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Le messager du hokuto

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Déconnecté Dernière activité sept. 13 2024 22h24
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Messages que j'ai postés

Dans le sujet : Un nouveau recueil d'histoires courtes ?

07 septembre 2024 - 15h40

Dans Graffiti, Izumi Matsumoto nous parle au sujet de l'histoire Orange Avenue, prototype selon lui de KOR et de certains personnages, du fait qu'il l'a écrit pendant sa periode Shojo où il lisait, et donc a sûrement été influencé, Kaoru Tada ( Lucile amour et Rock'n roll ), Masako Yoshi ( plusieurs manga chez Blackbox où effectivement ça ressemble à du KOR dans l'atmosphère ) et Fusako Kuramochi.

Cette dernière a fait Simple comme l'amour ( que j'aimerai beaucoup lire mais c'est épuisé ) et A-Girl en deux volumes qui va prochainement sortir chez Akita.

Ce dernier titre date de 1985, un an après la sortie de KOR.

Je les achèterai et les lirait en me disant que Izumi Matsumoto les à sûrement eu en main pendant ses pauses lorsqu'il dessinait KOR.

Dans le sujet : Japan Expo 2025

02 août 2024 - 08h26

Ah ok. Merci du renseignement

Dans le sujet : Japan Expo 2025

26 juillet 2024 - 09h12

En 2025 ils vont organiser une Japan Expo à Osaka.

Pensez-vous que ça va être l'occasion d'inviter énormément de mangaka japonais ?
Genre une proportion inversée des mangaka japonais et français par rapport à la Japan Expo Paris.

Dans le sujet : Japan Expo 2024

16 juillet 2024 - 14h46

Oui désolé le correcteur orthographique me fait n'importe quoi et je vous au écris avant de me coucher ^^
Merci Punch pour les corrections.

Dans le sujet : Japan Expo 2024

15 juillet 2024 - 00h12

Salut les amis.

Je suis allé à la Japan Expo vendredi.

Je vous passe le récit de ma journée, malgré pas mal de belles dédicaces.

Venons en directement à la fin : j'ai eu le gros coup de bol d'être tiré au sort pour un dessin dédicacé de l'invité d'honneur manga, Yugo Kobayashi, l'auteur du manga de football "Ao Ashi".

Pendant que je faisais la queue, il y avait une dame japonaise d'une cinquantaine d'années et un homme qui prenait des photos, visiblement de son entourage, sûrement de la maison d'édition japonaise (je me renseigne pour savoir car j'aimerais voir les photos).

Et à un moment je m'adresse à la dame qui parlait français. Et je finis par lui dire que ça sera le 2ème auteur japonais qui m'offre un dessin (en fait c'est le 3ème j'avais oublié Yoko Hanabusa, l'auteure de Gwendoline) et que la première fois c'était Izumi Matsumoto.

Lorsqu'elle a entendu "Izumi Matsumoto", elle a eu cette réaction qu'on certaines femmes, attendries devant un bébé "ooooh il est trop mignon, je fond !". Elle a eu la même réaction pour me dire "oh la chance !".
Et elle s'est mise à trembler, comme quand quelqu'un montre qu'il a la chair de poule. Elle a eu un petit mot sur son décès. Je lui ai demandé s'il était toujours connu au Japon, et elle a m'a répondu "oui bien sûr". On sentait toute la tendresse qu'elle éprouvait pour lui.

Puis j'ai rencontré Yugo Kobayashi après 1h d'attente. J'étais le dernier de la journée car la file d'attente était commencée depuis 14h30 et j'étais arrivé à 16h. Beaucoup de consignes de sécurité, pas de photos, masque obligatoire etc... L'auteur était dans une pièce derrière un rideau. Impossible de le voir. Je me suis dit que c'était décevant niveau relations avec le public. Une fois rentré dans la pièce,l'auteur fut d'une gentillesse incroyable. Il m'a posé des questions tout en me regardant. Ce fut une super rencontre. Il m'a dédicacé le héros et m'a dessiné un mouton, à ma demande, pour mon fils de 4 ans (ce qui l'a beaucoup fait rire comme demande).

 

Et j'ai à nouveau parlé d'Izumi Matsumoto.

 

Lorsqu'il a entendu son nom, il a relevé la tête directement vers la traductrice pour savoir ce que je disais.

Quand il a entendu que j'avais eu un dessin de lui, il s'est balancé dans le fond de sa chaise, mains sur la tête, pour me dire que j'avais eu une chance folle et que ça ne se reproduirait malheureusement pas. Il m'a demandé s'il m'avait dessiné un mouton et je lui ai répondu non que j'avais eu un dessin de Madoka. Il était envieux!

C'était émouvant de voir la réaction de deux générations (d'une japonaise de la cinquantaine et d'un auteur je pense de la trentaine), et voir autant de tendresse dans leur regard en évoquant Izumi Matsumoto.


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