93 réponses à ce sujet

[Jayce]

Ma main s'arrêta à quelque centimètre de la joue de Ayukawa, qui n'avait même pas fermé les yeux et qui continuait à me regarder comme une enfant qui aurait eu une totale confiance en son ami. J'avais quand à moi les yeux fermés.

- Bon Kasuga-kun quand tu auras fini tes bêtises on pourra peut-être y aller. Me dit-elle avec un sourire radieux.

- Ah oui, hahahaha ..

Je l'avais échappé belle. Il fallait impérativement que je m'occupe du Kyosuké à la balafre qui vivait en moi, il devenait de plus en plus fort et avait de plus en plus d'emprise sur moi.

Une fois dehors je lui demandai

- Où allons nous Ayukawa ?

- Nous retournons à l'hôpital découvrir de quoi souffre le père de Hisa ! Me répondit-elle.

- Mais ce ne sont pas nos affaires.

- Je pense bien que si, ton état de stresse a débuté avec l'apparition de cette nouvelle. Et si sont père est en désintoxication, je veux savoir pourquoi.

Je l'écoutai attentivement, alors qu'elle me tenait par la main me montrant le chemin que j'avais emprunté ce matin même. Elle continua de m'expliquer ses doutes.

- Je pense que Hisa fait une fixation sur le dopage, je veux savoir si son père en a été victime à un moment ou à un autre. Se que je ne m'explique pas c'est pourquoi elle fait une fixation sur toi.

Je repensais alors à la fois ou Kurumi avait pulvérisé le record du monde du cent mètre. Je ne pouvais vraiment pas lui en parler, pourtant j'en avais tellement envie. Nous arrivâmes devant l'hôpital ou j'avais passé la nuit. Sans un mot elle passa devant me traînant derrière elle. Arrivant à l'accueil elle demanda :

[griffon_rouge]

-Bonjour, la chambre de Mr Amano Takada s’il vous plait. Dit gracieusement Madoka à la personne de l’accueil.
-hum ! Voyons voir, c’est le n° 22 au deuxième étage.
-Y a-t-il quelqu’un en ce moment ?
-Non, Madame Takada et sa fille sont parties, vous êtes de la famille ?
-Son neveu et sa nièce. Répondit Madoka sans aucune hésitation.

Tout deux s’avancèrent vers l’ascenseur.

-Qu’es ce qu’on venu faire ici Ayukawa ?
-On va aller chercher des infos sur les véritables raisons de la présence de Mr Takada dans cet hôpital, et pour cela il nous avoir accès à son dossier médical qui doit se trouver dans le bureau servant aux infirmières du service. Expliqua Madoka.
-Mais on n’a pas le droit de faire ça !
-tu veux savoir pourquoi elle t’en veut oui ou non ?
-Oui bien sûr, mais si on se fait prendre, qu’es ce qu’il va arrivé, et si Madame Takada l’apprend, et si…
-Mais tu vas te taire espèce de larve, tu me donne envie de vomir, si tu m’avais laissé faire on n’en serais pas la en ce moment. On serait entrain de s’amuser avec ce jolie petit lot de Madoka.. Hurla dans la tête de Kyosuké le Kyosuké Balafré.

Kyosuké ne répondit pas à son alter ego.

Dans l’ascenseur Kyosuké regarda son reflet dans l’un des miroirs. Le Kyosuké balafré le regardait avec un regard de haine, puis ses yeux se firent plus doux et il sourit. A ce moment la Kyosuké sentit sa main partir en direction des haches de Madoka, mais il réussi à stopper son mouvement à quelques centimètres seulement de sa destination. Un rapport de force s’engagea entre eux, et Kyosuké cru un instant que son bras allait se déchirer en deux sous l’impulsion des deux forces contradictoire.
Puis la délivrance arriva enfin avec l’ouverture des portes de l’ascenseur au second étage.

-Mauviette !
-Je ne te laisserais pas faire tu m’entends ! répondit Kyosuké.
-Tu m’as parlé Kasuga-kun ?
-Non, non, hé hé hé !!!

Arrivant devant le bureau des infirmières Madoka regarda à l’intérieur et dit.

-Parfait il est désert, reste la et fait le guet, moi je vais voir ce que je peux trouver d’intéressant
-… Kyosuké n’eut pas le temps de protester que madoka était déjà partie
- Mais qu’es ce qu’elle fabrique avec un empoté comme toi, tu peux me le dire.
-Tais-toi ! Répondit à voix basse Kyosuké.

A l’intérieur Madoka était à la recherche du dossier Takada, puis elle se rendit compte que le meilleur moyen d’y parvenir était de chercher dans l’ordinateur qui se trouvait sur le bureau.
Elle commença à pianoter sur les touches du clavier et chercha.
Quelques secondes plus tard les infos désirées apparaissaient.

[pika-chu]

Madoka s'apprêtait à les lire quand elle fut surpris par un bruit.

- C'est toi, Kasuga-...

Elle n'eut pas le temps d'achever sa phrase car elle ressentit un coup et sombra dans l'inconscience.

[Jayce]

Kyosuké se tenait debout, devant Ayukawa qui c'était évanouie sous le choque, il tenait dans ses mains une chaise de bureau qu'il lacha avec mépris.

- J'en ai marre de vos enfantillages, marre de n'être que ton ombre, tout ça n'est pas ma vie, rends la moi, ou bien je la tue ! Je n'ai rien demandé à personne moi. Dit-il en se regardant dans une glace accroché au mur du bureau des infirmières.

A présent son reflet était celui du Kyosuké sans balaffre, et celui-ci pleurait de ne pas avoir pû lui résister !

[griffon_rouge]

Le Kyosuké balafré prit Madoka dans ses bras et dit en regardant dans le miroir sur le mur.
-On va trouver un coin tranquille pour discuter !
Puis sur ses paroles il se téléporta.
Quelques instants plus tard ils arrivèrent dans ce qu’il semblait être un vieil appartement dans un immeuble abandonné.
La il posa Madoka sur un sofa sans age et dépoussiéra un vieux miroir fêlé qui se trouvait dans la pièce.

-Bon il est temps que tu arrêtes un peu de pleurer et que l’on parle franchement toi et moi. Commença le Kyosuké balafré.
-Ne fais pas de mal à Madoka et….
-Cela ne dépends que de toi. Puis il reprit. Qu’es ce que je fais ici, dit le moi !
-Je n’en sais rien, balbutia Kyosuké dans le miroir.
-Tu mens ! Hurla le Kyosuké balafré. Tu mens, je sais que c’est de ta faute si je suis la, alors réponds moi et vite ou c’est Madoka qui en pâtira. Menaça le Kyosuké balafré.
-Non, je ne mens pas je te le jure, c’est pas de ma faute tout les gens de ma familles passe par cette épreuve, c’est un combat contre moi-même, un combat qui oppose mon côté bon et mon côté mauvais. Dit Kyosuké en sanglotant. Tu n’existes pas, tu m’entends tu n’existes pas !!! Tu n’es que le fruit de mon esprit c’est tout. Hurla à son tour Kyosuké à bout de nerf.
-C’’est impossible, j’existe la preuve en est que j’ai pris le contrôle de ton corps, comment tu expliques ça ?
-Je suis entrain de perdre le combat voila tout, mais il faut que tu saches que si c’est toi qui l’emporte nous disparaîtrons tout les deux et voila fin de l’histoire. Finit Kyosuké le visage plein de larmes.

Le Kyosuké balafré prit quelques secondes et regarda Madoka, l’espace d’un instant il sembla que son regard se faisait plus doux. Puis il revint sur Kyosuké.

-Dans mon monde nous vivons dans la peur constante de Makémonos. Si mon monde est en ruine c’est à cause de cela. Madoka et moi nous battons depuis très longtemps ensemble contre eux, et nous avons perdu tant de monde dans cette guerre. Mon Père, Hatta, Yusaku, Kazuya, et dernièrement Kurumi et Manami. Pour faire face il ne reste plus que Komatsu, Hikaru, Madoka et moi, sans compter le reste de la population sans pouvoir. Raconta le Kyosuké balafré.
Kyosuké fut horrifié par cette histoire.
-Et dans l’hypothèse ou ce que tu dis est vrai et que ton monde existe bien, comment expliques tu que je sois responsable de tes cicatrices ? Demanda Kyosuké.
-Dans mon sommeil j’ai toujours rêver d’un autre moi, un moi plus comment dirais-je… plus comme toi, et après chacun de mes rêves après t’avoir vu te mettre dans des situations pas possible sans pouvoir prendre la moindre décision ferme une nouvelles cicatrice apparaissait.
Expliqua le Kyosuké balafré. Il faut que je reparte chez moi tu m’entends, «Ma » Madoka à besoin de moi. Je ne peux pas la laisser seule face à cette menace … finit-il en contemplent Madoka étendu sur le sofa et qui était en train de revenir à elle.

Pour la première fois Kyosuké sentit de la compassion pour son alter ego, mais comment lui faire comprendre que son monde n’existait en fait que dans son propre esprit, puis il sentit son corps lui revenir peu à peu jusqu'à en redevenir complètement maître.

Kyosuké se précipita vers Madoka.
-ça va ?
-J’ai un peu mal au crâne mais ça devrait aller, ou sommes nous. Demanda-t-elle.
-Chez nous, dans notre squat ! Répondit une grosse voix
Tout deux se retournèrent et virent entrer dans la pièce une bonne dizaine de loubards armés de chaînes et de barres de fer.

Pendant quelques instants personne ne dit quoi que ce soit.

-Laisse moi faire ! Susurra le Kyosuké balafré.
-Vas y ! répondit Kyosuké.

[mercenaire]

Madoka se leva alors et se mis devant Kyosuke.

- Kyosuke, essaye de trouver un moyen de filer pendant que je les retiens.
- Mais tu viens juste de te reveiller, tu n'es pas en état de combattre.

Madoka, bien que titubante car elle n'avait pas tout à fait repris ses esprits, se jeta sur le loubard le plus proche. Elle l'étala d'un coup de genou en pleine figure, mais alors qu'elle allait poser pied à terre, deux chaînes vinrent l'attrapper à chaque bras.

Une voie provenant de derrière l'attroupement se fit entendre :
- Alors ma jolie, on essaye de faire la rebelle ?

Le groupe s'écarta pour laisser place à un homme d'une taille et d'une musculature impréssionnante. Il devait bien atteindre les deux mètres de haut, et tenait dans sa main droite une barre de fer. Il s'avança tout d'abord vers Madoka, sans défense, avant de lui asséné un terrible coup de poing dans le ventre. Madoka, sonnée et haletante, tomba à terre. Ca respiration était irrégulière...

Celui qui semblait être le chef de la bande attrapa Madoka au collet.
- Toi le lache, regarde bien ce que je vasi faire du jolie minois de ta copine.

Il leva alors son bras tenant la barre de fer. Kyosuke était appeuré par ce qui pouvait se passer devant ses yeux, ses membres ne voulant plus bouger. Madoka le suppliait de partir, de quitter les lieux par n'importe quel moyen ; une larme roula sur sa joue.

A cette instant, pris par une rage qui provenait du plus profond de lui-même, le Kyosuke à la balafre réagit.
- Kyosuke, je te le redemande, laisse moi faire. Et ne t'inquiete pas pour Madoka, je la protégerais.
- Vas-y! Tu as carte blanche.

Les murs du squat commençèrent alors à vaciller, le sol grondait, les lumières du plafond, se balançant de droite à gauche, voyaient leurs ampoules explosées. Le boss de la bande, lacha Madoka et par une force invisible, fut propulsé sur le mur d'en face, à une dizaine de mètres d'où nous étions. Il s'écroula inerte. Il n'eut que ce qu'il méritait pour avoir oser lever la main sur celle dont Kyosuke tenait plus que tout. Madoka regarda Kyosuke, et vit la cicatrice sur ça joue. Elle compris alors ce qui était entrain de se passer. Ils décollèrent tous les deux du sol. Les autres loubards étaient affolés, et sans qu'ils ne comprennent quoique se soit, Kyosuke et Madoka se retrouvèrent juste derrière eux, à l'extérieur du squat. Ce dernier s'écroula les ensevelissant.

- Kyosuke je te rend le contrôle de ton corps. Déguerpissons avant que la police ou q'un témoin nous voyent.
- Kyosuke à la balafre, je te promets de te ramener chez toi dès que nous sauront ce qu'il faut faire. Je te dois la vie, et surtout celle de Madoka.

Madoka étant dans un sale état, Kyosuke la monta sur son dos.

- Kyosuke, dis moi réellement ce qui se passe s'il te plaît. Tu... C'est comme... C'est comme si tu n'avais plus été toi même à ce moment donné. Tu était un autre Kyosuke !

Le Kyosuke à la balafre dit alors à Kyosuke
- Cette fille tiens à toi. Elle a voulu te protéger pour que tu puisse fuir. Tu te dois de lui dire la vérité, sur toi... et sur moi !

[pika-chu]

- Tu as raison ! Il est temps qu'elle sache.

Il s'adressa alors à Madoka qui est juste derrière lui.
- Je ne sais pas si on se sortira de cette situation, mais je tiens que tu saches certaines choses à mon sujet.

Madoka se souvint des paroles de grand-mère et le laissa poursuivre.

- En fait ma famille, sauf mon père, avons des pouvoirs spéciaux. Je peux faire faire de la télékinésie et voyager dans le temps et l'espace. Mais toute médaille a son revers : je ne contrôle pas toujours mes pouvoirs.
Actuellement je suis aux prises avec un double balafré qui est capable de faire ce que je n'ai pas le courage de faire. C'est lui qui t'a sauvé.
J'ai honte de moi, je n'aurais pas dû hésiter quitte à mourir pour toi ...
Leur boss avait raison : je ne suis qu'un lâche, je n'aurais pas dû te laisser te sacrifier pour moi.

[mercenaire]

- J'étais déjà au courant pour tes pouvoirs, tes grand-parents m'en ont parlé.
- Ayukawa, je suis vraim...

Madoka coupa Kyosuke dans sa phrase en lui imposant sur index sur ses lèvres pour lui indiquer de ne pas en dire plus.

- Tu traverse un moment difficile, et tes pouvoirs ne peuvent te servir dans cette situation. Mais je suis ici pour t'aider à résoudre tes problèmes. Tu ne m'as pas forcé à t'aider, j'ai décidé qu'il en serait ainsi, comme j'ai décidé de te protéger face à cette bande de brute pour que tu puisse t'enfuir. De plus, tu n'es pas un lache. Tu es simplement incapable de faire du mal physiquement aux gens, quel qu'ils soient.
- Alors tu ne me prend pas pour un monstre ! Tu n'es pas éffrayé par ma "nature", par le pouvoir ?
- Pourquoi le serais-je ? Après tout tu reste le Kyosuke que je connais, et puis ça te donne quelques choses de spécial en plus, un "certains" charme en plus...

A ce moment là Madoka tira la langue et fis un clin d'oeil à Kyosuke. Cela lui donnait le petit air taquin que l'on lui connait si bien.

Sur c'est mots, Kyosuke repris confiance en lui :
- Bon nous devrions nous remettre en route pour l'hopital. Nous avons le problème de Hisa à régler. Ensuite, j'ai promis à "mon double" de le renvoyer chez lui lorsque tout ceci sera fini..
- Alors direction l'hopital !

Madoka commençait à marcher à vive allure vers l'hopital, mais Kyosuke la rattrapa, et il la pris par le bras. D'un clin d'oeil, il fit comprendre à Madoka ses pensées.
- Laisse moi faire, on va aller plus vite...

Ils se téléportrent alors dans l'ascenseur de l'hopital, à l'étage même où se trouvait le père de Hisa.

[pika-chu]

Nous revinmes alors au bureau de service des infirmières.

A priori, personne n'avait remarqué qu'on était en train de consulter le dossier d'Amano Takada.
Ayukawa quitta l'écran de veille et commenca à lire le résultat des analyses.

Kyosuke : - tu arrives à comprendre quelque chose à ces noms et ces chiffres.
Madoka : - non, mais je connais quelqu'un qui saura les interpréter

Elle lanca une impression et prit le listing

Madoka : Maintenant il faut qu'on voie Yusaku.
Kyosuke : Mais pourquoi cela ?
Madoka : Son père est aussi un médecin qui travaille dans les hôpitaux. Il me connaît bien et je peux lui faire confiance.

Kyosuke : Bon, allons-y

Nous nous téléportames hors de l'hôpital.

[youvi]

Nous étions devant la maison de Yusaku. Madoka sonna à la porte.

En mon fort intérieur, je me sentais gêné. Yusaku et moi n'avons jamais été vraiment ami. Il voue un culte à Hikaru et me déteste par dessus tout, car il ne peut accepter l'injustice de me voir aimé d'Hikaru sans que je n'aie rien fait pour.

Madoka sembla un peu deviner dans mes pensées car elle me sourit, en me disant à voix basse: "Tu n'as rien à craindre si je suis là". Je haussais les épaules lorsque la porte s'ouvrit sur un Yusaku, au regard surpris. Un petit rire gêné en direction de Madoka, et un regard de suspiscion à mon égard. Ca commençait bien.

-"Yusaku, désolé de te déranger si tard. Est-ce que ton père ets encore debout? Nous aurions besoin d'un conseil de sa part, en tant que médecin".
-"Euh, oui il est encore debout. Allez dans le salon, je vais le chercher."

Il nous laissa dans le salon, alla chercher son père et revint bientot avec un plateau sur lequel étaient posés trois tasses de thé.

-"Eh bien jeunes gens, en quoi puis-je vous être utiles?"

Madoka avec son assurance et sa maturité habituelle engagea la conversation.

-"Désolé de vous importuner si tard monsieur. Nous aimerions avoir quelques informations concernant une amie qui est malade"

Je ne sais pas comment Madoka avait fait pour retenir si facilement tous les termes médicaux qu'il y avait dans le dossier, mais elle expliqua au père de Yusaku, écoutait attentivement devenant de plus en plus livide.

-"Nous sommes face à une operation délicate du coeur. La personne qui doit se faire opéré à le coeur extrêmement affabli. Il devra subir plusieurs pontages coronariens, sans quoi, il risquerait de mourir à tout moment d'un attaque. C'est une opération assez délicate, surtout dans ce cas-ci"

Je vis Yusaku blêmir, mais je ne compris pas pourquoi.

Madoka posa une autre question:

-"Quels peuvent être les causes, de ces problèmes de coeur"

-"En général, cela peut être dû à plein de raisons, mauvaise alimentation, et trop haut taux de cholestérol, problème dû à un trop haut taux de globules rouges dans le sang, problème de drogue, ..."

-"Les produits dopants, peuvent-ils être aussi la cause de cette maladie?"
-"Oui, effectivement, nous rencontrons cela souvent chez des athlètes, prenant des anabolisants et stéroïdes, entrainant une fatigue du coeur, prématurée"

C'était donc çà le problème de Hisa... mais je ne comprenais toujours pas ce que je venais faire dans cette histoire et dans la haine de Hisa à mon égard. Parlant de haine, un autre semble avoir peine à se contenir et son regard m'aurait tué sur place s'il le pouvait.

-"C'est bizarre que vous parliez de çà. Figurez-vous que justement un cas de ce genre a été admis assez recemment, à notre hôpital, une bien triste histoire d'ailleurs."
-"Merci, Monsieur. Nous ne vous dérangerons pas plus. Bonne fin de soirée."
-"Ce fût avec plaisir. N'hésitez pas si vous avez d'autres questions"

Le père s'en alla et Yusaku nous ramena à la porte d'entrée de sa maison.

Alors que nous venions de sortir, Yusaku m'attrapa et me plaque contre le mur.
-"Qu'as-tu fait à Hikaru?"
-"Hein ?!"
-"C'est bien d'elle que vous parliez à l'instant avec mon père ?"

Madoka éclata de rire, alors que j'essayais de me libérer de la prise de Yusaku.

[griffon_rouge]

-Alors tu vas me répondre, qu’as-tu fais à Hikaru ? Hurla de plus belle Yusaku en maintenant sa prise.
-Mais rien voyons, ce n’est pas d’elle dont nous parlions. Répondit Kyosuké.

La prise de Yusaku se raffermit une nouvelle fois.

-Mais puisque je te dis qu’elle n’a rien à voir là-dedans. Recommença Kyosuké.
-Tu ne partiras pas sans m’avoir dis la vérité, tu entends !

Les pieds de Kyosuké ne touchaient plus terre et il sentait dans son dos les reliefs du mur contre lequel il était immobilisé.

-Ça suffit maintenant ! Intervint Madoka.
-Pas question qu’il parte sans m’avoir répondu. Vociféra-t-il en tournant la tête vers cette dernière et en re-plaquant fortement Kyosuké contre le mur.

Quand ses yeux se posèrent de nouveau sur Kyosuké il fût surprit de voir une cicatrice sur son visage.

-Lâches moi toi de suite ou je vais finir par te faire mal. Déclara le Kyosuké balafré.
-Quoi, qu’es ce que tu racontes ???

En guise de réponse le Kyosuké balafré attrapa les deus avants bras de Yusaku et les serra si fort que ce dernier finit par lâcher prise. Une fois libéré il accentua la pression et força Yusaku à se mettre à genoux.
Yusaku hurlait de douleur sans comprendre ce qu’il se passait.

-Kyosuké, lâche le, nous devons y aller, et je te rappelle que c’est l’un de nos amis. Dit Madoka.

Le Kyosuké balafré fixa Yusaku dans les yeux quelques secondes avec un regard que ce dernier ne lui connaissait pas mais qui manifestement lui faisait très peur.

-Ne me touche plus jamais. Dit le Kyosuké balafré avant de relâcher sa prise en poussant Yusaku en arrière.

Puis il fit demis tour et repartit vers Madoka, et tout deux partirent laissant derrière eux le pauvre Yusaku se demandant ce qu’il venait de se passer et dont les avant bras portaient la marque des mains du Kyosuké balafré. Il les regarda s’éloigner sans dire un seul mot.

En marchant le Kyosuké balafré déclara.

-Et dire que dans mon monde nous étions frère d’arme.
-Mais tu n’es pas dans ton monde. Répondit Kyosuké en reprenant se « place ». Merci quand même d’être venu à mon secours.
Puis il pensa.
-Suis je réellement comme cela dans mon fort intérieur?

[pika-chu]

Madoka :
- Tu as dû le surprendre, ce brave Yûsaku.
Mais cela me donne une idée, Kyosuke, veux-tu m'embrasser ?

[youvi]

- "Hein ?"

Je recule de quelques pas et manque de m'étaler dans un tas de poubelle. Une voix intérieure qui dit un quelque chose ressemblant vaguement à "c'est pas possible un pareil empoté" et un petit rire moqueur que je n'ai que trop entendu d'Ayukawa.

Je sens l'autre Kyosuke prendre le dessus. Il va saisir l'opportunité pour embrasser Ayukawa... ma Madoka... Il n'a pas le droit!!!

Madoka voyait la balafre réapparaître sur le visage de Kyosuke... l'autre Kyosuke prenait le dessus. Elle fût un peu effrayé. Celui-ci s'approchait d'elle avec un pas assuré. Elle le regarda droit dans les yeux... Il s'approcha d'elle

- "Tu ne peux toucher à Ayukawa! Arrêtes!"
- "Tu vas voir, je vais t'aider dans tes relations et te facilité la tâche. Regardes ce que tu aimerais être. Le kyosuke qui sait ce qu'il veut et qui ne ferait de mal à personne"
- "Non, ne la touche pas, ne l'embrasse pas"
J'avais l'impression même si c'était une part de moi-même que c'était un autre qui allait profiter d'Ayukawa... et je me montrais impuissant.

Kyosuke s'approcha de Madoka... la cicatrice brillait d'un éclat sombresur la joue de Kyosuke. Madoka recula d'un pas.
- "Ce n'est pas ce Kasuga-kun à qui j'ai posé la question!"
- "Mais nous ne formons qu'un comme tu le sais bien"
- "Mon Kasuga-kun est indécis, et non pas aussi sûr de lui"
- "Je le sais bien, et ca doit t'énerver de ne pas savoir entre Hikaru et toi, qui il va choisir, alors que dans mon monde, nous sommes déjà ensemble depuis longtemps"
- "Cela ne signifie-t-il pas que Kasuga-kun en son fort est amoureux de moi ?"
- "Bien sûr!"
- "Alors n'est ce pas mon indécision, et ma protection constante d'Hikaru qui le fait douter ?"
- "Hein... mais non tu n'es pas indécise, je ..."
- "Désolée, pour tout Kasuga-kun... si tu m'entends, je voudrais que tu saches que je ne pensais pas te faire du mal en ne me montrant moi aussi indécise... mais je ne sais pas moi-même comment tout se terminera avec Hikaru"
- "J'ajouterais que j'aime ton côté gauche et indécis. J'aime ce que tu es et surtout ne changes pas"
Ayukawa posa sa main fraiche sur ma joue qui n'arrêtait pas de brûler. Elle sentit la brûlure de la douleur qui me déchire. Je sentis une force renaître... Madoka m'aime comme je suis...

- "Dans mon monde, rien n'est facile Madoka, et même toi tu es inaccessible, même si nous sommes déjà ensemble ... Kyosuke a bien de la chance ... Si tu l'aimes, je sais que tout ira mieux chez moi ... Adieu Madoka"

La cicatrice disparaissait petit à petit. Une larme coula sur ma joue...

[griffon_rouge]

Kyosuké reprit totalement le contrôle de son propre corps.

-Je suis désolé pour ce qui vient de se passer. Dit-il.
-Ce n’est rien. Penses tu qu’il est parti pour toujours, que cette histoire est enfin fini ? Demanda Madoka.
-Je n’en sais rien, mais je me sens un peu vide à l’intérieur de moi-même. Nous sommes peut être arrivé au bout de cet enfer, et c’est grâce à toi et à tes paroles Madoka, je ne pourrais jamais asse te remercier.

Tout deux restèrent un moment face à face sans dire un seul mot.
Kyosuké pensa plusieurs fois que peut être il pourrait à son tour continuer ce que le Kyosuké balafré avait commencé. Mais une fois encore des milliers de questions virent tournoyer dans son esprit, et l’indécision qui le caractérisait reprit sa place initiale, avec tout de même maintenant une certitude, celle qu’un jour effectivement, lui Kyosuké Kasuga prendrait Madoka Ayukawa dans ses bras et l’embrasserait.
Aujourd’hui il savait que ce jour viendrait.

-Je pense qu’il faudrait aller voir tes grands parents maintenant. Lança Madoka.
-Oui c’est la meilleure chose à faire pour l’instant.

Tout deux partirent en direction de la demeure Kasuga.



Autre temps et autres lieux….
Le Kyosuké balafré ouvrit les yeux mais ne comprit pas tout de suite où il se trouvait.
Autour de lui tout paraissait neuf, l’air était pur, et l’atmosphère plus calme que jamais.
La vision de la ville qu’il avait devant lui était celle d’une ville paisible ne souffrant d’aucun des stigmates d’apocalypses qu’il avait pu connaître tout au long de sa vie.
Pas de ruines, pas de corps en décomposition dans les rues, juste une ville qui vit.
Derrière lui, un arbre centenaire qu’il n’avait jamais vu autrement que mort et à moitié brûlé, et qui aujourd’hui paraissait plus vivant et feuillu que jamais.

-Kyosukéééé !!! Cria Madoka qui arrivait vers lui en courant. Ou étais tu passé ?

Kyosuké balafré eut juste le temps de se retourner que Madoka lui assena une gifle avant de tomba dans les bras.

-C’est une histoire de dingue qui m’est arrivée. Lui dit-il en accusant la gifle et en la prenant à son tour dans ses bras. Je vois qu’ici aussi il c’est passé des choses.
-Je ne sais comment ni pourquoi mais tout à coup tout est redevenu normal et plus aucune trace des adeptes de Makémonos. C’est un miracle. Finit-elle en se collant à lui.

Kyosuké balafré contempla le spectacle de sa ville en pleine renaissance et dit.

-Merci à toi Kyosuké, et merci Ayukawa.

[pika-chu]

Nous étions tous deux sur le chemin du retour. Contrairement aux autres personnes, nous n'aimions pas trop prendre le détour mais plutôt emprunter le grand escalier où je l'ai vue pour la première fois.

J'étais soulagé de ne plus avoir ce dédoublement de personnalité, tout cela grâce à Ayu... Madoka.
Elle est vraiment quelqu'un de bien.

Maintenant qu'elle sait, notre relation sera désormais plus simple.

C'est tout heureux que je m'apprêtais à rentrer chez moi avec Madoka retrouver ma famille, quand nous fumes surpris par Hisa qui se tenait là devant nous en haut des escaliers...

[youvi]

Ses grands yeux nous regardaient tour à tour... Il me semblait les voir briller un peu trop. Que faisait-elle si tard debout ?

Elle me regarda, avec colère:

- "Comment peux-tu te balader ainsi l'air si détendu, avec le poids d'un tel secret sur la conscience? Tu es un monstre sans morale!"

Madoka à côté de moi, ne put qu'étouffer un petit rire à nouveau.

"Votre vie est bien mouvementée mon cher monsieur Kasuga! On ne s'ennuie pas à vos côtés." Reprenant un air plus sérieux:

"Hisa, tu te trompe au sujet de Kasuga-kun. Il n'est pas du tout ce que tu crois"

"a suivre"

[griffon_rouge]

-Ne crois pas que tu vas pouvoir venir te mettre entre lui et moi. Le détruire est mon seul but. Montrer au monde que lui, Kyosuké Kasuga n’es rien d’autre qu’un dealer de drogue. Vociféra Hisa.

-C’est faut, nous savons exactement ce qu’il c’est passé pour ton père et Kasuga-Kun n’y est strictement pour rien. Intervint Madoka.

-Mensonges, mon père aurait pu être un grand champion si Kyosuké ne lui avait pas fournit les pilules miracles de sa sœur. Répondit brutalement Hisa de plus en plus en colère.

De son côté Kyosuké fut soudainement prit d’une grande lassitude.
Toutes les choses qu’il avait vécues depuis ces quelques jours l’avaient complètement épuisé, et la dernière chose dont il avait envie était de discuter avec une hystérique.

-Et tu peux me croire Kyosuké cela….

-Dis ce que tu veux sur mon rôle de dealer où je ne sais quoi. Mais je n’ai plus envie de parler avec toi, tu ne me fais plus trembler. Dis ce que tu veux, j’ai ma conscience pour moi.
Déclara Kyosuké en coupant net la parole à Hisa.

-Ayukawa, s’il te plaît partons, je suis si fatigué.

Sur ces mots Kyosuké reprit son ascensions suivit de façon quasi instantané par Madoka.
Tout deux passèrent de part et d’autre d’Hisa la laissant seule avec sa colère et haine.
Hisa en resta bouche bée tant la réaction de Kyosuké avait été imprévisible.
Elle resta sur les marches, seule, en entendant leurs pas s’éloigner loin derrière.

Surprise elle aussi par ce comportement, Madoka observa quelques secondes son compagnon, et vit, pour la première depuis le départ de son alter ego, que Kyosuké était vraiment éreinté.
Les traits tirés, les yeux enfoncé et noirci de cernes.
La seule chose qu’il désirait à présent était de rentrer chez lui.

Ils continuèrent leur chemin sans échanger un seul mot.

[pika-chu]

Hisa revint à la charge.

- Kyosuke Kasuga, tu n'es qu'un lâche et toi, Madoka Ayukawa, tu n'es qu'une idiote de suivre un type pareil

J'étais las et je n'avais pas envie de répondre.
Madoka serrait les poings mais ne savait pas trop quoi lui dire.

Mais tout à coup, elle et Madoka disparurent comme par enchantement.

Et me retournant, je vis mon grand-père.

- Mais qu'as-tu fait ?

- Mon garçon, j'ai fait ce qu'il fallait faire

[youvi]

"Grand-père, où sont Hisa et Madoka ?"

Il me regarda d'un regard sombre. Je n'avais jamais vu grand-père si sérieux. Sa voix devint sombre et menaçante
"Je vois que tu as pu surmonter ton épreuve. Et que tu as pu vaincre ton côté sombre, baigné de tourments... Tu as réussi ce que j'ai raté dans ma jeunesse. Tu es une menace pour moi..."

Il fit un pas vers moi. Je reculai et perdit l'équilibre terrifié.

Tout d'un coup, il alluma une lampe torche sous son menton, tournée en direction de sa face. Je le regardai completement ahuri...

"Hahahahahahaha, Kyosuke tu es toujours aussi drôle"

"Grand-Père!!! Ce n'est pas drôle ni le moment" Pourquoi je me fais toujours avoir dans ces moments là... Mais avec la fatigue et les émotions, ce genre de blague passait à tous les coups.

"Elle est bien cette petite Madoka, Elle t'a bien aidé!"
"Grand-père, où sont-elles"
"Je les ai envoyé à l'hopital, apres les avoir endormis. Ta grand-mère les attend devant la porte de la chambre. Je suis désolé, mais il faudra que nous effaçions de leur mémoire une partie de ce qu'il s'est passé cette nuit."
"Est-ce vraiment obligatoire ? Enfin pour Ayukawa?"
"Lorsque tu seras sûr de toi, et que tu auras fait ton choix, ces souvenirs reviendront. D'ici là, il vaut mieux pour tous qu'elle ne se souvienne de rien"

C'était dur pour moi de reperdre Madoka, alors qu'elle était devenue si proche et ma confidente, partageant mon secret. Mais au moins je savais une chose: elle m'aimait au plus profond d'elle-même.

Alors que j'étais perdu dans mes pensées, grand-père nous téléporta à l'hopital. Toute ma famille était là. Nous étions tous autour des corps couchés et inconscients d'Hisa et Madoka. Grand-mère était penchée sur Hisa.
"Je me suis déjà occupée de Madoka" me murmura-t-elle.

Madoka se réveilla lentement, se frottant la tête.
"Kasuga-kun" me dit-elle. "Que m'est-il arrivé ?"

"Nous sommes venus pour voir ce qui se passait avec Hisa" répondit Manami. "Nous t'avons trouvée allongée à pres de l'ordinateur."

"Kyosuke, Hisa croit que tu utilises des produits dopants, et que tu en fais boire a Kurumi à cause de sa "prouesse" à notre ancienne école."

Kurumi poursuivit "Hisa t'a écrit là-bas, pour que tu arrêtes cela. Son père est malade, depuis un certain temps et elle voulait te prévenir. Mais tu n'as jamais lu sa lettre comme nous sommes partis précipitamment"

Manami me regarda "Il faudrait lui expliquer le malentendu, mais surtout la soutenir. L'opération de son père a lieu cette nuit. Sa mère ne voulait pas lui dire quand avait lieu au cas ou l'opération se passait mal"

Un léger gémissement. Hisa se réveilla. Reprenant ses esprits, elle me regarda les yeux sombres. "Que fais-tu ici ? Que faites-vous tous ici ?"

Tout le monde me regarda, attendant que je réponde. Je vis le regard confiant de Madoka et je repris courage.

"Tout ceci n'est qu'un malentendu Hisa. Je suis désolé pour ce qui s'est passé. Lorsque nous sommes partis rapidement, c'était suite à une demande urgente de travail pour mon père. La lettre que tu m'as envoyée, je n'ai su que tu me l'avais écrite. Mais je voudrais te remercier de l'avoir écrite et de t'être inquiétée pour nous"

"Alors, tout ce que je croyais sur toi était faux? Ta soeur se porte bien ?"

Une voix derrière que je reconnaissais sans peine continua la conversation. Hikaru était arrivée en courant. Elle était un peu essoufflée avec Yusaku derrière elle. "Oui. Mais nous avons appris pour ton père. C'est pour ca que nous sommes tous venus ce soir. Madoka et Kyosuke, ont été voir le père de Yusaku pour savoir ce qui n'allait pas car ils s'inquiétaient pour toi. Nous allons tous rester avec toi, cette nuit et veiller pour l'opération. "

Des larmes coulaient sur les joues d'Hisa.
"Merci! Merci pour tout! Et désolé pour le mal que je t'ai fait, Kyosuke"

Madoka demanda à Hikaru comment elle était au courant pour l'opération.

"C'est cet idiot de Yusaku qui est venu sonner tard chez moi cette nuit, alors que je dormais. Il était sur que j'étais malade et que j'avais des problèmes de coeur. Quand j'ai su que vous aviez été voir le père de Yusaku, j'ai compris que c'était pour comprendre le problème d'Hisa. Et comme ca ne répondait pas chez Kyosuke et chez Madoka, nous sommes venus à l'hôpital"

Tous ces événements m'avaient épuisé. Alors que nous attendions le résultat de l'opération, je m'endormis. Les bruits des gens autour de moi, lorsque la lumière de la salle d'opération s'éteignit, et la sortie du chirurgien, me reveillèrente sursaut. Comment ca c'était passé ? Hisa s'était levée... sa mère était pas encore sortie de la salle d'opération. On l'avait permise exceptionnellement d'assister à l'opération d'une salle juxtaposée à la salle d'opération. Tout le monde attendait les mots du docteur...

[griffon_rouge]

Le médecin ce tenait face au petit groupe qui attendait dans un silence solennel les résultats de l’opération.
Le médecin les regarda et enleva le masque qu’il portait sur le visage découvrant derrière ce dernier un grand sourire de satisfaction.
Au vu de ce sourire la tension retomba d’un cran.

-Docteur ? Interrogea Madame Takada encore très anxieuse.
-Madame, j’ai le plaisir de vous annoncer que l’opération c’est très bien passé et que tout ce qu’il faut à votre mari maintenant c’est du repos. Il sera de nouveau autonome dans quelques semaines.

A cette annonce tout le monde laissa échappé un soupir de soulagement.

Kyosuké regarda autour de lui et vit Hisa les yeux plein de larme. Pour la première fois il eût la certitude qu’elle n’avait rien de mauvais en elle, mise à part une grande tristesse et des certitudes inexacte qui l’avaient rendu agressive.
Tout cela pour le moment n’avait plus aucune importance, la famille Takada était de nouveau heureuse, et plus personne ne voulait attenter à la vie tranquille à laquelle Kyosuké aspirait.

Quelques heures plus tard, allongé sur son lit Kyosuké faisais le bilant de ces derniers jours.
Il avait gagné son combat contre le Kyosuké balafré, et la famille Takada avait présenté toutes les excuses du monde pour le comportement d’Hisa.

Mais une chose vint troubler ce qui aurait du être une bonne fin de journée.
Kyosuké repensait à Madoka, au fait qu’ils avaient été si proches pendant quelques heures, et à cette fatalité qui avait transformé tout cela en un vulgaire coup d’épée dans l’eau avec celle qu’il aimait.
Il repensa au Kyosuké balafré prêt à tout pour retrouver sa Madoka et se dit qu’il devrait lui aussi un de ces jour tout faire pour que plus jamais elle et lui ne soient séparé.

Kyosuké s’endormit en se disant que demain serait un autre jour.