Baltique

Il y une différence majeure entre Pocahontas et Avatar.

 

Dans Poncahontas, John Smith et Pocahontas, bien que faisant partie de peuples différents, appartiennent tous les 2 à la même espèces. Ce sont 2 êtres humains. 

Dans avatar, si Jake Sully est un humain, Neytiri appartient à une espèce différente.

Donc, logiquement, si on devait vraiment transposer l'histoire d'Avatar à l'époque de Pocahontas, il faudrait que Jake Sully tombe amoureux non pas de Pocahontas mais... d'une guenon. Et à la fin, grâce à une sorte de sorcellerie, il faudrait qu'il renonce à rester humain et devienne lui même un singe.

Raconté comme ça, ça semble bien plus difficile à accepter. Pour moi, c'est un des coups de génie du scénario d'Avatar. On croit tellement connaître l'histoire qu'on trouve son déroulement naturel et prévisible alors qu'en réalité c'est bien plus complexe qu'il n'y parait au premier abord.

Tu as vu Abyss, Youvi ?

C'est peut-être le film qui te réconcilierait avec James Cameron.

Concernant Avatar, c'est assez ironique de voir que la critique a beaucoup critiqué le scénario du 1er et encensé Dune 2 alors que l'histoire suit exactement la même trame (celle d'un personnage sur une planète étrangère qui va intégrer une tribu autochtone, assister impuissant aux exactions de l'oppresseur qui n'hésite pas à détruire un lieu sacré, prendre la tête de la tribu en question en domptant un animal, et mener la contre-attaque victorieuse contre les oppresseurs...

Tout y est.

Au final, on se rend compte que c'est un trame assez archétypale qu'on retrouve dans de nombreux récit.

la grande différence, c'est Cameron se sert de ces archétypes pour faire passer des choses qu'on a jamais vu ailleurs. Et là, je ne parle pas de techniques et d'effets spéciaux, mais bien d'idées narratives. On croit tellement connaitre l'histoire à l'avance qu'on ne se rend pas compte à quel point ce qu'il nous raconte sort vraiment des sentiers battus et touche presque à un tabou.

En effet, même si je suis loin d'être un spécialiste de la SF, je n'ai jamais vu un film où le héros a le coup de foudre et tombe instantanément amoureux d'une extra-terrestre (qui ressemble vraiment à une extra terrestre) et choisit, par amour, de renoncer à son humanité pour devenir, non pas un dieu, non pas un surhomme, mais autre chose, une créature extraterrestre, un navi.

Je n'ai que 2 autres films où le héros tombe amoureux d'une extraterrestre : l'oublié J'ai épousé une extra-terrestre avec Dan Aykroyd et Kim Bassinger, au sommet de sa beauté, pour incarner la créature. Et à ce compte là, c'est un peu de la triche car c'est pas compliqué de tomber amoureux de Kim Bassinger.

L'autre film, c'est les Gardiens de la Galaxie. Mais là, à aucun moment on ne voit le héros prêt à renoncer à son statut d'être humain pour la fille dont il est amoureux. La différence d'espèce n'est même jamais exploitée et l'histoire d'amour n'ira jamais au bout.

Merci pour ce retour. J'ai prévu d'aller voir l'exposition consacré à James Cameron dans une semaine (je monte sur Paris pour le concert de Beth Gibbons).

Terminator 2 reste un des plus grands films d'action de tous les temps. Je me souviens qu'à l'époque de sa sortie, on le réduisait surtout de ses effets spéciaux.

Mais le temps a fait son œuvres et l'on réalise que ces trucages numériques qui faisaient tant parler ne représentent au final qu'une poignée de minutes du film, à peine quelques plans.

Ce qui fait que le film a traversé le temps et qu'il a aujourd'hui l'honneur d'être projeté à la prestigieuse cinémathèque, c'est l'incroyable précision de sa mise en scène et l'excellence de son écriture qui est, comme souvent chez James Cameron, simple mais jamais simpliste.

Les enjeux dramaturgiques sont clairs et surtout soutenus par des thématiques qui se révèlent riches et profondes. C'est aussi fun qu'intelligent.

Un classique indémodable que je revois toujours avec le même plaisir.

J'aurais aimé pouvoir assister à cette séance. Mais, plus encore que Terminator 2,c'est Abyss qui reste mon James Cameron préféré. J'aurais vraiment voulu voir sur grand écran.

Je sais qu'il est passé à la cinémathèque et j'étais prêt à monter sur Paris exprès pour le voir. Mais ça n'a pas été possible.

Moins connue que "Blue Water", voici le générique de fin de Nadia "Yes I Will" toujours par Miho Morikawa (dont c'est l'anniversaire aujourd'hui), non pas dans sa version d'origine de 1990 mais dans une version réactualisée.

 

 

Merci beaucoup pour cette version, tcv. T'as fait ma soirée.

Hé ben ! Que de pavés !

Et que d'interprétations !

Peu importe que vous l'aimiez ou pas, cette Madoka Lagon vous inspire.

Perso, je suis plutôt Team Youvi. J'ai eu un vrai coup de coeur pour ce nouveau tableau. Je vais vous épargner un pavé parce que je pourrais y passer des heures, que Youvi a parfaitement résumé mon ressenti sur cette oeuvre (même si j'aurais, évidemment, beaucoup de choses personnelles à y ajouter) et que j'ai beaucoup trop de choses à faire ce week-end.

Pour moi, Madoka Lagon est une très belle réussite.