Bonsoir,
Donc, je me lance dans l'expérience de l'ours en chocolat.
La marque utilisée est une marque de confiance : l'authentique Petit Ourson par Cémoi :
Notre expérience va consister à vérifier si un ourson en chocolat est facile à découper au couteau dans le sens de la longueur.
Expérience #1 : Ourson qui a baigné à température ambiante.
Soit cet ourson pris au hasard dans le sachet.
Maintenant, si on prend un couteau usager normal, et qu'on découpe le sujet dans le sens de la longueur, nous obtenons le résultat intéressant ci-après :
Nous notons que les deux parties séparées ont un chocolat qui s'est craquelé à cause de la pression de la lame appliquée au centre du sujet. Notons toutefois au passage le peu de miettes de chocolat que cela a engendré (Cf entre les deux parties)
En mettant les parties de manière latérale, nous notons que la très faible épaisseur de la croûte de chocolat a contribué au morcellement du chocolat durant la découpe :
Nous tentons donc l'expérience #2.
Expérience #2 : L'ourson refroidi
Soit ce nouvel ourson au chocolat entier. Pour les besoins de l'expérience, le sujet est resté 30 mn dans la glacière d'un frigo standard. 15 mn dos face à la glace, et 15 mn face sur la glace.
Notons que la couleur du chocolat est la même.
Appliquons sur le sujet, une découpe longitudinale avec le même couteau. Nous obtenons le résultat intéressant suivant :
Le sujet refroidi a résisté un peu plus à la force de la lame. Nous notons les particularités suivantes :
- Le sujet est découpé
- Les parties découpées présentent des craquelures, mais les crevasses sont moins visibles par rapport au sujet #1. Le chocolat refroidi reste plus facilement collé à la guimauve.
- Il est intéressant de noter que les miettes de chocolat sont présentes en plus grand nombre, par rapport à l'expérience #1, preuve que le froid a agi efficacement sur le chocolat
Si l'on place les deux parties découpées en vue latérale, nous obtenons ceci :
On s’aperçoit que l'épaisseur est identique à l'expérience #1. Ce qui démontrerait que la gimauve reprend ses propriétés élastiques afin de reprendre sa forme initiale. Un peu comme les propriétés de la mémoire de forme pour un coussin. Et cela, quelle que soit la température du sujet découpé.
Conclusion : l'ourson en chocolat conserve ses propriétés physiques quel que soit l'environnement auquel il est plongé. Son écosystème interne garde une certaine stabilité, en particulier gustative.
Mais une conclusion est ici certaine : les probabilités sont actuellement élevées quant au fait que le sachet de petits oursons en chocolat est vide au moment de votre lecture de rapport. D'ailleurs une 3ème expérience est en cours :
Expérience #3 : comment l'ourson en chocolat va-t-il se comporter en environnement hostile ?
Soit un estomac ayant actuellement un nombre d'oursons en chocolat équivalent à un sachet standard. Comment le chocolat et la guimauve de chacun des sujets ingurgités va se comporter dans ce milieu stomacal ?
La suite au prochain épisode !