71 réponses à ce sujet

[youvi]

Je n’ai quasiment jamais été voir de concerts ^^. Le dernier concert que j’ai fait, c’est celui de Stromae à Montréal pour son album Racine Carrée … et j’y avais été pour voir un ami belge que je n’avais plus vu depuis des années et qui était son photographe de la tournée ^^

[Baltique]

Les Eagles Of Death Metal sont de retours !

7 ans après le terrible drame du Bataclan, un concert auquel je devais aller mais auquel je n'avais pas pu assister, Jesse Hughes et son groupe reviennent en France et, très franchement, c'est un vrai bonheur de les revoir.

Hier soir, ils ont totalement retourné la salle du Krakatoa, située près de Bordeaux. Personnellement, il y avait longtemps que je n'avais pas été secoué comme ça dans une fosse. Ce fût une grande fête à la hauteur de ces retrouvailles, un vrai moment de rock'n roll, fun et débordant de bonnes ondes.

Jesse Hughes, le chanteur a multiplié les déclarations d'amour envers le public et sa sincérité était palpable. Il sera même ému aux larmes lors du rappel lorsque la fosse reprendra en coeur avec lui "Can't help falling in love" d'Elvis Presley.

Mention spéciale à Jennie Vee, la très belle, très sexy, très poseuse et très charismatique bassiste qui arborait un costume la mettant parfaitement en valeur. Elle ressemblait à une sorte de Calamity Jane des années 2000. Un régal pour les yeux.

Bref, un show intense, riche en guitares saturées et en émotions. Jesse Hughes est authentique rockeur avec un coeur énorme.

J'ai passé un super moment. N'hésitez pas à aller les voir si un jour vous en avez l'occasion.

[Punch]

Dimanche 28/05/2023 à 20h, jai eu la chance dassister au concert des Radwimps lors de la date parisienne de leur tournée européenne.
 
Je vous préviens tout de suite, je connais très mal ce groupe, donc je ne connais ni le nom des membres ni de leurs chansons. Mais, ce groupe a signé la B.O des 3 derniers films de Makoto Shinkai dont « Your Name ». A lépoque de la sortie de ce film, je me rappelle avoir écouté en boucle les chansons de ce film que japprécie davantage sans visionner le film en même temps.
 
A la recherche didées de sortie, jai par hasard découvert que les Radwimps donnait un concert à Paris à lÉlysée Montmartre mais quil était sold-out. Par un autre hasard, jappris que suite au succès de cette prévente que le concert allait être déplacé dans une salle plus grande, la Salle Pleyel, avec des places supplémentaires. Pas intéressé par la rencontre VIP, ni envie dêtre dans debout dans la fosse pour 95,00 , jai fini par me décider à prendre une place intermédiaire en choisissant une place assise vers le milieu du 1er balcon pour 45,00 . A cet endroit, javais une vue plongeante sur la totalité de la scène mais pas assez proche pour distinguer les visages des membres du groupe. Le rapport qualité/prix sest avéré payant pour le mélomane non-fan que je suis.
 
Le public sétait déplacé en masse pour ce nouveau lieu lui aussi sold-out. Daprès le chanteur, nous étions plus de 3000 personnes !  Autant vous dire, cest mon 1er grand concert post-covid. Je ne me voyais subir les contraintes et surtout le masque vu la chaleur écrasante tant dehors que dans la salle ! Après, une bonne heure de queue dans la rue, une traversée du hall (et ses habituelles boutiques de goodies) et quelques marches à monter je me retrouve à ma place assis entre 2 groupies féminines. Photos et vidéos étaient théoriquement interdites mais visiblement ces consignes nétaient pas strictes alors jai aussi fait quelques vidéos. Vu la nuée de téléphones portables et ma petite taille, jétais certain de ne rien voir dans la fosse.
 
Le groupe est composé de 2 batteurs, d1 guitariste, d1 bassiste et du chanteur qui joue aussi de la guitare et du piano. La tonalité était essentiellement pop-rock (de très haute volée) et de quelques envolées au piano. Ce que jai particulièrement apprécié dans ce concert, cest lénergie des membres (merci aux guitares sans fil pour les sauts !), le fait que le chanteur sexprimait dans un anglais parfait et la mise en scène à la japonaise avec écran géant et éclairages dynamiques (mention particulière aux lumières rouges dans le noir). Les musiciens étaient tous vraiment excellents, cela sentendait surtout sur leurs différents solos respectifs. Le guitariste et le bassiste ont dit quelques mots en français et en anglais comme toujours avec des japonais ne maîtrisant pas la langue les fous rires sont garantis même si leurs efforts de communication sont toujours appréciés. Donc, essentiellement des morceaux rock bien pêchus, une petite ballade au piano sous fond de paysages de nature, un morceau calme assis à la guitare acoustique et 3 chansons de Your Name et la chanson de fin de Suzume !
 
A noter quand-même, comme seul bémol de la soirée, un couac technique durant la chanson dédiée à son enfant à naître. Je nai pas compris ce quil se passait mais le chanteur sest soudainement énervé au point de demander à arrêter la chanson. Un problème de micro ou de branchement guitare. Ne connaissant pas la chanson, impossible pour moi de dire ce qui nallait pas. Le chanteur a meublé en sexcusant, en discutant, et en jouant quelques notes de piano. Après peut-être 5 ou 10 mn, la situation est revenue à la normale. 
 
Ce couac technique fut pour moi comme pour la salle sans grande gravité. Le chanteur sest excusé à plusieurs reprises mais lambiance générale était tellement bonne que nous avons eu droit à quelques rappels.
 
Voilà donc une très bonne soirée pour ma part. Un très bon groupe à voir en concert même si lon nest pas très fan comme moi.

[Baltique]

Merci pour cette review. J'étais totalement passé à côté de la venue de ce groupe. J'imagine que l'ambiance était au rendez-vous, d'autant que Pleyel est vraiment une de mes salles préférées. L'acoustique y est incroyable.

[Punch]

Dimanche 4 juin 2023, je suis retourné à la salle Pleyel pour le grand concert du soir des Neko Light Orchestra. Jai déjà eu loccasion de voir ce groupe par au moins 2 fois à Japan Expo. Ces toulousains forts talentueux sont spécialisés dans les reprises des musiques des films Ghibli, Harry Potter, Seigneur des Anneaux, Zelda
 
Le grand concert que jai été voir sintitulait « échos du soleil levant ». Il était théoriquement composé de 2 parties : une consacrée aux musiques du studio Ghibili et lautre à dautres musiques de films classiques de lanimation japonaise. Le concert devait durer 3h avec un entracte entre les 2 parties. Finalement, nous avons eu un meddley des 2 parties avec des alternances entre du Ghibli et du non Ghibli pour un concert denviron 2h30 dune seule traite. Personnellement, cela ne ma pas dérangé, mais jai ressenti que certains de mes voisins sennuyaient. Daprès les spectateurs croisés dans le hall, il y avait vraiment tous les âges et tous les profils.
 
Javais choisi une place à 60 euros pour être au plus près de la scène et, curieusement, je navais pas personne ni à ma gauche ni à ma droite mais jaurais bien rétréci les têtes devant moi Javais la chanteuse juste en face de moi et en tournant la tête je pouvais assez bien voir tous les musiciens de la scène. Je nai pas les noms des musiciens en tête, mais jai noté la composition de la scène : à gauche gauche un pianiste au piano classique et synthétiseur; à gauche au fond un guitariste avec guitare électrique et une guitare classique et devant une violoniste et une contrebassiste ; au milieu au fond une batterie complète et une chanteuse/danseuse au milieu ; à droite devant une harpiste et un percussionniste debout (avec une autre guitare électrique) ; à droite droite un autre percussionniste debout avec toutes sortes de petits instruments à bruits « spéciaux ». Une équipe assez polyvalente sachant que presque tous savent donner de la voix pour faire les churs. 
 
Alors, autant le dire tout de suite, Baltique vantait les qualités acoustiques de la salle Pleyel et je ne men était pas spécialement aperçu lors du concert des Radwimps. Mais, lors de ce concert, jai tout simplement assisté à une « extase auditive » ! Il ny avait que les voix qui étaient un peu étouffées lors des orchestrations les plus fortes, autrement, chaque instrument était dune limpidité irréelle ! Le piano était majestueux, les percussions percutantes tout était magique ! Mention spéciale à la résonance du son si particulier du violoncelle ! La chanteuse/danseuse vêtue dun kimono et de chaussons de danse a aussi été parfaite. Capable de chanter en français, en anglais et en japonais et toujours dune grande grâce dans ses mouvements. Évidemment, à loreille, les chansons sont adaptées à sa voix, donc on peut remarquer des variations par rapport aux versions originales. Mais cela reste relatif car les originaux avaient des chanteurs différents et là, toutes les interprétations étaient les siennes !
 
Je nai pas retenu tous les morceaux joués. Pour Ghibli, il y avait Porco Rosso, le Vent se lève (magnifique Hikôki gumo!), Kiki (Rouge no dengon en public ça claque), Totoro (participatif), Princesse Mononoke, Chihiro (sublime piano), le château ambulant, le château dans le ciel, Pompoko (en français), Nausicaa (la, la, la, la, la), Souvenirs de Marnie (un très larmoyant « fine on the outside ») et un medley du Tombeau des Lucioles (la sirène dalerte aérienne imitée par le violoncelle ma donné la chair de poule). Pour les autres animés, il y avait « Your Name », « Akira », « Ghost in the shell » (superbe jeux de lumière), un medley Mamoru Hosoda, et un medley Satoshi Kon. Jen ai peut-être oublié, donc désolé si cest le cas.
 
Invité surprise de la soirée, Jean-Marc Pannetier, ladaptateur vf des films Ghibli est monté sur scène pour parler de son travail dont son choix heureux de Jean Reno pour Porco Rosso (il ne savait pas qui choisir et venait juste de voir Léon donc il a donné le 1er nom qui lui ait venu en tête !). Il doit aussi soccuper du dernier film de Miyazaki qui sort le 14 juillet 2023 au Japon mais secret professionnel, il ne pouvait rien en dire à part le titre japonais « kimi-tachi wa dô ikiru ka » (pouvant se traduire par « comment vivez-vous ? »).
 
Jai donc passé une excellent soirée ! Le groupe reste humble et interactif comme à son habitude avec une séance de dédicace pour les spectateurs les plus courageux (je nai pas aimé ceux qui sont partis avant la fin du concert !). Cétait quand même leur première date salle Pleyel et sans doute lune des plus grandes salles de concert à leur effectif. Donc un grand bravo et merci à eux !

Un petit clip d'Akira en illustration :

[Olivier]

Ça avait l'air bien.

[Baltique]

Par expérience, je dirais qu'un 3H avec entracte correspond à un concert de 2H30 sans entracte.

 

Je pense que le programme n'a pas vraiment changé en soi, mais qu'il y a peut-être eu une contrainte ou un retard qui les a obligé à supprimer l'entracte. Il y a des règles parfois assez strictes concernant l'heure de fin des concerts.

 

Bref, peu importe. Content que tu aies pu apprécier les qualités de cette salle d'exception. Il faut savoir que, jusqu'à il y a une dizaine d'années, c'était la seule salle parisienne spécifiquement construite pour la musique symphonique. Aujourd'hui, elle accueille plutôt des concerts de musique moderne et les concerts symphoniques ont plutôt lieu à la Philharmonie de Paris, très belle salle également mais, à titre personnel, j'ai une préférence pour l'acoustique de la Salle Pleyel.

 

J'y étais il y a un mois et demi pour le très bon concert de Eels. Malheureusement, je manque de temps en ce moment et je n'ai pas pu vous en faire une review digne de ce nom.

Récemment, j'ai également pu voir Marka au Zèbre de Belleville. Super concert.
Tori Amos à l'Olympia, super concert aussi.
Metallica au Stade de France pour 2 concerts absolument incraoyable (surtout le 2ème)

 

Le mois de Juin s'annonce chargé pour ma part avec Sparks, Peter Gabriel, Michel Polnareff, M83, Muse et Sigur Ros début juillet.

 

J'espère pouvoir vous en parler.

[Punch]

Sacré programme Baltique

Ça sent les économies faites pendant la pandémie

[Baltique]

En fait, pas mal de concert ont été reportés à cause de la pandémie. Entre ceux ces concerts reportés et les nouvelles tournées c'est clair que 2023 est une année chargée. ^^

[Baltique]

Il y a quelques semaines, j'ai eu la curiosité et le plaisir d'aller voir Véronique Sanson.

 

Et j'avoue avoir pris une claque inattendue. Je ne connaissais d'elle que quelques tubes qui passent en radio... Or ce n'est là qu'une infime partie de son répertoire.

J'ai découvert à l'occasion d'autres titres, moins grand public (mais manifestement très populaire auprès de ses fans) qui m'ont collé des frissons. Alors que je la considérais bêtement comme une artiste de ce qu'on appelle avec condescendance "variété" , j'ai appris à ma grande surprise que Véronique Sanson est une authentique chanteuse de blues, qu'elle est de celles qui brûlent d'un feu intérieur indomptable et vivent leurs chansons à fond. Je m'attendais à voir un concert sympa et inoffensif... c'était tout le contraire. On sent les influences de Janis Joplin ou d'Aretha Franklin... et en même temps, elle ne ressemble à personne d'autre.

Malgré ses 74 ans, sa voix semble intacte. Son interprétation m'a collé des frissons à plusieurs reprises. Elle navigue entre notes très basse et très haute avec un naturel et une aisance qui impressionne. Bref, cette toute petite femme en impose vraiment. Elle m'a vraiment bluffé.

Les musiciens qui l'accompagnent ne sont pas en reste avec notamment une section cuivre qui en impose et accentue encore ses influences blues. Ca swingue, ça groove et ça donne envie de se lever et de danser...

Bref, oubliez tout ce que vous croyez savoir sur Véronique Sanson, mettez de côté vos a priori, et allez la voir sur scène. C'est d'une intensité rare !

[Baltique]

Il y a longtemps que je ne vous ai pas fait un petit compte rendu de concert mais là, impossible pour moi de ne pas vous parler des 2 concerts de Radiohead auxquels j'ai assisté la semaine dernière à Bologne.
 

Pour le premier, j'étais dans les gradins, non loin de Leonardo di Caprio, excusez du peu. Soudain, les lumières s'éteignent et la scène en forme de cage circulaire placée au centre de la salle commence à jouer avec le public pour le chauffer. Ce n'était pas grand chose : de simples spots illuminant alternativement telle ou telle autre partie de la salle. Mais chaque fois, le public éclairé réagissait. C'est tellement simple que ça tient du génie. C'est ludique, ça marche du feu de Dieu et ça fait vraiment monter la sauce jusqu'à l'arrivée du groupe. L'effet rend vraiment bien depuis les gradins. Tout comme le light show, d'ailleurs, qui ne se contente pas de mettre la scène en lumière mais de jouer avec toute la salle en éclairant la fosse, les gradins et même le plafond.

Je serai bien incapable de vous décrire tous les effets utilisés, mais pour vous un exemple, à un moment la salle était plongée dans l'obscurité. Seule la scène était éclairée et semblait flotter dans une mer d'huile. Et d'un coup, pour accompagner un moment clé du morceaux, toute la salle s'illumine d'une lumière vive, presque aveuglante, et l'atmosphère change totalement, devient presque onirique et nous emporte. L'effet est dingue. Il en résulte un sentiment d'immersion total, quelque chose qui fait qu'on se sent presque un peu acteur du concert et pas simplement un spectateur. Ca a l'air tout simple, mais j'imagine que c'est hyper complexe à mettre en place et très réfléchi. En tout cas, ça donne le sentiment de procurer beaucoup d'émotions avec peu. Pas de flammes, de vidéos ou d'affèteries de ce genre. D'ailleurs, les écrans sont presque accessoires. Si le moment où ils se lèvent pour révéler le groupe fonctionne super bien, j'avoue que je n'y ai pas prêté attention pendant tout le reste du concert. Evidemment, ils participent à l'ambiance, mais il ne pas là pour assurer le spectacle à la place du groupe.

 

Concernant le concert proprement dit, j'ai pris un pied de malade. J'ai eu tellement de frissons. Ça faisait tellement plaisir de les revoir après tout ce temps... Le groupe semble particulièrement en forme et heureux de retrouver son public. Thom Yorke, le chanteur, cabotine plus que jamais. On sent qu'il est en totale possession de ses moyens et qu'il sait parfaitement que le public guette le moindre de ses gestes et en joue à mort.

La scène centrale leur va super bien. C'est une des meilleures idées qu'ils ont jamais eu. Sur les précédentes tournées, avec une scène classique, chacun tenait grosso modo sa position et les interactions entre les membres du groupe étaient assez limitées. Là, il y a du mouvement en permanence, les membres se croisent et il se passe tout le temps quelque chose de spontané. Ainsi Colin Greenwood, le bassiste, qui s'écarte et tend les bras pour laisser passer son frère, Jonny, le guitariste soliste (et multi instrumentiste), qui commence à faire un pas et puis finalement recule, discute avec son frère et commence à jouer avec lui... Ça rend le concert ultra vivant.

Le groupe interagit aussi énormément avec le public. Le 2ème soir, j'étais en fosse, tout devant et j'ai volontairement choisi de me mettre du côté du bassiste car j'avais déjà été plusieurs fois devant le chanteur et les 2 guitaristes (et puis, je me disais aussi que c'était pas bête d'être du côté de la scène qui faisait face à l'ingé son). Ca faisait plaisir de voir Colin Greenwood de près. D'habitude, il est relégué à l'arrière, aux côté de Phil Selway, le batteur. Ça faisait très plaisir de le voir occuper le devant de la scène. Et on sent que ce n'est pas quelque chose de naturel chez lui. Il est presque un peu timide et on sentait qu'il était très touché et amusait de voir que le public réagissait à touts ses gestes. C'était super de le voir se prendre progressivement au jeu.

Au final, c'est ce sentiment de vie permanente et d'interactivité avec le public qui me reste par dessus tout. Les danses et les mimiques de Thom Yorke, évidement, Ed O'Brien, l'autre guitariste du groupe, qui pilote les spectateurs pour lancer les cris sur 15 steps, Colin qui, quand il ne joue pas de basse, chante les paroles et tape dans ses mains alors qu'il n'a même pas de micro... Et puis il y a eu ce moment où Thom Yorke joue le premier accord de Daily Mail, une de mes chansons préférées et assez peu connue et où j'ai hurlé (j'étais pas le seul). Ca l'a tellement surpris qu'il a fait une pause et jeté un coup d'oeil rapide au public. Puis il a rejoué l'accord puis a fixé le public pour provoquer la même réaction, décuplée cette fois, avant de lancer définitivement le morceau.

J'ai tellement de souvenirs que c'est difficile de faire le tri. Un mot quand même sur Exit Music. Ce n'est pas la première fois que je vois ce titre en live mais jusqu'ici, dès que Thom Yorke jouait les premiers accords, le public se taisait presque comme s'il assistait à une messe. Il me semble d'ailleurs que l'ingé-son baissait volontairement le volume pour obliger les gens à se taire et à tendre l'oreille. Mais cette fois-ci, portée par le sentiment d'immersion dont je parlais plus haut au sujet du light show, toute la salle a repris le titre en choeur avec Thom Yorke... Ce n'est pas grand chose, mais ça m'a marqué. J'ai trouvé ça incroyable... J'ai ressenti un vrai sentiment de communion...

Franchement, ces 2 concerts touchaient au sublime.

[Baltique]

Vous le savez, je me suis rendu à Barcelone pour la convention Manga Barcelona motivé non pas par la présence d'Akemi Takada mais par celle de Yoko Kanno et des Seatbelts. Si vous avez vu l'anime Cowboy Bebop, vous connaissez certainement ces noms puisqu'ils sont responsables de la bande originale de cette série qui peut se vanter de faire partie des oeuvres les plus culte de l'histoire de l'animation.

C'est un évènement que je ne pouvais pas manquer tant j'ai usé mes oreilles au son des incroyables musiques de cette anime.
 

Pour l'anecdote, le tout premier concert auquel j'ai assisté était celui de Maye Yamane, une chanteuse ayant justement participé à certaines chansons de Cowboy Bebop. Elle aurait dû être présente mais a dû annuler au dernier moment pour raison de santé. Dommage.

Bref, Yoko Kanno et les Seatbelts ont donc donné 3 concerts.

Le premier a eu lieu le vendredi et était exclusivement consacré à Cowboy Bebop. Pour l'occasion, le groupe était en plus soutenu par une section cuivre locale (le Big Band de Canarias). Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça envoyait du lourd ! Yoko Kanno jouait essentiellement les chefs d'orchestre, ne jouant du piano ou du clavier que ponctuellement. Portée par le groove, l'énergie et le swing de ses musicien, elle a passé tout le concert comme montée sur ressorts, à bouger et à sauter. L'ambiance était folle et c'était un vrai bonheur tant la musique de Cowboy Bebop est taillée pour la scène.

Vers la fin du concert, le groupe sera rejoint par par Esther Ovejero, alias Volcano, venue remplacer Maye Yamane. Et même si sa voix est très différente, il faut reconnaitre qu'elle a très bien chanté. L'émotion était palpable. Quelle joie d'entendre Blue et The Real Folk Blues en concert. Un super moment.

Le deuxième concert a eu lieu le samedi. Cette fois-ci, il s'agissait d'un concert centrée autour de Yoko Kanno au piano. Elle ouvrira le show par un medley autour des musiques de Cowboy Bebop avant d'explorer d'autres facettes de sa carrière. Elle sera progressivement rejoint par d'autres musiciens, notamment un batteur avec lequel elle jouera en duo un morceau extrait de l'anime Kids On The Slope. L'ambiance est très différente de la veille, plus intime. J'ai adoré la spontanéité de Yoko Kanno, son sourire et son énergie. Elle n'a pas arrêté de chercher le public du regard, de jouer avec lui et n'a pas hésité à le faire chanter en l'accompagnant au piano dans un karaoke dont je me souviendrai longtemps.

 

Le dernier concert a eu lieu le lundi. Cette fois-ci, Yoko Kann et les Seatbelts avaient décidé de nous faire danser. Pour l'occasion, la compositrice a troqué son piano pour une keytar. Les arrangements étaient beaucoup plus musclés et le son dopé au stéroids. La guitare était bien plus mise en avant, plus incisive et la musique étaient soutenue par des samples et des boites à rythme. C'était plus électrique et plus électronique. Le groupe s'en ai donné à coeur joie, multipliant les poses de rock star pour faire réagir le public. Un final en apothéose.

Pour résumer, ces 3 concerts étaient absolument incroyables, très différents les uns des autres. Un grand moment pour tous les fans.

J'espère que j'aurai l'occasion de revoir Yoko Kanno sur scène. Si jamais elle revient, je vous encourage vraiment à y aller. Elle dégage quelque chose d'hyper chaleureux et communicatif.