Le projet de podcast de Kody soulève un point primordial : comment expliquer la longévité de Kor ? Pourquoi n'arrive-t-on pas à oublier KOR ?
La question est loin d'être évidente. Cela fait des années sur ce forum que nous entretenons le mythe, mais au fond pourquoi ?
Evidemment, comme l'a si bien dit Kody, nous aimons tous le personnage de Madoka, le character design d'Akemi Takada, les musiques de Shirô Sagisu, les couleurs pastels... mais au-delà des apparences, qu'est-ce qui nous retient vraiment ?
Je n'ai pas de réponse précise à cette question. Pour faire court, je pense que ce nous avons tous et toutes en commun c'est d'avoir été tout simplement adolescents. Tout le monde n'a pas pratiqué le football, le tennis, les arts martiaux, voyagé à travers le monde ou autre activité vue dans les animés de l'époque. Mais nous avons tous une famille, des animaux domestiques, été au lycée, eu des amourettes plus ou moins sérieuses... En dehors des pouvoirs psychiques, je pense que chacun d'entre nous peut quelque part se retrouver dans cette série.
Il y a aussi un évident côté nostalgie sublimée. Car l'adolescence est loin d'être rose (ou orange) avec les changements physiques et hormonaux chez les filles et les garçons (je ne vais pas détailler), la remise en question de l'autorité parentale et de la société des adultes, la fin de l'insouciance de l'enfance...
L'avantage d'une oeuvre figée dans le temps, c'est que les personnages ne vieillissent pas et que tout se termine bien pour l'éternité. Il y a un petit côté conte de fée avec "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Ce qui est rassurant dans un monde parfois sinistre et connaissant de fréquents bouleversements.
J'espère ne pas avoir trop paraphrasé Kody, mais la réflexion est longue et délicate... peut-être même sans fin.
J'étofferai peut-être plus tard, ce n'était qu'une accroche.
Le débat est ouvert