Aller au contenu


Photo

Le trésor du Prince des Pirates


  • Veuillez vous connecter pour répondre
3 réponses à ce sujet

#1 Jingo

Jingo

    Chadministrateur

  • Administrateur
  • Réputation
    112
  • 2 855 messages
  • Genre:>^-^<

Posté 09 octobre 2014 - 09h52

A ceux qui ont gardé leur âme d'enfant, d'aventurier ou aux amateurs d'histoire et d'archéologie, voici une histoire qui pourrait vous faire rêver ;).

 

Un trésor, un vrai, comme dans les légendes et histoires de flibustiers...
L'explorateur sous-marin américain Barry Clifford semble avoir mis la main sur un magot inestimable enfoui dans l'épave du Whydah, le navire amiral d'un célèbre pirate échoué il y a près de trois siècles aux abords de Cape Code, sur la côte Est des Etats-Unis (Massachussets). Selon plusieurs médias américains, Barry Clifford vient d'acquérir les preuves que pas moins de 400 000 pièces d'or, d'une valeur de plusieurs centaines d'euros chacune, dorment ainsi sous le sable, autour des restes de ce navire légendaire...

mjs-real-piratesf.jpg


"Le Prince des Pirates" et son navire légendaire
L'histoire commence le 26 avril 1717. Le Whydah Gally, ancien navire négrier anglais capturé deux mois plus tôt par une bande de pirates, est brisé par une terrible tempête à 150 mètres au large de l'actuelle plage Marconi, sur la côte de Cape Code. A son bord, l'un des pirates les plus célèbres de l'histoire, Samuel «Black Sam» Bellamy, trouve la mort, ainsi que la quasi-totalité de ses 150 membres d'équipage. Deux d'entre eux survivent et répandent une rumeur qui va s'attacher pour toujours à l'épave : le navire a coulé avec près de 5 tonnes d'or, d'argent et de bijoux répartis dans quelque 200 sacs.

Le capitaine du Whydah n'était pas n'importe qui. Surnommé le Prince des Pirates, il a lui-même démarré comme chasseur d'épaves avant de devenir l'un des pirates les plus doués, et les plus généreux de l'histoire. Il était particulièrement bienveillant envers les prisonniers. Pas moins de 53 navires ont été capturés sous son commandement, dont sa plus belle prise, le Whydah, qui causera finalement sa perte. La légende veut que le capitaine Bellamy soit mort alors qu'il allait rendre visite à sa dulcinée, basée à Cape Code.


Whydah-model.jpg


Un trésor difficilement accessible
Un navigateur et cartographe britannique, Cyprien Southack, est chargé par la couronne de récupérer le butin, mais toutes ses tentatives resteront vaines. L'épave est disloquée, répartie sur plusieurs centaines de mètres, dans une zone très périlleuse où de forts courants circulent entre les bancs de sables sur lesquels déferlent de puissantes vagues. Certain que le trésor est désormais enterré sous le sable, Southack abandonne et laisse à la postérité une carte de la région, mentionnant d'une croix l'endroit exacte de l'épave.

Whydah_Bell_2.JPG


La carte au trésor...
C'est en se basant sur cette véritable carte au trésor que l'explorateur sous-marin Barry Clifford fait la découverte de sa vie, 260 ans plus tard, enfouie sous seulement 4 mètres d'eau et moins de 2 mètres de sable de profondeur : le Whydah. Dans les années qui suivent, l'épave va recracher à la surface de l'histoire pas moins de 200 000 objets de tous genres, parmi lesquels 12 000 pièces d'or mais également des armes, du mobilier, de la vaisselle, et toutes sortes de découvertes qui ont permis depuis de grandes avancées dans la connaissance de la piraterie au XVIIIe siècle.

Un Fabuleux butin
Plus que les 12 000 pièces d'or déjà découvertes, qui constituent en elles-mêmes un sacré pactole, l'une d'elle ayant été vendue aux enchères pour plus de 10 000 euros. Rien... jusqu'en avril 2013 : deux mois avant sa mort, l'historien Ken Kinkor, spécialiste du Whydah, met en effet la main sur un document de l'ère coloniale mentionnant les dernières prises de «Black Sam» Bellamy avant sa mort. Et quelles prises ! Deux semaines avant de faire naufrage, Black Sam avait attaqué deux navires à destination de la Jamaïque, et stocké dans les cales du Whydah environ 400 000 pièces d'or d'une once chacune, soit les plus grosses circulant à l'époque.
Selon Augi Garcia, directeur d'une maison d'enchères en Floride qui a déjà adjugé deux pièces d'or issues du Whydah, il n'est pas déraisonnable de parler d'un prix au détail de 1000 $ (760 euros). Mais le responsable de préciser que bien évidemment, le prix chuterait si plusieurs dizaines de milliers de ces pièces étaient mises sur le marché en même temps...

5-Whydah.jpg


Une grande partie du trésor dort encore au fond de l'océan
Quoi qu'il en soit, Barry Clifford n'a pas vraiment l'intention de vendre ses découvertes, qu'il considère à juste titre comme des objets historiques. Pour en avoir le coeur net, Barry Clifford s'est donc remis à la chasse cet été...avec des résultats probants. Armé d'un détecteur de métaux, l'un des plongeurs de son équipe a ainsi enregistré une forte présence de métal tout le long d'une fosse artificiellement creusée. Ce même plongeur a même ramené à la surface une étrange masse rocheuse, née de la réaction chimique que crée la rencontre entre l'eau de mer et certains métaux. Associeted Press précise que les rayons X ont révélé la présence dans le sable de plusieurs masses en forme de pièces de monnaie, certaines de ces masses étant même empilées, comme s'ils avaient été conservés dans des sacs. Le trésor n'est donc plus très loin pour Barry Clifford : «Maintenant, nous savons qu'il y a un supplément de 400.000 pièces là-bas quelque part».

Interrogé par AP, Ed Rodley, un archéologue ayant suivi de très près le cas du Whydah, n'est ni surpris ni incrédule devant la possibilité d'une telle découverte : «C'est hallucinant le nombre de choses qui sont sorties et continuent d'être extraites de cette épave, année après année...» Et pour cause, le site est toujours aussi dangereux et peu propice aux recherches aujourd'hui qu'il ne l'était à l'époque de Southack. Les vagues continuent de casser tout autour du bateau de Clifford, qui utilise 7 ancres pour le stabiliser. Sous la surface, l'eau est trouble et les fonds mouvants. De quoi promettre encore de belles découvertes et un peu de suspense sur la découverte du reste de ce fabuleux trésor.

article-2432319-18434B3700000578-578_634
 
Source : le Parisien


login_logo.png
? | Pour tout support lié à l'utilisation du forum, n'hésitez pas à formuler votre demande ici |

#2 Punch

Punch

    inKoruptible

  • Modérateur
  • Réputation
    551
  • 5 278 messages
  • Genre:
  • Localisation:Paris

Posté 09 octobre 2014 - 13h43

Waouh ! En dehors de l'aspect purement financier, cette histoire fait rêver !

 

A l'abordage moussaillons !  ::pirate::



#3 Jingo

Jingo

    Chadministrateur

  • Administrateur
  • Réputation
    112
  • 2 855 messages
  • Genre:>^-^<

Posté 10 octobre 2014 - 08h57

Je savais bien que quelques forbans arpentaient ce forum ;)


login_logo.png
? | Pour tout support lié à l'utilisation du forum, n'hésitez pas à formuler votre demande ici |

#4 Punch

Punch

    inKoruptible

  • Modérateur
  • Réputation
    551
  • 5 278 messages
  • Genre:
  • Localisation:Paris

Posté 10 octobre 2014 - 13h39

Hé, hé. Quand j'étais petit, j'adorais regarder "la Bande à Picsou".

 

Ces aventures aux quatre coins du globe à la recherche de trésors fantastiques (la fontaine de jouvence, la pierre de la sagesse...) m'ont toujours fait rêver. C'est peut-être pour cette raison que j'aime autant les RPG (même si je n'ai plus autant de temps qu'avant pour y jouer).

 

D'ailleurs, je me rappelle que j'avais enterré, dans les géraniums de mes parents, des pièces de dix francs dans des œufs Kinder  ::saint::






1 utilisateur(s) li(sen)t ce sujet

0 membre(s), 1 invité(s), 0 utilisateur(s) anonyme(s)

  • Loading Countdowns