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Kimagure Orange Rôle : l'épisode d'été


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185 réponses à ce sujet

#101 FrozenOwl

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Posté 16 juillet 2016 - 22h56

Et donc :

 

Kyôsuke sortit son portable et composa le numéro de Grand-Père, mais il n'y avait aucune tonalité. Il essaya encore et encore.

 

Hikaru avait laissé Madoka et s'approcha de Kyôsuke.

Ce dernier préoccupé par son appel, ne l'avait pas remarqué et sursauta lorsqu'il entendit "Darling, que fais-tu ?".

Kyôsuke ne sut quoi répondre et fit un sourire idiot. (ND Master : Tu m'étonnes, un portable en 1987! Comment expliquer ça? Comme quoi, il était déjà allé faire un tour dans le futur, mais n'avait pas compris qu'il fallait AUSSI du réseau! :P  )

Hikaru fronça les sourcils et s'en alla.

 

Comme les ennuis n'arrivaient jamais seuls, Yusaku vit Hikaru de mauvaise humeur et attrapa Kyôsuke par le col.

 

PH
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Prochaine échéance : Lundi 23h

Prochaine contrainte : La brume se lève pour révéler quoi?



#102 Punch

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Posté 18 juillet 2016 - 08h09

- Kyôsuke ! hurla Yûsaku, qu'as-tu encore fait à Hikaru ?

 

- Mais rien du tout Yûsaku, dit Kyôsuke d'une voix faiblarde, je voulais juste...

 

Yûsaku vit le téléphone portable dans la main de Kyôsuke. Il n'avait jamais vu d'appareil semblable, et cru que c'était une sorte de jeu électronique à la "Game & Watch". Il s'en saisit brutalement :

 

- C'est à cause de cette "chose" que tu es méchant avec Hikaru ? Très bien regarde ce que j'en fais !

 

Yûsaku prit le portable à deux mains et le cassa en deux comme une branche de bois mort !

 

- Mon portable ! pleura Kyôsuke, noooooon !

 

Yûsaku laissa Kyôsuke pleurer à genoux après son portable et tenta de rattraper Hikaru.

 

¶¶¶

 

Tout en haut des escaliers, Kurumi se retrouva dans un immense jardin intérieur de forme circulaire. L'être étrange lui dit :

 

- Je ne t'accompagnerai pas plus loin. Tu n'as qu'à aller tout droit jusqu'à la place centrale de ce jardin.

 

- Mais attendez, je...

 

Kurumi n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il disparut en un instant comme par magie ! Mut par la curiosité, la jeune fille s'approcha alors de la zone indiquée. Elle vit de dos une femme aux longs cheveux châtains vêtue d'une ample robe blanche qui ne laissait voir que ses mains et ses pieds nus. Soudain, sentant la présence de Kurumi, la femme se retourna et dit :

 

- Bonjour, mon enfant, je t'attendais.

 

- Ma... Maman ? bégaya Kurumi Est-ce bien toi ?

 

- Oui, c'est bien moi, je suis ta mère Akemi.

 

- Maman !

 

Kurumi, les larmes aux yeux, se jeta en courant dans les bras de sa mère. Elle n'avait connu sa mère que quelques secondes après sa naissance, mais elle n'avait aucun doute sur son identité. Mère et fille restèrent enlacés de longues minutes. Akemi reprit la parole :

 

- Ce que tu as grandi ma petite fille ! Tu sais, je n'ai jamais cessé de veiller sur vous trois et sur votre père.

 

- Maman, dit Kurumi en séchant ses larmes, il n'y a pas un jour où je ne pense pas à toi ! Tu vas repartir avec moi, hein ? Tu ne vas plus me laisser toute seule ?

 

- Hélas mon enfant, soupira Akemi, cela fait déjà longtemps que je n'appartiens plus au même monde que toi...

 

- Mais pourtant, tu es bien présente avec moi ? Je suis capable de te toucher de sentir ton parfum...

 

- Tout comme cet endroit, je ne suis qu'une illusion créée par ce brouillard, répondit Akemi. Néanmoins, en dehors de pouvoir te voir et te parler, j'ai une mission importante à te confier.

 

- Une mission ? s'interrogea Kurumi toujours agrippée à sa mère. Je ferais de mon mieux !

 

- Je n'en doute pas un instant, fit sa mère en souriant. J'aimerais que tu me retrouves un objet que j'ai perdu.

 

つづく



#103 CyberFred

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Posté 18 juillet 2016 - 12h25

Un téléphone portable ? Dans les années 80 ? Il est ultra fort ce Yusaku car à cette époque, les téléphones portatifs étaient aussi gros que des mallettes.


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#104 CyberFred

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Posté 18 juillet 2016 - 15h31

Bonjour, voici ma contribution. Elle répond je l'espère à l'exigence demandée.

 

Bonne lecture à vous et bon vote :)

 

*******************************************************************************************

 

Yusaku tint fermement le col de Kyosuke comme il l’avait déjà fait à plusieurs reprises.

– Qu’est-ce que tu as encore fait à Hikaru pour qu’elle soit comme ça, Kasuga ?

Kyosuke sentit une certaine difficulté à respirer. Les deux compères étaient tétanisés de frayeur face à la détermination de Yusaku.

– Tu me réponds, sacrebleu ? insista ce dernier.

– Yusaku… tenta de dire Kyosuke. S’il te plaît… Je ne peux pas respirer.

Les yeux de Kyosuke pâlirent puis il tomba les pommes.

Madoka accourut vers lui

– Yusaku… pourquoi as-tu fait cela ? dit-elle en se penchant sur le corps allongé de Kyosuke.

Le karatéka ne sut plus quoi faire. Il avait été

– Il a… rendu Hikaru… Il… balbutia-t-il.

Il ne put dire plus de mots, tant l’émotion le submergea. Il décida de chercher Hikaru qui était partie furieuse du wagon. C’était le moment pour lui parler.

– Quelle poigne ! émirent les deux compères qui sortirent de leur paralysie.

– Est-ce que Kasuga va bien ? demanda Hatta à Madoka.

Mais la jeune fille leur dit :

– Il est vraiment sonné. Aidez-moi à le transporter sur la banquette à côté de sa sœur Kurumi.

Les deux compères ne voulurent point désobéir à celle qui pouvait battre Yusaku sans difficulté de par ses capacités physiques exceptionnelles. Ils firent en sorte que Kyosuke soit avec sa sœur Kurumi toujours endormie.

– C’est vraiment pas de chance, fit Komatsu. Ce voyage vers le camp de vacances est un désastre.

– Allez chercher de l’eau, ordonna Madoka. Il ne faut pas qu’avec cette chaleur Kyosuke et Kurumi se déshydratent.

En plus de la brume mystérieuse qui rodait autour du train au point qu’il était difficile de voir ce qu’il y avait aux alentours, l’air était de plus en plus chaud dans le wagon. Les autres filles qui étaient dans le wagon commencèrent à suffoquer quelque peu. Elles retirèrent leur veste pour se mettre à l’aise, ce qui ne manqua pas d’attirer l’œil des deux compères qui progressèrent plus lentement vers l’autre wagon.

– Hâtez-vous ! rugit Madoka à leur encontre.

– Bien ! Bien ! firent les deux compères qui accélèrent, puis sortirent.

Madoka regarda Kyosuke endormi. Elle ne comprenait pas pourquoi elle ne parvenait pas à le réveiller. Elle se demanda si l’eau allait faire quelque chose. Si Kyosuke se retrouvait dans un état comateux comme sa sœur, pourquoi l’action de Yusaku a-t-il provoqué cet état ?

 

Au dehors, même si le brouillard était là, la couleur de celui-ci changea. Il y avait comme des points de lumières vives qui perçaient de plus en plus cette épaisse brume. Etaient-ce des sources de chaleur ? Etait-ce la cause qui faisait que la température grimpait de plus en plus ? La brume était en fait de la condensation avant la chaleur… Madoka sentit que de vrais problèmes allaient arriver très vite. Surtout si le train fonçait droit vers ces lumières étranges de plus en plus aveuglantes…

 

**********

 

Kurumi était toujours enveloppée par cette aura bleutée qui la menait vers une destination qu’elle n’espérait pas voir un jour de ses propres yeux. Elle savait que son esprit voyageait par le biais de son corps astral, d’où il lui était possible d’être conscient et en possession de ses pouvoirs. Mais l’être étrange qu’elle avait rencontré semblait avoir un contre-pouvoir très puissant émis depuis le pendentif triangulaire qu’il avait autour du coup.

 

L’escalier qu’elle voyait à présent devant elle semblait comporter d’un nombre conséquent de marches en marbres. Elle et l’être étrange étaient tous les deux en suspension dans les airs à quelques centimètres des marches. Ils montèrent l’escalier en flottant au-dessus de lui à un rythme normal d’un être qui gravissait physiquement les marches une par une. La jeune fille calcula que cela prendre un peu de temps avant d’arriver tout en haut.

 

– Comment vous appelez-vous demanda Kurumi ? Vous avez bien un nom ?

– Je m’appelle Eirin, répondit l’être avec calme à ses côtés.

« Eirin » répéta mentalement Kurumi. Cela signifiait « Joyau éternel ». Etait-ce en rapport avec le pendentif qu’il portait à son coup et dont elle sentait qu’il était la source du pouvoir émis par lui ? Ce qui signifiait que son pouvoir n’avait pas vraiment la même nature. Kurumi n’avait jamais eu besoin de l’aide d’un artefact pour déployer son Pouvoir. Pourquoi lui en avait-il besoin ? Pourquoi son prénom serait-il lié à ce qu’il portait ? Que de questions… Et elle en avait beaucoup plus à poser à sa mère.

– Ma mère nous attend en haut de ces marches, demanda-t-elle ?

– Oui, Kurumi. C’est là où se trouve son domaine.

– Quel étrange endroit, remarqua Kurumi en regardant autour d’elle au fur et à mesure qu’elle prenait de l’altitude.

– Chacun peut utiliser ses facultés pour créer un environnement qui est celui qui lui sied le mieux, fit Eirin.

– Pourquoi ne pouvons-nous pas nous téléporter directement devant ma mère ?

– Il y a un protocole à respecter, chère Kurumi. Cela ne marche pas ici comme sur la Terre. Ces marches sont le passage obligé avant d’atteindre le domaine de ta mère. Quand nous serons arrivés tout en haut, nous entrerons alors dans son domaine. Et là, elle te parlera de ton épreuve.

– De quelle épreuve il s’agit ? Vous ne m’en avez pas beaucoup dit jusqu’à présent. Est-ce que vous pouvez m’en dire plus ?

– Encore le protocole, chère Kurumi, fit Eirin. C’est ta mère seule qui a le pouvoir de t’en parler. Je ne fais que suivre ses instructions.

– Ah bon…

Et ils continuèrent à « gravir » les marches tout en flottant dessus.

 

*******

 

Kyosuke se réveilla dans un étrange endroit. Il avait le sentiment d’être conscient, mais son corps physique lui paraissait léger. Il semblait flotter dans les airs. Le sol était fait de marbre, mais il sentit que ses pieds ne touchaient pas le sol.

 

Une brume similaire à ce qu’il avait vu dans le train l’entourait, mais il vit que ce lieu était plus frais que dans le train. Il avait l’impression qu’il était à l’intérieur d’un immense espace fait de hauts murs lancés vers le ciel et dont la toiture semblait s’étioler vers le lointain. Au loin, semblait se présenter un immense jardin luxuriant qu’un patio immense à ciel ouvert offrait à la vue ravie du jeune homme interloqué.

 

« Où… Où suis-je ?... », se demanda-t-il.

 

 

****************************************************************************

 

Merci à vous pour vos votes.


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#105 CyberFred

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Posté 18 juillet 2016 - 20h18

Oui, mais ils étaient gros comme des valises.

Ah oui, et je mise 2 Ph pour moi :)


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#106 tcv

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Posté 18 juillet 2016 - 20h38

Un téléphone portable ? Dans les années 80 ? Il est ultra fort ce Yusaku car à cette époque, les téléphones portatifs étaient aussi gros que des mallettes.

En 1987, il y avait déjà le NEC 9A qui n'avait pas besoin de base comme pour le Radiocom 2000 en France.
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#107 tcv

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Posté 19 juillet 2016 - 05h46

Pas de surenchère ? C'est fini pour ce tour.
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#108 FrozenOwl

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Posté 19 juillet 2016 - 08h29

Eeet oui, encore dommage pour Punch, dont j'ai pourtant bien aimé la scène avec le portable!

 

Yusaku tint fermement le col de Kyosuke comme il l’avait déjà fait à plusieurs reprises.

– Qu’est-ce que tu as encore fait à Hikaru pour qu’elle soit comme ça, Kasuga ?

Kyosuke sentit une certaine difficulté à respirer. Les deux compères étaient tétanisés de frayeur face à la détermination de Yusaku.

– Tu me réponds, sacrebleu ? insista ce dernier.

– Yusaku… tenta de dire Kyosuke. S’il te plaît… Je ne peux pas respirer.

Les yeux de Kyosuke pâlirent puis il tomba les pommes.

Madoka accourut vers lui

– Yusaku… pourquoi as-tu fait cela ? dit-elle en se penchant sur le corps allongé de Kyosuke.

Le karatéka ne sut plus quoi faire. Il avait été

– Il a… rendu Hikaru… Il… balbutia-t-il.

Il ne put dire plus de mots, tant l’émotion le submergea. Il décida de chercher Hikaru qui était partie furieuse du wagon. C’était le moment pour lui parler.

– Quelle poigne ! émirent les deux compères qui sortirent de leur paralysie.

– Est-ce que Kasuga va bien ? demanda Hatta à Madoka.

Mais la jeune fille leur dit :

– Il est vraiment sonné. Aidez-moi à le transporter sur la banquette à côté de sa sœur Kurumi.

Les deux compères ne voulurent point désobéir à celle qui pouvait battre Yusaku sans difficulté de par ses capacités physiques exceptionnelles. Ils firent en sorte que Kyosuke soit avec sa sœur Kurumi toujours endormie.

– C’est vraiment pas de chance, fit Komatsu. Ce voyage vers le camp de vacances est un désastre.

– Allez chercher de l’eau, ordonna Madoka. Il ne faut pas qu’avec cette chaleur Kyosuke et Kurumi se déshydratent.

 

En plus de la brume mystérieuse qui rodait autour du train au point qu’il était difficile de voir ce qu’il y avait aux alentours, l’air était de plus en plus chaud dans le wagon. Les autres filles qui étaient dans le wagon commencèrent à suffoquer quelque peu. Elles retirèrent leur veste pour se mettre à l’aise, ce qui ne manqua pas d’attirer l’œil des deux compères qui progressèrent plus lentement vers l’autre wagon.

– Hâtez-vous ! rugit Madoka à leur encontre.

– Bien ! Bien ! firent les deux compères qui accélèrent, puis sortirent.

Madoka regarda Kyosuke endormi. Elle ne comprenait pas pourquoi elle ne parvenait pas à le réveiller. Elle se demanda si l’eau allait faire quelque chose. Si Kyosuke se retrouvait dans un état comateux comme sa sœur, pourquoi l’action de Yusaku a-t-il provoqué cet état ?

 

Au dehors, même si le brouillard était là, la couleur de celui-ci changea. Il y avait comme des points de lumières vives qui perçaient de plus en plus cette épaisse brume. Etaient-ce des sources de chaleur ? Etait-ce la cause qui faisait que la température grimpait de plus en plus ? La brume était en fait de la condensation avant la chaleur… Madoka sentit que de vrais problèmes allaient arriver très vite. Surtout si le train fonçait droit vers ces lumières étranges de plus en plus aveuglantes…

 

**********

 

Kurumi était toujours enveloppée par cette aura bleutée qui la menait vers une destination qu’elle n’espérait pas voir un jour de ses propres yeux. Elle savait que son esprit voyageait par le biais de son corps astral, d’où il lui était possible d’être conscient et en possession de ses pouvoirs. Mais l’être étrange qu’elle avait rencontré semblait avoir un contre-pouvoir très puissant émis depuis le pendentif triangulaire qu’il avait autour du coup.

 

L’escalier qu’elle voyait à présent devant elle semblait comporter d’un nombre conséquent de marches en marbres. Elle et l’être étrange étaient tous les deux en suspension dans les airs à quelques centimètres des marches. Ils montèrent l’escalier en flottant au-dessus de lui à un rythme normal d’un être qui gravissait physiquement les marches une par une. La jeune fille calcula que cela prendre un peu de temps avant d’arriver tout en haut.

 

– Comment vous appelez-vous demanda Kurumi ? Vous avez bien un nom ?

– Je m’appelle Eirin, répondit l’être avec calme à ses côtés.

« Eirin » répéta mentalement Kurumi. Cela signifiait « Joyau éternel ». Etait-ce en rapport avec le pendentif qu’il portait à son coup et dont elle sentait qu’il était la source du pouvoir émis par lui ? Ce qui signifiait que son pouvoir n’avait pas vraiment la même nature. Kurumi n’avait jamais eu besoin de l’aide d’un artefact pour déployer son Pouvoir. Pourquoi lui en avait-il besoin ? Pourquoi son prénom serait-il lié à ce qu’il portait ? Que de questions… Et elle en avait beaucoup plus à poser à sa mère.

– Ma mère nous attend en haut de ces marches, demanda-t-elle ?

– Oui, Kurumi. C’est là où se trouve son domaine.

– Quel étrange endroit, remarqua Kurumi en regardant autour d’elle au fur et à mesure qu’elle prenait de l’altitude.

– Chacun peut utiliser ses facultés pour créer un environnement qui est celui qui lui sied le mieux, fit Eirin.

– Pourquoi ne pouvons-nous pas nous téléporter directement devant ma mère ?

– Il y a un protocole à respecter, chère Kurumi. Cela ne marche pas ici comme sur la Terre. Ces marches sont le passage obligé avant d’atteindre le domaine de ta mère. Quand nous serons arrivés tout en haut, nous entrerons alors dans son domaine. Et là, elle te parlera de ton épreuve.

– De quelle épreuve il s’agit ? Vous ne m’en avez pas beaucoup dit jusqu’à présent. Est-ce que vous pouvez m’en dire plus ?

– Encore le protocole, chère Kurumi, fit Eirin. C’est ta mère seule qui a le pouvoir de t’en parler. Je ne fais que suivre ses instructions.

– Ah bon…

Et ils continuèrent à « gravir » les marches tout en flottant dessus.

 

*******

 

Kyosuke se réveilla dans un étrange endroit. Il avait le sentiment d’être conscient, mais son corps physique lui paraissait léger. Il semblait flotter dans les airs. Le sol était fait de marbre, mais il sentit que ses pieds ne touchaient pas le sol.

 

Une brume similaire à ce qu’il avait vu dans le train l’entourait, mais il vit que ce lieu était plus frais que dans le train. Il avait l’impression qu’il était à l’intérieur d’un immense espace fait de hauts murs lancés vers le ciel et dont la toiture semblait s’étioler vers le lointain. Au loin, semblait se présenter un immense jardin luxuriant qu’un patio immense à ciel ouvert offrait à la vue ravie du jeune homme interloqué.

 

« Où… Où suis-je ?... », se demanda-t-il.

 

Grâce à la contrainte respectée, Cyb ne perd qu'un PH.
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Prochaine échéance : jeudi 9h

Contrainte : N'oublions pas Kitakata!



#109 tcv

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Posté 19 juillet 2016 - 20h26

Les deux compères avaient ramené de l'eau mais Kyosuke et Kurumi ne se réveillaient pas.
Madoka était inquiète et ne savait plus quoi faire. C'est à ce moment que vint Kitakata.
D'un air effrayé, il pointa son doigt vers la fenêtre.
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#110 Punch

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Posté 19 juillet 2016 - 21h38

Difficile de lutter contre la plume affûtée et le verbe haut de CyberFred senpai. Mais je sais m'incliner devant plus fort que moi :)

 

Par contre, je pense que la 2ème partie de ma proposition (après les étoiles) pourrait coller au texte de CyberFred ? Il faudrait juste que quelqu'un se charge d'écrire la partir où Kyôsuke rejoint Kurumi ?

 

A vous de voir, je ne suis pas très objectif :P



#111 FrozenOwl

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Posté 20 juillet 2016 - 08h46

Tcv, tu es un homme de peu de mots : c'est une qualité appréciable. Bon, je vais quand même préciser la contrainte : Kitakata fait quelque chose d'intéressant! :smile3:

Pauvre Kitakata, vous l'aimez vraiment pas hein?

 

Punch, ne t'inquiète pas : à un moment tu auras tous les PH et tu seras "Master of the Story"! :groupwave:



#112 CyberFred

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Posté 20 juillet 2016 - 18h49

FrozenOwl, je croyais qu'à chaque texte sélectionné, tu allais ensuite publier un nouveau texte venant de toi, qui fait suite au texte sélectionné. Mais là, tu sembles qu'inviter les autres à faire une suite, mais en ne mentionnant au passage que la contrainte (dans ce cas ici Kitakata). Est-ce que cela restera comme cela la suite du jeu ou est-ce un oubli ?


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#113 CyberFred

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Posté 20 juillet 2016 - 20h21

Donc quand FrozenOwl indique, je cite : "Prochaine échéance : jeudi 9h", c'est qu'il va publier son texte au plus tard Jeudi 9h ?


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#114 Punch

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Posté 20 juillet 2016 - 20h21

Face au danger encouru par ses élèves, surtout les jeunes filles, Kitakata oublia pour un moment sa testostérone et redevint un professeur dans le sens véritable du terme. Il devait agir en adulte responsable et tenter au mieux de protéger ses élèves. Il prit alors un ton sérieux, ses dents cessèrent de briller et il commença à donner des ordres :

 

- Jeunes gens, en pareilles circonstances, il ne faut surtout pas paniquer et garder la tête froide. Suivez mes instructions et tout ira bien.

 

- Oui professeur ! dirent d'une seule voix tous les élèves.

 

- Bon, d'après ce que j'ai pu constater, fit-il en se grattant le menton, le brouillard semble être la cause du malaise de vos deux camarades de la famille Kasuga. Apparemment, le brouillard ne semble par rentrer à l'intérieur du train. Nous devons en toute logique rester à bord en attendant que cet étrange phénomène ne se disperse. Les garçons, vous irez chercher de l'eau, le plus possible que vous pourrez.

 

- Toute de suite professeur Kitakata !

 

- Les filles, vous remontez tout de suite dans le train, et vous veillerez à bien fermer les fenêtres et à les calfeutrer avec tout le tissu que vous pourrez utiliser.

 

- Mais Monsieur Kitaka, dit Manami, comment ferons-nous pour respirer s'il n'y a plus d'air dans le train ?

 

- Très bonne question Mademoiselle Manami, fit Kitakata avec sa pose de dragueur... qui ne dura qu'un instant avant qu'il ne redevienne sérieux. Hum, j'ai parlé au conducteur du train, et même si celui-ci ne peut plus avancer, il y a une alimentation électrique de secours capable de faire fonctionner la climatisation. Si je la règle au minimum, nous devrions avoir pour deux heures d'air.

 

- Je suis agréablement surpris, répondit Manami incrédule. Vous n'êtes alors pas qu'un simple playboy qui joue au tennis !

 

- Euh oui, euh... paniqua Kitakata. Allez jeunes gens tous à vos postes !



#115 CyberFred

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Posté 20 juillet 2016 - 22h00

Punch, selon mon dernier scénario validé, le train est toujours en route et ne s'est jamais arrêté. Il fonce vers une source de lumière chaude qui en plus évacue la brume. Pourquoi Kitakata demande-t-il donc brusquement aux filles de remonter à l'intérieur des wagons ? Elles ne sont pas censées être dehors.


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#116 Punch

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Posté 20 juillet 2016 - 23h04

Euh comment on appelle ça déjà ? Ah oui boulette time :P

 

J'ai déjà du mal à me rappeler ce que j'écris moi-même, alors ce que les autres écrivent...



#117 CyberFred

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Posté 21 juillet 2016 - 03h00

Bonsoir, donc en l'absence d'instructions, je poursuis l'histoire, côté Kitakata bien entendu.

 

--------------------------------

Revenu, Kitakata vit que Madoka était aux côtés de Kyosuke étrangement endormi sur la banquette.

– Ayukawa, que s’est-il passé ? lui demanda-t-il.

La jeune fille aux yeux émeraude lui révéla un visage des plus sérieux.

– Kasuga est inconscient.

– Comment est-ce possible ?

Ne voulant pas évoquer l’accident avec Yusaku, car il y avait plus important, elle choisit d’éluder :

– C’est sans importance pour le moment, fit-elle. La chaleur qu’il fait actuellement est notre principal problème.

– Cela devient étouffant, admit Kitakata.

– Sensei, regardez par la fenêtre : devant nous à l’horizon, il y a la raison de ce qui arrive.

Kitakata vit que la brume était levée et que le paysage avait changé. La campagne verdoyante avait laissé place à un paysage de désolation. On se serait cru dans un désert de rochers arides.

– Étrange que tout cela, commenta-t-il. Ce n’est pas dans la configuration du trajet que je connais. Y a-t-il un feu plus loin ou… ? Je n’arrive pas à bien distinguer ce qu’il y a…

Madoka se releva et tint tête à Kitakata :

– Sensei, si ce train avance encore, nous risquons de subir un sort peu enviable.

– Que voulez-vous dire, Ayukawa ?

– Il faut stopper ce train coûte que coûte ! fit-elle.

– Vous plaisantez, n’est-ce pas ? Comment persuader le conducteur du train de s’arrêter ?

– Vous allez m’aider.

Kitakata considéra les passagers du train qui étaient en train de souffrir de la chaleur qui était de plus en plus intense. Il fallait agir, faire quelque chose.

– Très bien, Ayukawa. Nous devons faire en sorte de stopper ce train. Notre wagon est situé à la troisième position à partir de la locomotive de tête. Il faut y pénétrer de force. Comme ce n’est pas un train très moderne, il n’y pas de sas entre le wagon de tête et la locomotive. Si la chaleur que nous sentons maintenant est intenable, je n’ose imaginer ce que cela doit être quand il faudra mettre le nez dehors pour tenter dans la locomotive.

– Nous n’avons pas le choix, Sensei !

– D’accord, allons-y, Ayukawa. Mais n’oubliez pas que vous êtes sous ma responsabilité. Vous ne prendrez pas de risques.

– Passez devant, dans ce cas, fit-elle un peu agacée comme si elle était vue comme une petite fille.

Kitakata demanda aux élèves de quitter le wagon et de s’occuper de Kyosuke et de Kurumi afin qu’ils aillent tous vers le wagon de queue.

– Où sont, Hatta, Komatsu, Manami Kasuga et Hiyama ? demanda Kitakata.

– Ils sont allés chercher de l’aide vers l’arrière du train, trouver le contrôleur et chercher de l’eau, répondit Ayukawa. Mais cela n’a pas d’importance, maintenant, ils sont hors de portée et là où ils doivent être. Nous devons nous rendre vers la locomotive pour stopper ce train avant la catastrophe.

Ils passèrent dans le wagon suivant. Kitakata demanda aux passagers de quitter ce wagon et de faire en sorte qu’ils se rendent vers le wagon de queue. Face à la situation intenable côté chaleur et paysage méconnaissable, ils acceptèrent.

– Je ne comprends pas ce qui arrive, fit Kitakata. Le conducteur se serait-il trompé de ligne ?

– En tous les cas, nous devons stopper ce train, fit Madoka derrière lui.

Ils parvinrent au second wagon avant la locomotive et Kitakata ordonna aux passagers de quitter le wagon pour qu’ils aillent. La chaleur avait encore augmenté. Le train filait comme si de rien n’était au même rythme. C’est à se demander ce qui se passait dans l’esprit du conducteur en ce moment.

Ils parvinrent au dernier wagon, juste avant la locomotive de tête. Il n’y avait pas de passagers dans ce wagon, sans doute parce que la chaleur était plus intense.

– Comment est-il possible qu’il fasse si chaud ? demanda Kitakata.

– La chaleur extérieure entre plus facilement dans ce wagon car il n’y a pas de sas isolant entre nous et la locomotive. Kitakata vit avec appréhension que la vitre derrière laquelle la locomotive était située était sur le point de céder tant la chaleur avait fait érodé. La vitre était fêlée et la chaleur entrait.

Kitakata et Madoka regardaient par la vitre côté passager ce qui se passait. Les rochers semblaient fumer suggérant que la chaleur extérieure était extraordinaire.

– Seigneur, on dirait qu’on est sur une autre planète, genre Vénus ou Mercure.

– Ne dites pas de bêtises, Sensei. Nous devons parvenir à pénétrer dans la cabine de la locomotive maintenant !

Kitakata n’aurait jamais cru qu’une telle situation allait arriver. Mais il avait la responsabilité de plusieurs classes d’écoliers. Il devait coûte que coûte parvenir à accomplir son devoir, ce pourquoi il est professeur avant tout, peu importe sa spécialité.

Il actionna la poignée de la porte vitrée afin d’ouvrir la porte menant vers l’extérieur. Sa main sauta de surprise.

– Cette poignée est brûlante ! hurla-t-il.

Madoka considéra la situation. L’extérieur situé entre la porte et celle de la cabine de la locomotive devait être suffocant. Madoka calcula qu’il y avait trois mètres de distance à parcourir dehors.

Kitakata regarda autour de lui. Il vit la solution accrochée sur l’une des parois du wagon.

– Ecoutez, Ayukawa, il va falloir que je vous demande une chose.

– Quoi donc Sensei ?

– Je n’aurai que peu de temps pour agir dehors.

Il prit l'extincteur et le tendit à Madoka.

– Vite ! Aspergez-moi complètement avec, demanda-t-il.

– Comment ?!

– La neige carbonique sera pour moi une mince protection, mais elle me permettra de progresser dehors, le temps d’atteindre l’entrée de la locomotive.

– Sensei, c’est complètement fou ! Comment cet extincteur...

– Faites-le ! coupa Kitakata.

Ayukawa n’avait jamais vu son professeur aussi déterminé. Mais il n’y avait pas le choix. Il fallait tenter quelque chose sans être brûlé par la chaleur extérieure. Kitakata continuait à tendre la bonbonne à Madoka qui finit par prendre l’objet. Elle retira la sécurité et aspergea Kitakata de tout le contenu. Le corps de Kitakata était complètement recouvert de neige carbonique.

– Maintenant, passez-moi cette bonbonne, demanda-t-il.

– Qu’allez-vous faire ?

– Une pierre deux coups comme on dit ! Ne restez pas ici et rejoignez les autres. Il va faire très chaud ici.

Immédiatement, empoigna la bonbonne de manière à en faire un bélier improvisé. Il fonça droit vers la porte vitrée en visant la poignée. Le choc fut brutal, mais avec l’élan et le choc ciblé avait eu raison de la porte vitrée qui vola en éclat.

– Sensei ! s’écria Madoka qui sentit une chaleur terrible frôler ses vêtements.

Kitakata devait profiter de l’élan pour continuer sa course vers la porte de la locomotive qui elle était en acier ! Dehors, il était difficile de respirer. Il se demanda s’il y avait encore de l’oxygène dehors tant il était difficile de respirer cet air. Aveuglé par la chaleur qui fit fondre presque toute sa protection carbonique, il continua sa course vers la porte en acier tout en hurlant pour se donner du courage. Il visa la poignée de la porte en question. Mais quelque chose n’allait pas. Le choix fut terrible. La poignée, bien que percutée par le bélier improvisé par Kitakata, résista, et le malheureux fut renversé en arrière. Madoka vit que les choses étaient devenues critiques. Kitakata retomba sur le dos à exacte distance entre la locomotive et le wagon. Il était inconscient.

– Seigneur ! fit Madoka effarée.

Elle était maintenant seule face à un problème insurmontable. Comment sauver Kitakata et ouvrir la porte en acier de la locomotive ?

Elle n’eut pas le choix. Elle vit qu’il y avait un système d’alarme pour faire arrêter le train. Comment n’y avait-elle pas pensé plus tôt ? Elle tenta d’activer la manette, mais aucune réponse ne se produisit. Il était possible que le conducteur de la locomotive ait été pris au piège de la chaleur et qu’il n’ait pas eu le temps d’activer l’arrêt du train. Il fallait coûte que coûte parvenir à pénétrer cette locomotive. Elle déchira un morceau de sa jupe pour en faire un masque. Comme la porte vitrée du wagon était ouverte, elle n’avait pas à foncer dessus comme Kitakata l’avait fait avant. Elle fonça dehors et sentit une chaleur extrême lui râper la peau. Se forçant à ne pas y songer, elle sauta par dessus le corps inanimé de Kitakata. Elle n’eut pas le choix. Elle pria que son élan soit capable d’accomplir l’impossible comme elle l’avait déjà fait pour ses médiators dans le passé. Elle rassembla toutes ses forces et donna un coup terrible de son pied sur la poignée de la porte de la locomotive. Un choc terrible se produisit. La poignée sauta, et la porte s’ouvrit d’un coup ! Madoka retomba à l’intérieur de la cabine de la locomotive. Il semblerait que Kitakata ait de toute évidence réussi à fragiliser la poignée au point qu’il ait été nécessaire de produire un autre coup de bélier pour faire tomber toute résistance à cette poignée.

Même si la chaleur était forte dans la cabine, elle était moindre qu’à l’extérieur. Elle vit le corps inanimé du conducteur de la locomotive au sol, un homme assez âgé dont la constitution physique n’avait pas pu résister à tant de chaleur. Il respirait encore, mais faiblement. Madoka vit une autre bonbonne de neige carbonique. Elle prit cette ultime aide, enleva la sécurité et s’aspergea elle-même de ce mince filet de sécurité qui lui permettait de tenir le temps de faire entrer Kitakata à l’intérieur de la cabine. Elle ressortit et prit les pieds du professeur, puis de toutes ses forces parvint à tirer le corps endormi de l’homme. La chaleur était vive et la neige ne tint pas longtemps sur elle. Mais cela fut nécessaire pour permette de mettre Kitakata à l’abri.

A présent, il fallait stopper ce train. Madoka considéra le panneau de commande de ce train. Elle ne connaissait pas son maniement. Mais elle vit le levier de sécurité qui semblait être celui qui permettrait de stopper ce train fou. Elle agrippa ce levier et tira le plus fortement qu’elle put. Avec horreur, elle vit que ce levier était coincé et que quelque chose semblait le retenir dans cette position. Non en fait, elle n’avait plus de forces. Soudain une seconde main recouvra celle qui empoignait le levier.

– Sensei !

Kitakata était réveillé et déterminé.

– Je vous avais dit que vous étiez sous ma responsabilité, Ayukawa ! fit-il tout en usant de ses dernières forces sur ce levier.

La force combinée des deux jeunes gens eut raison du levier qui s’abaissa enfin. Le train ralentit enfin !

– Où est la commande qui fait reculer ce train ? demanda Ayukawa qui regarda partout. Je ne connais pas ces mécanismes.

Kitakata tenta de réveiller le conducteur qui était toujours dans les vapes.

– Monsieur le conducteur, réveillez-vous !

Il lui donna des claques. Au point que celui-ci finit par se réveiller.

Madoka nota qu’à la différence de Kurumi et Kasuga, cet homme n’était pas tombé dans le coma.

– Que ?... Que ? balbutia le conducteur qui avait de la peine à ouvrir les yeux.

– C’est très important ! insista Kitakata d’un ton autoritaire. Il faut que vous m’indiquiez où se trouve la commande qui fait reculer ce train !!

– Quel malheur, répondit le conducteur au point de se retrouver à nouveau dans l’inconscience tant la chaleur ressentie était extrême. Le train ralentissait toujours, mais ne pouvait pas rester fixe avec cette chaleur.

– Répondez-moi, insista Kitakata !

– Levier rouge… puis l’homme retomba dans les pommes.

– Ayukawa ! Le levier rouge !

Madoka regarda le tableau de bord avec tous les boutons et leviers. Il y avait deux leviers rouges qui étaient à l’opposé l’un de l’autre, tous deux positionnés tout en haut.

– Il y a en deux ! Lequel des deux il faut abaisser ? demanda Ayukawa qui ne voyait aucun texte ou légende en dessous des deux mécanismes.

– Aucune importance, fit Kitakata. Prenez celui de droite, je prends celui de gauche.

En même temps, ils tirèrent sur leur levier respectif, qui s’abaissèrent tous les deux. Le train ralentit encore plus. Les roues des trains semblaient à présent tourner en sens inverse sur des rails plus surchauffés plus que jamais.

– Les roues tournent en marche arrière, mais le train est encore pris dans son élan avant, fit Ayukawa respirant avec difficulté.

– Il faut remettre le premier levier qu’on a actionné ensemble dans la position haute, et donner plus de puissance à la marche arrière des roues, fit Kitakata, sinon, le train reculera trop lentement et on va finir par griller.

– En êtes-vous certain, Sensei ?

– Pas le choix… Nous ne savons pas combien de temps nous allons tenir. Aidez-moi à remettre le levier en place…

Leur vision devint plus floue. Leurs forces les abandonnèrent. Il fallait atteindre ce levier pour donner la pleine vitesse à ce train vers l’arrière.

Leurs mains empoignèrent le levier, puis ils poussèrent de toutes leurs forces pour qu’il puisse faire en sorte que la marche-arrière soit au maximum. Le levier remonta, mais c’est à ce moment précis que Madoka et Kitakata tombèrent en même temps dans le sommeil.

 

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Merci à vous pour votre lecture.


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#118 FrozenOwl

FrozenOwl

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Posté 21 juillet 2016 - 09h27

@CyberFred : FrozenOwl, je croyais qu'à chaque texte sélectionné, tu allais ensuite publier un nouveau texte venant de toi, qui fait suite au texte sélectionné. Mais là, tu sembles qu'inviter les autres à faire une suite, mais en ne mentionnant au passage que la contrainte (dans ce cas ici Kitakata).

 

Oui, c'était vrai au début en mode "Jeu de rôle" : il y a normalement une alternance/ un dialogue entre "Actions des personnages" (racontées par les joueurs) et "Conséquences des actions et autres événements impromptus" (racontés par le Master).

 

Mais comme ça adhérait moyen et que chaque joueur voulait raconter à la fois les actions des personnages, leurs conséquences et les événements impromptus, le Master n'a plus trop de valeur ajoutée. On est plutôt parti sur un jeu de type "FF co-rédigée par tous les joueurs", le Master n'étant là que pour valider la proposition retenue suite aux enchères, tenir le compte des PH et donner les échéances.

 

J'ai ajouté une contrainte (facultative) il y a quelques tours pour permettre aux joueurs de récupérer des PH : voir un de mes posts précédents.

 

Désolé hein, on est sur des tests de règles et ça a pas mal bougé depuis le départ. Je m'autorise à en retirer ou à en ajouter au fur et à mesure pour voir ce qui marche ou non, et... les règles qui sont suivies ou non.

 

Les règles en cours :

- les enchères aux PH : ça je pense que c'est compris et c'est définitivement adopté.

- le respect d'une contrainte narrative pour regagner 1 PH si votre proposition est retenue : ça semble bien marcher.

- la règle qui demande qu'on ne propose qu'UNE action et qu'UN événement impromptu dans un paragraphe de QUELQUES lignes : complètement pas respectée! Sérieusement, faites moins long...

- la règle qui consiste à ne pas proposer deux contributions d'affilée pour éviter à un seul joueur de prendre la main sur le récit : pas trop respectée non plus.

 

Donc, à ce stade, si j'applique scrupuleusement les règles, j'ai :

- une contribution très courte mais valide de Tcv,

- une contribution de Punch mais qui ne respecte pas scrupuleusement le scénario,

- une très longue et toujours très bien écrite contribution de CyberFred, mais qui a déjà été retenu au tour précédent. (Je culpabilise parce qu'en plus, tu l'as écrite à 4h du mat : très bel effort!)

 

Et pas de PH pour départager tout ce beau monde...

 

Dans le plus pur respect des règles :

Les deux compères avaient ramené de l'eau mais Kyosuke et Kurumi ne se réveillaient pas. Madoka était inquiète et ne savait plus quoi faire. C'est à ce moment que vint Kitakata. D'un air effrayé, il pointa son doigt vers la fenêtre.

 

Par contre, Kitakata est un peu balancé à l'arrache alors je n'accorde pas le PH supplémentaire.

 

Youvi 10
CyberFred 4
Olivier 8
Tcv 9
Punch 10

 

Prochaine échéance pour vos contributions : samedi 10h

Contrainte : le train s'arrête.



#119 CyberFred

CyberFred

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Posté 21 juillet 2016 - 11h30

Ah je suis perdu face à tout cela. j'ai été pris par mon inspiration. Je crois que ce genre de jeu est finalement trop contraignant, et je ne peux pas faire des textes courts, désolé avec une seule action. FrozenOwl, tu es le MDJ donc tu as raison de les faire appliquer bien entendu. Mais je crains que ce ne soit pas finalement pas un jeu pour moi car j'ai trop l'habitude des fan fictions.


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#120 Punch

Punch

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Posté 21 juillet 2016 - 12h53

Très honnêtement, j'ai du mal aussi avec les règles... mais je peux expliquer pourquoi.

 

Le problème est, à mon sens, que le MDJ doit garder la main sur le déroulé principal de l'histoire. Il ne peut y avoir qu'un seul MDJ, car si chacun écrit son histoire à sa manière, avec une idée de cheminement scénaristique précis, il est difficile pour les autres de "rentrer" dans la tête de celui qui vient d'écrire et ainsi écrire la suite logique qui doit venir. De même, il est difficile de conserver le même style d'écriture d'un participant à l'autre. Je n'étais pas encore sur le forum pour votre projet de FF à plusieurs, mais j'imagine que cela a dû être difficile de coordonner tout le monde.

 

L'idée de proposer des choix à la LDVHE me paraît effectivement la meilleure. Le MDJ garde la main sur l'histoire, et les participants ne sont pas frustrés de voir leur proposition (plus ou moins bien écrite et réfléchie) balayée d'un revers de la main. On pourrait même introduire un système de QTE (Quick Time Event), où si personne ne choisit une proposition dans un laps de temps déterminé, un scénario par défaut est déclenché. Par exemple, le train fonce à vive allure, on peut tenter différentes choses et si l'on se fait rien le train peut continuer d'avancer sans s'arrêter ou s'écraser au terminus.

 

CyberFred, j'aime beaucoup tout ce que tu as écris. Tu as un style et une imagination admirables. Je pense que tu dois avoir une idée plus ou moins précise de là où tu voudrais que l'histoire nous mène. C'est pourquoi, je te suggère, de rassembler ce que tu as déjà écrit, et de compléter le reste par tes propres envies pour écrire ta propre FF à part entière.






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