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La 1ère fanfic de Punch ! Et les suivantes...


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164 réponses à ce sujet

#81 Punch

Punch

    inKoruptible

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Posté 15 mai 2012 - 15h38

Bon comme vous l'avez remarqué, je n'ai pas encore mis le chapitre 6.

Je n'ai pas encore eu le temps de le corriger, je le posterai dès que possible.

Pour vous faire patienter, je peux vous révéler l'apparition d'un "nouveau" personnage mais dont les traits physiques et psychologiques sont encore à (re)travailler...

#82 tcv

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Posté 16 mai 2012 - 09h38

Un rival pour Kyôsuke ?
Cela pourrait donner un peu de piment à cette histoire. devil.gif

#83 Punch

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Posté 16 mai 2012 - 15h47

Presque Tcv, à part que ce sera un personnage féminin...

Du piment ? Oui, il va y en avoir smile.gif

Peut-être même un peu trop, c'est pour cela que je dois alléger mon texte original.

J'ai peut-être dérapé un peu trop dans le 18+ pour être publiable laugh.gif

#84 Punch

Punch

    inKoruptible

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Posté 16 mai 2012 - 22h42

Voilà j'ai fini à l'instant tongue.gif

Chapitre 6

Alors que je dormais profondément, une voix féminine étrangère me tira de mon sommeil :

- Monsieur Kasuga, êtes-vous réveillé ? S'il vous plaît, ouvrez-moi ! dit-elle en anglais en frappant à la porte.

Je me levai alors précipitamment pour ouvrir, sans même remarquer que j'étais toujours en pyjama.

- Oui, oui, j'arrive ! répondis-je en baillant.

Alors que j'entrouvris la porte, j'aperçu une mystérieuse mais charmante jeune femme. Elle était blonde aux yeux bleus, et, à en croire son accent, d'origine américaine. Elle portait une petite robe rouge décolletée avec une jupe très courte. Je ne pus que remarquer ses formes généreuses, surpassant même celles de Madoka !

- Bonjour Monsieur Kasuga, désolé de vous déranger à cette heure si matinale. Je suis Pamela Taylor du New-York Times et j'ai vraiment besoin de votre aide !

- Ah, vous êtes journaliste ! Excusez-moi Mademoiselle, mais mon anglais n'est pas trés bon. Surtout quand il est 8h du matin ! Attendez-moi un instant, j'enfile une robe de chambre.

Je refermais la porte et enfilai rapidement ma robe de chambre. J'ouvris à nouveau :

- Ne restez pas sur le pas de la porte. Je vous en prie entrez !

- Merci Monsieur Kasuga. Oh oui ! Il est vrai que vous êtes japonais n'est-ce pas ? Je peux vous parler en japonais ce sera plus commode. Je me présente à nouveau. Je m'appelle Pamela Taylor, et je suis reporter photographe pour le New-York Times, dit-elle en me tendant la main.

- Enchanté de vous rencontrer Miss Taylor. Vous travaillez donc pour le Times ? Vous en avez de la chance ! lui répondis-je en lui serrant la main.

- Oh ! Vous savez, je ne suis encore qu'une débutante embauchée à l'essai, dit-elle gênée.

- Tout comme moi ! Ha, ha, ha ! confirmais-je en me passant la main derrière la tête. Vous voulez boire une tasse de café ? Nous serons mieux pour discuter. J'avoue avoir les idées embrouillées de si bon matin...

- Excellente idée ! Un café noir sans sucre pour moi, s'il-vous plaît ! répondit Pamela avec un grand sourire.

Je préparai rapidement du café en utilisant la bouilloire électrique qui était mise à ma disposition. Le café en poudre provenait de l'ABCB, il m'avait été spécialement offert par Master. Intrigué par sa maîtrise de ma langue maternelle, je l'interrogeai :

- Vous parlez très bien le japonais. Vous l'avez étudié à l'Université ?

- En fait, mon père est japonais et ma mère américaine. Bien que je n'ai jamais habité au Japon, j'ai la double nationalité et j'ai appris à parler aussi bien l'anglais que le japonais.

- Ah ! Je comprends mieux maintenant. Excusez-moi, je ne voulais pas être indiscret.

- Cela ne me gêne nullement, je suis fière de mes origines vous savez.

- Tenez Miss Taylor votre café, lui dis-je en lui tendant une tasse fumante.

- Merci. Vous pouvez m'appeler Pamela. Vous savez, les gens ne sont pas aussi formels aux États-Unis. Et moi, je vous appellerai Kyosuke !

- Bien Miss Pamela.

- Non, non, Pamela tout court ! Mais dites-moi, il est excellent votre café ! dit-elle en buvant une gorgée. Vous l'avez apporté du Japon ?

- Oui, c'est un vieil ami qui me l'a offert. Je crois que c'est du brésilien, lui répondis-je sans trop de conviction.

Assis tous les deux à la petite table de ma chambre, nous étions face à face à boire notre tasse de café. Mes idées devenant plus claires, je remarquai soudainement la troublante ressemblance entre Pamela et Hikaru. Mise à part l'absence de grain de beauté sous l'œil droit, on aurait dit des sœurs jumelles !

- Qu'est-ce qu'il y a, Kyosuke, j'ai quelque chose sur la figure ? me demanda Pamela en remarquant mon regard insistant.

- Non, non... C'est juste que vous ressemblez étrangement à une bonne amie à moi.

- Votre petite-amie peut-être ? demanda-t-elle en me lançant un regard coquin.

- C'est à dire que... En fait non, c'est plutôt...

- Désolée Kyosuke, je ne voulais pas vous poser de questions indiscrètes... Revenons en plutôt à l'objet de ma visite. En fait, tout comme vous, je suis la tournée mondiale des Ayukawa pour mon journal. Mais je rentre tout juste d'un reportage à Los Angeles, et suite à des perturbations climatiques, mon avion est arrivé avec plusieurs heures de retard. Du coup, j'ai raté le concert de hier soir...

- Si vous voulez, je peux vous prêter mes notes, si cela peut vous aider, lui proposai-je spontanément.

- Ce serait très aimable de votre part, mais c'est surtout de quelques unes de vos photos dont j'aurais besoin... Je sais que c'est beaucoup vous demander, mais je vous offrirai quelque chose en retour ! dit Pamela en me suppliant.

- Je vous en prie, c'est tout naturel entre confrères. Vous n'avez pas besoin de me remercier.

- J'ai une idée ! Et, si je vous invitai à dîner ? Je connais un endroit qui vous plaira sûrement ! dit-elle enthousiaste.

- J'accepte avec joie. Je serai ravi de dîner en votre compagnie, lui répondis-je.

- Formidable ! Que diriez-vous de ce soir 19h ?

- Laissez-moi réfléchir un moment. Je ne pense pas avoir quelque chose de prévu ce soir...

Pamela copia rapidement les photos qui l'intéressaient puis elle quitta ma chambre en me disant :

- Bon, je passe vous chercher à 19h. Comme nous logeons dans le même hôtel je serais très ponctuelle alors soyez prêt à temps. À tout à l'heure Darling !

Décidément, la ressemblance avec Hikaru était encore pire que tout ce que j'aurais pu imaginer ! Voilà qu'elle m'appelait aussi "Darling" ! Cela faisait des années que plus personne ne m'avait appelé comme cela...



Je repensai soudainement au cd de Madoka. Qui avait-il dessus ? Alors que je m'apprêtais à sortir en ville, on frappa de nouveau à ma porte :

- Monsieur Kasuga, c'est moi Monsieur Terada, je peux entrer ?

- Je vous en prie.

- Oh ! Vous alliez sortir ? Je peux repasser plus tard si vous voulez ? dit-il craignant de me déranger.

- Non, non, au contraire, vous tombez bien. Je voudrais acheter un baladeur, j'ai un cd que je dois absolument écouter, et j'ai oublié le mien au Japon.

- Je connais un très bon magasin d'électronique pas trop loin d'ici, je peux vous y conduire. Ce n'est pas Akihabara, mais vous devriez trouver votre bonheur.

- Merci beaucoup Monsieur Terada. Sans vous, je me serais perdu dans cette immense ville !

- C'est tout naturel.

Monsieur Terada me conduisit alors dans un magasin spécialisé en électronique, où je trouvai sans mal un Discman Sony dernier modèle.

Sur le chemin du retour, je demandai à Monsieur Terada la raison de sa visite :

- Au fait, Monsieur Terada, vous aviez quelque chose à me dire tout à l'heure ?

- Ah oui ! Je voulais vous faire part du programme de la tournée de Monsieur et Madame Ayukawa. Je crois que vous ne le connaissez pas encore ?

- Non, on ne m'a encore rien expliqué. Je pensais hier soir que j'aurais eu plus de détails, mais la discussion a tourné court... lui répondis-je incertain.

- Pas du tout ! Vous vous en êtes magnifiquement sorti, si je peux me le permettre Monsieur Kasuga !

- Je suis rassuré, je pensais avoir laissé une plus mauvaise impression que cela.

- Soyez néanmoins vigilant, ce n'est que le début de votre mise à l'épreuve !

- Nous n'en sommes en effet qu'au premier concert de cette tournée. Pouvez-vous m'informer de la suite du programme ?

- Tout d'abord, nous continuerons sur le continent nord américain par les villes de Washington, et d'Ottawa (Canada). Ensuite, nous irons en Europe à Madrid (Espagne), Paris (France), Rome (Italie), Vienne (Autriche), et Berlin (Allemagne). Nous irons aussi à Moscou en Russie, et à Pékin en Chine. Nous passerons bien sûr par le Japon, avec plusieurs concerts à Tokyo. Après, direction l'Australie pour Sydney, et en Amérique du Sud à Buenos Aires (Argentine), et Brasilia (Brésil). Pour terminer, nous reviendrons aux États-Unis, en passant par Mexico (Mexique), avec des concerts à Los Angeles, San Francisco, et enfin Seattle. Je vous donne le détail des dates sur ce document, dit-il en me donnant une brochure très détaillée.

- Vaste programme ! m'étonnais-je en regardant la longue liste des concerts.

- En effet, c'est la plus importante tournée que vont effectuer Monsieur et Madame Ayukawa. C'est un très grand honneur pour moi comme pour vous d'ailleurs...

- J'ai beaucoup de chance de pouvoir faire un aussi grand tour du monde ! fis-je très enthousiaste.

- Mais, j'y repense maintenant. Dites-moi Monsieur Kasuga, je sais que c'est indiscret de ma part. Mais pouvez-vous me dire qui était cette jeune femme blonde qui est sortie de votre chambre tout à l'heure ?

- Vous m'avez espionné Monsieur Terada ? lui demandai-je gêné.

- Non, non, pure coïncidence, je vous l'assure ! me répondit-il l'air embarrassé.

- Je n'ai rien à cacher. Cette jeune femme s'appelle Pamela Taylor, elle est reporter pour le New-York Times. Elle suit aussi la tournée des Ayukawa. Elle m'a demandé de lui donner quelques unes de mes photos, car elle n'avait pas pu assister au concert de hier soir.

- C'est tout, vous êtes sûr ? Elle ne vous rien promis en échange ? dit-il sceptique.

- Elle m'a simplement invité à dîner ce soir pour me remercier. Cela aurait été très impoli de refuser.

- Vous êtes décidément très naïf Monsieur Kasuga ! Vous ne le savez pas car vous habitez au Japon, mais cette Pamela Taylor est réputée ici comme étant une grande séductrice. Elle sait parfaitement comment obtenir tout ce qu'elle veut des hommes en utilisant ses charmes !

- Je... Je m'en suis aperçu ! Je n'ai rien pu lui refuser ! Mais, ce qui m'a le plus gêné dans l'histoire, c'est son étonnante ressemblance avec Hikaru.

- Néanmoins, je vous recommande la plus grande prudence pour votre rendez-vous de ce soir. Je sens les ennuis à plein nez Monsieur Kasuga. Sachez que mon instinct ne m'a jamais fait défaut !

- Je vous remercie de votre bienveillante sollicitude Monsieur Terada. Je tiens beaucoup trop à Madoka pour me laisser faire comme un adolescent inexpérimenté, lui dis-je comme si je tentais de me convaincre moi-même.

Sur le chemin de l'hôtel, je me dis qu'il me restait encore pas mal de temps avant le dîner de ce soir. Je repensai alors aux billets qu'Hikaru m'avait offert pour assister au spectacle d'Hikaru. D'après la gazette des spectacles offerte par l'hôtel, il y avait justement une représentation cet après-midi. Comme j'avais deux billets, je proposai à Monsieur Terada de m'accompagner. Celui-ci accepta avec la plus grande joie et, après un détour par l'hôtel nous retournâmes à Broadway.

Fin du chapitre

Voilà encore un chapitre délicat à corriger, et le suivant sera d'autant plus en retard. L'effet domino quoi tongue.gif

#85 tcv

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    KORiste

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Posté 17 mai 2012 - 08h53

Je vois décidément que Kyosuke ne change pas : il a le don de s'attirer les ennuis surtout avec une Pamela. Va-t-il encore avoir droit à une gifle de sa bien-aimée (qui n'apparaît pas encore) ? rolleyes.gif

#86 Punch

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Posté 17 mai 2012 - 15h04

Apparement, je n'ai pas trop trahi l'esprit orignal de Kor vu les remarques (positives ?) de Tcv. La correction de CyberFred m'a permis d'y voir un peu plus clair même s'il est délicat de faire des changements en profondeur wink.gif

Ma méthode d'écriture est plutôt "au fil de l'eau" (les idées trouvées sont mises bout à bout sans structure définie) ce qui donne des résultats forcément inégaux. Mais je ne le fais pas pour devenir romancier simplement pour me distraire "intelligement" smile.gif

Il est assez délicat de donner une suite à Kor (reposant sur un triangle amoureux adolescent) tout en s'appuyant sur le travail effectué sur Shin Kor (fin du triangle et rapports plus adultes entre les personnages).

Comme vous avez pu le constater, j'ai choisi de prendre Kyosuke comme narrateur en adoptant son point de vue à la première personne. Cela a bien sûr ses avantages et ses inconvénients. D'une part je respecte l'esprit de la série TV (tout en permettant une identification plus facile pour le lecteur) mais d'autre part je me coupe la possibilité de faire savoir ce que font (et pensent)les autres personnages... Sans compter la difficulté de ne pas me confondre avec Kyosuke.

Le personnage de "Pamela" m'est venu comme cela. Je cherchais à mettre en difficulté Kyosuke d'une manière à la fois fidèle à l'oeuvre originale mais en tentant une pointe d'originalité en accentuant le côté mature du projet. Je ne pensais pas en faire un "clone" d'Hikaru et j'espère qu'il ne sera pas perçu en tant que tel. Tout ce clarifera dans la suite de l'histoire.

Je n'en dit pas plus pour ménager mes effets, en espèrant que mes lecteurs soient nombreux smile.gif

#87 Punch

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Posté 22 mai 2012 - 17h27

Voici avec un peu de retard le chapitre 7.

Chapitre 7

A peine le spectacle d'Hikaru terminé, je dû m'éclipser en vitesse pour être à l'heure au dîner de ce soir car il allait déjà être 19h. Je m'étais préparé pour ce dîner très particulier. J'avais vraiment l'impression de quitter une "Hikaru" pour une autre... Les sages recommandations de Monsieur Terada trottaient toujours dans ma tête. Avec cette journée si bien remplie, je n'avais même pas eu le temps d'écouter le cd de Madoka... Perdu dans mes pensées, je n'entendis pas frapper à la porte.

- Darling ! C'est moi Pamela ! Vous n'ouvrez pas ? Tant pis, je rentre.

- Oh ! Pamela, c'est vous... répondis-je surpris.

- Vous êtes très beau en tenue de soirée Kyosuke ! dit-elle en me faisant un large sourire.

- Vous me flattez Pamela, je ne suis pas un Apollon... Au fait, avez-vous pu tirer quelque chose de mes photos ?

- Elles sont parfaites, vous êtes un excellent photographe Darling !

- Ravi d'avoir pu rendre service à un confrère.

- Simplement un confrère ? Voyons, nous sommes amis maintenant ! Allez, suivez-moi, ne perdons pas de temps, le taxi nous attend dehors.

Pamela me traîna rapidement par le bras. Nous prîmes le taxi nous rendre dans un restaurant situé aux environs de Central Park.

- Chauffeur au restaurant the View au Mariott Marquis Hôtel s'il vous plaît !

- Yes, maam ! répondit le chauffeur, véritable sosie de Bob Marley.

- Où allons-nous Pamela ?

- C'est une surprise Darling ! Vous n'allez pas être déçu, je vous le garantis !

Le taxi s'arrêta au pied d'une grande tour. Le restaurant se trouvait tout en haut au 47ème étage ! Je suivis Pamela qui m'entraîna vers les ascenseurs. Nous en prîmes un, et en un éclair nous nous retrouvâmes au sommet ! Pourtant habitué aux sensations fortes, j'en eu tout de même l'estomac retourné.

Inquiète, Pamela s'adressa à moi :

- Vous allez bien Darling ? On dirait que vous êtes tout pâle !

- Laissez-moi un instant que je reprenne mes esprits. Cet ascenseur est diabolique, on se serait cru dans un manège à grande vitesse ! répondis-je en me tenant le ventre.

- Ce n'est qu'une question d'habitude. Regardez un peu la vue que l'on a d'ici !

Ce restaurant n'était en effet pas comme les autres. C'était le seul restaurant de New-York possédant une vue panoramique complète sur une bonne partie de la ville. Pamela m'expliqua que la salle tournait sur elle-même et qu'il lui fallait une heure pour faire un tour complet. Fort heureusement, la rotation ne se faisait pas sentir car mon estomac n'aurait pas supporté plus de remous !

À peine arrivés nous fûmes accueillis en anglais par le maître d'hôtel :

- Bonsoir Mademoiselle Taylor, je suis ravi de vous revoir ce soir !

- Bonsoir Paul, comme toujours, la vue de votre restaurant est magnifique !

- Je vous remercie pour votre fidélité. Veuillez me suivre jusqu'à la table que vous avez réservé.

Je n'étais pas allé dans un restaurant aussi chic depuis que les Ayukawa m'avaient invité sur leur bateau pour le soir de Noël... Les petites tables carrées parfaitement dressées, étaient couvertes d'une grande nappe blanche. Elles étaient toutes alignées près des grandes baies vitrées, les couverts étaient en argent et les verres en cristal. Les fauteuils bicolores, rouges et bleus ou orange et rouges, étaient très confortables. Du plafond émanait une lumière doucement orangée renforçant un peu plus l'atmosphère romantique qui se dégageait de l'endroit. Même le sol, recouvert d'une moquette aux motifs arrondis tels des bulles de savon ou de champagne, avait fait l'objet d'une attention particulière.

La salle était remplie de monde, et les tables étaient toutes serrées les unes contre les autres. Pourtant, notre table était bien isolée à l'écart des autres, dans un souci d'intimité que Pamela avait sûrement dû monnayer. Il y avait même un photographe qui proposait ses services aux couples, et elle insista pour qu'il en prenne une de nous deux.

Le serveur nous apporta très vite les menus, mais le langage culinaire employé m'était incompréhensible. Seuls les prix exorbitants me sautaient aux yeux.

Après un instant, Pamela s'adressa à moi :

- Alors Kyosuke, vous avez choisi ?

- Je suis navré Pamela, mais je ne comprends absolument rien au menu ! dis-je embarrassé.

- Ne vous en faites pas, je vais choisir pour vous. Vous êtes plutôt viande ou poisson ? Ou alors vous êtes végétarien ?

- J'avoue que je n'ai pas souvent l'occasion de manger de la viande, lui dis-je très gêné car c'était la viande qui était la plus chère sur la carte.

- Nous sommes chanceux ce soir, en ce moment ils proposent exceptionnellement de la cuisine gastronomique française. Je vais vous choisir un menu dont vous me direz des nouvelles !

Le repas fut servi avec une attente d'environ un quart d'heure entre chaque plat. En entrée, nous eûmes du foie gras de canard avec des toasts. Vinrent ensuite la viande, du filet mignon accompagné de ses petits légumes. Puis le poisson, du turbo en paillotes au champagne. Le tout était accompagné abondamment de vin rouge pour la viande et blanc pour le poisson. Enfin le dessert, un sorbet géant aux fruits.

- Pamela, je ne saurai jamais assez vous remercier pour ce somptueux repas ! Quand je raconterai à mes sœurs ce que j'ai mangé, elles en seront vertes de jalousie !

- Vous avez des sœurs ? me demanda-t-elle en plaçant ses mains en-dessous de son menton.

- Oui, des sœurs jumelles Manami et Kurumi, elles ont deux ans de moins que moi. Elles sont terriblement gourmandes. Ha, ha, ha !

- Ha, ha, ha !

- Vous venez souvent manger ici ? lui demandais-je par curiosité.

- De temps, en temps. En général, ce sont plutôt les hommes qui m'invitent... répondit Pamela sans vouloir rentrer dans les détails.

- Vous devez avoir beaucoup de succès ! Tous les hommes présents ici, accompagnés ou non, n'ont cessé de vous regarder, dis-je en regardant les tables tout autour de nous.

- Je n'ai pas à me plaindre de ce côté-là... Et vous, que pensez-vous vraiment de moi ? dit-elle en me fixant du regard.

- Je dois dire qu'entre la vue de New-York, ce que j'avais dans mon assiette, et votre agréable présence, j'ai été ébloui de toute part !

- Allons, allons, ne faites pas le timide ! Vous voyez très bien ce dont je veux parler, insista Pamela en minaudant.

- Veuillez me pardonner Pamela, mais je suis très amoureux d'une jeune femme appelée Madoka. Je ne voudrais pas profiter de son absence pour lui être infidèle.

- Madoka vous dîtes ? s'étonna-t-elle. Ce ne serait quand même pas Ayukawa Madoka, l'une des filles des concertistes Ayukawa ?

- C'est exact. Je ne voulais pas en faire mention, car je ne voulais pas que vous croyiez que j'ai été pistonné pour avoir ce travail, répondis-je franchement.

- Non, c'est logique en fait. Pour suivre une tournée aussi importante, il faut avoir des relations... Rentrons à l'hôtel maintenant, voulez-vous ?

Le fait d'avoir mentionné Madoka semblait la contrarier au point de vouloir quitter précipitamment le restaurant. Ne voulant pas nous créer d'embarras, j'acceptai de rentrer.

Pamela se leva difficilement, elle avait beaucoup bu. Elle paya notre repas avec sa carte American Express qu'elle avait laissée à notre arrivée. Je la soutenais difficilement jusqu'à l'ascenseur. Le maître d'hôtel nous avait appelé un taxi, probablement avait-il reçu des consignes, ou alors c'était par pure habitude. Nous montâmes dans le taxi, elle dormit tout le long du trajet. Je payais le chauffeur, ce qui était bien peu par rapport au prix du repas !

Arrivés à l'hôtel, j'ouvris la porte de sa chambre à l'aide de la carte magnétique prise dans son sac à main. Je déposai Pamela encore endormie sur le lit de sa chambre. Fatigué et titubant à cause de l'alcool, je regagnai péniblement ma chambre.

Fin du chapitre

Volià ce chapitre me semble plus court que les autres mais je dois encore étoffer la partie "spectacle d'Hikaru". Je ne vais pas tout vous livrer non plus !
Le restaurant mentionné existe bel et bien mais j'ai modifié le menu car je pensais au début les emmener dans un restaurant français chic. J'ai finalement opté pour un compromis un lieu réel avec une vue magnifique et un menu de mon invention.

Bref, c'est pas mal, mais il faut encore y travailler.

A suivre le chapitre 8 (quand je l'aurai relu et corrigé) avec pas mal de surprises wink.gif

#88 Punch

Punch

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Posté 28 mai 2012 - 08h04

Voici comme promis le chapitre 8, bonne lecture smile.gif

Chapitre 8

Il était minuit passé, mais malgré la fatigue et l'alcool, je n'arrivais pas à m'endormir. Je pensais à trop à cette Pamela ressemblant comme deux goutes d'eau à Hikaru. Celle-ci avait toujours été fille unique, ce ne pouvait donc pas être une sœur. C'est grâce à Madoka et à Yusaku, qu'elle n'avait jamais souffert de solitude durant son enfance. Ce ne pouvait non plus être Hikaru elle-même, puisqu'elle était en permanence à Broadway pour son nouveau spectacle. Mes pensées revinrent vers Paméla : mais qui donc pouvait elle bien être ?

Je me couchai sur mon lit tout habillé, le regard vers le plafond. Soudain, je sentis une gêne dans mon dos, c'était le cd de Madoka ! Je ne l'avais toujours pas écoutée ! Je déballai rapidement mon discman tout neuf, y insérai des piles neuves, et brancha le casque. Fébrile, j'appuyai sur le bouton play :

"... Kyosuke, je suis persuadée que tu as lutté pour ne pas ouvrir cette enveloppe avant d'être arrivé à New-York. Je savais que tu ne penserai pas à prendre ton baladeur cd et qu'ainsi tu ne serais pas tenté de l'écouter tout de suite. Tu vois, je te connais par cœur mon petit Kyosuke ! Ha, ha, ha ! Je l'ai enregistrée pour toi dans l'après-midi la veille de ton départ. C'est à contrecœur que je t'ai laissée partir ce soir-là. Je t'aurais bien gardé avec moi toute la nuit... Mais la séparation aurait été encore plus difficile, pardonne-moi si je t'ai semblée froide. Sachant que tu aurais du mal à me téléphoner, j'ai pensé à enregistrer ce cd pour que tu emmènes ma voix partout avec toi. Ainsi, dans tes moments difficiles ou de solitude, et je sais de quoi je parle, tu pourras m'écouter. Ce sera un peu comme si j'étais toujours près de toi. Kyosuke... je t'aime."

La voix de Madoka me toucha profondément tant l'émotion était palpable dans chacun de ses mots. Après un court silence, je l'entendis interpréter "Kyosuke n°1" au piano. Cette musique est chargée de tellement de souvenirs... Elle n'a jamais voulue que ce morceau soit enregistré pour qu'il ne puisse être utilisé à des fins commerciales.

À peine les premières notes avaient retenties que j'entendis frapper bruyamment à ma porte. Je regardai par le judas de la porte, c'était Pamela !

- Kyosuke, Kyosuke, je sais que tu es là ! Ouvre-moi !

Elle était encore visiblement sous l'effet de l'alcool, et qui plus est, en sous-vêtements !

- Laisse-moi rentrer, je n'ai pas envie de dormir toute seule...

Ses intentions étaient claires... Mais, même si je n'étais pas insensible à ses charmes, je ne pouvais pas lui céder ! Je remis le cd de Madoka en mettant le son plus fort. J'espérais qu'elle allait abandonner.

- Kyosuke, j'ai un passe, je vais entrer si tu ne m'ouvres pas !

J'étais vraiment dans le pétrin, j'aurais très bien pu me téléporter hors de la chambre, mais dans mon état je n'aurais pas pu aller bien loin sans qu'elle me retrouve. Alors que je pensais que tout espoir était perdu, je fermai les yeux, et me focalisai sur la musique. Je priai de tout mon cœur "Madoka aide-moi !"

C'est alors qu'un miracle se produisit. À l'instant même où Pamela ouvrit la porte de ma chambre, je fus instantanément téléporté... 10 000 km plus loin, chez Madoka à Tokyo !!! Jamais je ne m'étais téléporté aussi loin, je ne pensais pas que mon Pouvoir pouvait agir à une telle distance !



Il était environ deux heures du matin à New-York, ce qui faisait qu'il était dans les 15h à Tokyo. Madoka composait de la musique, quand en un éclair j'apparus dans son salon.

- Kyosuke ! C'est bien toi ? Mais... Comment est-ce possible ? dit-elle en écarquillant les yeux.

- Madoka, Madoka, je suis si...

C'est alors que je m'évanouis dans ses bras, sans avoir le temps de finir ma phrase.

- Kyosuke ! Kyosuke ! Réponds-moi ! Qu'est-ce que tu as ? entendis-je d'une voix lointaine.

Après un long sommeil sans rêve, une douce odeur familière éveilla mes sens. Lentement, j'ouvris les yeux, et telle une apparition, je vis le visage de Madoka qui me regardait tendrement. J'étais allongé sur le canapé du salon, la tête posée sur ses genoux.

- Tu es enfin réveillé Kyosuke, dit Madoka doucement.

- Je dois rêver... C'est bien toi Madoka ?

- Tu veux une preuve ?

Elle m'embrassa alors passionnément sur les lèvres. Son baiser avait un goût sucré comme du miel.

- Je pensais être au Paradis, accueilli par un ange qui aurait pris ton visage.

- Allons Kyosuke, tu penses vraiment qu'un pervers comme toi pourrait aller au Paradis ? dit-elle en riant.

- Paradis ou Enfer peut m'importe du moment que tu es avec moi...

- Que me valent de si gentilles paroles ? Tu as quelque chose à me cacher ? Ne serait-ce pas en rapport avec une certaine "Pamela" ? dit-elle en changeant soudainement d'expression.

- Mince, j'ai dû parler dans mon sommeil ! Je n'ai rien à te cacher Madoka, je vais tout te raconter.

Je me mis alors à lui raconter en détail tous les événements qui m'étaient arrivés à New-York. Madoka m'écouta jusqu'au bout sans m'interrompre.

- Voilà, tu sais tout. Par contre, je ne sais pas comment j'ai fait pour me téléporter depuis New-York jusque chez toi. Mes pouvoirs de téléportation ne peuvent porter à une distance de plus de 10 000 km !

- Plus rien ne me surprend avec toi Kyosuke ! Depuis le premier instant de notre rencontre, les événements étranges n'ont cessé de se succéder ! Je dois t'avouer que je t'ai souvent trouvé bizarre, mais ce n'était pas pour me déplaire... dit-elle malicieusement.

- Tu es décidément une femme formidable Madoka ! Je ne sais pas si une autre que toi le prendrait aussi bien... Mais dis-moi, que penses-tu de cette histoire avec Pamela ?

- Je suis perplexe, la ressemblance est vraiment très troublante...

Elle regarda la photo prise de Pamela et moi lors du dîner, elle avait tenu à ce que je la garde. Je ne sais pas comment elle s'était retrouvée dans la poche de ma veste. Madoka poursuivit :

- Il est vrai qu'elle ressemble beaucoup à Hikaru. Mais, cette robe décolletée, cette position lascive, ce petit regard vicieux... Quelle vulgarité ! Elles ne semblent pas du tout avoir la même personnalité. En tout cas, je n'aurais jamais pu être amie avec une fille pareille ! D'après la photo, je dirais même que cette Pamela a subi des opérations de chirurgie esthétique !

- Tu en arrives donc à la même conclusion que moi... Je ne suis donc pas plus avancé.

- Quoi qu'il en soit Kyosuke, tu dois absolument retourner à New-York avant que quelqu'un ne s'aperçoive de quelque chose ! dit-elle inquiète.

- Tu as raison Madoka ! Mais je ne sais pas comment j'ai fait pour venir, alors pour repartir...

- Ne t'inquiète pas inutilement. J'ai prévenu ton grand-père par téléphone pendant que tu dormais. Il ne devrait pas tarder maintenant, rassura Madoka prévoyante.

- Très bonne idée ! Mais au fait, combien de temps ai-je dormis exactement ?

- Voyons, tu es arrivé vers 15h et il est 23h, ce qui nous fait à peu près 8 heures.

- 8 heures ! Voyons voir, le décalage horaire entre New-York et Tokyo est de + 13 heures. Donc, il est 12h à New-York ! m'exclamai-je.

- Tu as quelque chose de prévu aujourd'hui ?

- Oui, je dois prendre un vol pour Washington à 14 heures !

- La situation me semble bien compromise, dit tristement Madoka.

- Vous êtes bien trop défaitistes les enfants ! dit grand-père en arrivant soudainement par téléportation.

- Grand-père ! criai-je.

- Grand-père, je suis si contente que vous ayez pu venir aussi vite ! dit-elle surprise.

- Toujours aussi sexy ma petite Madoka !

- Grand-père ! Ce n'est pas le moment de raconter tes cochonneries habituelles ! m'énervé-je spontanément.

- Ce n'est rien Kyosuke, je commence à bien le connaître, dit Madoka en lui infligeant une clé de bras, prête à ne pas se laisser faire.

- Décidément, vous n'avez aucun humour vous les jeunes ! Bon, si je t'ai bien suivie Madoka, Kyosuke a réussi à se téléporter sur 10 000 km, dit Grand-père retrouvant son sérieux.

- Oui, grand-père, depuis New-York exactement, précisa-t-elle.

- Et je dois y retourner rapidement dans les deux heures ! continuais-je inquiet.

- Kyosuke, raconte-moi exactement ce qui s'est passé, dit-il concentré.

- J'étais allongé sur mon lit d'hôtel en écoutant le cd de Madoka. J'ai fermé les yeux, et j'ai pensé très fort à elle. Je me suis alors soudainement retrouvé ici...

- Je vois, je vois... Et ce cd qu’y avait-il dessus ? me demanda grand-père pensif.

- C'est un enregistrement de "Kyosuke n°1" que j'ai réalisé spécialement pour lui grand-père, répondit Madoka.

- Mais bon sang ! C'est évident ! Ta musique a servi de catalyseur aux pouvoirs de Kyosuke éveillant ainsi chez lui un nouveau pouvoir de téléportation très longue distance ! dit-il en frappant sa main droite avec son poing gauche.

- Et, comment expliques-tu que j'ai dormi comme cela pendant huit heures ? lui demandais-je.

- Tu as dû épuiser tout ton Pouvoir consumant ainsi les dernières forces qui te restaient. Je ne vois pas d'autre explication Kyosuke.

- Tu veux dire que je ne peux utiliser ce type de Pouvoir qu'une seule fois par jour ?

- Pas nécessairement. Tu ne maîtrises pas encore complètement ce nouveau type de Pouvoir, avec un peu d'entraînement tu devrais au moins pouvoir faire un aller-retour par jour. Qu'as-tu fait avant d'écouter cette musique ?

- J'ai été au restaurant, et j'ai beaucoup bu et mangé. Par contre, je n'ai pas pu dormir...

- Tu n'étais donc pas en pleine capacité d'utiliser tout ton Pouvoir ! Tu dois être capable de repartir de la même manière que tu arrivé. Essaye tout de suite Kyosuke !

Je fermais les yeux, et me concentrais sur ma chambre d'hôtel à New-York. J'entendis le crépitement des éclairs envahissant la pièce, je ressentais comme une grande force tout autour de moi. Au bout d'une minute, j'étais toujours là.

- Mmm, il doit manquer quelque chose... se demanda grand-père la main posée sur son menton.

- J'ai laissé mon baladeur à New-York avec le cd à l'intérieur, pensais-je à voix haute.

- Il manque la musique ! Madoka, peux-tu nous jouer "Kyosuke n°1" au piano s'il-te plaît ? Si cela fonctionne, cela confirmerait ma théorie, se demanda grand-père.

- Avec le plus grand plaisir, répondit Madoka.

Elle s'assit à son piano, souleva le couvercle du clavier et se mit à jouer. A chaque fois qu'elle jouait "Kyosuke n°1", elle y mettait toujours autant d'intensité. J'avais des frissons qui me parcouraient tout le long du corps. C'était comme s'il elle me disait "Je t'aime de tout mon cœur".

- Kyosuke, recommence ! ordonna grand-père.

Porté par la mélodie, je refermais les yeux, et me concentrais à nouveau sur ma destination. Je sentis à nouveau une grande force m'entourer, mais cette fois-ci elle était accompagnée d'une douce chaleur. L'instant d'après, j'étais retourné à New-York !

Fin du chapitre

Bien évidemment, toute similitude avec des événements ayant fait l'actualité est totalement indépendant de ma volonté...

J'attends vos commentaires, et vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour le chapitre 9.

#89 tcv

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Posté 28 mai 2012 - 19h04

Comment Kyosuke va-t-il se sortir de ce pétrin ?
Il a pu revoir sa bien-aimée. J'attends de voir comment il va régler le problème "Pamela".

#90 Punch

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Posté 28 mai 2012 - 19h57

Je suis ravi que "mon fidèle lecteur" s'intéresse à mon histoire. J'espère ne pas déçevoir ses attentes smile.gif

Sinon, que pensez-vous de mon idée de "téléportation trés longue distance" (© Punch) ?

#91 Punch

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Posté 02 juin 2012 - 10h31

Comme je suis sympa, que c'est le week-end, et qu'il fait beau, je vous livre en avance le chapitre 9 (toujours en version 1.5).

Chapitre 9

À peine étais-je arrivé dans ma chambre, que j'entendis frapper à ma porte :

- Monsieur Kasuga, Monsieur Kasuga, vous êtes là ? Répondez-moi s'il-vous plaît !

Je reconnus aussitôt la voix de Monsieur Terada. Il me fallait trouver une excuse à lui fournir pour justifier mon absence.

J'ouvris la porte :

- Oh ! C'est vous Monsieur Terada ? dis-je en baillant.

- Monsieur Kasuga, cela fait depuis 8h ce matin que j'essaye de vous voir ! Que faisiez-vous pendant tout ce temps ? demanda-t-il inquiet.

- Je vous prie de bien vouloir m'excuser Monsieur Terada. J'avais du mal à dormir hier soir, alors j'ai pris un somnifère. J'ai dû trop forcer sur la dose, je ne vous ai pas entendu, répondis-je en lui mentant.

- Bon, ce n'est pas grave... L'essentiel est que vous soyez là. Gardez vos vêtements, vous vous changerez plus tard. Vous avez 30 minutes pour faire vos valises, nous devons nous rendre rapidement à l'aéroport. L'avion ne nous attendra pas ! dit-il énergiquement.

- Je me dépêche, lui dis-je en rassemblant mes affaires.

- Ah ! Pendant que j'y suis... Vous étiez avec Mademoiselle Taylor hier soir si je ne m'abuse ?

- Oui, pourquoi ? Il y a un problème ? Je l'ai raccompagnée à sa chambre, et suis allé dans la mienne.

- Elle a fait du tapage toute la nuit. Les clients de l'hôtel ont prévenu la police. Elle a été emmenée au commissariat, elle était en sous-vêtements dans le couloir à hurler votre nom !

- Vraiment, je n'ai rien entendu. Quand je bois j'ai le sommeil lourd. Alors en plus avec le somnifère...

- Alcool et somnifère ne font pas bon ménage Monsieur Kasuga ! Vous auriez pu en mourir !

- Ne vous inquiétez pas. C'est un somnifère à base de plantes que je tiens de mes grands-parents. Je ne suis pas suicidaire !

- Je repasse dans moins de 30 minutes. Soyez prêt ! insista-t-il fermement.

Je fis mes valises illico presto en n'oubliant surtout pas mon baladeur et le cd de Madoka. J'embarquai juste à temps pour mon vol en direction de Washington. J'appris durant le trajet que Pamela avait passé la nuit en cellule de dégrisement. Elle en était sortie grâce à son père, qui n'est autre que le directeur du New-York Times ! Il avait payé une forte caution pour ne pas que l'affaire s'ébruite. Je compris alors comment elle avait pu régler la note exorbitante au restaurant l'autre soir... À propos de manger, je n'avais rien dans l'estomac depuis ce fameux dîner. Je commandai alors un copieux encas à l'hôtesse de l'air.



Les mois passèrent et les différentes étapes de la tournée des Ayukawa se succédèrent dans une routine qui me devint vite familière. Mon temps était partagé entre les concerts, les visites des lieux les plus touristiques, et l'incessante partie de cache-cache avec Pamela. Je réussis même, à force de pratique, à utiliser mon Pouvoir de téléportation longue distance sans faire utiliser directement la musique de Madoka.

L'astuce était toute simple : il me suffisait de jouer la mélodie dans ma tête tout en me concentrant sur l'endroit où je voulais aller. Cependant, il y avait un effet secondaire : je ne pouvais me téléporter à l'aller que là où se trouvait Madoka. Cela qui me valut quelques désagréments.

Il y eut la fois où je m'étais téléporté à la supérette alors que Madoka faisait ses courses. J'avais directement atterri dans une pyramide de boîtes de conserves en promotion. Il m'avait bien fallu plus d'une heure pour tout remettre en place. Elle avait dû faire des excuses au Directeur du magasin en prétextant ma grande maladresse.

Une autre fois, je m'étais téléporté chez elle alors qu'elle était sous sa douche. Son accueil fut des plus musclés, si bien qu'elle me passa un savon aussi bien au propre qu'au figuré ! Ce n'était pas parce qu'elle était nue (je connaissais déjà tout de son anatomie) mais la surprise avait été telle qu'elle avait agi par réflexe conditionné...

Le harcèlement de Pamela était de plus en plus pesant. Il m'était de plus en plus difficile de résister à ses avances persistantes. Était-ce seulement à cause de sa ressemblance avec Hikaru ? Ou bien y avait-il une cause plus profonde à ce tourment ? Je ressentais quelque part comme une profonde tristesse, un désespoir dissimulé sous son apparence dépravée.



Alors que le concert de Pékin venait d'avoir lieu, j'eus une intéressante conversation avec les Ayukawa pendant le dîner :

- Kyosuke, j'aimerais beaucoup te demander une faveur.

- Que puis-je faire pour vous aider ? Madame Ayukawa.

- Comme tu le sais, nos prochains concerts auront lieu à Tokyo. Mon mari et moi y avons beaucoup songé ces derniers temps : nous souhaiterions que Madoka nous accompagne au piano sur scène, au moins lors d'un concert. Comme nous n'arrivons pas à la convaincre, nous nous sommes dit que tu pourrais peut-être y arriver.

- Cela nous ferait un immense plaisir, ajouta Monsieur Ayukawa.

- Je lui écris régulièrement, je vous promets de lui en faire part dans ma prochaine lettre.

C'était un petit mensonge bien sûr. Je n'écrivais qu'à la maison, car je pouvais voir directement Madoka aussi souvent que j'en avais envie. Mais cela, je ne pouvais évidement pas leur dire !

- Nous comptons sur toi, Kyosuke ! insista Madame Ayukawa.

- Abordons un autre sujet plus délicat... Kyosuke, peux-tu nous expliquer ce qui ce passe exactement avec cette journaliste du New-York Times ? dit Monsieur Ayukawa avec inquiétude.

Ils avaient déjà essayé plusieurs fois d'aborder la question lors de nos précédentes entrevues, mais ils n'avaient jamais osés la poser ouvertement. La confrontation entre Madoka et Pamela, impossible à cause de la distance, était inévitable au Japon. Ils éprouvaient, à juste titre, le besoin d'avoir une réponse à leurs interrogations.

- C'est un sujet dont j'aurais préféré ne pas m'entretenir avec vous... Je me demande depuis le début si ce n'est pas vous qui l'utilisez pour tester ma fidélité envers Madoka, leur dis-je franchement.

- Pour tout te dire Kyosuke, Mademoiselle Taylor a fortement insisté pour faire partie de notre tournée mondiale. Au début, nous n'étions pas très enthousiastes à l'idée d'accepter cette jeune femme aussi dévergondée avec nous. Sa motivation première était de faire plus ample connaissance avec toi. Aussi, nous nous sommes dit que ce serait un test intéressant à te faire surmonter, et nous l'avons laissée agir à sa guise. Crois bien que nous le regrettons amèrement maintenant, dit Madame Ayukawa très embarrassée.

- Je ne vous en veux pas, malgré le fait que Pamela est une jeune femme trop entreprenante... Ce qui m'intrigue par contre, c'est comment elle a découvert mon existence alors que nous ne nous connaissions pas ?

- Elle nous a montré une coupure de journal avec ta photo, en nous disant qu'elle voulait absolument te rencontrer, dit Monsieur Ayukawa.

- Elle doit dater de mon retour de Bosnie, lorsque j'étais reporter de guerre... Je n'éprouve aucun sentiment pour elle. Ce qui me dérange par contre, c'est sa troublante ressemblance avec une amie proche de Madoka et moi.

- Je suis rassurée, tu nous retires une épine du pied, Kyosuke, dit Madame Ayukawa.

- Oui, tout est clair à présent, dit Monsieur Ayukawa visiblement soulagé.

Le dîner se termina vers les 22 heures. Je rejoignis aussitôt ma chambre, et me téléportai à Tokyo.



Il était environ 23 heures, Madoka travaillait sur son ordinateur lorsque je surgis soudainement dans son salon. La distance entre les lieux des concerts et Tokyo se raccourcissant de plus en plus, mes téléportations n'en étaient que plus facilitées.

- Bonsoir mon Ange !

- Tiens Kyosuke, je ne pensais pas te voir aujourd'hui ! dit Madoka légèrement surprise.

- Je peux repasser à un autre moment si je te dérange ? lui demandais-je embarrassé.

- Non, non, pas du tout. Tu ne me déranges jamais, enfin, sauf quand tu débarques subitement quelque soit l'endroit où je puisse me trouver...

- Désolé, désolé... Je n'ai pas encore trouvé comment me téléporter en fonction du lieu d'arrivée seulement.

- Je suppose que tu n'es pas venu simplement pour m'embrasser, tu dois avoir quelque chose à me demander, dit-elle perspicace.

- Tu es déjà au courant ?

- Oui, mes parents n'arrêtent pas de me le demander, répondit-elle irritée.

- Et, si c'est moi qui te le demande ? dis-je en la suppliant.

- Qu'est-ce que tu me donnes en échange ? me demanda Madoka taquine.

- Tout ce que tu voudras Madoka !

- Très bien, très bien, je n'oublierais pas ces paroles ! J'accepte, tu pourras le dire à mes parents.

- Ils vont me demander des explications sur ma fulgurante réussite là où ils ont tant échoué.

- Tu n'auras qu'à leur dire que tu as utilisé ton pouvoir pour me convaincre.

- Mon Pouvoir ! Mais tu sais très bien que je ne peux en parler à personne !

- Pas celui-là idiot ! Je te parle de ton "autre" pouvoir.

Des images torrides envahirent mon esprit, et j'eus soudain un coup de chaud.

- Je vois que tu m'as compris très bien comprise, petit pervers, dit-elle en s'asseyant sur mes genoux, enroulant ses bras autour de mon cou, et en m'embrassant.

- Madoka, il y a un autre problème...

- Pamela ?

- Oui...

- Tu ne peux passer éternellement ton temps à t'enfuir ! Il faut découvrir le fin mot de cette histoire. Compte sur moi pour t'y aider !

Madoka avait l'air déterminée plus que jamais. On aurait dit que des flammes brûlaient dans ses yeux. Elle était prête à se battre au sens propre comme au figuré !

- Puisque la question est réglée, je vais te laisser. Je dois rentrer à Pékin.

- Tu n'as pas envie de rester un petit peu avec moi ? Cela fait un moment que nous l'avons pas fait. Je dois t'avouer que cela commence à me manquer...

- De quoi veux-tu parler Madoka ? dis-je en faisant semblant de n'avoir pas compris.

- Ne te moques pas de moi ! Tu m'as très bien compris, je te parle de sexe !

- Je ne me moque pas de toi, je voulais juste savoir si nous étions sur la même longueur d'onde, lui répondis-je avant de la serrer tendrement dans mes bras.

Fin du chapitre

Profitez-en bien, on approche de la fin de la première partie et il me reste encore beaucoup de choses à travailler wink.gif

#92 tcv

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Posté 04 juin 2012 - 06h20

Prends ton temps pour finir cette 1ère partie.
Je ne sais pas ce qu'en pensent les autres, mais je trouve que c'est cohérent et respecte assez bien l'esprit de KOR.

Et pour le titre ?

#93 Punch

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Posté 04 juin 2012 - 09h44

Merci pour tes encouragements Tcv, cela me fait trés plaisir venant d'un fan de longue date comme toi biggrin.gif

En fait, en me relisant j'ai remarqué que j'ai noté deux chapitres à la suite comme "chapitre n°10". Du coup, ma première partie se terminera en fait au chapitre 12. Ce qui me laisse trois chapitres à publier (et donc pour vous à lire).

Ma "première partie" est déjà écrite puisque ma fanfiction se termine actuellement au chapitre 18 (sans compter le prologue et l'épilogue). Je ne fais que vous livrer ce que j'ai fini d'écrire depuis un moment déjà. Je me contente de corriger selon les remarques de mon premier lecteur et correcteur officiel CyberFred. Je vous livre un chapitre par semaine pour vous laisser le temps de lire et moi de faire les corrections.

Il y a de nombreux changements (notamment de cohérence) à faire nécessitant beaucoup de temps et d'énergie rien que pour cette première partie. Cela implique l'écriture de chapitres intermédiaires et peut être un plus grand développement de la tournée des Ayukawa (trés largement elliptique dans la fin). Je suis donc trés loin d'une version 2.0...

La deuxième partie, qui est mon sujet véritable, est beaucoup plus difficile et CyberFred ne l'a pas vraiment appréciée. C'est celle qui réclame le plus d'émotion et d'esprit "koresque" trés difficile à rendre avec des mots. C'est pourquoi je ne vous la livrerai pas ici.

Il n'y a pas de troisième partie de prévue même si la fin ouverte appelle une suite.

Le titre est toujours "The Power of Love" même si cela peut encore évoluer aussi à ce niveau-là.

Si les autres membres du forum veulent donner leur avis (ou attendre le mois de juillet pour avoir la fin) j'en serais honoré.

#94 tcv

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Posté 04 juin 2012 - 19h30

QUOTE (Punch @ 14 Sep 2011 11:23)
Le titre... J'ai plusieurs pistes, c'est pas évident!

Déjà, je ne vais pas garder mon titre de travail trop révélateur.

J'hésite à l'appeler "le Pouvoir de l'amour" ou "the Power of love" car cela fait un peu sitcom à la Hélène et les garçons!

Je trouve que c'est pas mal et cela fait penser à "retour vers le futur", même s'il n'y a pas de voyage dans le temps dans mon récit (petit spoiler).

Sinon, j'ai aussi "my sweet angel" en réserve...

Et donc c'est finalement "The Power of Love"

#95 Punch

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Posté 04 juin 2012 - 21h34

Je pense que le choix définitif de mon titre se confirmera quand j'aurais les avis des lecteurs sur la globalité de ma FF wink.gif

Le Pouvoir de Kyosuke se manifeste déjà par la téléportation longue distance et par d'autres événements plus tard...

Le chapitre 10 est prêt, vous l'aurez avant ce week-end qui s'annonce chargé pour moi w00t2.gif

#96 Punch

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Posté 05 juin 2012 - 20h59

En plein travail sur le chapitre 11 (que je pense couper en deux), je me dis que j'ai mal équilibré mes chapitres. Alors pour me faire pardonner, je vous livre en avance le chapitre 10.

Chapitre 10

Le grand concert de la famille Ayukawa au complet allait avoir lieu ce soir au Suntory Hall de Tokyo. J'avais très mal dormi la veille car j'avais fait un de mes rêves prémonitoires. C'était la première fois que j'en faisais un depuis mon retour de Bosnie. Dans cette vision cauchemardesque, je voyais Madoka mourir dans mes bras. Connaissant à l'avance la tournure des événements, je passai la journée entière à me triturer les méninges dans le but d'éviter l'issue fatale. Le soir arriva vite sans que je ne trouve une solution. Quoiqu'il en soit, je devais absolument avertir Madoka du danger qu'elle courait.

Je frappai à la porte de sa loge :

- Qui est-là ? demanda une voix féminine reconnaissable entre mille.

- C'est moi, Kyosuke, je peux rentrer ?

- Tu peux rentrer, dit Madoka en m'ouvrant la porte un large sourire aux lèvres.

- Je ne t'ai apporté que ce modeste bouquet d'hortensias. C'est tout ce que j'ai trouvé, il ne restait plus rien chez les fleuristes, dis-je en passant ma main derrière la tête.

- Je te remercie Kyosuke, c'est l'intention qui compte. Ne t'en fais pas, tu n'es pas un admirateur ordinaire, ta présence me suffit amplement.

- Comment te sens-tu ? Tu n'as pas trop le trac ?

- Abominable, j'ai les jambes en coton. Heureusement que je ne dois pas chanter, car je suis certaine qu'aucun son ne sortirait de ma bouche ! répondit-elle tremblante.

- Madoka, je ne suis pas simplement venu pour t'encourager. J'ai quelque chose de très important à te dire.

- Qu'est-ce qu'il y a Kyosuke ? Je ne t'ai jamais vu l'air aussi grave.

- J'ai fait un horrible rêve cette nuit où il t'arrivait malheur. Alors, je voulais te mettre en garde.

- Encore un de tes fameux rêves prémonitoires ? Tu m'as dit toi-même que les événements ne se réalisaient pas toujours exactement comme tu les avais vus ! dit Madoka confiante.

- Je sais, mais là...

Je fus interrompu au milieu de ma phrase par Monsieur Ayukawa qui entra sans frapper :

- Désolé de vous déranger les amoureux, mais Madoka chérie, nous devons tout de suite aller sur scène.

- Je suis prête, je te suis Papa. Je te dis à tout à l'heure Kyosuke, nous nous verrons plus longuement après le concert.

Sans que je puisse l'arrêter Madoka partit en compagnie de son père vers les coulisses de la scène. Je n'avais plus qu'à rejoindre ma place dans la salle.



Quelques brefs instants après, la salle applaudit à l'arrivée de Monsieur Ayukawa. En tant que chef d'orchestre, il avait préparé un petit discours d'introduction pour Madoka.

- Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, bonsoir. Je suis ravi de vous voir réunis aussi nombreux ici ce soir pour assister au concert que nous allons vous offrir. Ce soir n'est pas un soir comme les autres. J'ai l'immense honneur de vous annoncer une grande surprise. Nous avons une invitée spéciale qui jouera pour nous au piano. Elle exerce actuellement la profession de compositrice, mais a exceptionnellement accepté de nous accompagner sur scène. Cette talentueuse pianiste n'est autre qu'une de mes propres filles : Ayukawa Madoka ! Veuillez l'applaudir chaleureusement pour sa première apparition en grand public !

Sous la clameur du public, Madoka entra sur scène enveloppée d'une aveuglante lumière blanche telle une apparition divine. Le contraste était d'autant plus saisissant qu'elle portait une longue robe de soirée noire d'une très grande élégance. Elle salua le public en s'inclinant, puis sans prononcer une parole s'assit au piano.

Le talent de Madoka au piano éclipsait pour moi tous les autres musiciens présents sur scène. Elle semblait comme possédée par le dieu de la musique, tant les mélodies qu'elle interprétait transportaient les spectateurs dans un autre monde. De la place au premier rang où je me trouvais, je vis la fierté transparaître sur les visages de ses parents.



À la fin du concert, toute la salle fit un standing ovation d'au moins dix minutes. J'aperçus même le temps d'un instant, un léger clin d'œil de Madoka à mon intention, me signifiant que tout s'était bien déroulé.

Voulant la rejoindre au plus vite, je croisais de nombreux admirateurs chargés de bouquets de fleur agglutinés devant les loges. Monsieur et Madame Ayukawa vinrent vers moi :

- Kyosuke, sans ton intervention, ce concert n'aurait jamais eu un tel succès ! Je ne sais pas comment te remercier ! dit Monsieur Ayukawa très ému.

- Vous n'avez pas à me remercier, c'est Madoka qui a été formidable ! C'est elle qui mérite tous les louanges ! répondis-je en toute sincérité.

- J'ai l'impression que notre fille s'est encore améliorée depuis la dernière fois où nous l'avons entendue jouer. J'imagine qu'elle a dû te faire profiter de petits concerts privés, n'est-il pas ? me demanda sa mère.

- C'est vrai, j'aime beaucoup lorsqu'elle joue du piano rien que pour moi...

Madoka s'extirpa alors de la foule d'admirateurs pour venir nous retrouver :

- Alors, Papa, Maman, j'espère avoir été à la hauteur de vos espérances !

- Tout à fait ma chérie. Nous en discutions justement avec ton si gentil fiancé, dit Madame Ayukawa.

Le changement d'attitude de la mère de Madoka fut à ce moment-là des plus flagrants. Elle qui était plutôt réticente à ce que je fréquente assidûment sa fille me considérait à présent comme faisant partie de la famille.

- Madoka, tu es vraiment certaine de ne pas vouloir te joindre régulièrement à notre orchestre pour tous nos concerts ? Tu gagnerais certainement beaucoup plus en argent et en notoriété qu'avec ton actuelle carrière de compositrice, dit Monsieur Ayukawa songeant à l'avenir de sa fille.

- Ma carrière actuelle me suffit amplement. Je préfère composer plutôt que de jouer des airs composés par d'autres, répondit Madoka déterminée à choisir sa façon de vivre.

- Madoka, en es-tu bien certaine ? Si tu fais cela uniquement pour moi je...

- Kyosuke, je te remercie pour ta sollicitude mais j'ai choisi ma voie en mon âme et conscience et je ne compte pas changer d'avis !

Dans ces moments là, je sais que je n'ai pas mon mot à dire. Je n'ai plus qu'à attendre qu'elle se calme. Soudain, alors que les admirateurs se dispersaient, arriva Pamela :

- Bonsoir, Pamela Taylor du New-York Times, vous vous rappelez de moi ? Je souhaiterai avoir une petite interview avec la famille Ayukawa au grand complet.

J'assista alors au premier face à face des deux rivales. Elles avaient du mal à cacher leur surprise tant elles avaient l'impression de se connaître depuis toujours.

- Alors, c'est vous la fameuse "Pamela" ? dit Madoka d'un air narquois.

- Et vous, Ayukawa Madoka, la "fiancée" de Kyosuke ? dit Pamela en reprenant le ton de sa rivale.

- C'est exact, dit Madoka fièrement.

Il y avait comme de l'électricité dans l'air. Toutes les deux semblaient très remontées l'une contre l'autre. Les parents de Madoka voulurent intervenir :

- Mademoiselle Taylor, peut-être que...

- Restez en dehors de cela ! Ce différent ne concerne que votre fille et moi ! interrompu brusquement Pamela.

Devant une telle attitude, les parents de Madoka restèrent médusés sur place.

- Je connais un endroit plus tranquille pour discuter, tu me suis ? poursuivit Pamela une expression meurtrière sur son visage.

- Et comment ! renchérit Madoka.

Fin du chapitre

Voilà, je vous laisse deviner la suite qui n'arrivera pas avant la semaine prochaine smile.gif

#97 Punch

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Posté 11 juin 2012 - 09h21

Et maintenant le chapitre 11 :

Chapitre 11

Pamela nous emmena à quelques mètres de la salle de concert dans un immense gratte-ciel appelé l'ARK Mori Building. Cette immense tour métallique de 37 étages mesurait 238 mètres de haut. Étant essentiellement constitué de bureaux, l'endroit était totalement inoccupé à cette heure de la nuit. Il y avait un vigile à l'entrée, Pamela s'approcha de lui l'air déterminée :

- Bonsoir Monsieur le vigile.

- Bonsoir Mademoiselle. Je regrette mais à cette heure-ci, l'accès de ce bâtiment est interdit aux personnes non autorisées.

- Ah, je ne savais pas, vous m'envoyez désolée, fit Pamela d'un air faussement ingénu. Je souhaitais simplement profiter de la magnifique vue de cette tour en compagnie de mes amis japonais. Je suis une touriste américaine de passage au Japon, et je dois déjà repartir demain...

Pamela était en pleine démonstration de ses talents de séductrice et le pauvre vigile ne savait plus où donner de la tête. Après quelques instants d'hésitation il dit alors :

- C'est bon vous pouvez monter. Je vous accorde une heure pas plus. Si vous n'êtes pas redescendus passé ce délai je viendrai vous chercher.

- Je vous remercie infiniment Monsieur, dit Pamela en lui faisant un clin d'œil sensuel. Cela ne sera pas long, je vous le promets.

L'instant d'après, il nous laissa entrer, et nous prîmes l'ascenseur pour le toit.



Un vent glacial nous accueilli dans un espace appelé Sky Deck comprenant un héliport en cours de construction. Il était facilement identifiable par sa surface rectangulaire verte frappée d'un grand H dans un cercle orange. La vue de nuit sur Tokyo illuminée était magnifique, mais ce n'était vraiment pas le moment de la contempler ! On aurait dit qu'une véritable arène de combat avait été préparée spécialement à leur intention.

- Ici nous ne serons pas dérangées, dit Pamela d’un air menaçant.

- Alors de quoi voulais-tu me parler ? demanda Madoka en écartant ses cheveux virevoltant au vent.

- Parler ? Qui t'as dit que je voulais parler ? Nous désirons toutes les deux le même homme. Il faut nous départager d'une manière plus efficace ! continua la journaliste en montrant ses poings.

- Tu souhaites te battre contre moi alors que nous ne nous connaissons même pas ? Je ne te comprends pas. Qu'as tu donc à me reprocher ? Pourquoi tiens tu à me prendre l'homme que j'aime alors que tu le connais depuis moins longtemps que moi ?

- Je n'ai aucune raison de me justifier ! Cela ne te regarde pas !

Je tentai alors d'intervenir :

- Vous n'allez toute de même pas vous battre ! Ce ne serait pas raisonnable ! Il doit y avoir un autre moyen ! Madoka, cela pourrait être très dangereux ! N'oublies pas ce que je t'ai dit tout à l'heure...

- Ne te mêle pas de ce combat Kyosuke ! C'est une question d'honneur ! dit Madoka l'air déterminée. Je ne désire pas me battre contre toi Pamela, mais puisque tu insistes tant... Tu ne sais pas à qui tu as affaire, tu vas regretter de t'être mesurée à moi ! répliqua Madoka prête à en découdre.

- C'est plutôt toi qui risques d'avoir une surprise ! Profite du spectacle Darling ! Je te garantis qu'il va être supérieur au concert de ce soir ! répliqua Pamela un sourire vicieux aux lèvres.

Toutes les deux se préparèrent à combattre, elles déchirèrent respectivement le bas de leur robe pour pouvoir être pleinement libres de leurs mouvements, et retirèrent leurs chaussures à talon. Pamela posa son sac à main au sol en veillant à ne pas trop s'en éloigner.

- Un instant ! dit Madoka désirant fixer les enjeux du duel. Avant de commencer, je voudrais, si je gagne, que tu me promettes de laisser Kyosuke tranquille. Tu devras aussi nous raconter toute ton histoire !

- J'accepte ! Mais si c'est moi qui gagne, c'est toi qui devras quitter définitivement la vie de Kyosuke !

Toutes deux acquiescèrent d'un signe de la tête, et les hostilités commencèrent aussitôt.

Madoka prit l'initiative en portant un vif coup de pied au visage de Pamela. Celle-ci sans sourciller, saisit la jambe de son adversaire et la repoussa violement. Madoka partit en arrière mais réussit à garder son équilibre. Je n'étais pas spécialiste en arts martiaux, mais on aurait dit de l'aïkido. Son principal attrait réside dans les contres. Ainsi, chaque coup de poing ou de pied peut être intercepté et contré par une prise ou une projection.

- Intéressant, tu pratiques donc l'aïkido ! dit Madoka concentrée sur son adversaire.

- Ton style de combat de rue n'est pas non plus pour me déplaire !

Cette fois-ci Madoka laissa l'engagement à Pamela. Elle attendait de voir les attaques qu'elle allait faire et se contentait de les esquiver.

- Tu ne vas pas pouvoir éternellement esquiver mes attaques ! Bats-toi sérieusement, je ne vais pas retenir mes coups ! dit Pamela furieuse.

Madoka observait son adversaire à la recherche d'une faille. Elle tenta un coup de poing droit en direction de son l'estomac. Pamela la saisit au poignet et lui fit une clé de bras. Madoka ne se laissa pas faire, faisant fit de la douleur, elle se baissa et fit un balayage envoyant à terre sa rivale.

- Alors déjà fatiguée ? dit Madoka en narguant son adversaire

- Tu n'as encore rien vu !

Pamela se déchaîna en enchaînant les coups de poings et les coups de pieds. Madoka ne put tous les esquiver. À chaque tentative de frappe, son adversaire la saisissait soit au poignet soit à la cheville. Toutes les deux commençaient à montrer des signes d'essoufflement et de douleur. Leurs belles robes étaient en lambeaux, et leurs visages viraient dans les teintes bleues et noires. J'étais de plus en plus inquiet pour Madoka. Comment allait-elle pouvoir s'en sortir ? Je ne pouvais rien faire d'autre que l'encourager :

- Courage Madoka ! Je suis de tout cœur avec toi ! criai-je désespérément.

Madoka envoya un violent coup de pied retourné au visage de Pamela. Celle-ci sans une hésitation, se baissa rapidement, lui saisit la cheville de la main droite et lui asséna un coup de poing gauche à l'estomac. Madoka tomba genoux à terre en se tenant le ventre. Pamela la saisit violement par les cheveux et la gifla à plusieurs reprises.

- Alors tu as ton compte, tu abandonnes ? dit Pamela en approchant son visage de celui de Madoka.

- Jamais de la vie ! C'est toi qui vas perdre ! répondit Madoka sans quitter des yeux son adversaire.

Alors que leurs deux visages étaient au plus près, Madoka asséna un violent coup de tête en plein sur le nez de Pamela. Elle se releva brusquement la main sur son visage ensanglanté :

- Garce ! Tu m'as cassé le nez ! Tu as osé abîmer mon si joli visage, tu vas me le payer !

Pamela était folle de rage, elle comptait bien faire payer à Madoka au centuple ce qu'elle venait de lui faire. D'un mouvement brusque Pamela envoya valser Madoka en la tirant par ses longs cheveux noirs. Madoka était à terre, lorsque Pamela, des cheveux plein les mains, lui donna une longue série de coups de pied dans les côtes.

La situation semblait désespérée pour Madoka. Je n'arrivais pas à y croire ! Elle qui n'avait jamais perdu un combat, se retrouvant aussi mal au point à la merci de son adversaire ! Je voulais intervenir, la seule façon était d'utiliser mon Pouvoir. Je me souviens alors de ses paroles : " Ne te mêles pas de ce combat Kyosuke ! C'est une question d'honneur !" et patientais dans mon coin, rongeant mon frein.

Sûre d'elle, Pamela se mit à rire bruyamment. Elle sortit un petit miroir de son sac à main et examina son visage tuméfié. Pendant ce temps-là, je vis Madoka se relever sans un bruit. Elle préparait semble-t-il une ultime attaque. Elle courut en un instant sur son adversaire, sauta en l'air comme pour donner un double coup de pied, et saisit par surprise Pamela à la gorge entre ses deux jambes. Et, tout en prenant appui à terre avec ses mains, la projeta au sol en lui heurtant lourdement la tête la première. Cette technique, extrêmement difficile mais parfaitement réalisée, nécessitait une grande maîtrise de son corps et un effet de surprise à l'exécution.

Pamela se retrouvait gisante au sol, assommée. Mort d'inquiétude, je pus enfin m'approcher de Madoka :

- Madoka ? Tout va bien ? J'ai eu si peur pour toi ! Tu as encore de beaux restes de tes "années lycée"...

- Je ne te l'avais pas dit ? J'ai transformé la chambre de ma grande sœur en salle de sport. Je m'entraîne régulièrement pour garder la forme, mais je ne pensais pas que j'aurais encore l'occasion de me battre ! répondit Madoka en tentant de reprendre son souffle.

- Maintenant je comprends mieux pourquoi j'ai eu aussi mal lorsque tu m'as giflé la dernière fois... lui dis-je en repensant au soir de mon retour de Bosnie.

- Tu as eu aussi mal que cela ? s'inquiéta-t-elle.

- Je ne suis pas une mauviette, mais je m'en rappelle encore. Ha, ha, ha !

- Ha, ha, ha ! Sacré Kyosuke, tu seras toujours le même ! Ne me fais pas rire, j'ai mal aux côtes, dit Madoka en se tenant le ventre.

Après un petit moment de détente, Pamela reprit ses esprits.

- Si je comprends bien, j'ai perdu, dit-elle l'air résigné.

- C’était un combat difficile, tu n'as pas de honte à avoir, lui répondit Madoka.

- Comme promis, je vais vous raconter toute mon histoire.

Nous étions enfin sur le point de savoir le fin mot de cette étrange aventure.

Fin du chapitre

J'ai eu du mal à me fixer un lieu pour ce combat et je ne suis pas tout à fait satisfait du résultat final... Je n'ai d'ailleurs ni profité qu'il était en construction (donc avec des objets au sol et d'autres qui peuvent tomber) ni qu'il était en hauteur avec une éventuelle chute (trop prévisible ?).
J'espère que vous apprécierez ce "petit combat" qui m'a nécessité pas mal d'efforts à mettre au point. Ce n'est pas évident de faire une telle scène rien qu'avec des mots. En bonus le coup final de Madoka en images à 4m15 (voyez du coup mon inspiration) :



A la semaine prochaine pour l'avant-dernier chapitre wink.gif

Punch, fraîchement ceinture marron de karaté

#98 tcv

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Posté 11 juin 2012 - 20h35

Cela m'a fait penser à KOF (King Of Fighters) laugh.gif

#99 Punch

Punch

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Posté 11 juin 2012 - 21h31

Personnellement je ne suis pas trop branché jeu de baston (trop de combinaisons à retenir). J'ai plus joué à l'époque à Street Fighter II qu'à KOF faute d'avoir une Neo Geo (la rolls des consoles) laugh.gif

J'aurais pû faire plus "hardcore" (sans jeu de mots) mais cela n'aurait pas collé avec l'esprit de Kor alors je l'ai joué soft.

Je voyais bien Madoka et Pamela régler leur différent "à l'ancienne" en faisant parler les poings. Cela m'a permis de réveiller la Madoka bagareuse, d'accentuer la différence entre Pamela et Hikaru et de donner lieu à une vraie confrontation.

Je ne sais pas exactement d'où me viens mon inspiration (à part l'épisode 36) tant j'ai vu de films d'arts martiaux. J'ai essayé de rendre la scène la plus lisible et la plus fluide possible. Cela passe par des descriptions détaillées des mouvements pas évidentes du tout. Pratiquant moi-même le karaté cela m'a peut être aidé...

S'il y a des amateurs de jeux de combat ou d'arts martiaux leur avis est aussi bienvenu wink.gif

#100 Olivier

Olivier

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Posté 11 juin 2012 - 22h01

Shôryuken! sweatingbullets.gif
I'm looking for the red straw hat...




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