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La 1ère fanfic de Punch ! Et les suivantes...


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164 réponses à ce sujet

#61 Punch

Punch

    inKoruptible

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Posté 27 septembre 2011 - 10h32

Retour sur ma FF, je suis sur le point de faire ma relecture finale, et un problème me vient soudain à l'esprit : je n'ai pris en compte le fait que Kyosuke et Madoka sont toujours étudiants à Waseda!

Si l'on se référe au peu d'éléments que l'on a dans les trois romans de Shin Kor, nos héros ont toujours 22 ans!

On n'a aucune information sur le type d'études qu'ils suivent et la longueur de leur cursus universitaire...

Je n'ai pas été à la fac, mais je sais quand même qu'il y a des périodes de cours "fluctuentes" laissant beaucoup de temps libre, et que l'on n'est pas obligé d'assister à tous les cours.

On peut très bien imaginer que Madoka n'a beaucoup besoin de fréquenter les cours car elle est très intelligente. Mais Kyosuke n'est pas aussi doué lui! Sans compter qu'ils doivent aussi avoir des partiels au Japon...

Ai-je mis le doigt sur quelque chose d'important ou pas? Vu la teneur de mon récit, je ne pense pas pouvoir y apporter de grosses modifications dans ce sens...

Bref, si vous avez des avis sur la question, je suis preneur biggrin.gif

#62 tcv

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Posté 27 septembre 2011 - 20h20

Tu n'as qu'à supposer qu'ils ont fait le cycle court (3 ans avec un Bachelor of Arts) sans faire ensuite de Master ou de Doctorat.

Dans le cas de Madoka et de la musique, les cours universitaires donnent un support théorique mais il faut beaucoup de pratique en plus.
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#63 Punch

Punch

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Posté 27 septembre 2011 - 20h55

Merci Tcv, je vais suivre ton conseil.

Je vais réfléchir à une petite phrase à inclure à ce sujet au début du 1er chapitre pour montrer que j'y ai pensé.

Tu figures en bonne place dans ma "liste de personnes à remercier" que j'ai inclu dans ma FF smile.gif

#64 CyberFred

CyberFred

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Posté 30 septembre 2011 - 09h53

Ok, je dispose de la FF de Punch que je lis et annote. Cela avance.
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#65 Punch

Punch

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Posté 30 septembre 2011 - 20h50

Quel suspense!

J'ai l'impression d'être un élève qui vient de rendre sa dissertation et qui attend la note et les impressions de son professeur...



#66 CyberFred

CyberFred

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Posté 30 septembre 2011 - 22h42

J'avance en tous les cas dans la lecture de ta FF... Je te tiens au courant dès que possible. Tu vas aussi avoir de mes "nouvelles".
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#67 CyberFred

CyberFred

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Posté 02 octobre 2011 - 17h39

Bonjour, Punch, comme promis, je viens de t'envoyer ta FF par email avec mes annotations. A bientôt.

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#68 Punch

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Posté 02 octobre 2011 - 17h56

Bon, voilà, je mets aussi un mot ici, pour les autres membres du forum.

Je tiens à remercier publiquement CyberFred pour le temps qu'il a passé smil3ef3826cdb3cb.gif

Je n'ai pas encore lu sa correction, dès que cela sera fait, je vous ferai part de la suite des événements dès que possible smile.gif

Il faut que vous gardiez à l'esprit que je suis débutant en matière d'écriture, et que j'espère néanmoins vous livrer un écrit satisfaisant.

A première vue, j'ai encore du pain sur la planche, alors je pense qu'il vous faudra encore patienter "un certain temps".

Plus d'infos ici, et n'hésitez pas à continuer à manifester votre intérêt pour mon projet que j'espère mener à bout.

#69 Punch

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Posté 03 octobre 2011 - 17h18

J'ai parcouru le corrigé très détaillé de ma FF par CyberFred.

Comme vous pouviez vous en douter, faire 90 pages en environ deux mois ne pouvait pas donner un bon résultat!

Donc, sans dévoiler mes idées (bonnes et mauvaises), il va me falloir effectuer une grande révision générale.

Globalement, ce que j'ai déjà écrit, mais mal, peut couvrir facilement deux à trois FF distinctes!!!

Après une période de pause, nécessaire, je m'attaquerais à la 1ère partie couvrant la tournée mondiale des Ayukawa dans le détail!

Pour la suite, beaucoup plus difficile, je marquerais certainement une nouvelle pause le temps de voir les retours et de m'améliorer dans mon style d'écriture Et peut-être plus qui sait?

Si j'en crois CyberFred "senpai", j'ai voulu commencer par la piste noire sans savoir skier...

Je vous laisse imaginer le résultat laugh.gif

#70 CyberFred

CyberFred

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Posté 03 octobre 2011 - 19h09

Tu as pris la bonne décision, jeune Padawan laugh.gif
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#71 JérômeActarus

JérômeActarus

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Posté 04 octobre 2011 - 13h23

Après les 2 premiers chapitres, je me demande surtout si nous allons retomber dans un situation triangulaire ? Ou une évolution marquante dans la vie des personnages ? Ou un retour à des évènements anciens connus ?

Écrire une FF, c'est avant tout se faire plaisir à soi. On se fixe son propre objectif et ses propres contraintes. Moi je voulais faire des histoires qui s'intègrent le mieux à la série, comme un scénario oublié des producteurs. Donc, je ne préfère pas interférer dans ton travail.

Ou presque …La meilleure façon de ne pas placer d'éléments incohérents avec le reste de KOR est d'en décrire le moins possible. Plus il y a de zones d'ombre, plus les lecteurs sont obligés de les combler en usant de leur imagination et donc de leur propre vision de KOR. La longueur du récit n’en fait pas la qualité. Les scénaristes travaillent avec la contrainte de la durée normale d’un épisode. Et moi qui suis un lecteur catégorie « faignant », je me dis plutôt que la brièveté encourage la lecture.
JérômeActarus

#72 Punch

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Posté 04 octobre 2011 - 15h36

Salut JérômeActarus!

Merci de rejoindre ce topic smile.gif

Tu te doutes bien que je ne peux rien révéler de mon histoire à leur actuelle laugh.gif

D'abord, mes deux premiers chapitres (tout comme la suite d'ailleurs) doivent être remaniés plus ou moins en profondeur.

Ensuite, je préfére garder le maximum de suspense pour que vous en ayez la surprise (enfin sauf CyberFred bien sûr wink.gif ).

Enfin, pour une 1ère FF, j'ai visé beaucoup trop haut, donc cela va me prendre beaucoup de temps pour achever mon projet.



#73 Punch

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Posté 12 janvier 2012 - 16h46

Non, non ma fanfic n'est pas morte!!!

Le début d'année étant généralement le moment où l'on prend de bonnes résolutions, il va bien falloir que je m'y remette.

Il est vrai que j'ai pas mal d'activités plus ou moins importantes en cours, mais je ne peux décemment laisser inachevé mon projet.

Je n'ai pas la moindre idée quand au temps que je vais y consacrer, mais je vous tiendrai informés de l'état d'avancement (par étapes significatives).

#74 Punch

Punch

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Posté 24 avril 2012 - 15h14

Pff, fin avril et je n'ai toujours pas eu le courage de m'y remettre. C'est bien plus compliqué que ce que j'aurais cru !

J'ai néanmoins une idée qui me motivera peut-être : publier ici un chapitre par semaine de ce que j'ai fait (avec retouches mineures si nécessaire) pour la première partie de mon récit (celle qui nécessite le moins de changements majeurs).

Je ne sais pas si mon idée vous intéressera mais je pense qu'il est préférable de vous présenter ne serait-ce qu'une ébauche que de laisser moisir le tout sur mon disque dur.

Prenez cela comme une sorte de "lost in la mancha" mais qui aboutira peut-être sous une forme différente.

Je reprends au chapitre 3 que je vous copie/coller tel que. Bien sûr si cela encombre trop le forum n'hésitez pas à me le dire !

Bonne lecture à tous !!!

Chapitre 3

Cette nuit-là, mon sommeil fut des plus agités. Je m'inquiétai non pas pour mon voyage, ni même pour ce reportage photo, mais de ma future entrevue avec les parents de Madoka. Malgré les propos qu'elle m'avait tenu la veille, je me voyais mal comment l'épouser un jour sans leur consentement. Je ne voulais pas non plus qu'elle compromette pour moi sa brillante carrière de compositrice dans laquelle elle s'investit tellement.

Ayant dormi une bonne moitié de la nuit, ce qui est déjà plus qu'auparavant, je me réveillai avant tout le monde. Une fois n'est pas coutume, c'est moi qui vais préparer les repas aujourd'hui. Manami allait être très surprise, mais je lui devais bien cela : elle s'occupe toujours de tout à la maison, comme si elle se sentait le devoir de remplacer Maman...

Toute la famille, Jingoro compris, devait m'accompagner cet après-midi à l'aéroport. Je n'avais pas eu le temps de leur expliquer tous les détails de mon périple. De toute façon, c'était mon épreuve, et c'était à moi de la réussir. Je n'avais pas à les tracasser avec mes états d'âme personnels.

Ce furent Manami et Kurumi qui arrivèrent les premières, suivit de peu par mon père, toujours le nez dans son journal.

- Incroyable, Kyosuke! Tu es tombé du lit! dit alors Manami.

- A mon avis, il doit être malade, répliqua Kurumi.

- Voyons, Manami, Kurumi, vous oubliez que votre frère est un adulte maintenant. Il est tout à fait normal qu'il prépare les repas de temps en temps, fit remarquer mon Père.

- Vous avez raison tous les trois. Une fois de plus, je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit. Plutôt que de ruminer dans mon lit, je me suis dit que, pour une fois, je pouvais préparer à manger. D'autant que je ne vais pas revenir ici avant un bon moment...

- En tout cas, je te remercie grand-frère. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas mit simplement les pieds sous la table, me dit Manami visiblement contente.

- Itadakimasu! se contenta de répondre Kurumi pressée de manger.



Après avoir mangé le copieux déjeuner que j'avais préparé, mon père nous emmena tous dans sa voiture à l'aéroport international de Tokyo, aussi appelé Narita. Le vol Tokyo/New-York que je devais prendre partait à 14h00 très précises.

Une fois arrivé à l'aéroport, c'était déjà l'heure des au-revoir :

- Kyosuke, tu as bien tes billets, ton passeport, et ton visa pour les Etats-Unis? dit Manami consciencieuse.

- Oui Manami, les voici, lui répondis-je en lui montrant mes papiers.

- Tiens Kyosuke, j'ai un cadeau pour toi, dit mon Père en me tendant un livre.

- Merci Papa, qu'est-ce que c'est?

- C'est un ouvrage de référence pour les photographes professionnels. Il ne m'a jamais quitté depuis que j'ai commencé la photographie. Il est un peu usé par le temps, mais tu n'en trouveras pas de meilleur en librairie. Les techniques de prises de vue qu'il contient sont indémodables, répondit-il semblant maîtriser son sujet.

- Tu es sûr de ne plus en avoir besoin? Il m'a semblé que tu le consultait encore ces derniers jours... lui demandais-je en hésitant à le prendre.

- Je connais par cœur toutes les explications de ce livre, mais il m'arrive de temps en temps d'avoir des trous de mémoire. Que veux-tu, ce doit être l'âge! Ha, ha, ha!

Mon père se mit à rire très fort de lui même, si bien que les personnes présentes dans l'aéroport nous lancèrent des regards noirs chargés de mécontentement. Je compris alors que mon père utilisait encore régulièrement ce livre. Mais il devait estimer que j'en aurais plus besoin que lui dans les jours à venir. Manami lui tira discrètement la manche de sa chemise pour lui faire comprendre qu'il gênait tout le monde.

Après un court instant de silence, ce fut Kurumi qui rompit le silence :

- Grand-frère, je t'ai préparé des cookies au cas où tu aurais une petite faim durant ton long voyage. J'en ai mangé quelques-uns sur le trajet, juste pour goûter, ils sont délicieux! dit-elle en me tendant un petit sac en tissu fait d'un mouchoir et d'un lacet.

- Oui, 14 heures de vol c'est très long! Comme je sais que tu éprouves des difficultés à t'endormir, j'ai eu une idée. Dès que j'ai su que tu partais, j'ai contacté Grand-père et Grand-mère par téléphone. Ils t'ont préparé spécialement un somnifère qu'ils ont nous ont livré ce matin même par porteur. Quand à la composition, ils m'ont juste dit que la recette, 100% naturelle, était "un secret de famille", renchérit Manami.

- Ah! Que ne ferais-je sans vous mes chères petites sœurs! Je vous remercie de votre sollicitude, cela me touche énormément, leur dis-je un peu ironiquement.

- Ne mens pas grand-frère! Tu aurais sans doute préféré que Madoka soit là à notre place! me dit alors Kurumi en me regardant légèrement de côté tout en me donnant un coup de coude à l'estomac.

- Je suis démasqué, je l'avoue votre honneur, je suis coupable, dis-je d'un air sérieux mais avec un ton moqueur.

Jingoro se mit soudainement à miauler comme s'il voulait me dire quelque chose :

- Miaaaou!

- Toi aussi Jingoro, tu vas me manquer! Je te ramènerais un petit cadeau, et à vous aussi Papa, Manami, Kurumi. Il est temps pour moi d'embarquer, ne vous en faites pas, je vous écrirais une lettre toutes les semaines pour vous donner de mes nouvelles.

C'est alors que nous nous dîmes au revoir, non sans une certaine émotion. Ce n'était certes pas la première fois que je partais en voyage. Mais, depuis mon retour de Bosnie, nos liens familiaux étaient plus resserrés que jamais.

Le vol Tokyo vers New-York fut horriblement long. Pour passer le temps, je feuilletai le livre sur la photographie que m'avait confié mon Père. Dès la première page, je vis une dédicace manuscrite : "Takashi, je t'offre ce livre en espérant qu'il te soit utile, et qu'il t'accompagne partout où je ne pourrais le faire. Ton Akemi qui t'aime". En lisant la signature je compris alors que ce livre avait été offert par ma Mère à mon Père. Je comprenais mieux maintenant pourquoi il y tient autant.

Je regardai ma montre : il ne s'était passé qu'une heure depuis ma montée dans l'avion! Je décidai alors de prendre un peu du remède de mes grands-parents. Je n'en bus qu'une petite gorgée tant une odeur désagréable s'en dégageait. L'effet fut radical me permettant ainsi de dormir les treize heures restantes. Ce "petit somme" me fut des plus bénéfiques, tant j'avais de sommeil à récupérer.



04h15, j'étais enfin arrivé à l'aéroport international John-F.-Kennedy de New-York. Dès mon arrivée au terminal, je vis une pancarte sur laquelle était inscrit en japonais "Monsieur Kasuga Kyosuke". Elle était tenue par un homme d'origine asiatique fort bien habillé.

Je m'approchai aussitôt de cet homme :

- Bonjour, je suis Monsieur Kasuga Kyosuke, dis-je en m'inclinant.

- Bonjour, Monsieur Kasuga, je me présente : Monsieur Terada Kenji. Je suis l'intendant de la famille Ayukawa, me répondit-il en s'inclinant à son tour.

- Enchanté de faire votre connaissance, Monsieur Terada.

- Moi de même, Monsieur Kasuga. J'ai déjà pris la liberté de récupérer vos valises. Venez avec moi, je vais vous conduire à votre hôtel en voiture. Nous aurons tout le temps de discuter en chemin, dit-il en m'indiquant la direction de la sortie.

- Très bien, je vous suis.

La voiture de la famille Ayukawa était une luxueuse américaine. Mais cela ne m'étonnai guère, lorsque je repensai à leur Yacht de Seattle. Monsieur Terada m'ouvrit la portière, et je m'assis sur la confortable banquette arrière.

Il n'y avait qu'une vingtaine de kilomètres entre l'aéroport et mon hôtel, mais la circulation était terrible. Au bout de quelques minutes de route, j'entamai la conversation :

- Dites-moi Monsieur Terada, cela fait longtemps que vous connaissez la famille Ayukawa?

- Cela doit bien faire une vingtaine d'années... J'ai connu Madame Haruka petite c'est vous dire! répondit Monsieur Terada cherchant dans ses souvenirs.

- Madame Haruka? m'étonnais-je.

- Voyons! La fille ainée de la famille, la grande sœur de Madoka! Vous avez assisté à son mariage il me semble?

- Mais oui bien sûr! Je suis confus, je ne me rappelais plus de son prénom. Vous vous êtes donc aussi occupé de Madoka je suppose?

- Quelques années seulement, j'ai dû suivre Madame et Monsieur Ayukawa dans leurs déplacements à travers le monde dès qu'ils ont commencés à avoir du succès. Je le regrette d'ailleurs, elle était si mignonne. Tenez, j'ai toujours une photo d'elle sur moi avec son amie de l'époque, dit-il en sortant une photo de son porte-feuille.

- Oh! C'est vrai qu'elle est mignonne sur cette photo! Mais, la petite fille blonde avec elle c'est... Hikaru!

- Vous la connaissez aussi? Je me rappelle qu'elles étaient inséparables... C'était le bon temps. Je me sens en partie responsable de son adolescence difficile. Si j'étais resté un peu plus longtemps avec Mademoiselle Madoka, jamais elle n'aurait fréquenté ces bandes de voyous à moto! regretta tristement Monsieur Terada.

- Vous voulez dire que Madoka était livrée à elle-même après votre départ?

- Non, elle n'était pas toute seule. Il y avait Madame Haruka, elle en avait la responsabilité en tant qu'aîné. Malheureusement, entre ses études et son fiancé, elle n'était que peu présente pour surveiller Mademoiselle Madoka...

- Vous étiez au courant de ses activités "extrascolaires"? Et les parents de Madoka aussi?

- Nous ne connaissons pas tous les détails de sa période "rebelle" mis à part quelques rumeurs... Dieu merci, son casier judiciaire est toujours vierge! Je me suis renseigné au près de la police locale : elle a juste fait partie de la liste des adolescentes à surveiller pendant quelques années. Cela coïncide sans doute à la période où vous vous êtes rencontrés n'est-ce pas?

- Oui. Je dois être pour quelque chose dans l'amélioration de son comportement. Moi même, je ne connais que quelques bribes du passé de Madoka. J'ai toujours cru en son bon fond, alors je n'ai jamais réellement cherché à en savoir davantage. Probablement aussi parce que cela fait partie de son côté mystérieux qui me fascine tant...

- Monsieur Kasuga, sans vouloir trop me mêler de vos affaires, je trouve que vous avez là un argument de poids en votre faveur à faire valoir auprès de Madame et Monsieur Ayukawa! me dit-il déterminé.

- Je vous remercie de votre conseil Monsieur Terada. Quand vais-je pouvoir les voir?

- Dés ce soir, ils donnent leur premier concert au Carnegie Hall à 18h00. Il est prévu que vous dîniez ensemble à l'hôtel après la représentation.

- C'est une prestigieuse salle de concert à ce qu'il me semble. La soirée promet d'être intéressante à plus d'un point.

- Vous avez encore beaucoup de temps avant le concert de ce soir, peut-être désirez-vous aller visiter un peu New-York en attendant?

- C'est une idée très intéressante, j'y suis déjà venu par le passé, mais je n'ai pas trop eu le temps de faire du tourisme.

- Je peux vous conduire où vous voulez. Madame et Monsieur Ayukawa m'ont dit qu'ils n'avaient pas besoin de moi cet après-midi, car ils doivent encore beaucoup répéter. Nous ne sommes pas loin de Broadway, il n'y a pas de spectacles dans la journée, mais le quartier est très agréable à visiter. Qu'en dites-vous?

- Qui n'a pas entendu parler de Broadway! Bien sûr que je veux y aller!

#75 tcv

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Posté 24 avril 2012 - 20h44

Pour une ébauche, c'est bien écrit.
J'attends de lire les chapitres suivants.

#76 Punch

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    inKoruptible

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Posté 24 avril 2012 - 21h55

Tant mieux, tant mieux biggrin.gif

J'ai glissé une coquille dans mon message, il fallait lire "un chapitre par semaine" tongue.gif

Je compte aller jusqu'au chapitre 11, après c'est moins réussi...

Mais ce sera déjà pas mal, car j'aurai présenté mes meilleures idées cool.gif

#77 Punch

Punch

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Posté 30 avril 2012 - 09h40

Voici comme annoncé la suite de ma fanfic version "work in progess". Vous trouverez quelques remarques à l'issue du chapitre. C'est le chapitre 4 version 1.5, un mélange entre ma version initiale et une prise en compte d'une partie des remarques de CyberFred wink.gif

Bonne lecture smile.gif

Chapitre 4

À peine avions-nous fait quelques pas, qu’un panneau géant attira mon attention. C'était une nouvelle adaptation de "West Side Story" transposée durant la Seconde Guerre mondiale. Les deux clans opposés étaient cette fois-ci les Américains et les Japonais. L'histoire contait l'amour impossible entre un G.I. et une jeune civile Japonaise. La magnifique jeune femme blonde représentant le Japon ressemblait étrangement à Hikaru. Examinant avec attention son visage, je remarquai son caractéristique grain de beauté sous son œil droit. Il n'y avait aucun doute possible : ce ne pouvait être qu'elle ! Cela faisait plus d'un an que je ne l'avais pas vue, ce serait formidable !

J'en parlai aussitôt à Monsieur Terada :

- Monsieur Terada, regardez cette affiche. C'est Hikaru qui en est la vedette !

- Un spectacle de danse ? Vous êtes sûr ? me répondit-il perplexe.

- Mais oui, Hikaru est une excellente danseuse. Son talent a dû enfin être reconnu ! Venez avec moi, je vais voir si elle est là !

- Je vous remercie, Monsieur Kasuga, mais je préfère vous attendre dehors. Je ne pense pas qu'elle soit là à cette heure, ou que l'on daigne vous laisser la rencontrer, dit Monsieur Terada familier de ce genre d'événements.

- Comme vous voulez, moi je rentre !

- Je vous attends.

À peine entré dans le bâtiment, je fus aussitôt arrêté par un agent de la sécurité qui m'interpella en anglais :

- Je suis désolé Monsieur, mais cette zone est interdite aux spectateurs.

- Je voudrais simplement voir Mademoiselle Hiyama, c'est une amie de longue date.

- Non, non, c'est interdit. Si vous voulez voir Mademoiselle Hiyama vous devrez attendre ce soir pour le spectacle.

Je ne compris pas tout ce qu'il m'avait dit, mais suffisamment pour savoir que je ne pouvais pas entrer. Cette occasion ne se représentera peut-être pas, je devais tenter ma chance. Faisant mine de partir, je me cachai dans un coin, et me concentrai très fort sur les loges. En un instant je me téléportai dans les coulisses derrière la scène. Je trouvai rapidement la loge d'Hikaru, mais elle n'était pas là.

C'est alors que j'entendis de la musique, et des pas de danse, quelqu'un dit alors :

- Non, non, c'est très mauvais. Tu devras faire mieux que cela ce soir, autrement tu devras quitter le spectacle ! Je n'ai pas envie d'avoir de mauvaises critiques à cause de toi !

- Oui, Patrick, je suis désolée, je suis juste un petit peu fatiguée. Je serais dix fois meilleure ce soir, je vous le promets ! répondit une voix qui ressemblait à celle d'Hikaru.

- D'accord, d'accord, Hikaru tu peux prendre une pause.

- Merci beaucoup ! remercia-t-elle.

J’ai observé toute la scène depuis ma cachette. Hikaru fonça dans sa loge, visiblement épuisée, et couverte de sueur. Je m'empressai d'aller la retrouver.

Je frappai à la porte :

- Oui, vous pouvez entrer. répondit-elle.

- Bonjour Hikaru, comment vas-tu ?

- Kyosuke ? C'est bien toi Kyosuke ? Je suis si contente de voir ! Que fais-tu ici à New York ?

J'ai cru un moment qu'elle allait me sauter dans les bras comme elle en avait auparavant l'habitude, mais elle se contenta de prendre mes mains dans les siennes en me faisant un large sourire. Elle portait un justaucorps moulant de couleur jaune orangé, avec (toujours attaché à la taille) la petite poupée fabriquée par Madoka. Ses longs cheveux blonds étaient maintenus par un petit ruban. Sa tenue était complétée par de petits chaussons de danse assortis à l'ensemble.

- Hikaru, c'est formidable ! Tête d'affiche d'un spectacle à Broadway ! Tu as enfin réalisé ton rêve ! lui dis-je sincèrement ravi pour elle.

- Oui, oui en quelque sorte... Tu sais, après l'échec de la "Légende de l'Atlantide", j'ai connu une longue période d'incertitude. On appelle même cela une "traversée du désert" par ici. J'avais fait tant d'efforts pour réussir aux États-Unis que je ne voulais pas rentrer au Japon sur un échec. Je me suis perfectionnée en chant et en danse, et j'ai passé toutes les auditions possibles. À force de persévérance, j'ai fini par réussir l'audition pour "West Side Story". Ce rôle est mon premier grand rôle, mais comme tu le sais, les spectacles à Broadway peuvent s'arrêter plus vite qu'ils n'ont commencé !

- Je te souhaite bonne chance pour ton spectacle !

- Dans le milieu artistique New-Yorkais on ne souhaite pas "bonne chance" on dit "Break a leg".

- Bon, bah alors je te dis Break a leg !

Le comique de la situation ne nous échappa pas, et nous partîmes dans un fou-rire. Grâce à ce court moment de répit, la tension présente sur le visage d'Hikaru pu se relâcher l'espace d'un instant.

Elle reprit la conversation :

- Tu n’as pas répondu à ma question de tout à l’heure. Je ne savais pas que tu étais à New-York. Madoka ne m'en a rien dit. Elle voulait sans doute que j'en ai la surprise ?

- Probablement ! Ha, ha, ha !

J'étais très gêné. Je savais que Madoka et Hikaru étaient toujours en relation par le biais de l'Internet. Mais elles ne se donnaient que des nouvelles banales en évitant toujours soigneusement d'aborder mon sujet.

À ce moment là, une autre personne frappa à la porte :

- Oui ? répondit-elle.

- C'est moi, Hikaru ! répondit une voix très masculine.

- Tu peux rentrer !

C'est alors que je vis arriver le petit ami d'Hikaru. Un grand type costaud, les cheveux coupés courts, vêtu de cuir noir, et portant des lunettes de soleil. On aurait dit Arnold Schwarzenegger tout droit sorti de "Terminator 2" mais version asiatique. Je ne l'avais pas reconnu tout de suite, mais le son de sa voix me rappelait quelque chose.

- Bonjour Hikaru, as-tu reçu mes fleurs ?

- Bonjour Yusaku. Oui, regarde : il y a en a partout dans ma loge ! dit-elle en désignant toutes les fleurs remplissant la petite pièce.

- Yusaku ? Hino Yusaku ? lui-demandais-je.

- Le seul et unique ! Qui es-tu, toi? Je ne t'ai jamais vu… tu es un fan d'Hikaru ? Dégage de là où je te casse la tête ! répondit-il en me menaçant.

- Yusaku ! Arrête de dire des bêtises, tu ne vois donc pas que c'est Kyosuke ? dit Hikaru énervée.

- Kasuga Kyosuke ! répondit Yusaku surpris.

J'ai cru qu'il allait s'énerver, et me prendre par le col pour me frapper... Mais non, il garda son calme et me dit simplement :

- C'est sympa d'être venu ici pour assister à la première d'Hikaru ! Comment va Madoka ? Elle n'est pas venue avec toi ?

- Je suis content de te revoir, Yusaku ! Je suis venu à New-York pour le travail, Madoka est restée à Tokyo. En fait, j'ai retrouvé Hikaru tout à fait par hasard... Mais toi, au fait, qu'est ce que tu as fait pendant tout ce temps ? Tu avais complètement disparu...

- Disons que j'avais besoin de m'isoler pour améliorer mon karaté. Ce que j'ai fait : je suis devenu champion du monde ! dit Yusaku en évitant mon regard.

- C'est formidable, Yusaku ! Tu le mérites, tu t'es toujours entraîné très durement.

- Ce qu'il ne t'as pas encore dit, c'est qu'il est aussi devenu acteur! dit Hikaru tout excitée.

- Acteur de films d'action plus précisément, mais mes films ne sont pas encore sortis en dehors des États-Unis. Tiens Kyosuke, je te donne la cassette vidéo VHS de mon dernier film "Kimagure Soldier". J'emmène toujours une cassette avec moi au cas où. C'est mon agent qui me l'a conseillé dans le but d'accroître ma notoriété naissante.

- Merci Yusaku cela me fait très plaisir ! Mais, je n'ai pas de magnétoscope pour la lire...

- Ce n'est pas grave. Garde-la précieusement, elle va prendre de la valeur dans les prochaines années ! fit Yusaku fier de lui.

- Moi aussi, j'ai un cadeau pour toi Kyosuke : deux places pour la première de ce soir ! dit Hikaru un peu gênée d'en parler devant Yusaku.

C'est alors que Yusaku me décocha un regard noir chargé d'hostilité qui me fit froid dans le dos. Je connaissais bien ce regard, et ne voulus surtout pas le contrarier.

- Je suis désolé, Hikaru, mais je dois déjà assister au concert des Ayukawa ce soir. Je suis le photographe officiel pour le Japon de leur tournée mondiale. Il m'est impossible d'être aux deux endroits en même temps ! répondis-je à Hikaru très gêné.

Je pouvais très bien me téléporter d'un endroit à l'autre, mais ce n'était pas une chose à faire en public. Qui plus est, j'avais promis à Madoka de ne pas faire un usage déraisonné du Pouvoir.

- Oh quel dommage ! Si c'est pour le travail, je te pardonne Kyosuke. Peut-être un autre soir alors ? dit elle l'air déçue.

- Je suis vraiment embarrassé Hikaru, je ne connais absolument le calendrier des représentations. Je n'ai pas encore pu parler avec les parents de Madoka alors...

- Je comprends... Je te laisse quand même ce numéro de téléphone, où tu pourras me joindre si jamais tu avais l'occasion d'assister à mon spectacle, me répondit Hikaru d'un air triste.

- Je vais voir ce que je peux faire Hikaru... tentais-je de dire.

C'est alors que Patrick, le chorégraphe du spectacle, appela Hikaru pour qu'elle retourne travailler :

- Hikaru ! La pause est terminée!

- Bon, je dois vous laisser, fit Hikaru. Je dois encore répéter avant ce soir. Kyosuke, j'ai vraiment été ravie de te revoir. Je compte sur toi pour venir m'acclamer dit-elle m'adressant un clin d'œil.

À peine Hikaru eut quitté sa loge que Yusaku s'approcha de moi :

- Kasuga Kyosuke ! Je n'ai pas bien compris pourquoi tu te trouves ici, mais je t'interdis de t'approcher d'Hikaru ! C'est bien compris ? dit-il en me saisissant violement par le col au point de faire décoller mes pieds du sol.

- Yusaku... Tu m'étouffes... Je te promets tout ce que tu veux, mais relâche-moi s'il te plaît...

Il desserra son étreinte et me laissa reprendre mon souffle.

- Très bien, je te crois. Sinon je te garantis que tu finiras en mille morceaux à l'hôpital ! fit Yusaku.

- Je ne te comprends pas, Yusaku. Que me reproches-tu donc ? Cela fait longtemps qu'il n'y a plus rien entre Hikaru et moi...

- Tu es peut-être avec Madoka maintenant, mais Hikaru n'a jamais cessé de t'aimer ! Elle a changé de nombreuses fois de petit ami sans pouvoir en garder un seul… à cause de toi !

- Je suis vraiment désolé Yusaku... Tout est de ma faute, j'aurais dû être plus direct avec Hikaru à l'époque. Tout ce que nous voulions, Madoka et moi, c'était d'éviter le plus possible de la faire souffrir...

- Je sais, je sais... Madoka m'en a parlé. Si j'ai disparu, c'était parce qu'Hikaru ne s'intéressait qu'à toi... Mais les choses ont changé maintenant ! J'ai réussi à force d'efforts à ce qu'elle soit enfin avec moi, et je n'ai plus l'intention de m'enfuir !

- Je suis heureux pour vous deux ! Quand Madoka le saura, je suis sûr qu'elle sera ravie que ses deux meilleurs amis d'enfance sont ensemble !

- Elle le sait sans doute déjà. Hikaru m'a dit qu'elles gardaient toujours le contact par le biais d'Internet... Quoi qu'il en soit, tu nous a déjà fait assez de mal comme cela ! Je t'autorise à assister à l'une de ses représentations, mais je ne veux plus que tu t'approches d'elle ! C'est bien compris ? dit-il en frappant violement le mur avec son poing.

Ne désirant pas subir davantage la fureur de Yusaku, je lui répondis oui par un signe de la tête. Je quittai aussitôt la loge, puis me téléportai à l'extérieur, à l’abri des témoins.

Monsieur Terada m'attendait à l'extérieur :

- Alors, Monsieur Kasuga, avez-vous pu voir Mademoiselle Hikaru ?

- Non, elle n'était pas là... Allons à l'hôtel maintenant s'il vous plaît, lui mentis-je en laissant échapper un trémolo dans ma voix.


Fin du chapitre

Voilà, comme vous avez pu le constater, je me suis amusé à imaginer la vie d'Hikaru et surtout de Yusaku. Qu'en pensez-vous ?

Sinon, techniquement parlant, j'ai mis toutes les répliques en français et je n'ai pas prévu de chapitre où Kyosuke assiste au spectacle d'Hikaru. J'avoue que j'ai l'idée de base, mais n'y connaissant rien en spectacles de ce genre (je n'ai même pas vu le film de West Side Story), je suis un peu dans l'impasse à ce niveau-là tongue.gif

Rendez-vous la semaine prochaine pour le chapitre 5 smile.gif

Punch, un petit peu plus motivé pour continuer...

#78 CyberFred

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Posté 30 avril 2012 - 13h45

Tiens donc, nous y revoilà smile.gif
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#79 Punch

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Posté 06 mai 2012 - 22h06

Je vous livre ce soir le chapitre 5 (version non-définitive) avec un peu d'avance car je viens tout juste de le terminer. J'ai pris du retard et j'avais peur de ne pas être dans les temps...

Chapitre 5

L'hôtel qui m’avait été choisi était le Park Central Hôtel, car il était idéalement situé à proximité immédiate du Carnegie Hall, de Broadway et de Central Park. Ma chambre était à la fois confortable et spacieuse. Mais j'y étais mal à l'aise car je n'étais pas habitué à un tel luxe. Je n'avais jamais logé dans un endroit où se trouvaient réunis un bistro, un bar, et même un centre de fitness !

Après une courte sieste réparatrice, je défis mes bagages et trouvai bien en évidence la mystérieuse lettre que m'avait remise Madoka la veille de mon départ. L'enveloppe blanche était ordinaire en dehors de l'inscription manuscrite "à ouvrir uniquement lors de ton arrivée à New-York". Je l'ouvris, et trouvai à l'intérieur un cd sur lequel était écrit "from Madoka with love". Étourdi comme à mon habitude, j'avais oublié mon baladeur à la maison... J'étais bon pour aller en acheter un autre plus tard.

Le concert des Ayukawa devant bientôt débuter, je devais mettre la tenue de soirée préparée à mon intention. On frappa à la porte. C'était Monsieur Terada qui venait me chercher pour m’emmener à la salle de concert.

Arrivés au Carnegie Hall, les spectateurs étaient très nombreux. Au vu de leur tenue, ce devait être des personnes aisées. La salle de concert, impressionnante, était somptueusement décorée. De nombreuses célébrités du classique mais aussi du jazz, du rock et de la pop s'y étaient produites. Cependant, Monsieur Terada m'avait dit que les Ayukawa avaient choisi cette salle pour son excellente acoustique. Les 2804 places étaient toutes occupées. Faisant partie des privilégiés, je disposais d’une place réservée au premier rang, afin de pouvoir faire les meilleures photos possible.

Je me rappelle encore de la première représentation des Ayukawa à laquelle j'avais assisté il y a quelques années déjà. Une grande découverte car j'étais à l'époque plutôt tourné vers la musique pop. Bien que n'étant pas familier avec ce genre, j'avais été particulièrement impressionné par l'ambiance et l'énergie qui s'en dégageait. Impression confirmée lorsque Madoka interpréta pour moi "Kyosuke n°1" au piano.

La salle bruyante se tut d'un seul coup pour résonner sous un tonnerre d'applaudissements à l'arrivée des Ayukawa. Ils sont célèbres à New-York, car ils y ont habité plusieurs années avant de partir s'installer à Seattle.

Le concert dura environ deux heures durant lesquelles je pris toute une série de clichés (sans utiliser de flash) des musiciens et de la salle.

Après une longue série d'applaudissements, et de remerciements en tout genre, je suivis avec mon appareil le couple Ayukawa sortant de la salle. Nous nous frayâmes difficilement un passage parmi les nombreux admirateurs jusqu'à la voiture où nous attendait Monsieur Terada.

En route vers l'hôtel, je pu enfin leur adresser la parole :

- Madame, Monsieur, bonsoir. Je suis ravi de vous revoir !

- Bonsoir Kyosuke, dit Madame Ayukawa en posant son grand bouquet de fleurs à côté d'elle. As-tu fait un bon voyage ?

- Oui, je vous remercie Madame. Tout s'est très bien déroulé, mis à part la fatigue liée au décalage horaire.

- Ce n'est que la première étape de notre tournée. Ne t'inquiètes pas tu t'y fera vite, crois-en ma longue expérience ! répondit-elle sereinement.

- Bonsoir Kyosuke, dit ensuite Monsieur Ayukawa. Alors qu'as tu pensé du concert de ce soir ?

- Ce fut grandiose, très différent du concert auquel j'avais assisté au Japon. J'avoue que, grâce à Madoka, j'ai une prédilection pour les morceaux privilégiant le piano.

- Il est vrai que Madoka est très douée dans ce domaine ! Nous lui avons d'ailleurs demandé plusieurs fois, sans succès, de nous accompagner sur scène au piano. Mais à chaque fois elle nous répondait : "Je n'ai aucune envie de jouer sur scène avec vous. Je ne joue du piano que pour mon travail ou pour mon plaisir personnel !" Si tu as l'habitude de l'entendre jouer, c'est que tu es un privilégié ! dit-il très enthousiaste.

- Oui, j'ai beaucoup de chance que Madoka soit ma petite amie ! répondis-je en me passant la main derrière la tête.



Après un trajet difficile dans le trafic dense de New-York, nous atteignîmes enfin notre hôtel. Un salon privé avait été spécialement réservé pour notre dîner. Il n'y avait qu'une seule table de dressée pour quatre convives. En tant que serviteur de longue date, Monsieur Terada était présent à table. Bien qu'il estimait que cela ne soit pas sa place, le couple Ayukawa insistait pour qu'il prenne tous ses repas en leur compagnie m'avait-il expliqué.

Au cours du repas, la conversation prit soudainement une tournure fort déplaisante. Madame Ayukawa prit la parole :

- Kyosuke, cela fait maintenant de nombreuses années que vous vous fréquentez avec Madoka. J'aimerai que tu me dises quelles sont tes intentions envers elle ?

- J'aime profondément et sincèrement votre fille Madame. Et je suis persuadé qu'elle partage les mêmes sentiments que moi. répondis-je surpris par une telle demande.

- Comptes-tu la demander en mariage ?

- J'avoue y avoir songé à de nombreuses reprises...

- Kyosuke, c'est formidable que Madoka et toi vous vous aimiez depuis le lycée, mais on ne peut pas vivre d'amour et d'eau fraîche. Fonder une famille, et maintenir sa stabilité est un combat de tous les jours. Tu dois bien réfléchir, et être prêt à en assumer toutes les conséquences.

- Je ne pense pas y être encore tout à fait prêt. Ce qui compte pour moi, à l'heure actuelle, c'est que je sois le seul homme dans la vie de Madoka.

- Pardonne-moi d'insister, mais tu dois surtout penser à son bien, à son avenir et à son rang social. Tu n'as même pas de situation professionnelle stable !

- Je ne souhaite que son bonheur. C'est une jeune femme formidable qui a beaucoup de qualités et de talents. Le jour de notre rencontre restera toujours gravé en moi comme l'un des évènements les plus importants de ma vie !

Inquiet de la tension qui s’installa de plus en plus autour de cette table, le père de Madoka ne put s’empêcher d’intervenir pour calmer son épouse :

- Chérie, je comprends que tu aimes Madoka, ta fille, plus que tout. Mais la coutume japonaise des omiai est dépassée. N'as-tu donc rien appris des valeurs de liberté de l'Amérique depuis le temps où nous y vivons ?

- Tu as sans doute raison... Mais je ne suis convaincue pour autant !

- Madame, si je puis me permettre, lorsque j'ai rencontré votre fille à l'âge de 15 ans, elle était engagée sur une bien mauvaise pente... Je n'ai pas la prétention de dire que c'est moi qui l'ai ramené vers le droit chemin, mais je pense y avoir contribué par ma présence à ses côtés. Si j'ai pu intervenir de quelque façon dans son revirement d'attitude, c'est parce que j'ai senti depuis l'instant de notre rencontre qu'elle avait une belle âme. Contrairement à ce que la majorité des gens disait sur elle, sans vraiment la connaître, elle n'était pas foncièrement mauvaise. J'ai appris en la côtoyant qu'elle souffrait d'une grande solitude qui ne demandait qu'à être comblée par un maximum de personnes. C'est ce que j'ai essayé de faire, en devant son ami, puis en prouvant aux autres qu'elle avait aussi des qualités.

Une pesante période de silence s'installa à ce moment-là. Les parents de Madoka étaient plongés en pleine réflexion. Je tourna discrètement mon attention vers Monsieur Terada, qui ne pouvait prendre part à la conversation. Celui-ci me fit discrètement un approbateur signe de la tête disant "Bien joué Monsieur Kasuga !". Madame Ayukawa reprit ensuite la parole :

- Kyosuke, tu m'as convaincue de ta bienveillance. Cependant, je ne te fait pas encore totalement confiance. C'est pourquoi, en accord avec mon époux, nous avons décidé de te prendre avec nous dans cette tournée mondiale. Nous aurons ainsi mieux l'occasion de nous observer et de nous connaître. Nous avons également pensé que ce serait pour toi une bonne opportunité de carrière si tu venais à bout d'une telle entreprise, dit-elle pour se justifier.

- Je le confirme Kyosuke, et te prie de bien vouloir excuser le comportement exagéré de mon épouse, dit Monsieur Ayukawa en poussant un soupir de soulagement.

- Vous êtes tout à fait excusé. Il est bien naturel pour une mère de s'inquiéter du devenir de ses enfants.

C'est ainsi que cette longue et mouvementée soirée s'acheva.

Une fois dans ma chambre, je pris le temps d'envoyer mes photos au journal par Internet. Comme je n'étais plus très sûr de la manipulation à effectuer, je consultai le petit bloc-notes que m'avait donné Madoka. Conscient d'avoir marqué un point décisif avec ses parents, je m'endormis paisiblement ce soir-là.

Fin du chapitre

Voilà, j'ai dû changer beaucoup de choses pour faire paraître ce chapitre et notamment le ton trop agressif de la mère de Madoka.

Bref, ce n'est pas encore au point, mais j'espère quand même que cela reste un minimum lisible et cohérent.

N'hésitez pas à laisser un commentaire, juste histoire de savoir si j'ai été lu smile.gif

A venir (dans les temps ?) le chapitre 6...

#80 tcv

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Posté 15 mai 2012 - 11h49

Je l'ai lu et j'attends le prochain chapitre. wink.gif





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