En guise de présentation, mon parcours avec Orange Road :
Quand j'étais petit, j'ai dû tomber sur trois épisodes de Max et compagnie, peut-être sur la Cinq ? Il faut dire que le titre ne donnait aucune indication sur le contenu de la série, alors qu'à l'époque était aussi diffusé "Juliette je t'aime", que je trouvais gnangnan voire insupportable à cause des pochtrons (j'ai changé d'avis depuis).
Les trois épisodes devaient être le 10, le 11 et le 17. Dans les 10 et 11, le type n'arrivait pas à laisser partir la blonde, puis la brune. Et dans le 17, il donnait rendez vous aux deux en même temps. A l'époque je n'avais senti aucune préférence entre les deux, me demandant juste comment le gars s'en sortirait en fin de compte.
Les années passent, et alors que la folie DBZ arrive sur sa fin, je vois l'existence d'une VHS Max et Compagnie dans le catalogue de "La boutique toon", un vendeur d'anime et mangas en VPC. La description de l'article, c'est "les années ont passé, et il est temps pour Maxime de faire un choix entre Sabrina et Pamela". Ah, donc il fait un choix à un moment donné ? Ca me rend curieux.
Une rediffusion de l'anime commence aux vacances de la Toussaint 1996. Je regarde, mais ça s'arrête au bout de trois épisodes. Maxime éternue après avoir loupé son rendez-vous... C'est dommage, ces épisodes excellents m'avaient bien accroché, et je voulais voir la suite.
Une autre rediffusion commence fin juin 1997, en quotidien sur TF1. Je suis alors religieusement chaque épisode, dont la diffusion est le point d'orgue de ma journée cet été là. Le mercredi de la dernière semaine d'août, Maxime révèle ses pouvoirs à Sabrina et l'embrasse. J'attends avec impatience l'épisode du lendemain pour voir les conséquences, mais rien, pas d'épisode. Le vendredi, Dorothée annonce carrément que c'est la fin pour elle, ce qui veut dire la fin de toute diffusion d'anime japonais à la télé hertzienne. Consternation.
Je repense à la VHS du catalogue, et la commande aussi sec. Le visionnage me laissera pantois pendant plusieurs heures.
La suite, à l'époque où le débit internet était limité, a surtout consisté à écouter les fichiers MIDI du site de CyberFred, télécharger des sites pour les lire en hors connexion, magouiller pour enregistrer la rediffusion sur TMC...