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#43029 Les travaux de Youvi

Posté par youvi - 24 décembre 2021 - 08h39

Meilleurs voeux ^^


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#42915 Les travaux de Youvi

Posté par youvi - 07 décembre 2021 - 09h30

Longtemps que je n avais plus touché pinceaux et crayons...
 
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#47987 Les travaux de CyberFred

Posté par CyberFred - 01 septembre 2023 - 07h40

Nouveau mois, nouveau dessin : Madoka dans ma fan fiction "Les Yeux de la Terre".

Cette illustration remplace celle de la page d'accueil du site KOR Music Hall.

Plus d'explications ICI (avec une version plus grande de l'image).

 

madoka_pyjama_in_les_yeux_de_la_terre..j




#45357 Fan arts internationaux de KOR

Posté par CyberFred - 03 décembre 2022 - 17h59

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#49696 Les travaux de CyberFred

Posté par CyberFred - 24 janvier 2024 - 10h09

I am back !

Mon opération de l'œil droit a réussi. J'en aurai confirmation par mon chirurgien demain.

Je me suis permis de faire un petit dessin, inspiré de l'épisode 14.

Comme vous le voyez, j'ai aussi une infirmière très attentive qui prend soin de moi, en attendant la fin de ma convalescence. :D

 

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#49135 Les travaux de CyberFred

Posté par tcv - 09 octobre 2023 - 19h57

Suite à ma commission, Cyb m'a fait une illustration avec Madoka et Sayuri Hirose. Cela reprend une illustration du manga mais c'est une adaptation intéressante. A ma connaissance, c'est la 1ère fois qu'on voit un fanart avec Sayuri Hirose.

pour_tcv_Madoka_et_Sayuri_by_CyberFred.p




#48536 Anime - Episode 25 - L'éternel indécis

Posté par FrozenOwl - 23 septembre 2023 - 15h59

Je me suis bien marré en revoyant cet épisode : la succession de petits gags à l’école est excellente.

 

- On le savait déjà, c’est Manami qui fait tout. Elle ne pense même pas à envoyer bouler son frère en lui disant de faire son café lui-même. Et tiens d’ailleurs : pourquoi Kyosuke ne prendrait-il pas du café ET du lait ?

 

- Takashi dit que Kazuya lit dans ses pensées : le sait-il vraiment ou est-ce une boutade ?

 

- Certes Kyosuke n’a pas une très grande force de caractère : mais le scénario en rajoute un peu sur son indécision. On a quand même bien vu au fil des épisodes (voir mes commentaires précédents) que cela fait longtemps qu’il n’hésite plus du tout entre Madoka et Hikaru, et que son absence d’action pour résoudre ce problème est plus une peur des conséquences. (Pour un VRAI personnage d’indécis, je vous recommande Chidi dans « The Good place » sur Netflix, série très drôle au demeurant).

 

- Kyosuke se voit donc doté du pouvoir d’auto-hypnose. J’ignore quelle est la traduction exacte des termes employés, mais en français, il s’hypnotise pour être plus « déterminé ». Mais cette détermination n’a pas pour effet de l’aider à faire des choix : au lieu d’hésiter entre plusieurs options en pondérant les conséquences de chacune, il les choisit toutes sans se soucier des conséquences! Il est plus déterminé mais il ne fait pas plus de choix. A partir de maintenant, il n’hésite plus sur rien et il agit sous l’impulsion du moment. Il prend à la fois du lait, du café ET du jus d’orange, juste parce qu’il a envie des trois.

 

- Le passage dans l’arbre permet de voir que la marque de chaussure de Kyosuke est « E-GAL » : peut-être un jeu de mots sur une marque existante, mais je ne l’ai pas compris. En tout cas, ce n’est pas la première fois que l’on constate l’imprécision de la téléportation des Kasuga, qui est d’environ 10 mètres dans toutes les directions. C’est dangereux, mine de rien…

 

- Hikaru s’énerve quand Kyosuke tombe à ses pieds avant qu’elle ne le reconnaisse : on retrouve la Hikaru caractérielle des débuts. Finalement, il n’y a qu’avec Kyosuke qu’elle a changé.

 

- Kyosuke emploie le suffixe « kun » pour Komatsu et Ayukawa, à leurs grandes surprises. Je comprends que cet emploi le place dans une position de légère supériorité (on l’emploie généralement avec les plus jeunes), donc dans une relation inverse de celle habituelle, puisque Komatsu et Madoka l’appellent tous les deux « Kasuga-kun » en temps normal. (Il y a beaucoup de japonophiles sur le forum, donc corrigez-moi si je me trompe.)

 

- Kyosuke enchaîne les grandes déclarations et les actions décomplexées, souvent en utilisant le Pouvoir. Il marque des buts à la Captain Tsubasa, il fait exploser son TP de chimie, il tombe de 8 mètres sans une égratignure (ce qui ne semble n’émouvoir personne à part Madoka. Pourtant il y aurait matière à déménagement !) et il énerve la plupart de ses proches, peu habitués à ce nouveau caractère.

 

- Notez le recyclage d’animation pour la sortie chaotique de la classe, déjà employée dans l’épisode 7. Ils ont juste changé les costumes des élèves, qui avaient leur veste dans l’épisode 7 (il faisait plus froid au début du printemps !)

 

- Kurumi se plaint de n’avoir jamais mangé « ce sandwich dont tout le monde parle. » Ça veut dire que Komatsu et Hatta ne leur en ont jamais offerts ? Quels goujats !

 

- Cela fait longtemps que l’on n’a pas vu Madoka et Hikaru parler de Kyosuke sur le toit du collège, et depuis la dernière fois, la situation a bien évolué !

 

Hikaru dit qu’elle a été la première à voir qu’il avait du charme. On pourra noter qu’elle a porté son attention sur Kyosuke précisément pour les mêmes raisons que les autres filles : parce qu’elle l’a vu marquer un panier à 10 mètres grâce au Pouvoir. Mais il ne fait aucun doute que depuis, ses sentiments ont largement dépassé ce premier intérêt très superficiel. Et bien sûr, le spectateur, et Ayukawa, savent aussi que non, ce n’était pas la première…

 

Plus touchante encore est sa déclaration selon laquelle elle est celle qui aime le plus Kyosuke. La réponse de Madoka est encore plus éloquente : on ne voit pas ses yeux et elle se contente d’acquiescer. Pense-t-elle vraiment qu’Hikaru aime plus Kyosuke qu’elle ne l’aime elle-même ? Doute-t-elle de sa légitimité à s’intéresser à Kyosuke quand elle voit Hikaru se démener pour le garder ?

Finalement, c’est elle qui rassurera Hikaru comme elle le fait toujours, laissant ses propres sentiments de côté

 

- Cela lui donne aussi prétexte pour aller voir Kyosuke à la fin des cours. Elle commence par écarter les nouvelles « conquêtes » de ce dernier avec un éloquent « Désolée, mais j’étais là avant », magnifique double sens. A cet instant, c’est visiblement « Madoka the Pick » qui parle et les deux jeunes filles n’insistent pas : sa réputation la précède…

 

Madoka n’ose pas ouvertement se plaindre du changement de comportement de Kyosuke, parce que ce serait un aveu de faiblesse de sa part, mais elle évoque plutôt la peine qu’il fait à Hikaru. Dans cette scène, comme à la discothèque, on discerne vraiment le mélange de force et de fragilité de la jeune fille. Il ne lui est pas difficile en temps normal d’être dans une relation de domination vis-à-vis de Kyosuke. Mais quand il se comporte comme cela, elle est déstabilisée, elle rougit, elle est gênée.

 

Quand il lui propose d’aller en boîte, elle se met en colère et elle refuse : ce n’est pas qu’il soit incongru pour elle de sortir avec Kyosuke. Après tout, elle l’a déjà fait plusieurs fois, y compris dans des bars. Mais elle considère probablement qu’il est totalement anormal que ce soit lui qui propose ce genre de choses, et donc elle ne prend pas sa proposition au sérieux.

 

Et là, chose étonnante : il la rattrape par la main et insiste. Madoka est sidérée par ce geste. Les deux ont déjà eu des contacts physiques à plusieurs reprises, donc c’est plutôt le caractère assertif, limite agressif, de ce mouvement qui étonne la jeune fille. Elle commence par se mettre en colère, mais Kyosuke souligne justement que c’est la première fois qu’il propose une telle sortie. A cet instant, Madoka est partagée : d’un côté, elle a toujours souhaité que Kyosuke soit plus fort, plus décidé, que ce soit justement lui qui propose, qui résolve les problèmes. Beaucoup de femmes attendent cela de leur conjoint. Mais d’un autre côté, elle voit bien que, ce faisant, il n’est plus « lui-même » : et elle n’est pas sûre d’apprécier ce changement de comportement. Elle accepte la proposition du bout des lèvres, sans grande conviction.

 

Mais il y aussi une autre explication, plus dérangeante, à ce revirement. Vous entendez le son qui se produit au moment où il lui attrape la main, ce son de synthé si caractéristique? Oui, Kyosuke se sert du Pouvoir pour influencer Madoka ! C’est très discret, mais je pense qu’il utilise subtilement son pouvoir d’hypnose nouvellement acquis pour obtenir l’assentiment de cette dernière.  

(Autre conseil de lecture pour la relation subtile qui peux exister entre un « pouvoir surnaturel » et « influence réelle » : l’Échiquier du Mal, de Dan Simmons)

 

- A la discothèque, Madoka est resplendissante : je trouve que c’est l’une de ses plus belles tenues. Kyosuke est très sûr de lui et lui accorde (en tout cas, au début) toute son attention. D’un côté, c’est ce qu’elle souhaite depuis longtemps, mais d’un autre, ce n’est pas le Kyosuke qu’elle aime. Elle alterne entre moments d’amusements et de détente (quand elle danse librement avec lui), émotion extrême quand il l’enlace, plaisir coupable quand il lui fait sa déclaration, et tristesse quand elle voit qui il est devenu. Cette tristesse est d’ailleurs authentique : elle préfère croire qu’il ne fait pas semblant, qu’on ne peut pas changer aussi vite, mais elle doute. Et si vraiment, il était devenu comme cela, définitivement ?

 

Cela pose au passage une autre question : que ce serait-il passé si Kyosuke avait gardé le même caractère, mais qu’au lieu de papillonner avec les autres filles, il n’aurait orienté ses sentiments que vers elle ? Aurait-elle accepté ce nouveau paradigme ?

 

- Finalement, Madoka reprend ses esprits et en fait faire autant avec Kyosuke, en le noyant dans le flot de sa colère (pour une fois qu’elle est bonne conseillère…). Le plus intéressant est qu'elle lui reproche précisément ce que ses sieurs lui ont reproché au début : d'être indécis (on parlerait plutôt ici d'inconstance). La détermination hypnotique de Kyosuke n'aura pas eu pour effet de lui faire faire des choix : quand on choisit tout à fois, on ne choisit rien.

 

- Kyosuke, victime de lui-même, ne sait plus où il en est et subit les conséquences de ses propres actes : c'est un peu injuste pour lui, honnêtement, surtout s'il n'avait aucun contrôle, ce qui semble être le cas ici. (On verra dans l'épisode 35 que l'amnésie et l'absence de contrôle ne sont pas nécessairement communes à toutes les situations d'hypnose...)

 

- Il raconte à ses sœurs sa mésaventure. Cela donne peut-être à Kurumi quelques idées futures sur cette utilisation inattendue du Pouvoir. Quant à Manami, elle lui sert violemment une tasse de café, et sans lui demander son avis, parce que l’indécision, ça va deux minutes !




#47837 Pourquoi n'arrive-t-on pas à oublier KOR ?

Posté par Punch - 21 août 2023 - 10h15

Je viens de trouver quelque chose d'intéressant. Le mot "natsukashii" (懐かしい) est souvent mal traduit en français par simplement "nostalgie". En France, la nostalgie peut avoir un goût amer alors qu'au Japon il y a au contraire une connotation plus positive.

Voir aussi ici : https://www.kotoba.fr/natsukashii/

L'autrice Amélie Nothomb traduit "natsukashii" par "nostalgie heureuse" ce qui est plus juste à mon sens.

Je repense à l'affreuse traduction américaine de la réunion des seiyuu de Kor où "natsukashii" était traduit par "back in the days" (si ma mémoire est bonne).

Bref, tout ça pour dire que pour moi Kor est très "natsukashii" :D




#46900 Les travaux de Youvi

Posté par youvi - 30 juillet 2023 - 22h50


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#46597 Les travaux de CyberFred

Posté par CyberFred - 09 juillet 2023 - 00h18

Joyeuse fete de Tanabata

(avec du retard désolé)

 

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PS : j'ai fait ici une version un peu différente de celle que j'ai publiée sur les réseaux sociaux en langue japonaise, en particulier au niveau des yeux et des mains.




#46030 Les travaux de CyberFred

Posté par CyberFred - 16 avril 2023 - 19h43

"Madoka In Blue"

 

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Plus d'infos ici.




#45455 Les travaux de Youvi

Posté par youvi - 20 décembre 2022 - 04h08

Voilà

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#44975 Décès d'Izumi Matsumoto

Posté par CyberFred - 06 octobre 2022 - 06h36

Nous sommes le 6 octobre et cela fait 2 ans que notre cher Izumi Matsumoto, alias Kazuya Terashima nous a quittés. J'ai publié un petit article sur les actus 2022 de mon site en son hommage. Mais je tenais à lui faire aussi ici un petit devoir de mémoire, pour nous rappeler que c'est grâce à lui, directement ou indirectement, nous sommes rassemblés depuis des années autour de l'univers de KOR. Un grand merci à lui ; nous allons trinquer à son souvenir.




#42826 Les travaux de Youvi

Posté par youvi - 21 novembre 2021 - 20h21

Pas vraiment un fanart, mais j ai configuré téléphone et montre avec un fond KOR ^^ sonnerie du téléphone... Kyosuke n1. La musique se prete super bien à une sonnerie de téléphone. :D
 
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#37841 Les travaux de Godai_009

Posté par Godai_009 - 22 novembre 2017 - 23h50

Hello!

I drew this picture in the memory of Hiromi Tsuru:

 

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I'm an American, so I can not speak French. However, I can still understand the comments here via Google Translate, which is a pretty good job of translating the messages. So please comment in French, if you will.

 

Here is a close-up on the face.

 

Thank you!




#50525 Traduction du jeu MSX de KOR : Natsu no Mirage

Posté par FrozenOwl - 07 mars 2024 - 00h26

J'ai un peu avancé :

- J'ai voulu comprendre ce que contenait mon fichier contenant les zones qui différaient entre les version japonaises et coréennes.

 

- J'en ai extrait cette chaîne d'hexa "82 ED 82 C8 82 A2 82 C5 82 AB 81 5B 82 C4 82 AD 82 BE 82 B3 82 A2 82 CB 81 42 82 C7 82 A4 82 A9 8D A1 93 FA 88 EA 93 FA 81 41 82 A0 82 BD 82 B5 82 C6 83 66 81 5B 83 67 82 B5 82 C4 82 AD 82 BE".

 

Elle avait une bonne tête et je vais vous expliquer pourquoi.

 

Le codage le plus couramment utilisé sur les ordis japonais est le Shift-JIS (JIS pour "Japanese industrial standards") : c'est un peu l'équivalent de l'UTF-8 utilisé chez nous. Le SJIS est un standard plus compliqué que le UTF-8 et je ne l'ai pas encore complètement étudié : mais j'ai compris que la plupart des caractères dont les hiraganas, katakanas et kanjis étaient stockés sur deux octets (par exemple "82 ED"). Et l'encodage SJIS de la plupart des hiraganas commence par 82 : vous comprenez maintenant pourquoi cette chaîne m'a bien plu.

 

- En utilisant un convertisseur SJIS -> japonais comme celui-ci (http://freaka.freeho...com/charset.php), la chaîne SJIS ci-dessus s'écrit : "わないできーてくださいね。どうか今日一日、あたしとデートしてくだ"

 

Un petit coup de Deepl, et on obtient une traduction approximative (j'ai choisi l'anglais parce que la traduction est meilleure) : "Please don't be afraid to ask me out on a date. Please go on a date with me for the rest of the day."

 

Ce qui non seulement à du sens, mais ressemble bien à une réplique de KOR! :)

 

Conclusion : le texte japonais est bien en clair dans le code, et il est possible de le récupérer!




#50523 Les travaux de Punch

Posté par Punch - 06 mars 2024 - 21h23

Merci à vous :)

 

Non, CyberFred, pas de coupure cette fois-ci :P

 

Je continue avec ma série duo Madoka/Hikaru :

 

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J'espère que ça vous plaira :D




#49796 Anime - Episode 43 - Le groupe de rock

Posté par FrozenOwl - 06 février 2024 - 22h50

- Bonsoir et bienvenue dans "Passion Cinéma", l'émission consacrée aux oeuvres majeure du 7ème Art. Ce soir nous recevons Inugumaru Berugumanu, réalisateur de l'épisode 43 de Kimagure Orange Road. Bonsoir Maître.

 

- Bonsoir, Monsieur Owl.

 

- Alors Maître, on ne présente plus votre oeuvre majeure. Nominé à l'Ours de Plomb au festival de Berlin en 1992, et Orange d'Or du Forum Kimagure Orange Road en 2005, comment vous est venu l'idée d'un geste artisitique aussi disruptif ?

 

- Eh bien un matin, je me suis réveillé et je me suis rendu compte que ma perruche était morte. Mon âme a alors été saisie par une doute existentiel profond et c’est ce jour-là que j’ai rédigé le script de l’épisode 43. Je voulais retranscrire le désarroi du sentiment de néant, la perte de sens et de repères. Les jeunes personnages se débattent dans un monde absurde, matérialiste, mécanique, qui broie leur envie de vivre avant même que leur vie n’ait réellement commencé.

 

- C'est un geste audacieux, surtout pour une comédie romantique des années 80. N’aviez-vous pas peur de désarçonner vos spectateurs, habitués à plus d’humour et de légèreté ?

 

- Si, mais il fallait qu’ils VOIENT, qu’ils comprennent l’absurdité du monde, l’absence camusienne de sens. Je voulais initialement appeler cet épisode « Le dernier envol de la perruche » mais il n’y avait pas de perruche dans le script et je me suis dit que les spectateurs auraient du mal à faire le lien. Alors j’ai préféré ne pas raconter d’histoire du tout, et remplir le vide narratif avec un formalisme emprunté aux plus grands cinéastes.

 

- Vous avez émaillé le récit par des panneaux assez cryptiques : Hideaki Anno en reprendra le concept quelques années plus tard dans sa série phare. Par exemple, « Cubïc game », pouvez vous nous en dire quelques mots ?

 

- Et bien c’est une référence au triangle relationnel habituel de KOR. Cette fois-ci, on ajoute Yukari, ce qui ajoute un quatrième sommet au triangle, d’où le Cubic Game.

 

- Ah oui, mais bon j’ai beau pas être très bon en géométrie, c’est quand même un peu n’importe qu…

 

- Nintendo s’en inspirera d’ailleurs quelques années plus tard pour nommer une de ses consoles. On est encore en procès avec eux.

 

Cubïc Game

 

- A l’ABCB, Hikaru propose de monter un groupe de rock à ses deux amis. Et la réaction de Kyosuke est pour le moins surprenante ! Dans d’autres épisodes, quand une idée d’Hikaru ne lui plait pas trop, il essaie de s’en sortir d’un air gêné. Mais là il répond de façon assez glaciale avec beaucoup d’animosité.

 

- De manière générale, dans cet épisode, nous nous sommes efforcés de rendre le personnage de Kyosuke particulièrement antipathique : il s’énerve inutilement, il a des sautes d’humeur, il ment par omission. Il est beaucoup plus « bad boy » que dans les autres épisodes : ses seuls moments de faiblesse sont ceux passés avec Yukari.

 

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“- Non, Hikaru-chan, je ne participerai pas à ce groupe de rock. Le fou court après les plaisirs de la vie et trouve la déception ; le sage évite les maux.
- Oui mais, Darling, l'activité est indispensable au bonheur ; il faut que l'homme agisse, fasse quelque chose si cela lui est possible ou apprenne au moins quelque chose.”

 

- Ceci dit, à la décharge de Kyosuke, il a quand même un peu raison. Hormis Madoka qui joue du saxo et de la guitare, aucun des autres personnages n’a jamais joué d’un instrument de musique. Alors participer à un festival paraît hors de portée….

 

- Oui, et cela explique la réaction de Kyosuke. Il cède car celle qu’il aime, Madoka, l’encourage d’un sourire à faire preuve de compréhension. Mais il est écrasé par l’absurdité de l’existence, par le fait qu’ils vont s’humilier sur scène puisqu’ils n’ont rigoureusement aucun talent.

 

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L’absurde naît de cette confrontation entre l’appel humain et le silence déraisonnable du monde.

 

- On constate d’ailleurs que le seul personnage cohérent, celui qui assume pleinement le fait de ne pas savoir jouer d’un instrument de musique est Yuusaku. Il joue avec une balle bleue, montrant à la fois son réalisme mais aussi son renoncement face au Monde.

 

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- Oui, Yuusaku est un personnage profondément tragique : il est amoureux d’Hikaru mais chacune de ses tentatives de la conquérir est vouée à l’échec. Bien souvent dans la série, le monde semble œuvrer sciemment à son échec. Chacun de ses espoirs est brisé avec une violence toujours renouvelée. Chacun des brefs moments de bonheur qui lui est accordé est suivi d’un désastre encore plus cuisant.
- Et soudain, c’est le drame. Yukari, élégante et glaciale comme une Madonne, apparait pendant la répétition, et sans un mot, elle enjoint Shu, son fiancé, à l’extérieur de la salle de répétition. La tension est extrême.

 

- Oui, notez le jeu de scène recherché autour de la porte de la salle : Yukari la referme derrière elle pour que ce qui se passe dans son couple le reste, mais Kazuya, curieux, la rouvre. Mal lui en prend : il assiste à cette terrible scène, la première gifle de cet épisode. Kyosuke referme la porte, symbolisant ainsi la barrière qui existe entre le monde des adultes et celui des enfants.

 

Ielashan

 

- Madoka et Kyosuke rentrent dans la nuit. C’est le moment de mentionner les tenues des personnages dans cet épisode. De la même manière que la colorimétrie est particulièrement terne, comme un mois de février, les tenues sont uniformément noires, ce qui m’évoque une autre œuvre, mais je n’arrive plus à me rappeler laquelle.

 

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« La Route Orange est universelle. Elle est omniprésente. Elle est avec nous ici, en ce moment même. Tu la vois chaque fois que tu regardes par la fenêtre ou lorsque tu allumes la télévision. Elle est le monde qu’on superpose à ton regard pour t’empêcher de voir la vérité. »

 

Par la suite, Kyosuke finit par croiser Yukari, qui contient difficilement sa douleur. Nous avons ici une relecture du premier épisode où on la voit, mais sur un mode bien plus sombre. Si durant l’été, Yukari taquinait Kyosuke, peut-être pour se montrer à elle-même sa capacité à séduire en dehors de sa relation avec Shu et à gagner son indépendance, ici, on sent qu’elle est dans le désespoir, qu’elle recherche juste de la compagnie.

 

- Nous avons voulu nous adresser à la fois au public adolescent et au public adulte. Pour un adolescent, Yukari est vue comme une femme mûre, séduisante, à des milliers d’années-lumière de son monde et des jeunes filles qu’il côtoie habituellement. Mais un regard adulte mûr jettera sur Yukari un regard différent : ce n’est après tout qu’une jeune femme d’une vingtaine d’années, qui sort à peine de l’adolescence. Elle est caractérielle et volage, peu tolérante envers son fiancé et ses passions. Et puis elle est éminemment bordélique : son appartement est sale, mal rangé jonché de déchets, et ce désordre est le reflet de sa propre vie dissolue.

 

- Vient la scène « choc » de l’épisode : bien que Kyosuke prétende avoir regardé la télévision avec Yukari toute la nuit, nous le voyons se réveiller à moitié déshabillé dans ce qui est possiblement le futon de Yukari. Comme il tient mal l’alcool, il ne sait pas réellement ce qu’il s’est passé avec elle, et le spectateur non plus. Son premier réflexe, de façon surprenante, est d’être attiré par le bruit de la douche que prend Yukari : qu’espère-t-il ? Qu’elle répondre à ses questions ? Qu’elle apporte une lumière salvatrice aux ténèbres de sa mémoire embrumée par l’alcool ? Ou juste la mater en scred comme un gros sale ?

 

- Nous avons voulu exprimer ainsi son dilemme personnel : tel un papillon de nuit, à moitié nu, dans le noir, il est attiré par le bruit et la lumière de la salle de bain. Mais lorsque la lumière de la féminité devant Yukari vient l’éclairer, sans la moindre honte, il détourne son regard et s’enfuit, tel Œdipe confronté à ses propres péchés.

 

Belïve me

 

- C’est l’heure des comptes pour Kyosuke : il doit répondre de ses propres actes devant ses pairs, au risque d’être exclu de sa communauté. Cela commence par ses sœurs, puis par Hikaru, qui dit l’avoir cherché toute la soirée. A ses accusations, honteux de son propre comportement, il répond par un mensonge : il a travaillé la batterie toute la nuit. Hikaru n’est que trop heureuse d’entendre ce mensonge, se mentant à elle-même pour se rassurer

 


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Kurumi – Ma soeur, ma soeur…
Manami – Ah ! mon orangeraie, ma chère, ma belle orangeraie ! Ma vie, ma jeunesse, mon bonheur, adieu… adieu !…

 

C’est là que l’on doit reparler des portes. Kyosuke sort de la salle de répétition par la porte qui dissimulait la dispute de Yukari et Shun la veille. Mais la poignée et l’ouverture sont sur la droite de la porte lorsque l’on rentre dans la salle :  on voit donc littéralement Kyosuke traverser la porte pour en sortir !

 

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- Oui, d’aucun nous ont accusé d’avoir ignoré un faux raccord : mais en réalité, tout était intentionnel. Nous voulions montrer que Kyosuke n’était pas, lui, bloqué la « porte du secret », il la traverse librement passant de la lumière aux ténèbres, du secret à la « vérité » révélée. Ceci dit, cette révélation le dessert puisqu’il se mure dans le silence.

 

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“Il vaut mieux manifester sa raison par tout ce que l'on tait que par ce qu'on dit.”

 

- La vérité « sortira de la bouche d’un enfant », Kazuya en l’occurrence. Lisant dans l’esprit de son cousin, il sait que celui-ci ment : mais que voit-il ? Que Kyosuke a passé la soirée avec Yukari, qu’il a couché avec elle, ou qu’il ne se rappelle rien ? Pourquoi avoue-t-il cette vérité aux sœurs Kasuga et à Hikaru plutôt que de juste se taire, et de faire chanter Kyosuke comme il le ferait en temps normal ? Et pourquoi prend-il un air aussi grave et contrit alors que d’habitude, il se réjouit de connaître ainsi les secrets des « grands » surtout quand ils sont salaces ?

 

- Nous voulions montrer le dilemme de Kazuya. A la fois trop enfant pour comprendre le monde des grands. Et à la fois trop adulte pour s'en détacher complètement. Il essaie de faire au mieux, il suit l'intention qui lui semble la meilleure, mais il est bouleversé par les conséquences de ses révélations.

 

- La première confrontation, terrible, a lieu avec Hikaru.

 

- Oui, en un sens elle préfigure ce que sera la confrontation de Anohi ni Kaeritai, mais dans une version atténuée. Yukari est une quasi-inconnue pour Hikaru : tandis que Madoka est sa meilleure amie, sa grande soeur. La trahison n'en sera que plus cruelle.

 

Le bruit couleur orange

 

La plus surprenante de ces rencontres est celle avec Komatsu et Hatta. Alors que ceux-ci ont l’habitude de fustiger publiquement les écarts de leur « ami », même lorsque les faits ne sont pas prouvés ou avérés, ils font preuve ici d’une surprenante retenue.

 

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Hatta -- Je suis fatigué. (Un temps.) Allons-nous-en.
Komatsu -- On ne peut pas.
Hatta -- Pourquoi ?
Komatsu - On attend Yuusaku.
Hatta - C'est vrai. (Un temps.) Alors comment faire ?
Komatsu - Il n'y a rien à faire.
Hatta - Mais moi je n'en peux plus.
Komatsu - Veux-tu une orange ?

 

C’est alors qu’arrive Yuusaku. Alors qu’en temps normal, il serrerait des poings en pestant dans son coin, il sent que l'ambiance de cet épisode,la tension inhabituelle, et la tragédie qui se joue lui permettent enfin de casser la gueule de Kyosuke sans aucune retenue.

 

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Je laisse Yuusaku au bas de, la montagne ! On retrouve toujours son fardeau. Mais Yuusaku enseigne la fidélité supérieure qui nie les dieux et soulève les rochers. Lui aussi juge que tout est bien. Cet univers désormais sans maître ne lui paraît ni stérile ni futile. Chacun des grains de cette pierre, chaque éclat minéral de cette montagne pleine de nuit, à lui seul, forme un monde. La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d'homme. Il faut imaginer Yuusaku heureux.

 

Kyosuke ne comprend pas l'injustice de ce monde. Certes il a menti, mais selon lui, il n'a rien fait à part se murger toute la nuit avec Yukari et possiblement coucher avec elle (en tout cas il ne s'en rappelle pas).

 

- Mais ce n'est pas ça qui provoque la colère de Madoka. C'est la parole de Kyosuke : "Je n'aurais jamais dû participer à ce groupe de rock." D'abord parce que ça n'a absolument rien à voir avec le schmilblick (il aurait très bien coucher avec Yukari sans participer au groupe de rock). Mais aussi parce qu'il s'agit d'un aveu indirect : dans la bouche de Kyosuke, cette parole signifie "Je n'aurais jamais dû faire perdurer aussi longtemps notre triangle. J'aurais dû provoquer la rupture avec Hikaru il y a bien plus longtemps que cela." Mais Madoka se joue de lui, par vengeance : elle lui transmet les remerciements de Yukari, tout en lui indiquant qu'elle s'est réconciliée avec Shu.

 

- L'âme de Kyosuke s'enfonce alors dans une cruelle désillusion. C'est alors que Kazuya entre alors dans la pièce, et, fondant en larmes : « Hikaru, c’est affreux : elle est partie à la mer ! »

 

- Oui, nous voulions montrer qu’il était possible de rendre dramatique la phrase la plus anodine. Il suffit de la prononcer avec un air contrit, et de l’entrecouper de très longs et très lourds silences.

 

Cry cry cry

 

- Kyosuke prend alors une surprenante décision : plutôt que de se précipiter vers la plage, il décide de jouer à la batterie.

 

- Oui, nous avions voulu faire un parallèle avec l’épisode du double rendez-vous, durant laquelle il passe la soirée à rattraper ses devoirs parce qu’il a trahi la confiance de Madoka et n’a pas accompli son devoir. Ici aussi, Kyosuke expie en s’entraînant à la batterie, remplissant à la fois le désir d’Hikaru et en rendant "vrai" ce qui était un mensonge. Il rétablit l’ordre de ses valeurs.

 

- Tout à fait. Cette scène appelle cependant plusieurs questions : pourquoi Hikaru dit-elle qu’elle a entendu le son de la batterie sur la plage, alors que c’est en vain que l’on décèlera le moindre son de batterie dans la musique entendue en toile de fond ? Pourquoi Kyosuke dit-il qu’il aurait évité ce drame s’il avait été honnête dès le début, alors que la vérité ("Je me suis bourré la gueule et j'ai b**sé toute la nuit mais je ne me rappelle de rien") était inavouable ? Et pourquoi téléporte-t-il dans le sable une batterie qui ne lui appartient même pas, au risque de la ruiner définitivement ?

 

- Et bien voyez-vous, il y a une explication parfaitement logique. En fait

 

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« Neon Genesis Kimagure Road 3.0 : you are (not) an orange.”

 

 

- Ah ah ah! Elle est excellente : moi je la connaissais avec un radis. Eh bien Maître, notre entretien touche à sa fin. Le mot de la fin ?

- Euh... Kamoulox?

- Merci Maître. A la semaine prochaine pour notre prochaine rendez-vous de "Passion Cinéma". Nous y recevrons Ryutaro Nakamura, le réalisateur de "Serial experiments Lain" qui nous fera le plaisir de venir répondre à nos questions juste à la sortie de sa huitième désintox.




#49425 Anime - Episode 36 - Super Max

Posté par FrozenOwl - 12 décembre 2023 - 00h08

- L’histoire commence dans ce qu’aurait pu être Anohi no Kaeritai dans l’univers alternatif de Mad Max. Hikaru reproche à Kyosuke sa duplicité et sa trahison, puis affronte Madoka dans une joute sanglante. Mais heureusement, tout ceci n’est qu’un film tourné par Komatsu.

 

Aaaah, il a bien changé, mon Komatsu. D’ado pervers et obsédé par le sexe, il est en train de devenir un adulte mûr et responsable, qui se consacre tout entier à sa passion, le ciném

 

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Ah non, j’ai rien dit.

 

- Komatsu a installé son studio sur la terrasse au sommet du lycée, pour participer au grand concours de films inter-lycées. Il a embauché tous ses amis et tourne avec une débauche impressionnante de moyens : un chantier reconstitué, des décors en carton, de ventilateurs pour simuler le vent. Petit détail : Hikaru porte des chaussures de ville marrons alors que la tenue normale du lycée inclut normalement des chaussures blanches, comme celles que portent Madoka.

 

- Cette dernière a d’ailleurs longtemps fait de la résistance avant de participer au film : toujours son côté tsundere... Cette fois-ci cependant, contrairement à l’épisode de la course pas champêtre, on ne voit pas comment Kyosuke a réussi à la convaincre, surtout connaissant l’amitié qu’elle a pour Komatsu et Hatta. J’imagine que c’était plutôt une opposition de principe, mais qu’elle n’a pas résisté longtemps à l’idée de tourner un film avec Kyosuke.

 

- On ne le dira jamais assez, mais c’est super dangereux de ne pas mettre de hublot sur les portes : surtout quand celles-ci sont susceptibles de te pousser dans le vide de la cage d’escalier. Encore un qui va se faire engueuler au CHSCT… Résultat : Kyosuke tombe dans le vide et se téléporte par réflexe sous le regard stupéfait de ses deux potes.

 

Par réflexe, moui… Attends, ils étaient où tes réflexes quand tu es tombé dans un ravin 4 épisodes plus tôt ?! Avec Hikaru en plus ! Kyosuke a le réflexe sélectif…

 

J’adore l’effet d’éclatement quand Kyosuke se fait confondre par Komatsu et Hatta. Ceux-ci promettent de ne rien dire à personne, juste de le filmer utilisant ses super pouvoirs pour briser sa vie. J’adorerais avoir des amis comme ça…

 

Petite réf au passage au Superman de Richard Donner, qui était dans ma prime jeunesse et à l’époque de KOR, le seul film de super-héros. Après la Batmania des années 90, les Spiderman des années 2000 et surtout l’orgie devenue indigeste de films du MCU, ça a bien changé…

 

- Seulement voilà, Kyosuke fait de la résistance : il nie avoir des pouvoirs et refuse qu’on le filme les utilisant. Et…

Attends, y’a un truc qui colle pas, là, mais j’arrive pas à mettre le doigt dessus.

Ah si, j’ai trouvé : c’est N’IMPORTE QUOI !!!

 

Le principe d’un film de fiction, c’est de raconter des trucs pas vrais : des gens qui disparaissent et se téléportent, on filme ça depuis Méliès en 1896 ! Quand on va au cinéma, on SAIT que c’est pas vrai. Alors en quoi Komatsu et Hatta espèrent convaincre qui que ce soit en filmant Kyosuke en train de se téléporter? Même si on le prend sur le vif et qu’on le montre à tout le monde, il suffit à ce dernier de prétendre que c’est un trucage, et fin de l’histoire ! C’est quand même beaucoup plus crédible que l’existence de Tetsuo dans la vraie vie !

En plus Komatsu le DIT : « On ne le dira à personne mais tu utilises tes pouvoirs dans mon film » (sous-entendu « pour qu’il soit plus impressionnant »). Comment ça s’est transformé en « Si je filme tes pouvoirs, ce sera une preuve pour tout le monde que ce que tout le monde va croire être un effet spécial sera un pouvoir réel » ?

 

- Bref passons : dès lors, Komatsu va donc s’employer à tenter de filmer Kyosuke utilisant ses pouvoirs. D’abord en le menaçant avec un Yuusaku déguisé en T800.

Puis profitant d’un scène où costumé en rônin, il va délivrer Hikaru ligoté (c’est quoi ce film… ?), en lui balançant un faux rocher sur la tête. On admirera le sang froid de Kyosuke qui ne sachant pas si c’est un faux rocher, décide de se laisser mourir plutôt que de trahir ses pouvoirs. (Au fait, on revient sur cette histoire de réflexes ? Parce que c’est un peu du bullshit quand même…)

 

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Oups, faute de cellulo : le pied de Komatsu devrait être en dessous de la jambe de Kyosuke.

 

- Komatsu et Hatta interrogent les deux sœurs qui font une battle de pouvoirs pour empêcher Kurumi de révéler directement le secret des Kasuga (je veux bien croire qu’elle est plus inconsciente que sa sœur, mais quand même…). Quant à Hikaru, elle croit tout ce qu’on lui dit en une seconde sans rien remettre en cause : mais bon, elle a déjà vu son Darling marquer un panier à 30 mètres, alors elle sait qu’il est un peu « super »…

Quand j’y repense, ils n’ont pas posé la question à Yuusaku : pour le coup, lui, il a bien vu Kyosuke se téléporter, pas plus tard que l’épisode précédent.

 

- S’ensuit une scène où… Kyosuke va libérer Hikaru ligotée ! Alors ok, cette fois il est pas en tenue de rônin, mais quand même, en général, on essaie de ne pas mettre deux fois la même intrigue dans le même film. Ils l’ont trouvé où, le scénariste feignasse qui recycle les mêmes scénarios ?

 

- Scène suivante : Hikaru veut faire avouer à Kyosuke qu’il a des pouvoirs devant la caméra. Mais… ça a encore moins de sens ! N’importe qui peut dire devant une caméra qu’il a des super-pouvoirs et qu’il peut tout résoudre, c’est pas une preuve. Regardez, Macron le fait depuis 7 ans et pourtant personne ne le croit !

 

- Sympa la bouilloire « III-A », c’est leur numéro de classe !

 

- Petite scène toute mimi (et qui se fait rare) entre Kyosuke et Madoka (oui, parce qu’à la base, c’était ça le sel de la série, on l’a un peu oublié…) Kyosuke veut se rapprocher d’elle et elle s’éloigne, mais sans le rejeter, loin de là. Elle veut prendre son temps, construire ses souvenirs petit à petit. L’un et l’autre connaissent leurs sentiments mutuels, il n’y a plus rien à cacher : mais c’est juste que du coup, il n’y a aucune raison de se précipiter. (Le plaisir augmente quand l’effet se recule.)

 

- Et arrive la grande scène finale, la n°48 (comme le nombre d’épisodes dans la série). Juchée au sommet du lycée, Hikaru dévoile son costume de « flic des délinquantes ». J’en profite pour remercier Pika-chu et les autres pour avoir expliqué toutes les références ciné au-dessus : je n’aurai jamais pu les deviner tout seul…

 

Dans un accès de folie psychopathe, sous l’influence du non moins psychopathe gourou Komatsu, Hikaru décide de pousser Kyosuke dans le vide. Dans la vraie vie, ça s’appelle une tentative de meurtre, mais dans KOR, c’est tout mignon, alors ça passe.

Mais finalement les deux perdent l’équilibre, et Hikaru se retrouvent agrippée à Kyosuke, les deux suspendus dans le vide.

 

Attends, mais… j’ai déjà vu cette scène : oui, c’était trois épisodes plus tôt ! Je sais où ils sont aller chercher le scénariste feignasse du film de Komatsu : dans l'équipe de réalisation de KOR !

 

Hikaru se dit que si la dernière fois, Kyosuke a préféré se laisser chuter dans le ravin plutôt que d’utiliser ses pouvoirs, elle est mal barrée.

 

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"Ce qu'il nous faudrait, c'est un cheval."

 

 

- Komatsu, complètement frappé par la démence, exhorte Kyosuke à utiliser ses pouvoirs. Tandis que Hatta, un peu plus sensé, tente de rapprocher un trampoline. Brave Hatta…

 

Les deux sœurs tentent aussi un truc : ramener un lit pour amortir la chute de nos deux amis. Car un lit qui débarque tout seul au pied du bâtiment, ça aurait été beaucoup moins suspect qu’un gars qui se téléporte. Et car oui, c’est bien connu qu’avec un matelas Epeda multispires épaisseur triple, tu peux amortir la chute de quelqu’un qui tombe de 30 mètres. Kurumi en est d’ailleurs tellement convaincue qu’elle en fait la démonstration avec Jingoro sur son propre lit.

 

Madoka et Yuusaku montent les escaliers 4 à 4 et arrivent sur la terrasse au moment où sous leurs yeux horrifiés, Kyosuke et Hikaru tombent dans le vide ! Attends, euh… mais non, ça colle pas non plus ! Revoyons la scène au ralenti :

 

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Madoka et Yuusaku débarquent sur la terrasse.

 

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Ils voient le rebord céder et leurs amis chuter.

 

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Madoka se précipite vers la grille et les regarde tomber, impuissante.

 

Hein ? La grille ?! Mais alors, comment ils sont tombés les deux autres ??

 

Ben… parce qu’ils ne sont pas du tout à l’endroit où on suppose qu’ils sont. En fait, Hikaru et Kyosuke sont au sommet du bâtiment qui contient la cage d’escalier, au-dessus de la terrasse, et c’est de là qu’ils tombent : à cet endroit il n’y a pas de grille. La porte est sur le côté de ce bâtiment, et donne accès à la terrasse.

 

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Du coup Madoka et Yuusaku ne regardent pas du tout au bon endroit.

 

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Par contre, Kyosuke a bien fait de se téléporter pour ne pas finir en gelée de groseille parce que le trampoline n’était pas du tout au bon endroit.

 

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En tout cas, là où c’est cohérent, c’est que de là où ils étaient, Madoka et Yuusaku ne pouvaient les voir se téléporter, contrairement à Komatsu et aux deux sœurs.

 

- Dans la dernière scène, Komatsu et Hatta s’apprêtent à montrer leur film à une classe impatiente. Takashi prépare, résigné, le déménagement en compagnie de Kurumi qui console le pauvre Jingoro qui a encore perdu une vie.

 

Mais au moment où tout semblait perdu (c’est-à-dire au moment où je le rappelle, toute la classe se serait exclamée : « Oaouh, Kyosuke, on t’a vu claquer des doigts : c’est donc vrai que tu as exterminé la moitié de l’humanité ? ») et où Kyosuke s’apprête à révéler la vérité à Madoka, miracle ! Manami est parvenue à démagnétiser la bande : bien pratique comme pouvoir.

Tout comme celui de faire cramer la caméra.

Ou de téléporter la cassette à distance.

Ou d’hypnotiser Komatsu.

Ou de remonter le temps.

Mais non, la situation était vraiment désespérée : il fallait vraiment inventer un nouveau pouvoir pour empêcher les Kasuga de déménager.

 

- Et Madoka de conclure : « Si tu avais vraiment des pouvoirs paranormaux, ce serait merveilleux. »

 

Elle SAIT, je vous le dis, elle SAIT !

 

Comme Komatsu et Hatta, comme Yuusaku avant eux : mais eux, ils auront tout oublié la semaine prochaine.




#49395 Anime - Episode 34 - Visite chez les grands-parents

Posté par FrozenOwl - 25 novembre 2023 - 14h14

Épisode à la fois drôle, avec l'apparition des inénarrables grand-parents, touchant, avec l'histoire de Takashi et Akemi, et instructif sur la famille Kasuga.

 

- J'aime particulièrement les décors et les couleurs d'automne de cet épisode, les ambiances sont magnifiques, mention spéciale pour la maison traditionnelle des grands-parents et le moulin à eau. Je trouve aussi que les tenues du groupe d'amis sont particulièrement recherchées : il y avait des amateurs de mode à la direction artistique : la victoire revient, comme presque toujours, à la tenue de Madoka avec son foulard rose. Mais la tenue "british gentleman" de Yuusaku ne démérite pas non plus.

 

- Vous le savez, je fais souvent attention aux petits détails secondaires. Dans la scène où Kyosuke voit le tronc voler, notre attention est plutôt portée sur sa réaction. Mais en arrière plan, on voit une Madoka souriante et parfaitement détendue qui s'étire après la bourrasque...
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- Et voici la rencontre avec les grands-parents. D'abord avec la grand-mère, qui visiblement, peut se passer d'assistance à domicile pendant encore quelques temps, puis avec le grand-père, complètement décomplexé. Ayant couramment l'habitude d'utiliser le Pouvoir, les grands-parents ne comprennent pas la lubie de Kyosuke de ne rien montrer. Ils s'en étonnent même "Ils ne savent pas?'. Cela reflète aussi le décalage entre les préoccupations rurales et urbaines ("On dirait qu'ça t'gènes de marcher dans la boue.")

 

- Autre chose intéressante à noter sur ce sujet : les deux grands-parents ont le Pouvoir. Si on met en avant l'indice sur l'origine supposée  "non terrestre" du Pouvoir (qui apparaît dans le manga mais pas dans la série), c'est un peu dérangeant, parce que cela signifie qu'ils sont de la même famille, ou tout du moins, du même clan, et cela pose la question de la consanguinité. Il y a bien sûr tout un pan de l'histoire du clan Kasuga qu'on ignore: on ne sait pas combien ils sont, ni comment ils se répartissent. Mais ce qui est certain c'est que, en tout cas jusqu'à une période récente, les mariages "hors clan" étaient plutôt mal vus (voir la réaction du grand-père quand Takashi lui demande la main de sa fille). L'impression donnée est que les Kasuga vivent à l'écart du monde, et surtout à l'écart de la ville, dans une sorte d'entre-soi.

 

Mais après tout, l'hypothèse "non terrestre" n'est pas canon dans la série, donc on peut tout aussi bien imaginer un système à la "Harry Potter", avec une forte probabilité d'être magicien quand on est descendant de magicien, et une probabilité faible mais non nulle d'apparitions de magiciens dans des familles de moldus, pour permettre le brassage du pool génétique.

 

- Comme plusieurs fois dans la série, l'utilisation du Pouvoir passe pour de la prestidigitation : ouf! Ce qui est intéressant, ce sont les réactions des personnages. Kurumi trouve, comme souvent, génial de pouvoir se servir du Pouvoir sans restriction, alors que Manami n'approuve visiblement pas cette démonstration. Hikaru trouve le tour de magie formidable, comme elle trouvait formidable le fait que son Darling soit capable de marquer un panier de basket à 20 mètres. Mais Madoka ne relève même pas cette prouesse et mentionne simplement à Kyosuke que son grand-père a une grande joie de vivre. Elle accorde plus d'importance à la personnalité qu'aux démonstrations fantastiques. Et oui, bien sûr, on a tous en tête que peut-être, "elle sait"...

 

- Les grands-parents ont tous les deux une maîtrise impressionnante du Pouvoir : contrairement à Kyosuke il y a deux épisodes, ils peuvent aisément manipuler plusieurs objets simultanément. Et aussi contrairement à lui, ils ne semblent jamais montrer aucune limite ou aucune fatigue. Même si c'est très bref, le grand-père suggère qu'il est capable de s'envoler pour aller chercher de la neige sur la montagne. Et on verra plus tard que l 'étendue de leurs capacités est très large : faire voler un traîneau, faire neiger, transporter un sapin gigantesque, faire très précisément voyager une autre personne dans le temps, extraire un Tie Fighter des marais dans lequel il s'était enlisé, etc.

 

- Je n'ai pas revu "Guest_guest" ailleurs sur le forum mais je trouve sa remarque très intéressante : même si on est bien d'accord que la continuité entre les épisodes n'est à ce stade, de la série, plus très marquée, il est tout à fait vrai qu'Hikaru n'est pas aussi démonstrative que d'habitude vis-à-vis de Kyosuke. Et une explication plausible est effectivement que les événements de l'épisode précédent sont encore très récents.

 

Mais tout de même, Hikaru l'appelle "Darling" devant le grand-père, ce qui n'est pas très équivoque : pourquoi donc celui-ci pose-t-il la question à Kyosuke de savoir qui est sa copine? (à ce moment-là, on ne sait pas encore que le grand-père est un peu vicelard : on pourrait mettre ça sur le compte de la curiosité.)

 

A mon avis, le grand-père est particulièrement lucide sur la situation que vit Kyosuke ("J'en aime une mais je n'ai pas envie de blesser l'autre.") et il sait qu'il fait mouche en posant cette question. Déjà parce qu'ayant traversé ces années, il a ce recul qu'ont la plupart des personnes âgées sur les problématiques des amours de jeunesse : il "voit" ce que les jeunes ne voient pas.

 

Mais aussi parce que, même si ce n'est jamais explicitement dit, il sait très probablement lire dans les esprits. Il montre en effet une maîtrise particulière de la Force (c'est un peu le Yoda de KOR), et Kazuya est (probablement) son descendant : ce serait très surprenant qu'il n'ait pas ce pouvoir, ou au moins une très forte "intuition" du ressenti ou des pensées des autres. Au passage, même s'il a ce pouvoir, il ne va pas nécessairement l'utiliser tout le temps : tout le monde n'est pas Kazuya... On en reparlera dans d'autres épisodes.

 

- Bravo Yuu-kun, tu as reçu 3 secondes d'admiration d'Hikaru pour avoir coupé cette bûche d'un coup, contrairement à ton rival : ta persévérance commence à payer!

 

- Le grand-père raconte donc le récit de la rencontre entre Takashi et Akemi, mais sans mentionner explicitement aux jeunes qu'il s'agit bien des parents de Kyosuke. (Petite question de curiosité pour les fans hardKOR du forum : d'où sait-on qu'elle s'appelle Akemi? C'est écrit dans le script?)

 

Suivant la bonne vieille règle scénaristique du "Save the cat first" (qui consiste à montrer les qualités morales du héros en lui faisant faire une bonne action dans les premières minutes du film), Takashi sauve l'épervier d'Akemi, Tsubasa (ça ressemble plus à un épervier qu'à un aigle, je trouve). Pour montrer son sens du sacrifice, il y laisse son lacet, ce que ne manquera pas de faire remarquer Akemi à Takashi quand elle le rencontrera. En plus d'une vague ressemblance physique (regard profond, cheveux longs, mèches sur le visage), Akemi a une féminité et une douceur qui sont proches de celles de Madoka dans ses bons moments.

 

Le grand-père s'oppose à leur union, pour les raisons de "respect de la consanguinité" expliquées ci-dessus. Mais Kyosuke interrompt le récit et censure tous les "passages problématiques". Si Hikaru s'étonne de sa réaction, ce n'est à nouveau pas le cas de Madoka, qui lui reproche plutôt de monter sur la terrasse en chaussures (très très grossier au Japon).

 

Je ne reviens pas sur la question de "l'unique enfant", qui a été largement débattue ci-dessus.

 

Le grand-père met donc à l'épreuve le jeune homme. Il y a plusieurs intentions dans cette épreuve imposée. D'une part elle démontrerait sa réelle volonté d'épouser la jeune femme. Mais aussi elle montre la capacité du jeune homme à se surpasser pour réaliser quelque chose que seul le Pouvoir permet habituellement d'obtenir, montrant ainsi qu'il est digne d'entrer dans le clan Kasuga. Je suis à peu près certain que le grand-père ne s'imaginait pas un seul instant que Takashi y parviendrait. Mais guidé par l'épervier, et indirectement par sa dulcinée, le jeune homme rentre victorieux.

 

 

 

- "Euh... scénariste?
- Oui, monsieur le réalisateur?
- J'ai lu le script, là, on n'est qu'à 16 minutes, il en reste encore 7 et on a déjà fini l'histoire la plus intéressante de l'épisode. Faut trouver un truc pour la fin, là!
- Non mais on n'a pas d'idée, l'ambiance de l'épisode est très méditative et nostalgique, on va pas enchaîner sur une scène d'action qui n'a aucun lien avec le reste.
- Sisi, faut remplir, et puis tout le monde aime les scènes d'action, surtout si tu mets du cul à la fin. Bon alors, moi, je te propose un truc : le chat, là, je sais plus son nom, il joue près du moulin , il tombe dans l'eau et tout le monde part à sa recherche.
- Hein? Mais ça n'a aucun sens! Ils sont tous à 20 mètres à discuter sur la terrasse! Si le chat tombe près du moulin, personne ne s'en rendra compte!
- Ben, t'as qu'à faire qu'il miaule quand il tombe à l'eau, comme ça ils l'entendent.
- Mais non, ça marche pas! Ils sont en train de discuter, et tout le monde se précipiterait vers le moulin, tout ça parce qu'un chat fait "miaou"?! Et puis un chat, même dans l'eau, ça sait quand même un peu nager, il remonte sur la rive et c'est fini.
- Bon ben on n'a qu'à dire qu'il y a un orage et qu'il est emporté par les flots.
- Un orage?! Mais il fait grand beau depuis le début de l'épisode jusqu'à la fin du récit du grand-père! Et on a déjà dessiné toute la première partie!
- Écoute, c'est la montagne, les orages ça arrive très vite. Tu rajoutes une image avec des "bromblomblom" pour montrer que le temps change et les gens comprendront!
- Non mais je vais pas mettre un orage qui explose 24 secondes après une scène de grand beau temps, les gens vont bien voir que c'est n'importe quoi!
- Oh, tu sais, les gens..."

 

Dooonc, Jingoro tombe à l'eau et est emporté par les flots diluviens de l'orage qui a commencé il y a 24 secondes. Tout le monde se précipite pour le sauver.

 

" - Kasuage-kun, ce serait quand même bien pratique si l'un d'entre nous avait la capacité de pousser Jingoro discrètement vers la rive pour qu'il y remonte. Tu sais, comme la fois, où je suis remontée sur la planche de surf de façon inexplicable. Je suis sûre que si quelqu'un utilisait un tel pouvoir comme cela, personne ne s'en rendrait compte...
- Non, je vais plutôt lui tendre ce bâton. Jingoro, attrape ce bâton! Mince, il l'a raté!
- Euh, oui, en même temps c'est un chat, hein... question pouces opposables, c'est pas trop ça..."

 

 

- Un peu plus tard, Madoka glisse et tombe à l'eau à son tour :
" - Ayukawa!
- Kasuga-kun! Blbllb... Ce serait quand même ...bllblblb... bien pratique si l'un d'entre nous avait la capa... bllbll...
- Quoi?! je n'entends rien à ce que tu dis!
Non, je ne peux pas utiliser  le Pouvoir, on risquerait de devoir déménager. Je vais plutôt utiliser mes capacités athlétiques habituelles et lui courir après avant de plonger à l'eau pour la ramener sur la berge!"

 

- Un peu plus tard, nous retrouvons Kyosuke et Ayukawa dans une cabane au milieu de la forêt. ("- Ouf, je ne sais pas comment j'ai réussi à sortir de ce tourbillon sans utiliser le Pouvoir, mais c'était juste!) Kyosuke a pris le temps d'allumer un feu et de se déshabiller avant de se préoccuper de son amie inconsciente et de la secouer comme un prunier. (" Ayukawa, Ayukawa, réveille-toi!! Ah si seulement j'avais suivi des cours de secourisme, je saurais quoi faire pour ranimer une personne noyée et inconsciente! Mais la seule chose que j'ai apprise, c'est comment aspirer le venin de vipère à la bouche.")

 

Mais finalement, voyant le chemiser mouillé et transparent de Madoka, il se dit que la ranimer tout de suite n'est pas une si bonne idée que ça. Et finalement, il se trouve une bonne excuse pour commencer à la déshabiller : "Oh, elle va attraper une pneumonie, sinon." Mais bien sûr! Et la marmotte...

 

Heureusement, le grand-père intervient pour empêcher Kyosuke d'éviter que Madoka n’attrape froid. Et il a sauvé Jingoro, que tout le monde avait oublié. Madoka se réveille et réalise très vite qu'il lui manque des boutons. Le grand-père vicelard rigole et Kyosuke est gêné mais la jeune fille ne semble pas leur en tenir rigueur.

 

- La scène finale se déroule à la fête locale. On en avait parlé dans un épisode précédent : le 23 novembre est le Kinrō Kansha no hi, la "Fête du travail", donc c'est probablement celle-là.

 

A nouveau, on voit qu'Hikaru est capable de se détourner de son Darling pour aller suivre les deux sœurs, accompagnée de Yuusaku, marquant de plus en plus la scission avec le couple star.

 

L'épisode se termine sur un petit moment de complicité comme on les aime. Madoka semble être la seule à avoir compris que l'histoire du grand-père était celle des parents de Kyosuke, et marquant sa proximité avec Akemi, surprend Kyosuke en disant qu'une fille souhaite toujours que tout se passe bien pour celui qu'elle aime. Elle parle bien sûr d'Akemi, persuadée qu'elle a su aider Takashi même quand celui-ci était seul face à son épreuve. Mais aussi d'elle-même vis-à-vis de Kyosuke. Boosté par ces paroles, ce dernier, habituellement maladroit, trouve les ressources pour offrir à celle qu'il aime la petite figurine de ses rêves... (Il y a écrit "Numéro spécial" dessus)




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