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FrozenOwl

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Dans le sujet : OAV 3 à 6, le Mogitate Special

hier, 19h11

Le générique de fin de ces OAV, "Tokidoki blue" est probablement mon préféré et mérite un commentaire à part. Il représente pour moi, une période particulière de ma vie : je terminais le lycée et commençais mes études. J'étais "Tokidoki blue" moi aussi, déjà empreint d'une certaine nostalgie d'un bonheur passé (et largement illusoire) : KOR était la pierre angulaire de cette émotion. Je découvrais ces OAV, ce qui était pour moi à la fois un très grand bonheur, car j'adorais cette série et rêvais de voir de nouveaux épisodes. Mais je ne pouvais pas m'empêcher de sentir qu'on me racontait une histoire venue du passé, une histoire qui s'était terminée, de façon belle et tragique quelques années auparavant.

 

Commençons par la musique, chantée par Ikeda Masanori.

 

https://youtu.be/TLH...aY41xZA24KwJquC

 

Les paroles du premier couplet et du refrain sont les suivantes :

 

"Je ne suis pas aussi insouciante que tu le dis souvent/ Moi aussi, parfois, je suis sentimentale, tu sais...
C'est elle, n'est-ce pas? / Tu te préoccupes d'elle, je le vois bien / Et même si je le savais, je n'ai rien dit parce que je préfère l’harmonie
Regarde, la passerelle où nous allions avant / Le lever de soleil réveille les souvenirs, et cette tendre passion / Viens, dansons encore une fois.
Même si tu m'embrasses tendrement, mon cœur est parfois "blue" / Ces baisers ne parviennent pas à me rassurer / Même si tu m'embrasses tendrement, mon amour est parfois "blue" / Après notre baiser, je donne l'impression d'être heureuse, mais en réalité je suis / Parfois "blue"."

 

Ce qui est remarquable avec ces paroles, c'est qu'elles pourraient tout autant être chantées par Madoka que par Hikaru, qui sont les deux protagonistes de ce générique. L'une comme l'autre paraissent souvent heureuses lorsqu'elles aiment. Mais toutes les deux, dans la série, doutent et sont hantées par le spectre de "l'autre", et font parfois semblant de cacher leur "blues" derrière un masque de bonne humeur.

 

Ce générique est marqué par l'idée de "cycle" : il se termine où il a commencé. Les deux filles semblent, au fil des images, tourner l'une autour de l'autre. Et le thème à la guitare, lui-même empreint d'une certaine "rondeur", est le même à la fin qu'au début.

 

Il est sublimé par les magnifiques dessins de Madoka et Hikaru, peut-être les plus beaux qu'on ait jamais vu (je crois que je les préfère même aux aquarelles, pourtant incroyables, d'Akemi Takada). Si certains dessins ressemblent à du Takada, d'autres m'ont clairement fait penser au chara design de Lynn Minmay dans Macross, et je suis persuadé que Haruhiko Mikimoto était à l’œuvre. J'ai tenté de vérifier cette hypothèse, mais la seule information sur laquelle je suis tombé est celle du dossier KOR D'animeLand de 1992... qui fait la même hypothèse, sans l'avoir vérifiée.

 

Ce générique raconte une histoire : elle sera différente pour tous, et aura peut-être une charge émotionnelle différente pour vous. Aussi ne voyez ici que "ma" version de "Tokidoki Blue".

 

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Dans cette première scène, et ce sera le cas chaque fois qu'on les verra ensemble, Madoka et Hikaru sont dos à dos. C'est bien sûr très inhabituel, puisqu'elles sont très proches dans la vraie vie. L'histoire de ce générique ne parle pas de leur amitié, mais de leur vie sentimentale et émotionnelle, une vie dans laquelle elles sont opposées car leurs intérêts sont divergents (ou plutôt... convergents). D'un certain point de vue, on verra que ces images pourraient bien représenter Madoka et Hikaru pendant ou après la rupture d'Anohi ni Kaeritai.

 

Madoka est dans une tenue très féminine et mûre, coiffée du chapeau de paille rouge qui symbolise son amour pour Kyosuke, tandis qu'Hikaru, plus "gamine" porte une tenue simple et "sport" emblématique des années 80. Mais très vite, Madoka sort du champ pour laisser place à Hikaru.

 

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C'est un véritable défilé de mode que nous offre ce générique, Hikaru comme Madoka sont habillées de tenues à la mode des années 80, tantôt classe, tantôt détendues.

 

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Et sont couvertes toutes les saisons, printemps, été, automne, hiver, ce qui renforce le caractère "cyclique" de cette animation.

 

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Au fil de la séquence, Hikaru va faire un tour sur elle-même, dans le sens des aiguilles d'une montre.

 

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Ce qui est particulièrement marquant, c'est que son visage reflète souvent un caractère pensif, et de la tristesse, ce qui est contraire à son tempérament naturel :

 

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Il s'agit peut-être du regret du souvenir que ressent Hikaru après la rupture d'ANK.

 

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Une fois le tour terminé, Madoka apparaît derrière elle.

 

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Elles se regardent en coin, et la première image, bien que distante, montre l'amitié mutuelle qu'elles ont (peut-être juste le reste de leur amitié.)

 

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Mais cette joie de se retrouver est suivi, dès l'image suivante, par la tristesse mutuelle de ne plus pouvoir être amies.

 

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On lit ensuite sur le visage de Madoka une certaine animosité de la part de Madoka vis-à-vis d'Hikaru : on se rappelle que c'est le sentiment qui l'habitait principalement pendant le film.

 

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Mais cette rancune est de courte durée : car Hikaru sort du champ, et son triste sourire laisse penser qu'elle a accepté qu'elle devait quitter la scène pour que son amie soit heureuse.

 

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Après une rupture (peut-être LA rupture), tant de l'image que de la musique, Madoka devient le centre d'intérêt. Elle passe de gauche à droite, du couplet, plus sombre, au refrain, plus dynamique. Et le fond, bleu jusqu'alors, bascule en rose, du blues d'Hikaru à la vie en rose de Madoka.

 

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Le cycle de Madoka tourne dans le sens inverse de celui d'Hikaru : moi qui pratique les arts martiaux, je ne peux pas m'empêcher de penser au symbole du Tai Chi, le fameux Yin/Yang noir et blanc.

 

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Sur ces premières images, elle est marquée par une certaine mélancolie, probablement le souvenir de son amitié avec Hikaru.

 

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Mais quand elle nous tourne le dos et qu'elle nous refait face, son caractère a changé.

 

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Elle retrouve le caractère rebelle et affirmé de ses jeunes années...

 

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... mais aussi le bonheur, la joie, voire l'insouciance.

 

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Bien sûr, cela peut évoquer le bonheur qu'elle ressent à l'idée d'être enfin avec Kyosuke. Mais, comme pour Hikaru on est à l'opposé de son "tempérament naturel", d'habitude plus réservé et nocturne, voire mélancolique.

 

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Là encore, on retrouve le symbole du Taichi : le rond blanc au sein de la zone noire, et inversement,représentent le fait que Yin et Yang ne sont jamais "purs". On trouve du Yin au sein du Yang, et l'inverse est vrai également.

 

Le cycle se termine après un tour complet de Madoka, qui revient à son état initial, tandis qu'Hikaru revient sur scène. Entretemps, la couleur des sentiments a changé et l'on est passé du "blue" au rose, signe d'une possible nouvelle amitié.

 

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Le cycle tend vers l'éternité, celle d'une histoire d'amour et d'amitié qui, dans le cœur de ses fans ne mourra jamais : un Éternel Été.

 

(Cyb, si tu veux en faire une réflexion koresque, tu es le bienvenu!)

 


Dans le sujet : OAV 3 à 6, le Mogitate Special

hier, 18h40

Les commentaires de FrozenOwl - Je suis un chat, je suis un poisson

 

Dans cet épisode, Kyosuke se transforme en poisson, puis en chat.
Voilà voilà.
Merci de m'avoir lu, et à la prochaine fois pour l'OAV 4 consacré à...

 

"- Attends, attends, Froz, c'est tout?
- Beeen... oui? Enfin, je veux dire les scénaristes de la série étaient apparemment en grève (encore). Je vois pas pourquoi moi, je devrais bosser pour commenter leur épisode.
- ...
- Non, mais me regarde pas comme ça avec ces yeux de chaton embués... Bon bon, ok, je vais le faire. Mais faudra penser à doubler mon salaire, hein.
- Promis."

 

Comme pour les quatre épisodes qui constituent le Mogitate Spécial, le générique est une évocation de la scène de la rencontre de Kyosuke et Madoka, sous la forme d'un film vieilli par les ans. J'ai toujours bien aimé ce générique : comme toute la série, il évoque la nostalgie de temps heureux et marquants. Moi-même n'ai découvert ces OAV que 5 ans après la première diffusion de "Max et Compagnie" sur la Cinq, et cela m'évoquait des temps passés une éternité auparavant...

 

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Sous un soleil de plomb, la scène panoramique initiale parcourt le quartier de l'immeuble des Kasuga, quartier que l'on ne voit finalement pas très souvent dans la série. On avait bien compris que le Green Castle était situé sur une colline, mais l'escalier que l'on voit ici n'est pas le Grand Escalier.

 

 

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"Long vacation"? C'est pas considéré comme un sous-genre de la SF au Japon?

 

Chez lui, Kyosuke s'ennuie sur ses devoirs et regarde d'un œil distrait Jingoro jouer à Titi et Grosminet avec un poisson. Il se fait la réflexion que pour échapper à ces obligations, il aimerait bien être un chat ou un poisson, tout en se demandant si eux aussi ressentent "de la peine ou du chagrin".

 


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C'est probablement le cas pour Jingoro. Mais pour le poisson je pencherais plutôt pour de la terreur absolue.

 

Dans le salon, le grand-père Kasuga vend des paniers bio à sa famille, en soutenant que ce sera un jour à la mode et que c'est une bonne opportunité de business. (Mais on est au Japon, le pays qui vend des onigiri à la baleine sous 12 couches de polyéthylène basse densité, alors je ne partagerais pas son optimisme.) D'ailleurs ça ennuie déjà Kurumi, qui fouille dans le sac de son grand-père pour voir s'il n'y a pas autre chose de plus intéressant : et elle tombe sur une étrange et mystérieuse corde. (Enfin... sur une corde, quoi.)

Mais le grand-père s'agite : c'est très risqué, et il ne faut surtout pas jouer avec ça! (Mais on verra qu'en fait, on s'en balec un peu et on peut bien jouer avec ça, et que ça n'a pas de conséquence bien méchante, en tout cas guère plus qu'une petite rupture du continuum espace-temps.)

 

Car oui, il s'agit d'une corde incroyable, qui a le pouvoir d'échanger les âmes de ceux qui la tiennent! Le grand-père arrache la corde des mains de Kurumi.

 


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Moment précis où le grand-père échange son âme avec Kurumi

 

Kurumi ne le croit pas et cela énerve le grand-père qui, au mépris de toutes les précautions qu'il vient à peine de lui donner, lui envoie la corde pour retourner dans son corps d'origine lui faire une démonstration.

 


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- Ça fait donc ça d'avoir un truc entre les jambes?

 

(Au passage, la réaction du grand-père quand Kurumi découvre la corde fait un peu "maman qui découvre mes revues cachés sous mon lit". On peut quand même se demander pourquoi Pervers Pépère trimballe dans son sac une corde qui permet d'échanger les esprits quand il se rend en ville. Je ne suis pas sûr d'avoir envie de connaître les réponses...)

 

A cet instant, Kyosuke arrive dans le salon et explique qu'il doit sortir à une fête avec Hikaru et Madoka. Le grand-père, dans le corps de Kurumi, lui sort une tirade sur le fait que l'été ne doit pas être une excuse pour être un goujat avec les filles, faisant probablement rapport au fait que Kyosuke court deux lièvres à la fois. Mais Kyosuke ne comprend pas qu'un échange de corps a eu lieu, et Kurumi lui lance la corde pour lui expliquer.

 


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- Hihihi ! Maintenant c'est toi qui a la molle-eu!

 

Heureusement tout le monde retrouve très vite son propre corps (on va faire cette hypothèse parce que sinon, le commentaire de la série risque de devenir compliqué) et le grand-père peut enfin expliquer à Kyosuke ce qu'il en est.

 

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-  Mais... ça sert à rien, on sait déjà faire : Kazuya nous a déjà expliqué qu'il suffisait de donner un bon coup de boule à quelqu'un.
- Oui mais bon faudrait savoir : c'est toi qui demande toujours des techniques qui font pas mal à la tête. Et puis mettons que tu veuilles te changer en poisson rouge : tu sais comment lui donner un coup de boule sans le transformer en surimi?

 

Mais la discussion s'envenime, et tandis que tout le monde continue de suivre à la lettre les précautions d'emploi de cet item magique d'une extrême dangerosité, Jingoro, sur le balcon, passe en mode berserk. (On passera sous silence le fait que Jingoro et le poisson sont là sur le balcon du salon, et non plus sur celui de la chambre de Kyosuke : j'imagine qu'il change le poisson de place dans la journée pour lui faire voir du pays. )

 

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"Oui, on lui en achète un tous les week-ends pour qu'il fasse mumuse avec, ça l'occupe toute la journée! C'est joueur, les chats."

 

Catastrophe! La corde lancée par Kyosuke heurte le poisson rouge, qui tombe du balcon dans, chance incroyable, l'un des bocaux à poissons transportés par un forain ambulant.

 

https://youtu.be/G97...OKYwpeoMRY4j_rN

 

Mais changeons de lieu : et nous retrouvons Madoka et Hikaru au festival, qui attendent leur Darling respectif avec impatience. Madoka propose de rentrer et de s'amuser sans l'attendre.

 

A la maison, la situation est grave : Kyosuke semble se comporter de manière plus passive et étrange que d'habitude. Mais l'attitude agressive et étrange de Jingoro fait comprendre à tout le monde que l'âme de Kyosuke a été transférée dans le corps du poisson!

 

 

Dans son aquarium, passé le choc initial, Kyosuke prend la vie du bon côté : après tout, hormis le fait que son espérance de vie a été divisée par 40, la vie de poisson rouge est plutôt agréable. (Qui saura retrouver le nom du film évoqué par Kyosuke dans lequel un homme, dégoûté par la vie, se transforme en poisson?)

 

Mais en nageant avec eux sur un joli rythme de Bossa Nova, Kyosuke réalise que les poissons autour de lui ont l'air crispé (car oui, en changeant de corps, il est devenu très fort en psychologie ichtyologique). Et en effet, les poissons se font courser par des épuisettes, manipulées par nulles autres que Madoka et Hikaru!

 

Cette dernière croit d'ailleurs reconnaître son Darling dans les traits inexpressifs et benêts de l'un des poissons : c'est quand même une incroyable perception de sa part, possible preuve que ses sentiments pour Kyosuke pourraient être supérieurs à ceux de Madoka! Cette dernière met en avant le caractère indécis du poisson, mais Hikaru ne saurait être d'accord avec elle : de manière générale, et de façon cohérente avec ce qu'elle croit des sentiments qu'il a pour elle, elle ne voit pas en Kyosuke ce caractère indécis que tout le monde semble lui prêter. Elle ne voit que "sa manière adorable de s'enfuir", ce qui est effectivement le comportement que Kyosuke a le plus souvent en sa présence!

 

La compétition qui suit symbolise bien sûr celle, discrète, que les deux jeunes filles se livrent dans la vraie vie. Et comme dans la vraie vie, c'est Madoka qui l'emporte, en faisant sauter Kyosuke hors de l'aquarium. La chute de ce dernier est heureusement amortie par un double airbag.

 


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Kasuga post frai

 

Hikaru en est un peu déçu, et elle fait à Madoka le coup du trèfle à 4 feuilles pour que celle-ci lui donne le poisson :

 

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"- Ah bon, tu trouves qu'il ressemble à Kasuga? Bon écoute, je peux bien te le donner pour te consoler puisque depuis l'épisode 48, je sors avec le vr...
- C'EST VRAI??? Oh merci Madoka, tu es trop gentille!"

 

A cet instant, les sœurs Kasuga les rejoignent en panique : Manami commencent à les interroger, mais Kurumi gaffe en révélant la situation et Manami rattrape in extremis la discussion (Il faut voir sa tête à ce moment-là). Elles font croire aux filles que Kyosuke est malade, à la grande déception de ces dernières.

 

Kurumi et Manami se livrent alors à une pêche effrénée, utilisant probablement le Pouvoir pour scorer un maximum.

 

Chez Hikaru, Kyosuke se rend compte qu'Hikaru a posé des posters de lui partout sur les murs, ce qui est quand même un peu flippant. Ça lui rappelle un bouquin de Stephen King sorti la même année et il se réjouit d'être sous la forme méconnaissable d'un poisson rouge.

 

 

A la maison, on a placé Kyosuke dans une baignoire, et on essaie d'y plonger tous les poissons ainsi pêchés : je ne sais pas vraiment quelle réaction tout le monde attendait, mais bon, ils semblent considérer que Kyosuke n'est, à raison, pas parmi eux.

 

Le grand-père se résigne, vaguement ennuyé de ne pas avoir résolu la situation qu'il a lui-même provoqué (J'imagine que remonter le temps pour empêcher la catastrophe est hors de question?). Quant à Takashi, il ne dit rien et semble s'en foutre complètement. Change de famille, Kyosuke...

 

Mais Manami a une idée : se servir de l'odorat de Jingoro pour tracer l'odeur du poisson rouge! C'est un chat, pas un chien. Jingoro est même pas capable de se repérer dans son frigo. Il est DÉJÀ attiré par l'ESPRIT  du poisson rouge, pourquoi il serait attiré par son corps? Surtout qu'on vient de lui mettre 40 poissons rouges sous le nez! Su'est-ce qu'il fait penser que c'est ce poisson rouge en particulier qui l'intéresse et pas les poissons rouges en général? Et même en supposant que ça marche, tu vas vraiment te balader dans toute la ville avec Jingoro en laisse en espérant qu'il tombe en arrêt devant la maison où est Kyosuke? Et pourquoi une idée brillante qui ne soulève aucune objection.

 

Mais au moment où les scénaristes s'apprêtent à rentrer chez eux après une bonne journée de labeur créatif, l'un d'entre eux a une idée.

 

("- Non mais Masaru, il est trois heures du mat' là, on va faire que de la merde : on va dormir et continuera demain.
- Mais non, c'est bon, rentre chez toi, fais-moi confiance : j'écris juste un truc rapidos et on a fini.")

 

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Donc :
- Les jumelles partent dans la rue avec Jingoro tenu en laisse par un artefact magique extrêmement dangereux qui a été source de tous leurs ennuis depuis le début de l'épisode.
- Grâce à l'incroyable flair de Jingoro, elles retrouvent la trace de Kyosuke dans la maison de Hikaru.
- Elles se téléportent dans la chambre de cette dernière (j'imagine que le flair de Jingoro permet de guider la téléportation pour savoir dans quelle pièce il est?).
- Jingoro repère le poisson et se jette dessus,
- La corde se détache toute seule alors qu'elle le tenait solidement jusqu'à maintenant,
- Sous le choc, Kurumi lâche la corde, qui vient mettre en contact le chat et le poisson,
- Les jumelles s'enfuient sans Jingoro, l'argument de Manami étant qu'il doit "prendre ses responsabilités" (Lesquelles? Celles d'être un chat attiré par un poisson alors que c'est précisément pour cela qu'on la fait venir?)
- Sous les cris affolés de la mère d'Hikaru, Kyosuke/Jingoro s'enfuit.
- Il bute sur Madoka, qui brise une bouteille de vin qui le recouvre complètement, ce qui fait qu'elle ne le reconnaîtra plus après ça.

 

https://youtu.be/zu9...1mUzEkHZEKj9f5V

 

Bref.

 

Madoka a invité Hikaru à passer la soirée chez elle. Elle a apparemment acheté une deuxième bouteille de vin parce que c'est important pour la suite de la soirée. (Ou alors la murge était déjà prévue et elles n'étaient pas une bouteille près.)

 

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"- Hikaru, si je t'ai faite venir, c'est parce que tu dois absolument savoir quelque chose d'important à propos de Kasuga et mo...
- HIIIIIII, mais quel ADORABLE petit chat!!! Tu me le donnes, hein, hein, tu me le donnes?"

 

Bon on va partir du principe que, à partir de là, elles sont fin bourrées toutes les deux. Parce que des répliques du style "Au début j'ai cru que c'était Jingoro mais la couleur n'a rien à voir" alors que le chat est visiblement poisseux de pinard et qu'il doit le sentir à plein nez, c'est pas un truc qu'on sort quand on est sobre. Hikaru repart sur son "il ressemble à mon Darling" et propose de laisser le chat choisir.

 


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Orange Symbolism!

 

Mais le pauvre Neko-chan, qui découvre les soirées pyjama, n'arrive pas à choisir entre les deux filles, et ce n'est que grâce à une fourberie de Madoka que Kyosuke termine la soirée chez elle.

 

La scène qui suit ne présente aucun intérêt, aussi je vais la sauter assez vite (la scène).

 

Car entretemps, le grand-père de Kyosuke s'est rappelé d'une cérémonie secrète, une invocation particulière que l'on n'utilise que durant les urgences les plus extrêmes.

 

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 "OOOoooooh, Azou-Lây, Dieu de la Facilité Scénaristique, toi qui as fait tomber Kyosuke dans un bocal à poissons et qui nous as fait directement aller à l'endroit où il se trouvait avec l'aide improbable d'un chat tenu en laisse par une corde magique, la fin de l'épisode approche et nous n'avons toujours pas trouvé de solution scénaristiquement acceptable pour faire revenir l'âme de Kyosuke dans son corps. Écoute notre prière!"

 

Mais chez Madoka, la situation tourne au drame : elle a laissé le gaz ouvert par inadvertance et est en grand danger que les pompiers débarquent chez elle alors qu'elle est dans cette tenue. Kyosuke, dans le corps pataud de Jingoro, tente de... faire quelque chose? (Oui, parce que même s'il arrivait à atteindre le bouton de la chaudière, les chats ne sont pas très bien équipés, côté pouces opposables...). C'est aussi à cet instant qu'il nous révèle qu'il ne peut pas utiliser son Pouvoir (il peut le faire quand il est dans le corps d'un autre humain, mais ça ne doit plus marcher dans le corps d'un animal).

 

Résistant contre la tentative de sa famille de le faire revenir, il tente un ultime saut : le chat chafouin choit de la chaudière à la chaise, et cha... ça réveille Madoka (ce qui me fait penser qu'un bon coup de griffe sur le mollet aurait probablement aussi bien marché).

 

Madoka se réveille brusquement : elle est sauvée! Reconnaissante, elle s’apprête à embrasser le félin. Kyosuke s'apprête à recevoir cette douce récompense... mais changeant de corps, il embrasse sa sœur!

 


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-  Oui, enfin bon, Grand-père, tu me fais la morale mais tu veux que je te rappelle tes remarques dans l'épisode 41?

 

Finalement, l'épisode se termine bien. Jingoro a retrouvé son corps, sa couleur et son domicile, on ne sait pas trop comment. Et on lui a offert un nouveau joujou!


Dans le sujet : OAV 3 à 6, le Mogitate Special

05 novembre 2024 - 14h47

Je ne vais pas en faire une analyse détaillée (car ce serait trop long et ennuyeux :lol:)

 

La longueur et l'ennui ne me font pas peur.

 

A venir ce WE : bloub bloub mraaaawww!! :fish: ::chat::


Dans le sujet : Les revival d'anime sur Netflix

15 octobre 2024 - 12h08

"Et, par exemple, pour les Aventures de Dai/Dai no Daibôken/Fly (appelez le comme vous voulez)" : t'as oublié "Dragon Quest"! :D

 

Bon, je retiens quand même une hypothèse évoquée par Olivier et peut-être qu'on peut lancer un pari dessus : KOR revival sur Netflix en 2027? :laugh6:


Dans le sujet : Les revival d'anime sur Netflix

12 octobre 2024 - 14h36

"Faire du fric" a toujours été la principale motivation de tous les éditeurs, producteurs, studios, distributeurs, etc. y compris à l'époque de la première diffusion de KOR ou de Lamu. Donc je ne dirais pas "malheureusement" parce que sans la motivation de la thune, on n'aurait jamais eu KOR!

Et on pourrait se dire que cette vague "revival" se fait au détriment de la nouveauté : mais même pas vraiment puisque la production d'aujourd'hui en matière d'entertainment surpasse (en quantité), et de loin, celle des années 80. Jamais on n'a autant produit, que ce soit en matière d'anime, de séries, de films ou de jeu vidéo. Et ne serait-ce que pour Netflix et l'animation, on trouve de très bonnes productions, saluées tant par la critique que par le public : Arcane, Blue Eye Samuraï, l'anime Scott Pilgrim, le Pinocchio de Del Toro, etc.

 

En revanche, on a tous cette impression diffuse qu'il y a "comme un problème", et je pense que c'est lié à plusieurs facteurs :

- on a beaucoup de mal, dans toute cette abondance de production, à repérer les bons "produits",

- la hype pour une œuvre redescend aussi vite qu'elle est montée. On a du mal à voir aujourd'hui qu'elle est l’œuvre qui va résister à l'épreuve du temps.

- même s'il y a beaucoup de production, tout est formaté pour répondre à un cahier des charges "safe" qui satisfera à un maximum de public. Le "bad buzz" est la chose la plus redoutée des studios et on évitera toute forme d'aspérité, ce qui limite très fortement la créativité, la provocation et l'outrance.

- et puis pour les quadras-quinquas, il y a une forme de "déjà-vu" persistant : passé les jeunes années où "tout est nouveau" on est plus difficile à surprendre, à réjouir ou à émouvoir.


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