C’est parti pour mon petit commentaire de l’épisode 46 ! Plus que deux petits épisodes et la série est terminée
Pour résumer grosso modo cet épisode, nos jeunes amis sont tous partis en vacances au ski pour fêter la fin des cours.
Yûsaku semble bien déterminer à avouer ses sentiments à Hikaru mais malgré l’aide inespérée de Kazuya toutes ses tentatives vont encore finir en eau de boudin ! Serait-il condamné à jouer le rôle du perdant ?
Bref, digne d’une comédie de boulevard où la femme cache son amant dans le placard, Kyôsuke et Madoka se retrouvent à se cacher d’Hikaru en petite tenue dans la salle de bain. Le fait qu’ils soient obligés de fuir tous les deux par la fenêtre de la chambre représente tout un symbole de la relation compliquée du trio. Si Kyôsuke et Madoka veulent être ensemble, cela ne peut se faire qu’en dehors du regard d’Hikaru.
Cette fuite, proche de la fuite en amoureux contre des proches hostiles à leur union (ici Hikaru), fait bien sûr penser au classique de Shakespeare : Roméo et Juliette. C’est ainsi que nos deux amoureux se retrouvent coincés dans le téléphérique (clin d’œil à Jean-Claude Duss ) aux portes de la mort.
Ici la notion de mort et de romantisme se rejoignent sous une tournure funeste et macabre toujours dans la mouvance de Roméo et Juliette. Le mourir ensemble étant le paroxysme du romantisme où la séparation d’avec l’être aimé est pire que la mort.
C’est donc loin des regards extérieurs, et proche de ce dénouement tragique, que Madoka montre son plus beau visage à Kyôsuke. Ce dernier à beau se démener avec son Pouvoir, leur destin semble irrémédiablement scellé. Seul indice permettant de ne pas perdre espoir : ils ne s’avouent pas leur amour l’un pour l’autre.
Le petit matin calme arrive, et les apparences portent à croire que Kyôsuke et Madoka ne sont plus de ce monde. Une sorte de « paradis blanc » comme le chantait le regretté Michel Berger… Le doute continue de planer, pour nous occidentaux, lorsque l’on voit Madoka allongée dans un lit les yeux fermés. Bien sûr, pour un japonais, Madoka ne peut-être morte, puisque traditionnellement, le visage d’un mort est recouvert d’un morceau de tissu blanc.
On apprend finalement, sans plus d’explications que c’est Kazuya qui les a sauvés. Mais, comment Kazuya a-t-il fait pour ramener Kyôsuke et Madoka sans aide extérieure (personne ne semble au courant des événements passés) ? Le réveil de Madoka et de Kyôsuke est une scène proche de l’irréel où chacun se demande comment il a réussi à survivre. Madoka évoque même l’aide de Dieu et elle n’est pas loin de la vérité, car c’est bien une force surnaturelle qui les a sauvés.
J’aime beaucoup cet épisode car il rassemble beaucoup d’éléments propres aux meilleurs aspects de Kor : le romantisme, la comédie, la magie, le danger, le surnaturel et bien sûr la base de tout cela le triangle amoureux.
Pour terminer, il y a beaucoup de belles images dans cet épisode mais m’a préférée est celle-ci :
Quoi de mieux que le magnifique sourire de Madoka entourée de cette douce lumière pour terminer cet épisode
A la prochaine