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[Jayce]

Mon corp était encore secoué par des spasmes de terreur à la vue de ce qui c'était produit dans le monde parrallele d'ou je revenai. J'avais tout détruit, et Ayukawa, allait elle bien, la derniere fois que je l'ai vu elle était allongé en plein milieu de la rue assomé par une vague d'énergie que j'avais moi meme produite.

- Kasuga-kun, tu vas bien ?

- Hein ?! Ayukawa, celle de mon monde me regardait avec inquiétude, au dessus d'elle le ciel était encore bleu, quelle heure pouvait il bien être ?

J'entrepris de la prendre dans mes bras comme pour vérifier que c'était bien la réalité et pas un rêve .. *SLAP*

- Mais qu'est ce qui te prends Kasuka-kun, tu es encore saoul ?

Je ne savais quoi répondre, sa baffe me remis l'esprit en place, j'étais bien chez moi, dans mon monde !

A coté de Ayukawa se tenait silencieuse Hisa, qui n'avait apparament pas apprécié la manière dont Ayukawa m'avait traité. Elle avait un regard haineux, qui n'était pas du tout de mon gout, mais elle me tenait, un seul mot d'elle et ce qui c'était passé dans le monde parallèle pourrai se reproduire ici.

Je pris alors conscience du danger qu'elle pouvait représenter, il fallait que je règle le problème au plus vite !

- Aller relève toi Kasuga-kun tu dois venir m'aider à l'abcb, tu n'as pas oublier? Me dit Ayukawa !

- Non, non je viens laisse moi juste une seconde pour reprendre mes esprits .. Vas devant je te rejoins.

C'est avec un regard de suspition qu'elle s'en alla, me laissant seul avec Hisa qui n'avait pas dis un mot depuis que je m'étais réveillé ! Cette dernière avait des yeux d'ange et était très jolie, pourtant je ne pouvais me résoudre à la trouver attirante, elle était une menace à mon bonheur, nous devions parler .. dans un premier temps !

[griffon_rouge]

Je me levais lentement sous le lourd regard d’Hisa.

-Que me veux tu enfin, on ne se connais même pas ! Lançais-je.
-Je te connais toi et tes sœurs mieux que tu ne le croix, je sais comment elle à battu le record du 100 mètres. Combien de sportifs as-tu aidé de la sorte? Je sais ce que tu caches sous tes airs de « petit garçon sage ». Juste un conseil ne sois pas en retard au rendez-vous ce soir.

Sur ses dernières paroles elle tourna les talons et partit…

-Un ange oui, mais un ange de l’enfer… Pensa Kyosuké.

Ce soir il serait enfin fixé sur ces intention et peut être qu’il en apprendrait d’avantage sur ce quelle savait réellement. Autre chose, qu’entendait elle part « Combien de sportifs au-tu aidé de la sorte ? »….

Kyosuké s’extirpa de ses pensées et alla aider Ayukawa comme prévu…

[youvi]

En arrivant à l'Abcb, Kyosuke fût surpris par l'accueil d'Ayukawa. Elle semblait mal à l'aise. Elle aurait préféré rester tantôt près de lui pour voir s'il allait bien, mais Master l'attendait pour partir. Un bon chocolat chaud attendait Kyosuke sur le bar.

- "Kyosuke, te voilà enfin... Tu es sûr que tout va bien? Tu sembles vraiment bizarre aujourd'hui. Je m'en veux presque de t'avoir demandé de venir m'aider."
- "Hahahahaa" Encore ce rire idiot ... "Non, non, tout va bien." Je retroussai mes manches énergiquement. "Au travail".

Je commencais à faire la vaisselle, sans même me rendre compte que le chocolat refroidissait sur le bar. Ayukawa nettoyait le sol, en me regardant du coin de l'oeil régulièrement. Je sentais son inquiétude. Je m'en sortais avec une grosse bosse sur le front. Lorsque 19h15 arriva, je regardais si tout était en ordre.
- "Ayukawa, comme je t'avais dit, je dois m'absenter une petite demi-heure, je reviendrai pour clôturer le bar avec toi."
- "D'accord. Il n'y a pas de problème au moins ?"
-"Hahahaha, non, non. C'est juste un petit quelque chose que j'ai promis à Manami. Je reviens aussi vite que possible"
-" Kyosuke..."

Elle n'a pas le temps de terminer sa phrase, que Kyosuke est parti en courant. Son visage reflète sa tristesse. Elle pousse un soupir en regardant le chocolat que Kyosuke n'a pas touché.

Dehors, Kyosuke courait vers les grands escalier, rencontrer Hisa et son destin; il était prêt à tout dans sa tête pour empêcher cette fille de détruire sa nouvelle vie.

[Jayce]

19h30, j'arrivai au pied des grands escalier, mais pas la moindre trace de Hisa.

- Avec 30 minutes de retard j'espère ne pas l'avoir raté, tant de chose dépende de ce qu'elle sait.

J'entendi des bruits de pas légés mais personne à porté de vu, un bruit sourd se fit entendre dans les buissons mais plus rien ne bougea après, la nuit commençait à tomber, les lampadaires s'allumaient les uns après les autres, on entendait plus que le bruit de fond de la ville, mais toujours personne à l'horizon !

Je me décidai à m'en aller quand soudain ..

- Attends Kasuga ! C'était elle, ses longs cheveux bruns flottaient dans les airs alors qu'elle s'approchait de moi en courant.

- Désolé pour le retard, mais j'ai dû fausser compagnie à ma mère, me dit elle d'un ton dégagé en arrivant à ma hauteur.

- Bon tu vas me dire ce que tu me veux à la fin ? Dis-je avec impatience, après tout ce qui c'est passé aujourd'hui, mon humeur était des plus exécrable ..

- Ne le prend pas sur ce ton Kasuga-kun ! Je sais tout sur toi, un seul mot à ma mère et tu seras renvoyé de l'école ! Alors sois gentil ..

- Que sais tu sur moi au juste ? demandai-je avec avidité.

- Je sais que toi et tes soeurs vous vendez des anabolisants au autres élèves ..

L'équivalent d'une enclume mentale venait de s'abattre sur ma tête, un légé rictus ironique et de fatigue apparaissait au bord de mes lèvres alors que je la laissai poursuivre son réçit.

- et je sais aussi que tu appartiens à un gang toi, tes soeurs et ta copine "Madoka le carreaux" ..

A ce moment j'eu l'impression d'entendre le rire enchanteur de Ayukawa comme si elle était toute proche de moi, si proche ...

- Alors si tu ne veux pas que je racompte tout, je veux que tu quitte cette Madoka qui te traite comme un moins que rien et que tu deviennes mon petit ami. Tu feras tout se que je voudrai et ..

J'étais soulagé qu'elle ne sache rien au sujet du pouvoir des Kasuga et je commençai à en avoir marre de ces délires, Ayukawa comptai sur moi se soir et je ne voulai pas la décevoir. Je décidai de l'interrompre.

- Oui mais non, je t'arrète tout de suite, oubli ça. Je n'ai jamais vendu de drogue, je ne fais parti d'aucun gang et je ne sortirai encore moins avec toi pour jouer ton petit chien chien, c'est pas mon truc désolé. Par contre si je dis à ta mère qu'au lieu de travailler bien gentiment dans ta chambre tu fais le mur pour aller en pleine ville et que, la nuit tombé, tu vas voir les garçons, je doute que tu puisses ressortir de chez toi avant ta majorité alors rentre chez toi et oubli tes fantasmes.

Je la laissai bouche bé, penser à la tête que ferai sa mère si je mettai mes menaces à exécution, et je me dirigeai en direction de l'abcb ou l'on m'attendait ..

*Gling gling*

- Te revoila, je désespérai ! Elle avait son sourir des bon jours.

- Ha ha ha ! Que dire d'autre ..

Mon ange était toujours la à essuyer des verres, elle me jetta de petits regards timides qui ont le dons de me faire totalement craquer. Cependant je remarquai deux choses assez étranges, quelques goutes de sueur qui coulaient le long de ses joues toutes roses et le fait que mon ange eu plein de terre sur ses fesses ...

[griffon_rouge]

-Tu as l’air très essoufflé comme si tu avais couru.

Demanda Kyosuké à Ayukawa.

-Non, non, c’est juste que je viens de finir la vaisselle et avec la chaleur de l’eau et la vapeur, enfin bon tu vois ce que je veux dire…. Déclara-t-elle un peu gêné

Sans rien dire de plus ils se remirent à leurs taches jusqu'à la fermeture de l’Abcb.

L’Abcb fermé ils partirent ensemble pour le bout de chemin habituel avant de se séparer afin de rejoindre leurs habitations respectives.

-Dis moi Kyosuké, qui était cette fille que j’ai vu tout à l’heure devant le café.
-Personne, hahahaha ! Vraiment personne, juste une vieille connaissance d’un des établissements dans lequel je suis passé avant d’arriver ici. Quelle coïncidence n’est ce pas ? hahaha ! (Encore ce rire niais)…
-Kyosuké, tu me le dirais si tu avais des ennuis.
-Bi, bien sûr, mais tout vas bien ne t’inquiètes pas. Balbutia Kyosuké. En même temps j’ai bien vu que c’était elle qui m’avait suivi donc je ne vais pas lui faire croire autre chose que ce qu’elle a pu voir et entendre. Pensa-t-il.

Tout deux continuèrent jusqu’au moment ou leur chemin se séparait.
Comme à chaque fois l’envie de prendre Ayukawa dans ses bras pour l’embrasser monta en lui comme une vague arrivant sur plage, mais comme toujours ils se saluèrent et se quittèrent, comme toujours malheureusement…
Kyosuké la regarda s’éloigner et repris le chemin de chez lui.
Quelques questions à propos d’Hisa lui vinrent en tête. Il était certain qu’elle n’était pas de celle qui s’avoue si facilement vaincu, et que malgré ce qu’il lui avait dit elle risquait tout de même de tenter quelque chose contre lui, mais ces pensées furent vite balayés par l’image d'Ayukawa.

En entrant dans l’appartement il entendit la voix de Manami.

-Enfin la, très bien, tu vas nous aider à expliquer toute l’histoire à Papa, je te rappelle qu’il prend la poussière depuis maintenant quelques heures.

[youvi]

"Comment ça ?" dis-je l'air un peu surpris... Dans mon esprit, le souvenir de mon père figé n'était que celui d'un mauvais rêve que je venais de faire il y a quelques heures et pas celui de la réalité. En rentrant dans le salon, je vois mon père figé la bouche grande ouverte prêt à bondir du divan, la main levée. Je fais un bond de surprise en le voyant, me rappelant une scène déjà vue. Il est 22h30... Je me reprends en secouant la tête.

- Kyosuke "Kurumi, on t'a déjà dit de ne JAMAIS utiliser le pouvoir sur papa"
- Manami: "Je te l'avais dit de ne pas hypnotiser Papa"
- Kurumi: "Ce n'est pas de ma faute, il commençait à s'agiter dans tous les sens"
- Manami: "La faute à qui s'il s'est énervé comme ca ?"
- Kyosuke: "Kurumi, tu as parlé à papa de la nouvelle élève ?"
- Kurumi: "Euh, non..."
- Manami: "Kurumi, papa t'a déjà dit de ne pas mentir"
- Kurumi: "Manami, tu m'avais promis de dire que ce n'était pas moi qui..."
Elles sont impossibles ...
- Kyosuke: "Kurumi, remets papa en ordre"
- Kurumi: "Mais il va être faché"
- Kyosuke "Kurumi, tout de suite!"
- Kurumi: "Bien..."

Elle claque dans ses mains devant les yeux de papa.
- Père de Kyosuke: "... et donc préparez toutes nos affaires nous partons de suite"
<Silence>
- Père de Kyosuke: "Mais pourquoi fait-il déjà noir dehors. KURUMI! Qu'as tu fait !"
- Kurumi: "Rien, enfin c'est Kyosuke qui au départ nous a dit de ne rien te dire et..."
- Père de Kyosuke: "Kyosuke, c'est très grave, si cette fille sait quelque chose, nous devons nous en aller"
- Kyosuke: "Je viens de discuter avec elle, elle ne sait rien papa. Nous n'avons rien à craindre"
- Père de Kyosuke: "Kyosuke, tu es vraiment sur qu'elle ne sait rien"
Ses yeux me scrutent d'un air sévère, les sourcils froncés au dessus de ses lunettes.
- Kyosuke: "Pas d'inquiétude à ce sujet. Ce n'est qu'un malentendu. Bon, je suis fatigué, je vais me coucher"

Après toutes ces émotions, je ne tiens plus debout. Je m'affale dans mon lit après un bon bain chaud, et m'endors de suite, un léger mal de tête persistant.

[Jayce]

Ayukawa était toujours allongé sur la route sillonnée de creuvasses, il ne restait plus grand chose de la ville, tout autour de moi il n'y avait que des gravas et des ossatures d'immeubles.

Je couru aussi vite que possible vers Ayukawa pour voir si elle était toujours en vie.

- Ayukawa, Ayukawa .. Mon dieu qu'ai-je fais ?!

Elle ne semblait plus respirer, j'entrepris alors de lui faire du bouche à bouche .. Toujours aucun signe de vie .. Je m'essayai alors au massage cardiaque que je n'avais vu pratiquer que derrière mon écran de télévision .. Pas plus de résultat !
C'est alors qu'une rage incommensurable me submergea, des larmes coulères le long de mes joues, je serra les dents, plaça mes mains sur sa poitrine et hurla :

- AYUKAWAAAAA !!! Avec l'énergie du désespoir, pensant posséder un pouvoir qui pourrai la réanimer je fis, sans savoir comment, exploser une force enfouie au plus profond de moi, une lumière d'une blancheur aveuglante sorti de mon corps tout disparu un instant.

J'avais l'impression de flotter dans les airs, Ayukawa à mes cotés, je ne la voyais pas mais je pouvais sentir sa présence au près de moi.

Puis soudain, mes pieds heurtères quelque chose de dur .. Le sol ! La lumière aveuglante disparu, la nuit avait repris ça place .. Et les lumières de la ville aussi. Tout était redevenu comme avant le cataclysme que j'avais moi même provoqué.

Ayukawa, se tenait prêt de moi, debout, les yeux grands ouverts.

- Qu.. Que c'est il passé Kyosuké ?!

Elle était vivante ! Vivante c'est tout ce qui importait. Puis ma tête me fit mal, atrocement mal .. Tout tourna autour de moi .. Je ne voyais plus rien, je perdis conscience !

- Kyosuké lève toi, il est l'heure d'aller en cours, me cria Manami depuis le salon ou mes soeurs ainsi que mon père venaient de petit déjeuner.

Mes rideaux étaient grands ouvert, et la lumière du dehors était éblouissante, j'eu alors une impression de dèjà vu ..

[griffon_rouge]

Une impression de déjà vu, la même que chaque matin quand je me lève pour aller en cours rien de plus
Comme toujours le petit déjeuné est asse mouvementé, un chat qui vole, des livres qui partent dans tout les sens, un crêpage de chignon à propos d’une paire de sous-vêtements, la routine quoi !
-Kurumi, Manami, c’est l’heure d’y aller ! Criais-je

Nous partons enfin, le ciel est bleu, les oiseaux chantent, je n’ai en tête qu’une seule chose, Ayukawa !
Avec le dernier rêve que j’ai fais et ma journée d’hier, la voir me fera le plus grand bien.
Même mes sœurs avaient arrêtés de jacasser.
Nous passons les grilles de l’école et entrons dans le bâtiment principal quand je suis interpellé par Hatta et Komatsu.

-Kyosukéééééé !!!! Hurlaient-ils en cœur. Je pensais qu’il s’agissait encore d’une histoire de fille super canon dans l’un de leur magazine, mais il n’en était rien.
-Kyosuké ! Regardes ça, c’est la nouvelle qui en distribue un peu partout dans l’école, les profs son au courant. En ce moment elle est sur le terrain de sport. Me dit Hatta en me montrant une sorte de tract.

Je pris le tract en question et lu :
« Pour un bon coup de fouet, pour pulvériser les records, n’hésitez pas à demander à Kyosuké Kasuga ses merveilleuse pilules miracles…. »

Le tract continuait encore comme ça sur presque toute la page.

-Le directeur de l’école te cherche ainsi que tout les profs ! Dit Komatsu.
-Cette fois s’en est trop, je vais voir cette peste d’Hisa. Dis-je et partant en courant dans les couloir.

Je sortis du bâtiment et me précipitais vers le terrain de sport. Au loin je distinguais un attroupement et cette peste d’Hisa en son centre.

Plus que quelques mètres et je pourrais enfin régler cette affaire.
Puis tout à quoi, le panorama changea instantanément autour de moi.
L’école n’était plus qu’une ruine déserte, les gens que j’avais vu devant moi avaient disparus et je me retrouvais seul dans se panorama de désolation.

-Tu es la Kyosuké ! Entendis-je derrière moi, la voix d'Ayukawa venait de résonner à mes oreilles.

Je me retournais vers elle, et la ce fût un choc, car la Ayukawa que j’avais en face de moi était celle de mon rêve de ce matin.

-Je ne savais pas que tu étais nostalgique de nos années collège au point de remettre ton vieil uniforme. Lança-t-elle en pouffant avant de m’embrasser langoureusement. Puis en plein milieu de ce splendide baisé ses yeux s’ouvrirent en grand et elle me repoussa et dit.
-Où est la cicatrice de ta joue droite, qui es tu ? Hurla-t-elle alors que ses yeux viraient au rouge.

[Jayce]

- Kyosuké ! Kyosuké !
- Quand devons nous recevoir les analyses de la prise de sang ?
- Dans l'après-midi monsieur le directeur.
- Très bien, très bien ..
- Mais je doute que ce jeune homme se drogue, ses pupilles ne sont pas dillatées et puis il n'a aucun antécédent !
- Nous saurons la vérité dans très peu de temps de toute façon. Les jeunes de notre époque vous savez.

[...]

- Darling tu m'entends ?
- Je ne pense pas qu'il puisse t'entendre Hikaru
- Madoka mais qu'est ce qu'il à mon Kyosuké et pourquoi a t-il une cicatrice sur la joue droite, alors qu'il n'avait rien hier encore ?
- Je ne sais pas, mais ne t'inquiète pas trop, on s'occupe bien de lui ici, et puis tu as entendu le directeur, il a dit que ces résultats était négatif, Kasuga ne se drogue pas. Il a juste du faire un malaise.
- Oui mais je ne peux pas supporter de le voir dans cet état.
- Moi non plus Hikaru, moi non plus ...

[...]

Le réveil fut difficile, la tête du Kyosuké à la balaffre lui faisait encore très mal. il ne savait pas ou il se trouvait ni ce qui c'était passé.

A travers la fenetre il appercevais la nuit tomber sur la ville. De grosses machines d'ou sortait une disaine de fils faisait un bruit sourd mais qui lui rapellait une série hospitalière qu'il regardait souvent à la télé. Ces fils étaient raccordé à son corp par de petits cercles autocollants, et apparament c'était les battements de son coeur qui faisait osciller la courbe que l'on pouvait voir sur l'écran.

- Je dois être dans une chambre d'hopital ! Pensa-t-il.

Son esprit était encore tout embrumé comme si on l'avait assomé d'un coup sec et que qu'il avait dormir trop longtemps. Il apperçu une perfusion qui s'enfonçait dans son bras et une grande poche d'un liquide aussi transparent que de l'eau accroché plus haut.

- Mais que c'est-il passé, ou suis-je exactement, quand et surtout ou es tu "Madoka" ?!

[youvi]

Dans la rue la pluie tombait. Un ciel sombre et des nuages d'encres délavées glissaient doucement dans le ciel. Les parapluies formaient un jeu de cercles multicolores qui s'entrecroisaient donnant un peu de vie à cette scène terne et monotone.

Un couple de vieilles personnes apporta un peu d'humour et d'originalité dans ce decors. L'homme, allait de jeune fille en jeune femme, le regard rusé et taquin. Les filles intriguées mais amusées par ce grand-père un peu original (NDLA: et pervers) se laissaient un peu aller au jeu en riant, jusqu'à ce ce que d'un coup, une canne de parapluie l'agrippait vigoureusement par le cou, et l'emmenait au loin.

- "Voyons, tu ne pourrais pas être sérieux pour une fois?" dit une vieille dame. Elle était menue et un gros chignon blanc sur la tête se balançait au rythme des dodelinements de sa tête.
- Grand-mère: "La situation est quand même préoccupante!"
- Grand-père: "Baaah Kyosuke s'en sortira bien, C'est notre petit-fils de toute manière."
- Grand-mère: "Oui, mais nous ne l'avons jamais préparé, ni prévenu auparavant."
- Grand-père: "Nous ne pensions pas que cela se présenterait aussi rapidement."
- Grand-mère: "Il y a dû y avoir quelque chose ces derniers mois qui a vraiment bouleversé la vie de notre petit Kyosuke. Sinon cela aurait-pris plus de temps."
- Grand-père: "Je suis sûr que c'est cette petite fille charmante-là"
- Grand-mère: "La petite blonde aux yeux bleus, pleine de vie?"
- Grand-père: "Je pensais plutôt à l'autre, aux longs cheveux couleur de jais et aux yeux d'émeraude."
- Grand-mère: "Qui qu'elle soit, j'espère qu'elle l'aidera à faire ses choix et a surmonter ses épreuves"
- Grand-père: "Kyosuke est fort. J'ai confiance en lui"
- Grand-mère: "Oui mais il devra affronter tout ce qu'il n'est pas et qu'il a refoulé. Sera-t-il assez fort pour çà? Cette épreuve est quand même la plus terrible pour les membres de notre famille"
- Grand-père: "De toute manière, nous serons tous là pour le soutenir, sinon nous n'aurions pas fait le déplacement depuis la campagne"
- Grand-mère: "Oui, mais s'il échoue, le pouvoir le consumera..."

[griffon_rouge]

Dans le couloir à côté de la chambre de Kyosuké.

-Je ne sais pas quoi vous dire, on dirait que cette cicatrice remonte tout de même à déjà pas mal de temps, mais je peux vous dire qu’elle n’a pas été faites dans de très bonnes conditions. Expliqua le docteur en blouse blanche.
-Docteur nous nous connaissons déjà depuis un certain temps, si il avait eût cette cicatrice avant nous nous en serions aperçu. Répondit Madoka.
-… Pour le reste il va bien soyez en sûre, mais pour une raison qui m’échappe il est encore très faible, à son age il devrait déjà être remis de son malaise. Je repasserais le voir dans une heure, pour l’instant laissé le se reposer. Termina le Docteur avant de les quitter.

Hikaru et Madoka restèrent seule un moment devant la porte de la chambre de Kyosuké.

-Je ne comprends rien à ce qu’il se passe Madoka, et toi ? Demanda Hikaru dont les yeux commençaient à se remplir de larme petit à petit.
-Je n’en sais pas plus. Je crois que cette nouvelle qui est arrivait hier lui a mit d’une façon ou d’une autre une pression extraordinaire, mais je ne pas vraiment pourquoi. Par contre pour cette balafre sur sa joue, la je n’ai aucune idée.
-Je me sens si inutile. Balbutia Hikaru entre deux sanglots.
-Ecoutes moi, tu vas rester à ses côté pendant que moi je vais appeler chez lui il faut que son Père soit prévenu, je reviens dans quelques minutes. Dit Madoka.

Hikaru acquiesça de la tête et entra dans la chambre pendant que Madoka partit à la recherche d’une cabine téléphonique.
Tout en marchant Madoka repensa à cette vilaine cicatrice, comment avait-elle pu apparaître, d’où venait-elle ? Aucune réponse en vu. Pour ce qui était de « La » fille, après son entrevu avec elle, pendant lequel elle était resté caché dans un buisson, même si elle n’avait pas pu tout entendre, Kyosuké était repartit de la plus léger qu’en y arrivant c’est indéniable.
Tout cela restait sans réponse.
Madoka trouva enfin taxiphone et appela le père de Kyosuké.

De son côté Hikaru avait du mal à re-rentrer dans cette chambre ou son « Darling » se trouvait, allongé sur ce lit avec toute cette machinerie branché.

Dans la chambre Kyosuké ouvrit les yeux une nouvelle fois, et ce coup-ci tout lui parût beaucoup plus net.
-Où suis-je ? Dans un hôpital ? C’est impossible il n’en existe plus dans un cet état la. Pensa-t-il.
Il essaya de bouger et vît que ses membres lui obéissaient de nouveau. Il s’assit dans le lit et regarda autour de lui. Il arracha les fils qui le reliaient à la machine à côté de lui et enleva de son bras la perfusion qui y était enfoncé. Il se leva de son lit et marcha jusqu'à la fenêtre, tira le store et regarda au dehors. Il n’en cru pas ses yeux, car même si le temps était à la pluie la ville dehors vivait comme jamais il n’avait pu la voir vivre. Des gens dans les rues, des voitures, des enfants…. Il resta comme figé sur place.

Hikaru, la mort dans l’âme, se décida à entrer dans la chambre. Elle poussa la porte et ses yeux tombèrent directement sur le lit vide. Une seconde de panique s’empara d’elle puis elle vit Kyosuké de dos face à la fenêtre de la chambre.

-Darling ! Dit-elle.
Comme au ralenti Kyosuké se retourna, mais sur son visage c’était de la stupeur que l’on pouvait y voir plus que la joie de retrouver Hikaru.

[Jayce]

- Hiyama ?! Qu'est ce que c'est que ces vètements de petite fille et pourquoi as-tu coupé tes cheveux ?!

- Comment m'as tu appelés Darling ? Et de quoi parles tu ?

- Dar..ling ? Son regard changea radicalement. Qui es tu ? Pourquoi à tu pris les traits de Hikaru Hiyama?

- Quoi ? Je ne comprend rien à ce que tu dis Darling !

- ARRETE DE M'APPELER DARLING SALE MAKEMONOS ! Cria le Kyosuké à la balaffre avec colère, puis plus calmement ..

- Ca ne sert à rien de prendre les traits d'une personne qui m'est proche pour essayer de m'abattre, je ne me laisserai plus prendre, la dernière fois cela m'a couté chère. Dit-il en se frottant la cicatrisse qu'il avait à la joue.

- Calme toi Kasuga-Kun tu n'es pas toi même.

- Pas moi même.. Il eu un petit rire sarcastique, mais ses yeux devinrent noir de haine et de colère. Puis il continua ..

- Cela fait longtemps déjà que vous m'avez pourri la vie vous et vos adeptes. Cela n'a que trop duré !

Les cheveux du Kyosuké à la balaffre se levèrent comme soufflé par une force invisible, une boule d'énergie apparaissait à présent dans sa main droite et tout en criant il la lança sur Hikaru, qui ne bougea pas d'un pouce comme figé de terreur !

- Nonnnnnnn, Kyosuké arrète ! Dit une voix de femme agée.

Un éclaire bleu, une explosion, un souffle puissant. Hikaru avait été projeté contre le mur et était à présent inconsciente, mais elle n'avait pas été touché par l'attaque du Kyosuké à la balaffre !

- Qui ? Réplica-t-il.

C'est alors qu'apparue la grand-mère de Kyosuké, à ses cotés le grand-père avait pris un air grave qu'on ne lui connaissait pas, mais il semblait rester serein. C'était la grand-mère qui avait bloqué l'attaque, et c'etait elle aussi qui s'apprétait à parler !

[Jayce]

Dans un premier temps, La Grand-Mère se tourna vers le Grand-Père et lui dit :

- Papi, occupe toi de la petite s'il te plait, remet la sur pied et efface ses derniers souvenirs !

Grand-Père acquiesça en hochant la tête, puis il tourna les talons et s'avança en direction de Hikaru

- Quand à toi, poursuivit la Grand-Mère en s'adressant à Kyosuké, laisse moi t'expliquer se qui se passe, tu devras m'écouter jusqu'au bout sans m'interrompre.

Le Kyosuké à la balafre était nerveux, pressé d'en finir, mais après avoir eu un aperçu des pouvoirs de la Grand-Mère il préféra rester silencieux et écouter ce qu'elle avait à lui dire.

- Mon petit, il faut que tu comprennes que ce tu vies en se moment, tout ceux de notre famille l'on aussi vécu, mais personne n'as eu à affronter cette épreuve aussi jeune que toi, c'est pour cela que tu n'es plus du tout toi même ! Ecoute moi bien maintenant, ce que tu es vraiment, notre Kyosuké, est coincé un monde qu'il a lui même créé de toute pièce pour échapper à une situation qu'il ne voulait pas affronter. C'est pour cela que tu es apparu, il t'a cédé ça place, toi une partie de lui même qu'il ne contrôle pas et qu'il refoule, tout ce qu'il n'es pas tu l'es !

- Et mes souvenirs, et ma vie ? Répliqua-t-il

- Pur invention de l'esprit de Kyosuké, mais ne m'interromps plus et laisse moi finir, pour passer cette épreuve Kyosuké doit prendre conscience qu'il est le seul à pouvoir gérer ses problèmes, qu'il ne doit plus fuir ses doutes et ..

- Et ma cicatrice est-ce une pur invention aussi, je me la suis faite en combattant des ..

Un coup de tonner résonna à ses oreilles, la Grand-Mère perdait patience. A la vue des petits éclaires bleutés qui tournoyaient tout autour d'elle il se ravisa et se tu. Les éclaires s'effacèrent alors et la Grand-Mère retrouva son calme olympien.

- J'allais y venir, ta cicatrice n'es que l'extériorisation de ta et de sa souffrance. Vous ne formé qu'une seule et unique personne tout les deux, toi la parti refoulé de Kyosuké tu portes sur ton visage la cicatrice que Kyosuké porte dans son coeur, toutes ses peines, tout ses doutes et toutes ses appréhensions pour le futur qu'il n'ose pas affronter.

Puis la Grand-Mère se mit à avancer en direction du Kyosuké à la balafre, les mains tendues vers lui à hauteur de son visage.

- Ton épreuve mon petit, consiste à penser vos blessures à tout les deux, pour cela il faut que notre Kyosuké affronte lui même ses appréhensions, si il réussi la cicatrice disparaîtra, sinon tout son univers s'écroulera et vous serez perdu tout les deux. Je vais l'aider à revenir mais c'est à lui de faire le reste, et à toi de l'aider en restant présent dans son inconscient, à ses cotés. Laisse toi faire à présent ..

De toute façon le Kyosuké à la balafre ne pouvait plus bouger, un pouvoir l'en empêchait. La Grand-Mère pris le visage de Kyosuké dans ses mains usées par le temps, elle ferma les yeux et dit :

- Tout va bien Kyosuké nous allons tous t'aider, revient maintenant, tu as beaucoup à faire !

Le Kyosuké à la balafre s'évanoui, la Grand-Mère le porta grâce à ses pouvoirs jusqu'au lit d'hôpital ou il s'était réveillé tantôt.

Le Grand-Père rejoignit la Grand-Mère devant le lit ou était endormi Kyosuké qui portait toujours une balafre et dit :

- Voila qui est fait, la petite ne se souviendra de rien si ce n'est qu'elle s'est endormi au chevet de son petit ami, dit il en souriant, puis il prit un ton plus sérieux.

- Nous ne pourrons pas l'aider tout seul, il aura besoin de tous ses amis pour trouver le mal qui le ronge et pour le résoudre.

Une porte venait de claquer, les Grand parents se retournèrent, Madoka venait d'entrer et paraissait intrigué par les dernières parole du Grand-Père.

[griffon_rouge]

-Encore un problème ! Dit le Grand-Père.
-Peut être pas tant que ça. Rétorqua la Grand-mère.
-Que ce passe-il ici ??? Interrogea Madoka.
-Tu es la depuis longtemps ? Demanda la Grand-mère.
-Depuis asse longtemps pour voir qu’il se passe des choses plus que bizarre.
-N’ais pas peur, je vais tout t’expliquer.
-Es tu sûre de ce que tu fais ? S’inquiéta le Grand-père.
-Oui, oui… finit-elle en avançant vers Madoka. Viens avec moi mon enfant je vais tout t’expliquer, la survie de notre Kyosuké dépend aussi de toi maintenant.

Toute les deux sortirent de la chambre et marchèrent le long des couloirs.
La Grand-mère de Kyosuké lui expliqua en détail tout ce qu’il venait de se passer, et de part la même tout les problèmes engendré par cette situation.
Madoka n’en croyait pas ses oreilles, apprendre que Kyosuké, voire même que toute la famille Kasuga, sauf le père, était doté de pouvoirs surhumains la laissa sans voix.

-Si aujourd’hui je te dis tout cela c’est pour que tu puisse assister mon petit fils dans son épreuve. Je ne te demande pas de le suivre pas à pas mais d’être la quand cela deviendra trop dur pour lui seul. De plus ne sois pas surprise par certain de ses comportements, Kyosuké à en lui une autre entité, un autre lui même qui représente à la fois tout ce qu’il veut pas être et tout ce qu’il rêverait de pouvoir accomplir.
-Mais pourquoi ne m’en a-t-il jamais parlé ? Demanda Madoka
-La peur. Voila la réponse, la peur d’être une fois de plus pris pour une bête de foire, la peur de perdre une nouvelle fois tout ce qu’il a et de devoir partir une nouvelle encore une fois. Comprends que Kyosuké est soumis à une pression terrible tous les jours du fait de ses pouvoirs. Expliqua la Grand-mère.
-Voila pourquoi il est incapable de prendre la moindre décision. Répliqua Madoka.
-Exactement…

Un silence plana entre les deux femmes.

-Alors tu acceptes ?
-Oui, je ferais ce qu’il faut pour l’aider. Acquiesça Madoka.
-Très bien, mais souviens toi, tu entres dans notre secret alors pas un mot à personne. Finit la Grand-mère.

Madoka fît un signe d’approbation de la tête.

Dans la chambre Kyosuké ouvrit enfin les yeux, autour de lui Hikaru endormit sur une chaise et son Grand-père au pied de son lit.

-Grand-père tu es la, j’ai fais un affreux cauchemar…
-Ce n’est rien mon garçon. Dit le Grand-père puis il pensa. Le plus dur est à venir.

Kyosuké regarda Hikaru dormir puis, il tourna la tête en direction de la fenêtre et la dans le reflet de la vitre il vit son image, mais il vit aussi très distinctement une balafre asse imposante sur sa joue droite. Il passa sa main sur sa jour mais ne sentit rien, et comble le Kyosuké dans le reflet lui n’avait pas bougé d’un pouce et semblait toujours endormit.

La porte de la chambre s’ouvrit et la Grand-mère ainsi que Madoka entèrent.
-Bon, nous allons vous laisser pour l’instant, quelle chance tu as Kyosuké, deux jolies filles pour toi tout seul. Lança le Grand-père en sortant de la chambre avec la Grand-mère.

Une fois dehors.

-La petite Ayukawa va aider notre Kyosuké dans son épreuve. Expliqua la Grand-Mère.
-Tu ne penses pas que cela peut être dangereux ?
-Non, je sais qu’elle est très attachée à notre petit fils, il n’y aura pas de problème.
-Et quand tout sera fini ?
-Nous ferons comme toujours, nous effacerons ce qui doit être effacé. Termina la Grand-mère.

[Jayce]

Madoka et Kyosuké se regardèrent un long moment sans échanger un seul mot. Kyosuké n'avait qu'une seule envie c'était de la prendre dans ses bras et de l'embrasser, il ne comprenait pas pourquoi il ressentait cette envie avec autant de force, Madoka quand à elle regardait Kyosuké avec tendresse en pensant à tout ce qu'il devait endurer à longueur de temps à cause de son pouvoir.

- Mado.. Ayukawa !

- Kasuga-kun !

Tout deux rougires, puis dans un silence, Madoka se rapprocha de lui comme aimenté par une force qu'elle ne pouvait controler, elle se pencha vers lui sans un mot, Kyosuké avait les yeux grands ouverts, elle lui dit à l'oreille :

- Je vais t'aider Kasuga-kun !

Kyosuké se demandait se qu'elle avait bien voulu dire ? Mais avant même qu'il ai pu lui poser cette question qui lui brulai les lèvres, tout deux entendirent Hikaru marmonner quelque chose, signe qu'elle allait bientôt se réveiller !

[griffon_rouge]

Madoka recula et se mit au pied du lit.

-Darling, ho ! Excuse moi, je me suis endormi. Dit d’une petite voix Hikaru en se frottant les yeux.
-Ce n’est pas grave, merci de m’avoir surveillé. Répondit gentiment Kyosuké.
-Je suis si contente que tu ailles mieux, si tu savais comme j’ai eût peur quand je t’ai vu avec toutes ces machines autour de toi. Mais maintenant je vais bien m’occuper de toi tu vas voir.

Kyosuké ne répondit rien à l’annonce d’Hikaru et se contenta juste de sourire, mais ce dernier ne ressemblait en rien au sourire qu’il pouvait avoir en temps normal.
Madoka de son côté restait silencieuse.
L’atmosphère était pesante, Madoka surveillait Kyosuké, Kyosuké renvoyait un sourire poli à Hikaru et Hikaru ne comprenait pas le malaise qu’il avait dans la pièce à cet instant.

Puis on frappa à la porte de la chambre.

-Entrée ! Dit Madoka.
-Et bien je vois que vous allez mieux jeune homme. Lança le docteur qui s’occupait de Kyosuké.
-Oui, je me sens encore un peu faible mais ça va. Répondit Kyosuké.
-Bon, nous allons vous garder cette nuit en observation, et demain si tout va bien vous pourrez rentrer chez vous. Je vous souhaite une soirée et une bonne nuit. Sur ses mots le docteur se retira.

-Vous devriez renter toute les deux, je suis encore un peu fatigué et je voudrais me reposer. Dit Kyosuké.
-Tu es sûr, tu ne préfères pas que je reste pour être ta petite infirmière ce soir. Commença d’un ton enjoué Hikaru. Je pourrais prendre soins de…
-Non ! Je veux rester seul ce soir. Coupa net Kyosuké.

Hikaru ne su quoi répondre à cette injonction aussi soudaine qu’inattendu et resta comme stoppé dans son élan n’arrivant pas à croire que ce qu’elle venait d’entendre était vrai.
Madoka n’en revint pas non plus de cette subite prise de décision de la par de celui qu’elle avait toujours connu comme l’éternel indécis.

-Très bien, je…je vais te laisser alors, si c’est ce que tu veux. Hikaru se leva et parti en direction de la porte de la chambre.
-Je viendrais te voir demain Kasuga-Kun, reposes toi bien. Termina Madoka.

Toute deux sortirent et la porte de la chambre se referma.

Enfin seul, Kyosuké s’assit sur son lit et regarda son reflet dans fenêtre à côté de lui.

-Qui es-tu ? Demanda-t-il à son reflet.
-Mais je ne suis personne d’autre que toi Kyosuké, mais un « toi » un peu plus incisif. Répondit le Kyosuké balafré.
-Pourquoi, as-tu répondu à ma place et de cette façon à Hikaru ?
-J’ai répondu ce que tu meurs d’envie de lui répondre depuis que tu la connais, « NON ! ». Ne me dis pas qu’elle ne t’exaspère pas avec ses « Darling » et ses « Je serais ta petite infirmière ».
-Mais jamais de la vie, elle est très gentille je ne pourrais jamais…
-STOP !!! Tu vas me faire vomir. Arrêtes de me mentir, me mentir c’est te mentir à toi-même, et toute les cicatrices que je porte sont du à toute les fois ou tu t’es menti. Mais ne t’en fais pas je n’en ai pas fini avec toi, nous allons reparler de tout cela et surtout de celle que rêve d’appeler par son prénom, je parle bien entendu de Madoka.

[Jayce]

Durant la nuit, Kyosuké fit un rêve étrange mais famillier, il errait dans une ville, à moitié détruite, à l'arrière de la moto d'une jeune femme aux airs mi-ange mi-démon, il connaissait bien cette ville et encore mieux cette fille, mais le jeune homme qu'il était portait des marques sur son visage et son regard était vide !

- Kyosuké .. Kyosuké, aller réveil toi !

- Aie , ma tête me fait encore mal ! Dis-je en me réveillant brusquement.

J'avais l'impression d'avoir été quelqu'un d'autre ces derniers jours, un pantin manipulé par un méchant marionnétiste qui n'aurait pas pris assez soin de son outil.

- Ca va mon Grand ?

Mon Grand-Père était assit à mon chevet, il avait son sourir des bons jours mais son visage paraissait fatigué, comme usé par de trop nombreuses nuits blanche, pourtant il ne semblait pas fatigué, au contraire.

- Aller lève toi maintenant je te ramène à la maison, le docteur a dit que tu étais complètement remis et que tu pouvais sortir.

- Oh, très bien. Dis-je d'un air faussement enjoué.

Après m'être habillé, je sorti de ma chambre, mon Grand-Père sur les talons. Il me fit signe de prendre à gauche et d'avancer. Mon regard s'attarda sur les portes closes qui donnaient surrement sur d'autres chambres d'hopital, ou des gens étaient malades, peut-être mourant. Grand-Père marchait à côté de moi, il ne dit rien pendant un temps, mais il semblait préocupé à présent. Soudain il s'arrèta net et me retint par l'épaule, je me retournai pour le regarder quand mon régard fut attiré par une étiquette collée sur une des portes qui me faisait face à présent.

- Amano Takada, murmurai-je.

- Ecoutes moi Kyosuké il faut que je te parle. Me dit mon Grand-Père.

Amano Takada, Amano Takada .. Pourquoi se nom me dit-il quelque chose ?

[griffon_rouge]

-Mais bien sûr Takada, c’est le nom de ma Prof et celui de cette Hisa de malheur.

Sans réfléchir Kyosuké poussa la porte qu’il avait en face de lui et entra dans la chambre d’Amano Takada.
Dans la chambre, sur le lit, un homme entre 35 et 40 ans relié à plusieurs machines était couché et semblait dormir. Kyosuké avança tout doucement vers le lit.
Il resta quelques instants immobile à regarder l’homme quand la porte s’ouvrit de nouveau.
Madame Takada et sa fille Hisa stoppèrent net à la vu de Kyosuké, et ce dernier resta sans voix devant elles.

-Qu’es ce que vous faites ici Monsieur Kasuga ? Demanda Madame Takada sur un ton à la fois autoritaire et triste.
-Oui qu’est ce que tu fais la Kasuga ? Vociféra Hisa avec une voix ou les sanglots étaient plus présent que la colére.
-Je…je…enfin…je passais dans le couloir et j’ai vu le nom sur la porte, et j’ai pensais à vous et…
-Et quoi, tu voulais pouvoir te moquer du malheur de notre famille, Kasuka ! Cria Hisa avec les yeux pleins de larmes.
-Non, non, pas du tout je suis venu parce que j’étais inquiet de savoir si cela avait un lien avec vous, c’est tout.
-Calme toi Hisa. Excusez ma fille elle à été très secoué par ce qui est arrivé à son père. Reprit Madame Takada.
-Que c’est-il passé Madame Takada. Demanda Kyosuké.
-A.C.V, accident cardiovasculaire, voila la raison de son état. Lui qui a toujours été en excellente santé, c’est arrivé cette nuit, et les médecins ne comprennent pas ce qu’il y a pu se passer. Nous sommes très inquiètes Hisa et moi. Expliqua Madame Takada.
-Je suis désolé pour vous. Excusez moi de vous avoir dérangé, je vais m’en aller. Dit Kyosuké.
Il salua les deux femmes et sorti de la chambre. Dehors son Grand-père l’attendait.

-Alors, quelqu’un que tu connais mon garçon ? Interrogea-t-il.
-Le mari d’une de mes profs, et le père d’une fille que je connais. Répondit-il Kyosuké tout en restant très évasif.
Tout deux sortirent de l’hôpital et partirent en direction de l’appartement Kasuga.
-Kyosuké, ce que je vais te dire va peut-être te paraître bizarre, mais sache qu’en ce moment tu es en train de passer la plus importante des épreuves que tu pourras rencontrer dans ta vie. Et de cette épreuve en résultera l’avenir de ton existence. Je sais que tu as pu t’apercevoir que quelque chose avait changé chez toi, alors écoute bien ce que j’ai à te dire. Dans tout ce qu’il va se passer bientôt il faut que tu saches que tout ne sera pas bon, mais également que tout ne sera pas mauvais, et que ce qui en résultera aura une influence à jamais sur ta vie.
-Grand-père ce que tu me dis me fait peur. Je ne sais pas si je serais de taille pour cette épreuve.
-Il te faut te souvenir d’une chose c’est que tu n’ais pas seul, quelqu’un est la aussi pour t’aider.
-Qui cela ? Toi et Grand-mère !
-Non pas cette fois. Je ne peux t’en dire plus. Mais souviens toi de ce que je t’ai dis : Tout ne sera pas bon, mais également que tout ne sera pas mauvais. Sur ses paroles le Grand-père disparu et laissa seul Kyosuké au pied de son immeuble.
Kyosuké entra chez lui, l’appartement était vide, seul Jingoro était là entrain de dormir.
Il alla dans la salle de bain afin de se rafraîchir et vit dans le miroir au dessus du lavabo le visage du Kyosuké Balafré.

-Alors tu as aimé ce que j’ai fait ? Lui dit ce dernier.
-Qu’a tu fais ?
-Si je te dis A.C.V, ça éclaire ta lanterne ? Ha ha ha ha ha !!!
-Quoi c’est toi qui as fait ça ?
-Pas mal d’avoir des pouvoirs non, cette pimbêche d’Hisa ne viendra plus nous faire de l’ombre.
-Mais tu es un monstre. Cria Kyosuké.
-Elle voulait détruire ta vie et la mienne par la même occasion, idiot.
-Ce n’est pas une raison. Hurla Kyosuké en faisant exploser le miroir.

De la sueur perlait sur son front et son souffle était court.
Puis la sonnerie de la porte retentit. Il couru jusqu'à la porte et ouvrit. Devant lui Madoka.

-Bonjour, je t’avais dit que je viendrais.

[Jayce]

- Ayukawa ! Heu bonjour, comment vas-tu ?

- C'est plutôt à toi que je devrai poser la question, je te rappel que tu sorts tout juste de l'hopital. Me répondit-elle.

- J'ai encore un peu mal à la tête mais ca va mieux, enfin je crois.

Ayukawa me regardait avec tendresse, un regard que je connaissai mais qu'elle ne me sortait qu'a de très rares occasions. Qu'avait-elle en tête.

- Dit moi Kasuga-kun, et parle moi franchement, tu as des soucis en se moment ?

- Moi hahahaha ..

Elle ne semblait pas vouloir me laisser m'en sortir avec mon rire évasif, je dû alors lui expliquer une parti de mon problème, dumoins tout ce qu'elle devait déjà savoir.

- A l'école il y a une nouvelle, Hisa, tu vois de qui je parle ? Je savais qu'elle la connaissait pour m'avoir suivi lors de mon rendez-vous avec cette dernière au pied des grands escalier, mais je pris la peine de continuer à ignorer ce fait devant elle.

Ayukawa aquiessa de la tête, elle rougissait légèrement.

- Et bien cette fille m'accuse d'avoir et de continuer à doper des sportifs, pour améliorer leur performance. Je ne comprend pas pourquoi elle s'acharne sur moi mais ce matin en sortant de l'hopital je suis tombé Mme Takada et Hisa, elles venaient rendre visite à un certain Amano Takada. Je pense qu'il sagit du père de Hisa, il aurait fait un A.C.V pendant la nuit.

- Ou était sa chambre Kasuga ? Me demanda Ayukawa.

- A quelques mètres de la mienne pourquoi ?

- Un A.C.V tu es sur ?

- Oui, enfin c'est ce que m'as dit Mme Takada !

- C'est étrange quand même. Elle parraissait intrigué.

- Tu va me dire ce qu'il se passe à la fin Madoka ? L'impatience me gagnait, et le visage du balaffré que je voyai se refletter dans la glace d'entrée se crispait.

- Kasuga-kun ?!

- Escuse moi Ayukawa, je ne suis plus vraiment moi même ces derniers temps.

Elle ne semblait pas m'en vouloir pour ce sursaut d'impatience et pour la manière famillière dont je venai de l'appeler. Elle me regarda droit dans les yeux et me dit ce que je ne m'apprétais pas du tout à entendre.

- Kasuga, après les rumeurs sur le fait que tu prenais de la drogue et ton évanouissement à l'école, le directeur t'as envoyé dans le service de désintoxication de l'hopital et non pas aux urgences. C'est pour ca qu'il est impossible que M.Takada ai été victime d'un A.C.V, sinon ils l'auraient mit dans le service Cardiovasculaire de l'hopital.

Cette nouvelle me fit l'effet d'une bombe. Pourquoi Mme Takada m'aurait-elle menti à propos de l'état de santé de son mari ? Et que faisait M.Takada, le père de Hisa dans un service de desintoxication ? Il fallait que je trouve des réponses !

- Kasuga-kun, ca va ? Tu as l'air un peu pâle !

- Heu oui oui ca va ? Je me demandais juste ce que M.Takada faisait dans ce service et si il existait un rapport avec ce dont Hisa m'accuse ?

- Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir. Me répondit-elle. Viens avec moi, on va éclaircir tout ca !

[youvi]

Alors qu'elle me prend la main, le contact de sa peau entraine un choc dans ma tête. Je ne sais que trop bien ce qui va se passer. L'autre moi prend le dessus. Et bien que j'y résiste de toutes mes forces, je ne peux l'empêcher de prendre le contrôle de mon corps. Je suis comme prisonnier d'une bulle transparente, spectateur impuissant de quelque chose que je ne veux pas... que je ne veux pas ? Je sens au fond de moi même une partie de mon être qui ne refuserait pas cette indécision.

Madoka tira doucement Kyosuke mais elle sentit une résistance.
- "Kasuga-kun ?"
Elle sursauta. Des yeux de braises et une cicatrice sur la joue. C'était l'autre Kyosuke.
- "Allons Madoka-chan, tu sais bien que tu peux m'appeler Kyosuke entre nous."
Elle rougit et tenta de libérer sa main, mais l'étreinte autour de son poignet se resserra.
- "Lâches-moi! Tu me fais mal!"
Il la tira d'un coup à lui. Surprise, par le mouvement brusque elle tomba en avant entrainant dans sa chute, Kyosuke. Allongés sur le sol, Madoka rougit un instant. La gifle claqua sur le visage de Kyosuke. Elle espérait ainsi le faire revenir à lui.
- "Toujours aussi incisive" dit-il d'un ton un peu railleur. "Il me semblait t'avoir demandé plus de respect à mon égard. Ton caractère fort et rebelle n'est pas pour me déplaire, mais je mérite autre chose que ta violence."
Madoka fût surprise par ce commentaire. Elle se releva. Kyosuke se releva aussi il la regarda droit dans les yeux, plein de défi. Un regard et une audace qu'elle ne lui connaissait pas. Une flamme rouge dans les yeux et il s'approcha la main levée.
- "Je crois qu'il va me falloir te le faire comprendre d'une autre manière" dit-il d'une manière menaçante.

Kyosuke, prisonnier regardait la scène, surpris par les commentaires de l'autre Kyosuke. Lui aussi aurait aimé dire à Madoka, que chacune des gifles qu'il prenait détruisait sa confiance en soi. Mais il ne l'aurait jamais avoué en face, et surtout pas de cette manière. Lorsqu'il vit l'autre Kyosuke devenir menaçant vis-à-vis d'Ayukawa, il ne sût que faire. Il fallait empêcher ca. Il voyait sa propre main se lever et descendre vers le visage de Madoka. Il ne pouvait rien faire. Pourtant il fallait qu'il reprenne le contrôle de son corps et empêche l'autre de frapper Ayukawa. Il vit le visage de Madoka et son regard. Aucune colère ou peur. Simplement de la confiance. Un regard plein de confiance en lui... Une force monta en lui.