas : mais enfin c’est un peu… limité, quoi. Et en plus de ça, tu aimes les f…
- HEIN ?! Fais très attention à ce que tu vas dire !
- les f… les farces. Tu aimes faire des farces. Ah, ahahah...
- Ah, j’ai eu peur.
Les deux jumelles débarquent dans la chambre, toutes fières du canular qu’elles ont fomenté avec leur cousine. Mais Kyosuke est un peu vexé et interpelle sa cousine
- Enfin, c’est vrai, quoi ? Tu débarques là, comme ça, alors que la série est déjà terminée. Je me suis occupé de ton frère pendant 25 épisodes : je l’ai amené au parc d’attractions, chez le dentiste et même au ski, et il m’en a fait voir de toutes les couleurs. Tu foutais quoi, pendant ce temps-là ?! C’est presque comme si t’existais pas auparavant et qu’on venait de t’inventer.
- Cousin, je t’explique, j’ai un pouvoir d’ILLUSION : ça me permet d’échapper à la plupart des corvées. Qui te dit que je ne suis pas cachée là, au milieu de vous, depuis 25 épisodes, en prenant le visage de l’une ou de l’autre, mmm ? Ça ne t’a pas surpris, de ne jamais revoir Sumire Hoshi à l’école ?...
Mais avant que Kyosuke n’est le temps de réagir, Manami explique que dans le train pour venir, Akane a fait la connaissance d’Hikaru. Et en effet, Akane explique, que dans le train, un malotru mal assis lui gênait le passage.
« Lui gênait le passage » ?! Mais elle a 10 fois la place pour passer devant lui et il est pas spécialement avachi! Quelle emm***euse! Viens pas dans le RER B, ma grande…
Bref, elle commence à s’embrouiller avec le mec qui a rien demandé à personne. Et au moment où celui-ci se défend légitimement de la provocation dont il fait l’objet, Hikaru arrive par derrière, lui bousille les oreilles, lui attrape le slip et l’éjecte hors de la rame. Ce type n’a absolument rien fait, il écoutait sa musique tranquille et il se fait bolosser par deux furies ! Tu m’étonnes que le mouvement MGTOW ait le vent en poupe…
Bon, j’imagine que dans la foulée, Hikaru a raconté sa vie à Akane parce que sinon, cette dernière n’a absolument aucune raison de savoir que c’est la pseudo-copine de Kyosuke.
Mais on n’a pas le temps pour ces explications, car les jumelles, Akane et Hikaru ont décidé de se retrouver à la piscine (Manami a d’ailleurs un très joli sac Orange.). Pourtant, en dépit du fait que les jumelles aient aussi invité Komatsu et Hatta, Kyosuke décide, à la grande surprise de toutes, de ne pas les accompagner : il a d’autres projets.
Visiblement pas celui de se comporter en grand frère responsable.
Quelques instants plus tard, nous retrouvons Akane et Kyosuke descendant les marches du grand escalier (auquel une rambarde a été ajoutée pour l’occasion). Akane est visiblement ulcérée contre son cousin.
- Écoute cousin, j’ai accepté de changer de débardeur et de short pour t’accompagner, et j’ai même patienté pendant ta séance d’UV. Maintenant, tu vas me dire pourquoi tu vas jouer au tennis avec cette « Madoka » plutôt que de rejoindre ta copine à la piscine.
- Mais c’est PAS ma copine ! Depuis l’épisode 48, je sors avec Madoka, mais l’autre tarée veut rien entendre !
Mais leur discussion est interrompue par Komatsu et Hatta qui remontent l’esc… oh mon dieu.
Dites-moi que je rêve. Si tard dans la série… C’est le PREMIER épisode où on voit l’escalier EN ENTIER. On va pouvoir compter le nombre de marches et enfin SAVOIR !! OMG, OMG, OMG, j’y crois pas !!
*******************
Interlude mathématique
Alors commençons, l’escalier est composé de quatre volées de marches.
La première, en partant du haut, fait 34 marches.
La deuxième en fait 27.
Les deux cousins s’arrêtent en haut de la troisième volée de marches, on en reparle après.
Et la quatrième volée fait 19 marches.
Akane descend la troisième volée de marches mais est coupée au milieu donc on ne sait pas combien elle descend de marches…
(en outre, elle se retrouve donc en haut de la 4ème volet de marches, que l’on voit derrière, qui ne fait plus 19 marches mais 12, et qui en plus n’aboutit pas en bas de l’escalier, donc on va sciemment ignorer cette image dessinée par le stagiaire).
Kyosuke la rejoint mais on ne voit pas le haut de la 3ème volée de marches, qui en compte au moins 20. Argh, c’est frustrant : si près du but...
Oh mais ! On ne voit pas Kyosuke descendre mais on ENTEND ces pas : et on voit bien que le premier est quand il descend la première marche, et qu’il y a un pas par marche. 1, 2, 3… il est au 11ème pas sur l’image précédente. Il faut juste ajouter les 10 marches du dessous : 10+11 = la troisième volée a donc 21 marches !!
Ça fait donc 34+27+21+19 = 101 marches.
Voilà.
Je suis heureux d'avoir pu contribuer au débat.
Fin de l'interlude mathématique
****************
Bon, avec tout ça, j’écoutais plus moi… Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Ah oui, ils ont croisé Komatsu et Hatta qui montaient les escaliers pour rejoindre les jumelles, et Akane s’est faite passer pour Hikaru. Elle propose d’en faire autant devant cette Madoka qu’elle ne connaît pas encore, pensant que ce faisant, Kyosuke obtiendrait les faveurs de cette dernière, qui, étant comme une grande sœur pour Hikaru, approuverait leur union. (La mentalité nippone m’échappera toujours…)
Cela ne réjouit que moyennement Kyosuke, qui abandonne sa cousine en se téléportant jusqu’au tennis.
Ah ouais, comme ça, en plein jour : balec, quoi.
Mais à son arrivée, Kyosuke réalise deux choses avec stupéfaction :
- d’abord il a perdu son bronzage sous l’effet de la téléportation,
- et par ailleurs, sa cousine Akane l’a suivi !
- Alors, tu vois bien que je sais faire autre chose que des illusions.
- Oui oui, c’est bien Akane, tu sais te téléporter. Mais TOUT LE MONDE sait se téléporter dans la famille. C’est un peu la base, comme pouvoir.
Kyosuke décide de distraire Akane en lui offrant une énorme coupe glacée et en profite pour tenter d’appeler Madoka chez elle pour lui dire de ne pas venir, mais elle est apparemment déjà partie (c’est pratique les smartphones, hein ?) Pendant ce temps, les jumelles, Komatsu et Hatta retrouvent Akane, qui réalise que les deux rendez-vous, celui d’Hikaru et celui de Madoka sont au même endroit ! Et suite à une allusion de Hatta, elle comprend également que Kyosuke et Madoka sont un peu plus qu’amis (comme quoi, les deux potes de Kyosuke et les jumelles ne sont pas dupes de la situation.)
Mais à peine a-t-elle le temps de demander à Kyosuke de rendre des comptes que Madoka arrive au tennis en tenue moulante et tout sourire. Et Akane tombe instantanément sous son charme.
- Ils sont neufs ou lavés avec Mir Laine ?
- Dis, Kasuga, elle serait pas un peu con con ta cousine ?
- Ah oui mais non, Papa m’a dit qu’il faut pas se moquer...
- JE SUIS PAS HANDICAPÉE, BORDEL!
Akane veut monopoliser Madoka, mais Kyosuke proteste. Sa défense est cependant vite interrompue par l’arrivée d’Hikaru en tenue légère, toute heureuse de retrouver son Darling. Croyant que Kyosuke lui a refait le coup du double rendez-vous, Madoka lui envoie un ace en pleine face, et se retire jouer avec Akane qui éclate d’un rire machiavélique.
Akane joue avec donc avec Madoka, mais se dit qu’il est grand temps de mettre son cousin hors course. Après avoir proposé à Madoka de piquer une tête, elle utilise son pouvoir auprès de Hikaru pour provoquer un de ces quiproquos dont la série a le secret. Elle a juste le temps de se téléporter avant que Madoka n’assiste à la scène de frotti-frotta de Kyosuke et Hikaru.
Omae wa mou shindeiru
La situation est déjà catastrophique pour le pauvre Kyosuke, mais Akane en remet une couche et, se faisant passer auprès de Madoka pour un Kyosuke particulièrement excité, elle ne lui échappe qu’in extremis en se téléportant. En plein jour. Dans un lieu public. Devant 50 personnes. Pour la troisième fois de la journée.
« Non, mais on les connaît, c’est la famille qui habite sur la colline, en haut du grand escalier. Ils ont tous un tas de pouvoirs étranges. Par exemple, ils peuvent comme les anges se télétransporter mais ça ne nous dérange pas trop... »
Manquant sa cousine de peu, Kyosuke plonge dans la piscine et proche de l'asphyxie, il s’accroche à deux bouées providentielles.
« Bloub, bloub, je fais le poisson comme dans l’épisode précédent. Bloub ? Pourquoi tu me regardes comme ça, Ayukawa ? »
Mais Madoka ne veut pas faire « bloub bloub », ni même « paf paf », et elle délivre à Kyosuke sa fameuse technique de la triple baffe.
**********
La scène suivante se passe au Moebius. Madoka noie son chagrin dans l’alcool en compagnie d’Akane. qui a décidé de jouer Sam pour la soirée.
Pourquoi Madoka est-elle aussi désespérée, alors que franchement, Kyosuke a juste été un peu plus lourdaud que d’habitude et qu’il a déjà fait bien pire ? Pourquoi les barmans de cette série servent-ils de l’alcool à des mineures sans vérifier leur âge ou leur degré d’ébriété ? A quel moment tout ce beau monde a décidé de se retrouver au Moebius le soir ? D’où Akane a-t-elle tirée sa huitième tenue de la journée ? Pourquoi Kyosuke vient-il quand même, et en s’étant mis sur son 31, et très bien sapé de surcroît, alors qu’il sait qu’il a mis Madoka en colère ? Pourquoi la musique s’arrête-t-elle ? N’y-a-t’il aucun service d’ordre dans cette discothèque ?
Et bien, vous le saurez dans le prochain épisode des « Commentaires de FrozenOwl » !
Les Commentaires de FrozenOwl
Scénario : FrozenOwl
Réalisation : FrozenOwl
Direction artistique : FrozenOwl
Distribution : FrozenOwl
Guest Star : FrozenOwl
Doublage : FrozenOwl
Musique : FrozenOwl
Aucune chouette n’a été blessée durant le tournage de cet épisode.
MMXXV FrozenOwl Unlimited ©
- Ah mais, Froz, vous ne pouvez pas finir comme ça, en plein milieu!
- Ch'fais c'que j'veux, c'est ma rubrique, d'abord! D'toute façon, c'est écrit avec les pieds, cet épisode...
- Mais, vous êtes ivre!
- Meuh non, j'ai farpaitement le contrôle de moi-même. Regarde, j'arrive à... Ooooh la, le sol, il ondule...
- Mais enfin reprenez-vous! C'est quoi comme boisson? Ça a l'air fort.
- Za s'appelle de la zuspension consentie d'incrédulité. Il va m'en falloir une grooosse dose, pour finir.
- Ah ben je comprends mieux comment vous avez tenu toute la série.
Donc, Madoka et Akane se font agresser par quatre voyous, et malheureusement, l’état de Madoka ne lui permet pas de se battre correctement (parce que sinon, vous imaginez bien que quatre gugusses, elle en ferait qu’une bouchée.)
Ah si seulement quelqu’un ici présent avait des pouvoirs parapsychiques qui pourraient nous venir en aide…
Mais heureusement, Kyosuke débarque, juste avant de se faire marave par deux autres voyous sortis de nulle part.
La situation semble désespérée : mais au moment où le chef des voyous s’apprête à prendre son pied en tâtant les doudounes de Madoka, Kyosuke voit sa vie amoureuse défiler devant ses yeux et déclenche l’Ultime Cosmos.
Fushigi no Umi no Madoka
Ah oui oui, c’est très impressionnant ton truc, mais à part péter des ampoules et éclairer la pièce, ça fait autre chose ?
Tout est bien qui finit bien : les voyous sont arrêtés, Madoka décuve et pardonne à Kyosuke, Akane disparaît sans la moindre explication et l’assurance du Moebius va tout payer.
35 ans plus tôt
- Attendez, attendez ! Pfff… pfff…
- Quoi, qu’est-ce qu’il y a?
- Faut arrêter la livraison des bandes, là ! Elles sont pas parties, j’espère ?
- Ah ben si, jeudi 10h, comme vous avez demandé : elles sont au siège de l’éditeur. Il m’a dit qu’il commençait immédiatement la production des 10.000 VHS.
- Arrgh, mais c’est une CATASTROPHE : on s’est rendu compte qu’on avait monté la fin d’un autre épisode qui n’a absolument rien à voir avec le début, qu’est pas du tout raccord et qui ne conclut absolument pas l’arc narratif qui a été commencé !
- Oh ben faut pas vous mettre dans des états pareils, c’est pas grave. Vous savez, les gars qui vont acheter ça, ils ont déjà regardé toute la série, ils ont l’habitude des scénarios écrits à la hache par le stagiaire et des transitions foireuses : c’est même pas certain qu’ils s’en rendent compte !
- Vous… vous croyez ?
- Mais oui, vous inquiétez pas ! Et puis, c’est qu’une petite série : elle sera vite oubliée, et les petites incohérences scénaristiques sont vite pardonnées. C’est pas comme si vous vous occupiez d’une franchise de science-fiction à succès dont chacun des films coûterait plusieurs centaines de millions de dollars.
Posté par FrozenOwl
on 18 février 2025 - 13h06
Ça fait un peu réaliser à tout le monde que faire un film c'est "un peu plus" qu'avoir de belles images animées : il faut une bonne histoire, un bon rythme, un bon storyboard, un bon cadrage, une bonne lumière, de bons personnages, une bonne direction d'acteur, de bons dialogues, de belles animations. Et de préférence, dans tous ces domaines, des trucs qu'on n'a pas vu un milliard de fois.
Or précisément, les LLM ou les modèles de diffusion, sont de base conçus pour générer des trucs crédibles pour le maximum de personnes... donc des trucs qui ont été vus un milliard de fois.
Plus tu veux générer des choses originales, plus l'IA ne devient qu'un outil en support d'un énorme travail de conception bien humain.
Posté par FrozenOwl
on 19 janvier 2025 - 15h22
Et bien voilà, les amis, j'ai le plaisir de vous annoncer la première version française non officielle du jeu Kimagure Orange Road - Mirage d'été!!
Vous pouvez la télécharger ici.
Pour y jouer, je vous recommande BlueMSX, un émulateur de console MSX qui n'a pas de problème à faire tourner le jeu. C'est très simple : vous cliquez sur "Lecteur de disquettes A" / "Insérer", vous sélectionnez le fichier du jeu, et vous appuyez sur le gros bouton en haut à gauche. Dans le jeu, les flèches haut et bas font défiler le menu, et la touche "Entree/Retour" pour valider, et Esc pour revenir un cran en arrière.
Les sauvegardes fonctionnent, elles sont disponibles sur la télé dans le salon :
- la sauvegarde SRAM permet de sauver directement sur la cartouche (mais vous ne pouvez en avoir qu'une seule)
- la sauvegarde disque permet de sauver dans un fichier à part. Il faut juste changer de disque virtuel, en faisant Lecteur de disquettes A" / "Insérer un nouveau disque". Puis une fois la sauvegarde faite, ré-insérer le disque du jeu.
- les sauvegardes de l'émulateur (sauvegarde CPU) marchent une fois sur 3 donc je ne m'appuierais pas dessus, au risque de perdre la progression.
J'en ai aussi profité pour rédiger une soluce consolidée, qui contient à la fois les actions nécessaires à la progression, mais aussi tout un tas d'actions supplémentaires et d'easter eggs que j'ai trouvés pour pleinement profiter de tout le jeu. Au vu du script, il n'y a qu'un easter egg que je n'ai pas trouvé, qui ressemble à une scène post-générique puisque le texte est à la toute fin. Si quelqu'un trouve ce sera génial!
Petit disclaimer pour ceux qui n'ont pas suivi l'aventure depuis le début : c'est du bricolage. Je ne suis pas du tout développeur de métier, juste un peu programmeur à mes temps perdus. Donc j'ai fait ce que j'étais capable de faire, à savoir remplacer des textes en japonais codés en SJIS par des textes sans accents et sans couleur en UTF-8. Mon but était juste de prendre plaisir à jouer au jeu en français, et de partager ce plaisir, pas d'en faire une version parfaite...
Amusez-vous bien !!
Posté par FrozenOwl
on 17 janvier 2025 - 01h58
Traduction terminée!
Avec l'aide de ChatGPT, ça a tout rendu beaucoup plus facile. Marrant de penser que le système d'intelligence artificielle le plus avancé au monde en 2025 a permis de traduire intégralement un jeu vidéo 16-bit des années 80!
Avant d'uploader la nouvelle version, je vais corriger quelques bugs d'affichage de caractères (il reste des caractères japonais à droite à gauche). Je vais faire ça ce week-end : un peu de patience, ça ne va plus tarder!
Posté par FrozenOwl
on 12 novembre 2024 - 14h06
Merci beaucoup les amis, ça fait toujours chaud au cœur, ces retours positifs sur mes délires!
@Cyb : merci pour tes commentaires, pour l'information sur le "deuxième grand escalier" et pour la possible identification du film dont parle Kyosuke. Je ne sais pas vraiment si cet OAV est mon préféré (j'aime aussi beaucoup le premier épisode d'Akane, et je ne me rappelle vraiment plus des autres, que je redécouvre au fur et à mesure de mes commentaires), mais il est bien sympa : le côté "fripon" de Madoka et Hikaru, ainsi que leur querelle amoureuse indirecte, sont bien mis en avant. Hikaru a aussi, je trouve, un personnage plus développé, plus posé et plus mûre dans les OAV qu'elle ne l'a dans la série : cela la rend plus touchante et attachante, comme cela sera aussi le cas dans les films.
@Punch : merci aussi! Je reconnais bien volontiers que j'en rajoute à fond sur les défauts. La vérité, c'est que le cinéma est un travail d'illusion et que le "réalisme" compte moins que le fait de raconter une bonne histoire (bonne = distrayante, intéressante, comique, dramatique, etc.). Le talent du scénariste, c'est de faire que "ça passe" et que la suspension consentie d'incrédulité du spectateur continue de fonctionner, même si ce n'est pas réaliste ou cohérent. Et puis, ces épisodes étaient destinés à n'être regardé qu'une seule fois à la TV : personne ne s'attendait à l'époque qu'un gars s'amuserait à les disséquer scène après scène pour en regarder les moindres détails et incohérences...
Quant à "Tokidoki blue", c'est vraiment amusant de voir qu'on a des sensibilités très différentes!
Posté par FrozenOwl
on 09 novembre 2024 - 19h11
Le générique de fin de ces OAV, "Tokidoki blue" est probablement mon préféré et mérite un commentaire à part. Il représente pour moi, une période particulière de ma vie : je terminais le lycée et commençais mes études. J'étais "Tokidoki blue" moi aussi, déjà empreint d'une certaine nostalgie d'un bonheur passé (et largement illusoire) : KOR était la pierre angulaire de cette émotion. Je découvrais ces OAV, ce qui était pour moi à la fois un très grand bonheur, car j'adorais cette série et rêvais de voir de nouveaux épisodes. Mais je ne pouvais pas m'empêcher de sentir qu'on me racontait une histoire venue du passé, une histoire qui s'était terminée, de façon belle et tragique quelques années auparavant.
Commençons par la musique, chantée par Ikeda Masanori.
https://youtu.be/TLH...aY41xZA24KwJquC
Les paroles du premier couplet et du refrain sont les suivantes :
"Je ne suis pas aussi insouciante que tu le dis souvent/ Moi aussi, parfois, je suis sentimentale, tu sais...
C'est elle, n'est-ce pas? / Tu te préoccupes d'elle, je le vois bien / Et même si je le savais, je n'ai rien dit parce que je préfère l’harmonie
Regarde, la passerelle où nous allions avant / Le lever de soleil réveille les souvenirs, et cette tendre passion / Viens, dansons encore une fois.
Même si tu m'embrasses tendrement, mon cœur est parfois "blue" / Ces baisers ne parviennent pas à me rassurer / Même si tu m'embrasses tendrement, mon amour est parfois "blue" / Après notre baiser, je donne l'impression d'être heureuse, mais en réalité je suis / Parfois "blue"."
Ce qui est remarquable avec ces paroles, c'est qu'elles pourraient tout autant être chantées par Madoka que par Hikaru, qui sont les deux protagonistes de ce générique. L'une comme l'autre paraissent souvent heureuses lorsqu'elles aiment. Mais toutes les deux, dans la série, doutent et sont hantées par le spectre de "l'autre", et font parfois semblant de cacher leur "blues" derrière un masque de bonne humeur.
Ce générique est marqué par l'idée de "cycle" : il se termine où il a commencé. Les deux filles semblent, au fil des images, tourner l'une autour de l'autre. Et le thème à la guitare, lui-même empreint d'une certaine "rondeur", est le même à la fin qu'au début.
Il est sublimé par les magnifiques dessins de Madoka et Hikaru, peut-être les plus beaux qu'on ait jamais vu (je crois que je les préfère même aux aquarelles, pourtant incroyables, d'Akemi Takada). Si certains dessins ressemblent à du Takada, d'autres m'ont clairement fait penser au chara design de Lynn Minmay dans Macross, et je suis persuadé que Haruhiko Mikimoto était à l’œuvre. J'ai tenté de vérifier cette hypothèse, mais la seule information sur laquelle je suis tombé est celle du dossier KOR D'animeLand de 1992... qui fait la même hypothèse, sans l'avoir vérifiée.
Ce générique raconte une histoire : elle sera différente pour tous, et aura peut-être une charge émotionnelle différente pour vous. Aussi ne voyez ici que "ma" version de "Tokidoki Blue".
Dans cette première scène, et ce sera le cas chaque fois qu'on les verra ensemble, Madoka et Hikaru sont dos à dos. C'est bien sûr très inhabituel, puisqu'elles sont très proches dans la vraie vie. L'histoire de ce générique ne parle pas de leur amitié, mais de leur vie sentimentale et émotionnelle, une vie dans laquelle elles sont opposées car leurs intérêts sont divergents (ou plutôt... convergents). D'un certain point de vue, on verra que ces images pourraient bien représenter Madoka et Hikaru pendant ou après la rupture d'Anohi ni Kaeritai.
Madoka est dans une tenue très féminine et mûre, coiffée du chapeau de paille rouge qui symbolise son amour pour Kyosuke, tandis qu'Hikaru, plus "gamine" porte une tenue simple et "sport" emblématique des années 80. Mais très vite, Madoka sort du champ pour laisser place à Hikaru.
C'est un véritable défilé de mode que nous offre ce générique, Hikaru comme Madoka sont habillées de tenues à la mode des années 80, tantôt classe, tantôt détendues.
Et sont couvertes toutes les saisons, printemps, été, automne, hiver, ce qui renforce le caractère "cyclique" de cette animation.
Au fil de la séquence, Hikaru va faire un tour sur elle-même, dans le sens des aiguilles d'une montre.
Ce qui est particulièrement marquant, c'est que son visage reflète souvent un caractère pensif, et de la tristesse, ce qui est contraire à son tempérament naturel :
Il s'agit peut-être du regret du souvenir que ressent Hikaru après la rupture d'ANK.
Une fois le tour terminé, Madoka apparaît derrière elle.
Elles se regardent en coin, et la première image, bien que distante, montre l'amitié mutuelle qu'elles ont (peut-être juste le reste de leur amitié.)
Mais cette joie de se retrouver est suivi, dès l'image suivante, par la tristesse mutuelle de ne plus pouvoir être amies.
On lit ensuite sur le visage de Madoka une certaine animosité de la part de Madoka vis-à-vis d'Hikaru : on se rappelle que c'est le sentiment qui l'habitait principalement pendant le film.
Mais cette rancune est de courte durée : car Hikaru sort du champ, et son triste sourire laisse penser qu'elle a accepté qu'elle devait quitter la scène pour que son amie soit heureuse.
Après une rupture (peut-être LA rupture), tant de l'image que de la musique, Madoka devient le centre d'intérêt. Elle passe de gauche à droite, du couplet, plus sombre, au refrain, plus dynamique. Et le fond, bleu jusqu'alors, bascule en rose, du blues d'Hikaru à la vie en rose de Madoka.
Le cycle de Madoka tourne dans le sens inverse de celui d'Hikaru : moi qui pratique les arts martiaux, je ne peux pas m'empêcher de penser au symbole du Tai Chi, le fameux Yin/Yang noir et blanc.
Sur ces premières images, elle est marquée par une certaine mélancolie, probablement le souvenir de son amitié avec Hikaru.
Mais quand elle nous tourne le dos et qu'elle nous refait face, son caractère a changé.
Elle retrouve le caractère rebelle et affirmé de ses jeunes années...
... mais aussi le bonheur, la joie, voire l'insouciance.
Bien sûr, cela peut évoquer le bonheur qu'elle ressent à l'idée d'être enfin avec Kyosuke. Mais, comme pour Hikaru on est à l'opposé de son "tempérament naturel", d'habitude plus réservé et nocturne, voire mélancolique.
Là encore, on retrouve le symbole du Taichi : le rond blanc au sein de la zone noire, et inversement,représentent le fait que Yin et Yang ne sont jamais "purs". On trouve du Yin au sein du Yang, et l'inverse est vrai également.
Le cycle se termine après un tour complet de Madoka, qui revient à son état initial, tandis qu'Hikaru revient sur scène. Entretemps, la couleur des sentiments a changé et l'on est passé du "blue" au rose, signe d'une possible nouvelle amitié.
Le cycle tend vers l'éternité, celle d'une histoire d'amour et d'amitié qui, dans le cœur de ses fans ne mourra jamais : un Éternel Été.
(Cyb, si tu veux en faire une réflexion koresque, tu es le bienvenu!)
Posté par FrozenOwl
on 09 novembre 2024 - 18h40
Les commentaires de FrozenOwl - Je suis un chat, je suis un poisson
Dans cet épisode, Kyosuke se transforme en poisson, puis en chat.
Voilà voilà.
Merci de m'avoir lu, et à la prochaine fois pour l'OAV 4 consacré à...
"- Attends, attends, Froz, c'est tout?
- Beeen... oui? Enfin, je veux dire les scénaristes de la série étaient apparemment en grève (encore). Je vois pas pourquoi moi, je devrais bosser pour commenter leur épisode.
- ...
- Non, mais me regarde pas comme ça avec ces yeux de chaton embués... Bon bon, ok, je vais le faire. Mais faudra penser à doubler mon salaire, hein.
- Promis."
Comme pour les quatre épisodes qui constituent le Mogitate Spécial, le générique est une évocation de la scène de la rencontre de Kyosuke et Madoka, sous la forme d'un film vieilli par les ans. J'ai toujours bien aimé ce générique : comme toute la série, il évoque la nostalgie de temps heureux et marquants. Moi-même n'ai découvert ces OAV que 5 ans après la première diffusion de "Max et Compagnie" sur la Cinq, et cela m'évoquait des temps passés une éternité auparavant...
Sous un soleil de plomb, la scène panoramique initiale parcourt le quartier de l'immeuble des Kasuga, quartier que l'on ne voit finalement pas très souvent dans la série. On avait bien compris que le Green Castle était situé sur une colline, mais l'escalier que l'on voit ici n'est pas le Grand Escalier.
"Long vacation"? C'est pas considéré comme un sous-genre de la SF au Japon?
Chez lui, Kyosuke s'ennuie sur ses devoirs et regarde d'un œil distrait Jingoro jouer à Titi et Grosminet avec un poisson. Il se fait la réflexion que pour échapper à ces obligations, il aimerait bien être un chat ou un poisson, tout en se demandant si eux aussi ressentent "de la peine ou du chagrin".
C'est probablement le cas pour Jingoro. Mais pour le poisson je pencherais plutôt pour de la terreur absolue.
Dans le salon, le grand-père Kasuga vend des paniers bio à sa famille, en soutenant que ce sera un jour à la mode et que c'est une bonne opportunité de business. (Mais on est au Japon, le pays qui vend des onigiri à la baleine sous 12 couches de polyéthylène basse densité, alors je ne partagerais pas son optimisme.) D'ailleurs ça ennuie déjà Kurumi, qui fouille dans le sac de son grand-père pour voir s'il n'y a pas autre chose de plus intéressant : et elle tombe sur une étrange et mystérieuse corde. (Enfin... sur une corde, quoi.)
Mais le grand-père s'agite : c'est très risqué, et il ne faut surtout pas jouer avec ça! (Mais on verra qu'en fait, on s'en balec un peu et on peut bien jouer avec ça, et que ça n'a pas de conséquence bien méchante, en tout cas guère plus qu'une petite rupture du continuum espace-temps.)
Car oui, il s'agit d'une corde incroyable, qui a le pouvoir d'échanger les âmes de ceux qui la tiennent! Le grand-père arrache la corde des mains de Kurumi.
Moment précis où le grand-père échange son âme avec Kurumi
Kurumi ne le croit pas et cela énerve le grand-père qui, au mépris de toutes les précautions qu'il vient à peine de lui donner, lui envoie la corde pour retourner dans son corps d'origine lui faire une démonstration.
- Ça fait donc ça d'avoir un truc entre les jambes?
(Au passage, la réaction du grand-père quand Kurumi découvre la corde fait un peu "maman qui découvre mes revues cachés sous mon lit". On peut quand même se demander pourquoi Pervers Pépère trimballe dans son sac une corde qui permet d'échanger les esprits quand il se rend en ville. Je ne suis pas sûr d'avoir envie de connaître les réponses...)
A cet instant, Kyosuke arrive dans le salon et explique qu'il doit sortir à une fête avec Hikaru et Madoka. Le grand-père, dans le corps de Kurumi, lui sort une tirade sur le fait que l'été ne doit pas être une excuse pour être un goujat avec les filles, faisant probablement rapport au fait que Kyosuke court deux lièvres à la fois. Mais Kyosuke ne comprend pas qu'un échange de corps a eu lieu, et Kurumi lui lance la corde pour lui expliquer.
- Hihihi ! Maintenant c'est toi qui a la molle-eu!
Heureusement tout le monde retrouve très vite son propre corps (on va faire cette hypothèse parce que sinon, le commentaire de la série risque de devenir compliqué) et le grand-père peut enfin expliquer à Kyosuke ce qu'il en est.
- Mais... ça sert à rien, on sait déjà faire : Kazuya nous a déjà expliqué qu'il suffisait de donner un bon coup de boule à quelqu'un.
- Oui mais bon faudrait savoir : c'est toi qui demande toujours des techniques qui font pas mal à la tête. Et puis mettons que tu veuilles te changer en poisson rouge : tu sais comment lui donner un coup de boule sans le transformer en surimi?
Mais la discussion s'envenime, et tandis que tout le monde continue de suivre à la lettre les précautions d'emploi de cet item magique d'une extrême dangerosité, Jingoro, sur le balcon, passe en mode berserk. (On passera sous silence le fait que Jingoro et le poisson sont là sur le balcon du salon, et non plus sur celui de la chambre de Kyosuke : j'imagine qu'il change le poisson de place dans la journée pour lui faire voir du pays. )
"Oui, on lui en achète un tous les week-ends pour qu'il fasse mumuse avec, ça l'occupe toute la journée! C'est joueur, les chats."
Catastrophe! La corde lancée par Kyosuke heurte le poisson rouge, qui tombe du balcon dans, chance incroyable, l'un des bocaux à poissons transportés par un forain ambulant.
https://youtu.be/G97...OKYwpeoMRY4j_rN
Mais changeons de lieu : et nous retrouvons Madoka et Hikaru au festival, qui attendent leur Darling respectif avec impatience. Madoka propose de rentrer et de s'amuser sans l'attendre.
A la maison, la situation est grave : Kyosuke semble se comporter de manière plus passive et étrange que d'habitude. Mais l'attitude agressive et étrange de Jingoro fait comprendre à tout le monde que l'âme de Kyosuke a été transférée dans le corps du poisson!
Dans son aquarium, passé le choc initial, Kyosuke prend la vie du bon côté : après tout, hormis le fait que son espérance de vie a été divisée par 40, la vie de poisson rouge est plutôt agréable. (Qui saura retrouver le nom du film évoqué par Kyosuke dans lequel un homme, dégoûté par la vie, se transforme en poisson?)
Mais en nageant avec eux sur un joli rythme de Bossa Nova, Kyosuke réalise que les poissons autour de lui ont l'air crispé (car oui, en changeant de corps, il est devenu très fort en psychologie ichtyologique). Et en effet, les poissons se font courser par des épuisettes, manipulées par nulles autres que Madoka et Hikaru!
Cette dernière croit d'ailleurs reconnaître son Darling dans les traits inexpressifs et benêts de l'un des poissons : c'est quand même une incroyable perception de sa part, possible preuve que ses sentiments pour Kyosuke pourraient être supérieurs à ceux de Madoka! Cette dernière met en avant le caractère indécis du poisson, mais Hikaru ne saurait être d'accord avec elle : de manière générale, et de façon cohérente avec ce qu'elle croit des sentiments qu'il a pour elle, elle ne voit pas en Kyosuke ce caractère indécis que tout le monde semble lui prêter. Elle ne voit que "sa manière adorable de s'enfuir", ce qui est effectivement le comportement que Kyosuke a le plus souvent en sa présence!
La compétition qui suit symbolise bien sûr celle, discrète, que les deux jeunes filles se livrent dans la vraie vie. Et comme dans la vraie vie, c'est Madoka qui l'emporte, en faisant sauter Kyosuke hors de l'aquarium. La chute de ce dernier est heureusement amortie par un double airbag.
Kasuga post frai
Hikaru en est un peu déçu, et elle fait à Madoka le coup du trèfle à 4 feuilles pour que celle-ci lui donne le poisson :
"- Ah bon, tu trouves qu'il ressemble à Kasuga? Bon écoute, je peux bien te le donner pour te consoler puisque depuis l'épisode 48, je sors avec le vr...
- C'EST VRAI??? Oh merci Madoka, tu es trop gentille!"
A cet instant, les sœurs Kasuga les rejoignent en panique : Manami commencent à les interroger, mais Kurumi gaffe en révélant la situation et Manami rattrape in extremis la discussion (Il faut voir sa tête à ce moment-là). Elles font croire aux filles que Kyosuke est malade, à la grande déception de ces dernières.
Kurumi et Manami se livrent alors à une pêche effrénée, utilisant probablement le Pouvoir pour scorer un maximum.
Chez Hikaru, Kyosuke se rend compte qu'Hikaru a posé des posters de lui partout sur les murs, ce qui est quand même un peu flippant. Ça lui rappelle un bouquin de Stephen King sorti la même année et il se réjouit d'être sous la forme méconnaissable d'un poisson rouge.
A la maison, on a placé Kyosuke dans une baignoire, et on essaie d'y plonger tous les poissons ainsi pêchés : je ne sais pas vraiment quelle réaction tout le monde attendait, mais bon, ils semblent considérer que Kyosuke n'est, à raison, pas parmi eux.
Le grand-père se résigne, vaguement ennuyé de ne pas avoir résolu la situation qu'il a lui-même provoqué (J'imagine que remonter le temps pour empêcher la catastrophe est hors de question?). Quant à Takashi, il ne dit rien et semble s'en foutre complètement. Change de famille, Kyosuke...
Mais Manami a une idée : se servir de l'odorat de Jingoro pour tracer l'odeur du poisson rouge! C'est un chat, pas un chien. Jingoro est même pas capable de se repérer dans son frigo. Il est DÉJÀ attiré par l'ESPRIT du poisson rouge, pourquoi il serait attiré par son corps? Surtout qu'on vient de lui mettre 40 poissons rouges sous le nez! Su'est-ce qu'il fait penser que c'est ce poisson rouge en particulier qui l'intéresse et pas les poissons rouges en général? Et même en supposant que ça marche, tu vas vraiment te balader dans toute la ville avec Jingoro en laisse en espérant qu'il tombe en arrêt devant la maison où est Kyosuke? Et pourquoi une idée brillante qui ne soulève aucune objection.
Mais au moment où les scénaristes s'apprêtent à rentrer chez eux après une bonne journée de labeur créatif, l'un d'entre eux a une idée.
("- Non mais Masaru, il est trois heures du mat' là, on va faire que de la merde : on va dormir et continuera demain.
- Mais non, c'est bon, rentre chez toi, fais-moi confiance : j'écris juste un truc rapidos et on a fini.")
Donc :
- Les jumelles partent dans la rue avec Jingoro tenu en laisse par un artefact magique extrêmement dangereux qui a été source de tous leurs ennuis depuis le début de l'épisode.
- Grâce à l'incroyable flair de Jingoro, elles retrouvent la trace de Kyosuke dans la maison de Hikaru.
- Elles se téléportent dans la chambre de cette dernière (j'imagine que le flair de Jingoro permet de guider la téléportation pour savoir dans quelle pièce il est?).
- Jingoro repère le poisson et se jette dessus,
- La corde se détache toute seule alors qu'elle le tenait solidement jusqu'à maintenant,
- Sous le choc, Kurumi lâche la corde, qui vient mettre en contact le chat et le poisson,
- Les jumelles s'enfuient sans Jingoro, l'argument de Manami étant qu'il doit "prendre ses responsabilités" (Lesquelles? Celles d'être un chat attiré par un poisson alors que c'est précisément pour cela qu'on la fait venir?)
- Sous les cris affolés de la mère d'Hikaru, Kyosuke/Jingoro s'enfuit.
- Il bute sur Madoka, qui brise une bouteille de vin qui le recouvre complètement, ce qui fait qu'elle ne le reconnaîtra plus après ça.
https://youtu.be/zu9...1mUzEkHZEKj9f5V
Bref.
Madoka a invité Hikaru à passer la soirée chez elle. Elle a apparemment acheté une deuxième bouteille de vin parce que c'est important pour la suite de la soirée. (Ou alors la murge était déjà prévue et elles n'étaient pas une bouteille près.)
"- Hikaru, si je t'ai faite venir, c'est parce que tu dois absolument savoir quelque chose d'important à propos de Kasuga et mo...
- HIIIIIII, mais quel ADORABLE petit chat!!! Tu me le donnes, hein, hein, tu me le donnes?"
Bon on va partir du principe que, à partir de là, elles sont fin bourrées toutes les deux. Parce que des répliques du style "Au début j'ai cru que c'était Jingoro mais la couleur n'a rien à voir" alors que le chat est visiblement poisseux de pinard et qu'il doit le sentir à plein nez, c'est pas un truc qu'on sort quand on est sobre. Hikaru repart sur son "il ressemble à mon Darling" et propose de laisser le chat choisir.
Orange Symbolism!
Mais le pauvre Neko-chan, qui découvre les soirées pyjama, n'arrive pas à choisir entre les deux filles, et ce n'est que grâce à une fourberie de Madoka que Kyosuke termine la soirée chez elle.
La scène qui suit ne présente aucun intérêt, aussi je vais la sauter assez vite (la scène).
Car entretemps, le grand-père de Kyosuke s'est rappelé d'une cérémonie secrète, une invocation particulière que l'on n'utilise que durant les urgences les plus extrêmes.
"OOOoooooh, Azou-Lây, Dieu de la Facilité Scénaristique, toi qui as fait tomber Kyosuke dans un bocal à poissons et qui nous as fait directement aller à l'endroit où il se trouvait avec l'aide improbable d'un chat tenu en laisse par une corde magique, la fin de l'épisode approche et nous n'avons toujours pas trouvé de solution scénaristiquement acceptable pour faire revenir l'âme de Kyosuke dans son corps. Écoute notre prière!"
Mais chez Madoka, la situation tourne au drame : elle a laissé le gaz ouvert par inadvertance et est en grand danger que les pompiers débarquent chez elle alors qu'elle est dans cette tenue. Kyosuke, dans le corps pataud de Jingoro, tente de... faire quelque chose? (Oui, parce que même s'il arrivait à atteindre le bouton de la chaudière, les chats ne sont pas très bien équipés, côté pouces opposables...). C'est aussi à cet instant qu'il nous révèle qu'il ne peut pas utiliser son Pouvoir (il peut le faire quand il est dans le corps d'un autre humain, mais ça ne doit plus marcher dans le corps d'un animal).
Résistant contre la tentative de sa famille de le faire revenir, il tente un ultime saut : le chat chafouin choit de la chaudière à la chaise, et cha... ça réveille Madoka (ce qui me fait penser qu'un bon coup de griffe sur le mollet aurait probablement aussi bien marché).
Madoka se réveille brusquement : elle est sauvée! Reconnaissante, elle s’apprête à embrasser le félin. Kyosuke s'apprête à recevoir cette douce récompense... mais changeant de corps, il embrasse sa sœur!
- Oui, enfin bon, Grand-père, tu me fais la morale mais tu veux que je te rappelle tes remarques dans l'épisode 41?
Finalement, l'épisode se termine bien. Jingoro a retrouvé son corps, sa couleur et son domicile, on ne sait pas trop comment. Et on lui a offert un nouveau joujou!
Posté par FrozenOwl
on 11 octobre 2024 - 16h01
L'actualité Netflix est intéressante à suivre pour les fans d'anime des années 80-90 et j'ai l'impression qu'on n'en a pas trop parlé sur ce forum. Après la série 3D Saint Seiya avec la bouche d’égout qui parle, et une adaptation live de One Piece dont tous les fans disent qu'elle est très réussie, Netflix a sorti coup sur coup des séries "revival" de Urusei Yatsura (Lamu) et en cours, de Ranma 1/2, deux comédies romantico-fantastiques qui sont bien dans l'esprit de KOR.
Je viens de regarder le 1er épisode de Ranma 1/2 et je me suis bien marré : si vous voulez être biberonnés avec un peu de nostalgie, je vous le recommande! (Et puis il y a le côté "à l'ancienne", où il faut ATTENDRE avant de regarder l'épisode suivant! )
Après votre avis m'intéresse : tout ceci est-il bien utile? Après tout, on peut bien regarder les anciennes séries, d'abord parce que ce sont de relativement fidèles adaptations des mangas dont ils sont tirés. Et, en tout cas pour le 1er épisode de Ranma 1/2 revival, c'est très similaire au premier épisode de l'anime que j'ai vu il y a bien longtemps.
Seulement voilà : JAMAIS je ne serais spontanément allé regarder les 161 épisodes de Ranma et les 195 épisodes de Lamu certainement très inégaux et pleins de fillers. Alors une version plus "light" en une vingtaine d'épisodes avec des moyens de production moderne, une animation plus fluide, et dont on peut espérer qu'ils soient dans le haut du panier scénaristique du manga, ça réveille suffisamment ma nostalgie des années Club Do et ça me va tout à fait!
Posté par FrozenOwl
on 23 septembre 2024 - 11h50
Merci beaucoup Cyb!
J'ai des sentiments très ambivalents avec cet épisode, et je ne le place pas non plus tout en bas, ne serait-ce que pour sa réalisation.
J'aime beaucoup sa réalisation très soignée, très proche de celle de l'épisode du groupe de rock : plans contemplatifs, lumières crépusculaires, contraste ombre-lumière sur les personnages, certaines animations mémorables comme celles où le trio joue ensemble, etc. On aurait aimé que graphiquement, toute la série ressemble à cela (ce qui aurait été le cas avec les moyens d'aujourd'hui).
Mais d'un autre côté, le scénario, bien que repris d'un épisode du manga, est d'une rare indigence et complètement tiré par les cheveux : au point que quand on y regarde de près, le plan des truands n'a absolument aucun sens. Et ce cross over "City Hunter chez KOR" détonne vraiment avec le reste de la série, ou avec l'idée même d'une rom com.
D'ailleurs, ce serait à regarder de près dans les autres OAV, mais une certaine technique caractéristique de la série est complètement absente de cet épisode : les cadrages resserrés sur fond noir, moments qui permettent à Kyosuke de commenter l'action ou ses pensées du moment. L'épisode fait donc moins "personnel" : l'action ne semble pas être vécue par Kyosuke, mais suivie par un regard extérieur.
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