
Never Ending Story...
#61
Posté 25 mars 2007 - 00h47
Je regrettais Mme Takada que je commençais à apprécier.
La vie reprit son cours et ce serait bientôt la Golden Week (NDR : suite de jours fériés au Japon situés fin avril / début mai).
Je n'avais pas encore de projet, quand Komatsu me prit à part.
- Dis Kasuga, tu te souviens du film qu'on a tourné l'année dernière...
#62
Posté 25 mars 2007 - 20h21
-Parce que je viens d’avoir une idée géniale. Une nouvelle production Komatsu, mais cette fois on change de registre, de style, d’époque et surtout on tourne en noir et blanc. Expliqua Komatsu tout excité.
-Un film en noir et blanc, es tu certain que ça va plaire ? Demanda Kyosuké d’un air un peu dubitatif.
-ça ce voit que ne connais rien aux grands classique du cinéma mon pauvre Kyosuké. Quoi qu’il en soit voici le script et les dialogues, tache de t’en imprégner. Dit il en sortant de son sac un gros classeur remplie de feuille dactylographiés.
-Et c’est prévu pour quand cette «Superproduction » ?
-Dans une semaine pour la Golden Week, comme ça tout le monde sera libre pour participer au tournage. Bon je te laisse j’ai encore beaucoup de chose à préparer, mais on se donne rendez vous le premier jour de la Golden Week.
-Bon je pense que je n’ai pas le choix ?
-Exact tu as tout compris, alors ne sois pas en retard on commencera vers 08h00 le premier jour des vacances. Termina Komatsu en s’en allant.
-Mais où avons-nous rendez vous rendez-vous Komatsu ??? Hurla Kyosuké.
-Devant le café Abcb, ne sois pas en retard…
Kyosuké le regarda s’éloigner en courant et jeta un œil sur le classeur qu’il avait entre les mains, la couverture était noire avec juste inscrit en lettres anglaises :
« Black Hat & Green Eyes ».
Quelques jours plus tard devant l’Abcb tout le monde était prêt, chacun connaissait son rôle.
Komatsu prit sa place derrière la caméra et commanda le « clap ».
-Action, ça tourne…
#63
Posté 25 mars 2007 - 20h29
1940 Los Angeles Californie.
« La pluie tombait sur la cité des anges en ce début de soirée.
Je marchais emmitouflé dans mon imperméable avec mon borsalino en feutre noir sur la tête, en direction de l’Abcb un piano bar au premier étage duquel j’avais élu domicile et avait ouvert mon bureau.
Je me présente, je m’appelle Kyosuké Kasuga, mais tout le monde m’appelle « Max » et je suis un privé.
Quand j’entrais dans l’Abcb Duke Ellington était la pour m’accueillir via le juke-box Wurlitzer que « Master » avait fait installer pour contrer l’absence de groupe live dans son piano bar.
J’avais connu Master pendant la prohibition.
Des gens peu recommandables avaient voulu lui faire acheter du bourbon de contrebande, mais Master avait refusé de rentrer dans ce genre d’affaire. Le hasard avait voulu que je sois la le jour ou ils étaient revenu pour lui « expliquer » qui faisait réellement la loi, et en définitive c’était moi qui leur avaient « expliqué » que je n’aimai pas du tout être dérangé quand je buvai mon café en écoutant un bon morceau de jazz d’Ella Fitzgerald.
C’est comme ça que Master et moi étions devenu amis.
A cette époque je cherchais un local pour mon agence et il avait ce petit appartement au dessus de son piano bar, l’affaire avait vite été conclue.
Master était mon ami, mon logeur et même le cas échéant ma secrétaire pour noter mes appels quand je n’étais pas la.
Master... Malgré les années je ne connaissais toujours pas son vrais prénom, mais quelle importance. »
-Salut Max, un café ? Lança Master alors que Max entrait dans l’Abcb.
-Pas de refus Master. Répondit-il.
Quelques instants plus tard une tasse de café fumant apparu devant lui.
-Un nouveau mélange que je fais venir de Cuba tu m’en diras des nouvelles. Autres chose, j’ai un message pour toi.
Master posa un petit papier plié en deux à côté de la tasse.
Max le prit et lu le mot à l’intérieur.
« Max, j’ai besoin de vos services. Retrouvons nous ce soir dans la ruelle derrière le « Moebuis Dancing » à minuit, je vous y attendrais. Maddy… »
-Les affaires reprennent mon bon Master. Lança Max. Qui a laissé ce message ?
-Un homme, il m’a juste dis qu’il fallait te le remettre en main propre.
Max regarda sa montre, 21h00, il décida de partir une fois son café terminé. Son expérience lui avait appris qu’il fallait toujours arrivée le premier aux rendez-vous fixés à minuit, surtout quand ils se passaient dans une ruelle.
Max attendait dans la ruelle derrière le « Moebuis Dancing », dans l’ombre d’une porte cochère en se demandant qui pouvait bien ce cacher derrière le nom de « Maddy ».
Il vérifia que son Colt 45 automatique était bien chargé, même si il n’en avait jamais fait usage il fallait tout de même se rendre à l’évidence, dans une ruelle déserte à minuit tout pouvait se passer.
Minuit arriva et au travers de la brume qui emplissait la ruelle une limousine Cadillac noire comme la nuit apparue et vint stopper à quelques mètres de lui.
Un chauffeur en descendit et alla ouvrir la porte arrière.
Ce que Max vit lui coupa le souffle.
En effet devant lui se trouvait l’une des plus grande chanteuse de jazz du moment, celle qui alliait beauté et talent, la voix la plus chaude de la côté Ouest des Etats-Unis : Madoka Ayukawa, Maddy.
Vêtu d’une robe de soie noire, arborant chapeau à large bord noir et gant noir elle avait l’air d’une déesse de la nuit.
Le bruit de ses talons haut noir résonna quand elle se mit à marcher dans la ruelle.
Max la laissa passer devant lui avant de sortir de l’ombre.
-C’est moi que vous cherchez ? Lança-t-il en se plaçant derrière elle.
-Max Kasuga ! Vous êtes venu j’en suis heureuse. Répondit-elle en se retournant. J’ai besoin de vous pour retrouver quelqu’un.
Quand Maddy se retourna vers Max l’éclat émeraude de ses yeux cloua littéralement sur place le détective.
La magie de la beauté de son interlocutrice était entrain d’opérer sur lui, et il ne faisais rien contre.
-Qui dois je retrouver ? Demanda Max tout en masquant son émoi.
-Ma sœur, Hikaru. Dit-elle en avançant vers lui et en lui tendant une photographie.
Max contempla une fois de plus Maddy et se dit que jamais il ne pourrait refuser quoi que ce soit à une femme aussi belle.
L’affaire était conclue.
#64
Posté 28 mars 2007 - 20h47
C'était Komatsu qui me ramenait à la réalité.
Hatta : "Il se fait tard, demain, on a une longue journée qui nous attend aussi".
Hikaru dont le rôle n'apparaissait qu'après-demain, avait tenu à assister au tournage.
Elle félicita Madoka qu'elle avait trouvée très convaincante.
Hatta avait raison : d'après mon script, demain allait être une rude journée pour mon personnage.
#65
Posté 06 avril 2007 - 21h07
De bon matin, j'allais voir mon vieux ami Marco (Yusaku).
Il était videur dans une boîte de nuit et venait de finir son service.
- Salut Marco. Avant d'aller au pieu, on pourrait parler affaires.
- OK, mais je suis pressé
Je lui tendis la photo et lui dit :
- Je recherche cette poulette. A priori, elle aurait disparu dans ton secteur.
- Beau brin de fille, tout à fait mon genre. Et j'y gagne quoi ?
- Je n'ai pas encore discuté de mes honoraires avec sa soeur qui la cherche, mais il y a de l'argent à se faire.
- Je vais voir ce que je peux faire.
Je retournais aller à mon bureau au dessus de l'Abcb.
Une jeune femme me rendit visite.
- Vous êtes Max Kasuga ?
Je me présente : Marnie (Manami) Simmons, je voudrais être votre assistante.
#66
Posté 16 avril 2007 - 03h21
-Pourquoi voulez vous travailler avec moi Mlle Simmons ? Demanda Max en allant s’asseoir dans son fauteuil.
-Et bien je trouve que le métier de détective privé est follement excitent et puis vous verrez je sais faire plein de choses comme par exemples….
-Des choses dont un privé peut avoir besoin ? Coupa Max.
-Heu…oui, je crois… Répondit Marnie timidement.
La démarche spontané de cette fille avait plu à Max et de plus c’est pas tout les jours qu’une jolie fille comme elle vient jusqu'a chez vous pour demander du boulot.
-Ok, vous êtes engagé, mais je vous préviens vous serez payé quand je le saurais aussi c'est-à-dire quand j’aurais retrouvé cette fille. Expliqua Kasuga en montrant la photo que Maddy lui avait donnée.
Marnie prit la photo la regarda et dit :
-Qui es ce ?
-C’est la sœur de la chanteuse de jazz Maddy Ayukawa, vous ne la connaissait pas ?
-Ben en fait non, je suis fan de Maddy mais jamais je n’avais entendu dire qu’elle avait une sœur. Répondit Marnie.
Max resta un petit moment à réfléchir, il est vrais que lui non plu n’avait jamais entendu dire que Maddy Ayukawa avait une sœur, de plus, plus il regardait la photo devant lui, et moins il trouvait de ressemblance entre les deux « sœurs ».
Mais alors si il ne s’agissait pas de sa sœur, qui diable cette fille pouvait être ?
Cette histoire n’avait pas l’air si simple et « propre » quelle laissé paraître au premier abord.
Il était temps d’aller glaner des infos, et la seule personne qui connaissait la haute société comme ça poche était un chroniqueur mondain du nom de Karl Hatta, lui seul pouvait le rencarder sur Maddy Ayukawa, et peut être même sur cette fille devenue subitement un inconnue.
-Bon je vous laisse, faites en sorte de mettre en avant vos talents de secrétaire. Lança Max.
-Nous nous sommes mal compris Mr Kasuga, je ne veux pas être votre secrétaire, je veux être votre assistante et travailler avec vous sur le terrain, je veux venir avec vous. Protesta marnie.
Max réfléchi quelques secondes et dit.
-Ok, mais j’impose des conditions. 1 vous ne faites rien sans m’en avoir parler avant, 2 en cas de danger je vous interdit de prendre des risques, et 3 quand je vous donnerais un ordre vous obéirez, ok ? Expliqua Max sur un ton assez sec.
-Oui… Répondit Marnie d’une petite voix.
Tout deux quittèrent le bureau et sortirent afin d’attraper un taxi. Quand ils passèrent dans la salle de l’Abcb, Glenn Miller entonnait l’air de Blueberry Hill.
Max arrêta un Taxi et donna l’adresse d’un club huppé dans le centre ville, c’est la prêt des stars que se trouverait Karl en quête une fois de plus d’un scoop…
#67
Posté 16 avril 2007 - 06h02
Je rentrais chez moi avec Manami, quand je vis mon père encore assis dans le salon en train de lire son journal.
- C'est à cette heure-ci que vous rentrez !
- Mais Papa, tu sais très bien qu'on tourne un film. C'est pour cela qu'on rentre tard.
Manami : - Papa, tu nous avais donné la permission.
Takashi : - Je suis revenu sur ma décision. Vous ne devez plus y aller.
Kyôsuke: - Mais les autres comptent sur moi !
Devant mon air indigné, Manami s'apprêtait à protester plus vivement.
Kurumi apparut et dit : - Surprise
Et notre père disparut, laissant apparaître Akane.
- Alors cousin, content de me revoir ?
Kurumi expliqua que Kazuya et Akane avaient décidé de nous rendre visite pour les vacances. Ils ne savaient pas que nous serions absents.
Akane expliqua que son rêve était de tourner dans un film, et avec Madoka.
Je sentis que les ennuis allaient commencer.
#68
Posté 01 mai 2007 - 18h43
Je dis à mon assistante de m'attendre dehors.
Je n'avais pas d'invitation mais j'avais une petite combine pour rentrer dans le club.
Dans l'arrière-cour, j'utilisai la porte des cuisines et empruntai un uniforme de serveur.
Dans la grande salle de réception, le champagne coulait à flots.
Il y avait des gens de la haute et quelques starlettes encore inconnues.
Je reconnus le rire lubrique de Karl Hatta entre mille.
Il était entre deux blondasses et lançait ses blagues scabreuses habituelles.
Il y avait aussi Serguei Komatsevitch (Komatsu) qui se faisait passer pour un réalisateur russe exilé à Hollywood.
Avec son faux accent russe, il leurrait ceux ou celles (les plus jolies) qui ne le connaissaient pas.
Il y avait Maddy Ayukawa, plus resplendissante que jamais.
Je me cachais derrière mon plateau, il y avait tellement de monde qu'elle ne pouvait pas me remarquer.
Je m'apprêtais à m'approcher de Karl Hatta et réfléchissais à un moyen de l'interroger.
Mais un coursier arriva et donna une missive à Karl. Ce dernier le lut et s'en alla.
Je fis de même et en revenant dans la rue principale, Mlle Simmons m'accosta :
- Où étiez-vous ? Karl Hatta vient de sortir et il faut qu'on le suive.
- Mais ce n'est pas la peine.
- Il a appelé sa voiture, et à l'arrière de sa voiture, j'ai aperçu la fille de la photo, celle qu'on cherche !
#69
Posté 02 mai 2007 - 06h36
Tout d’abord pourquoi cette fille qu’il cherchait se trouvait avec Hatta ?
Mlle Simmons lui avait dit que la jeune fille en question ne lui avait paru nullement effrayé et ne lui avait pas donné l’impression de quelqu’un que l’on retient contre son gré.
Sans parler bien sûr de cette chère Maddy Ayukawa qui ne devait certainement pas savoir que le « ravisseur » de sa « sœur » était lui aussi présent dans ce club.
Et puis de toute façon il n’avait toujours pas la preuve que Hikaru soit bien la sœur de Maddy, le seul avantage de ce coup de théâtre était que qu’ils allaient bientôt avoir toute les réponses à leurs questions, car des que Hatta serait enfin arrivé à destination ils lui sauteraient dessus et auraient enfin toutes les réponses à mes questions.
La voiture de Karl Hatta continua son chemin jusqu'à une demeure se trouvant au pied de Beverly Hills.
Le taxi dépassa le portail de cette dernière puis déposa le détective et son assistante.
Max et Mlle Simmons coururent jusqu’au portail et entrèrent juste avant que celui-ci ne se referme.
Max regretta de ne pas avoir eût le temps de dire à son assistante de rester dehors.
Max et Mlle Simmons arrivèrent jusqu’à la battisse et toujours avec une grande discrétion se dirigèrent vers l’arrière de celle-ci ou se trouvait une terrasse ainsi qu’une piscine.
Arrivant à l’angle de la maison les deux investigateurs se figèrent sur place et écoutèrent avec attention les paroles prononcées par Karl Hatta alors que ce dernier était au téléphone.
"Mais oui, ne vous inquiétez pas, je m’occupe de tout... Bien sûr qu’elle est en sécurité… Je sais quels sont les risques… Pour Maddy je trouverais le moyen de faire en sorte qu’elle ne soit plus un problème… Très bien au revoir…"
De toutes évidences cette fois-ci Karl Hatta n’était plus un simple chroniqueur mondain.
Quelque chose se tramait, quelque chose de certainement plus gros qu’un « simple » kidnapping.
-Que faisons nous maintenant ? Demanda Marnie d’une voix presque inaudible.
-Restez ici sans vous faire voir, et quoi qu’il arrive ne bougez pas. Je reviens. Dit Max.
Max sortit de l’angle de la maison et arriva dans le dos de Karl Hatta qui était en train de se servir un verre.
-Bonsoir Karl ! Lança Max.
Karl sursauta et faillit laisser tomber son verre, puis se retournant.
-Max c’est toi ? Mais que fais tu ici ?
La petite conversation téléphonique que Max avait surpris venait changer toute les donnés du problème, maintenant plus question de « renter dans le lard » de Hatta, il fallait procéder en finesse.
-Je passais par la et je me suis dis que tu pourrais certainement répondre à quelques une de mes interrogations.
De son côté Marnie entendit un bruit de moteur et vit la voiture de Karl Hatta quitté la propriété avec à son bord une nouvelle fois la fameuse jeune fille de la photo.
#70
Posté 02 mai 2007 - 20h19
On fit une pause.
Akane était arrivée et était en pleines discussions avec Komatsu.
Elle était en train de lui proposer un script remanié.
Hatta protestait vivement car il était hors de question qu'on changea une ligne de son script.
Mais Akane savait se montrer très persuasive, et finit par convaincre Komatsu qui décida de la suivre.
Elle me prit alors à part :
- Tiens, cousin. Je t'ai fait de nouveaux dialogues. Tu m'en diras des nouvelles.
Hikaru ajouta :
- Akane a été géniale. Elle a tenu compte de mes suggestions. Et ta scène avec Madoka a été remplacée par une scène avec moi !
#71
Posté 03 mai 2007 - 00h59
-Mais j’ai déjà ce script Komatsu.
-Non pas cette version, c’est la nouvelle mouture. Soit il n’y pas grand choses que changent, mais c’est comme ça dans le cinéma que veux tu.
-Qui y a-t-il de nouveau sur cette version ? demanda Kyosuké.
-Ben tu sais que j’avais prévu une scène avec un baisé entre Ayukawa et toi ?
-Oui. Répondit Kyosuké en y pensant d’un air rêveur.
-Et bien en fait cette scène se fera entre Hikaru et toi désormais. Aller bonne lecture, veinard… Termine Komatsu tout en riant.
Kyosuké parcouru rapidement les pages du script et vit qu’effectivement la scène avait été changé.
Encore une chose qui allait mettre à mal ses relations avec la belle Ayukawa.
Il l’imaginait déjà entrain de lui faire son regard le plus noir et le boudant encore des mois après cette scène.
Pourquoi y avait-il eut ce changement ?
De plus l’arrivée d’Akane sur le tournage ne laissé présager rien de bon.
#72
Posté 03 mai 2007 - 07h42
Marnie hésita un instant, elle courut et passa le portail avant qu'il ne se ferme.
Le taxi était encore là.
Elle le prit et lui demanda de suivre la voiture sans perdre de temps.
Elle sentait qu'elle allait résoudre l'affaire et que Max Kasuga allait être fier d'elle.
La Bentley de Karl Hatta s'arrêta devant le cabaret Akane.
Elle fut surprise de voir une affiche avec la chanteuse Maddy Ayukawa qui interprétera ses derniers titres.
La fille de la photo entra.
Les videurs n'avaient pas l'air commode.
Marnie décida d'utiliser la méthode de son patron. Elle alla dans l'arrière-cour et vola un uniforme de serveuse.
C'était un drôle d'uniforme, mais il fallait avancer dans l'enquête.
Dans un salon privé, elle entendit une conversation :
- Alors ma jolie, j'espère que tu es prête pour ton récital de ce soir.
Sinon la presse se fera un plaisir de raconter ta petite histoire.
Je me demandais ce que cela signifiait. Il fallait que j'appelle à l'aide.
J'avais encore le numéro de Master.
En cherchant un peu, je trouvais un téléphone.
J'appelai le standard qui me mit en contact avec l'Abcb.
- Allo, Master, c'est Marnie. Je suis au cabaret Akane. Si Max revient, il faut qu'il me rejoigne au plus vite. La fille de la photo y est.
Marnie entendit le clic d'un revolver et une voix qui lui demanda de poser son combiné.
- Alors petite curieuse !
C'était la fille de la photo et à côté d'elle, une jeune femme (Akane) tenait un browning visiblement chargé !
#73
Posté 14 mai 2007 - 07h15
Pendant quelques secondes Karl Hatta resta sans voix devant Max, puis, reprenant sa verve habituelle, ainsi que son ineffable sourire de circonstance il dit.
-Toi le grand détective tu as des interrogations, je suis déçu moi qui pensais que le grand Max Kyosuké savait tout sur tout et tout le monde. Que puis je faire pour toi ?
Max avait bien sentit le ton moqueur des paroles de Karl mais fit mine de ne pas s’y intéresser.
-Et bien en fait je viens surtout voir le chroniqueur mondain que tu es, et qui lui c’est beaucoup de choses sur toute les stars en vogue dans notre belle ville de Los Angeles. Et plus précisément sur cette superbe chanteuse du nom de Maddy Ayukawa. Commença Max.
Au nom de Maddy Ayukawa, Karl eut un petit sursaut, et Max fit comme si il n’avait rien vu.
-Qu, que veux tu savoir sur elle, son numéro de téléphone ? ha ! ha ! ha ! Dit Karl avec un faux rire.
-Non, rien de tout cela, mais quelqu’un qui prêtant être sa sœur m’a engagé afin de pouvoir les mettre toutes les deux en relation, mais je n’ai aucune confiance envers cette personne, c’est pour cela que je viens te voir. Alors dis moi es ce que Maddy Ayukawa a une sœur ???
Demanda le Détective.
Karl Hatta sembla se décontracter un peu et reprit de l’assurance.
-Je peux te certifier que Maddy Ayukawa n’a pas de sœur, c’est certain. Déclara Karl. Par contre, poursuivit-il, je sais de source sûre qu’elle trempe dans des histoires pas très jolies.
-Du style ? S’enquit Max.
-On dit qu’elle serait en étroite collaboration avec la mafia locale, mais c’est tout ce que je sais. Et peut être que la personne que ce fait passer pour sa sœur n’est autre qu’un de ses concurrents.
-Possible, je vois que tu en sais long tout de même sur ce qu’il peut se passer par ici.
-Juste des bruits de couloir, rien de plus.
Puis présentant la photo de la « sœur » de Maddy Ayukawa à Karl, Max demanda.
-Une dernière chose, es ce que tu connaîtrais pas cette fille par le plus grand des hasards ?
Pendant une seconde Karl reperdit son air jovial et tentant de reprendre une prestance convenable répondit de manière peu convaincante qu’il n’avait jamais vu cette fille de sa vie.
-Très bien Karl je ne vais pas t’ennuyer plus longtemps.
-Mais Max c’est toujours un plaisir de te voir tu le sais bien, repasse quand tu veux, mon ami, mais la prochaine fois essaye de sonner à la porte. Plaisanta Karl avec un grand sourire.
-Oui, cela évitera que j’arrive en pleine conversation téléphonique. Rétorqua Max et quittant les lieux.
Sur ces dernières paroles le sourire de Karl s’effaça brusquement.
Max savait maintenant plusieurs choses. La première étant que comme il s’en doutait Maddy Ayukawa n’avait jamais eut l’ombre d’une sœur, la dessus il pouvait faire confiance à Karl. La seconde était que comme il commençait à s’en douter Maddy n’était pas toute blanche et certainement pas non plus une simple star au dessus de tout soupçons, mais il trouvait cependant très bizarre que Karl s’empresse autant de jeter le discrédit sur elle. Et pour finir Karl lui mentait en disant ne pas connaître cette fille sur la photo et avec ce qu’il avait appris en écoutant la conversation téléphonique, il était clair qu’il se tramait quelque chose contre Maddy Ayukawa.
Quelque chose se préparait mais que pouvait-il faire ? Prendre le risque d’avertir Maddy, où bien continuer son enquête et retrouver cette fille qui n’était peut être pas une victime mais peut être bel et bien l’un des instigateurs de toute cette histoire.
De plus il avait jeté « le pavé dans la mare » en sous entendant qu’il avait entendu la fameuse conversation téléphonique, il ne restait plus qu’à attendre également de voir ce que cela pouvait apporter à l’affaire.
Sortant de la propriété Max s’aperçu qu’il n’y avait plus aucune trace de Marnie Simmons nulle part et plus trace du taxi sensé les attendre.
-Mais ou peut-elle bien être ? Maugréa Max.
Il décida de rentrer à son bureau, peut être que son assistante y était retournée en ayant peur qu’il y est du grabuge dans la propriété Hatta.
Max partit à la recherche d’un taxi sans s’apercevoir qu’à plusieurs dizaines de mètres de lui se trouvait tapis dans l’ombre une limousine Cadillac noire.
#74
Posté 14 mai 2007 - 19h39
Normalement c'était là que je rejoignais Madoka dans sa limousine, où elle me donnait un "bonus" pour que je retrouve sa "soeur". Mais à cause de ma cousine, cette belle scène avait été supprimée !
(retour au tournage)
Heureusement un taxi passa par là, et je lui demandais de m'emmener à l'Abcb.
Dès que je retrouve Marnie, je lui passe un savon.
En regardant derrière nous, je sentais qu'on était suivis.
Je demandais au taxi de ralentir, de prendre des détours, d'accélerer et finalement la limousine arrêta de nous suivre.
Arrivé à l'Abcb, Master m'expliqua qu'il avait reçu un appel d'urgence de Marnie du club Akane.
Elle devait être en danger car elle avait raccroché brusquement.
- Le club Akane ! Je sais où c'est : à côté du club de Marco. J'aurais besoin de son aide, ainsi que de matériel.
Devant la gravité de la situation , Master ferma l'Abcb, prit sa voiture en chargeant notre matériel dans le coffre.
Mais la limousine noire était de nouveau derrière nous !
#75
Posté 09 juin 2007 - 17h40
-Très bien je pense qu’il est temps pour nous de prendre la taureau par les cornes. Distance les le plus possible et arrêtes toi au premier feu que tu trouveras. Ordonna Max en sortant son arme de son étuis.
Bien que moins puissante la petite Ford 1934 de Master avait l’avantage d’être beaucoup plus légère et pu ainsi prendre de l’avance sur la limousine de Maddy.
La limousine arriva dans plusieurs secondes plus tard en vue du coupé Ford arrêté à côté d’un feu rouge.
-Madame ils ont stoppé dois-je rester à distance ? Demanda le chauffeur.
-De toute façon nous sommes repéré alors autant aller prendre contact une bonne fois pour toute et faire en sorte d’avoir ce détective de notre côté. Déclara Maddy.
La Cadillac s’avança doucement et s’immobilisa derrière la Ford.
-Allez les voir, mais soyez prudent ils sont certainement sur leur gardes. Dit Maddy.
Le chauffer descendit de la voiture à avança vers le coupé Ford, puis au moment ou il se pencha pour regarder à l’intérieur de celui-ci il sentit quelque chose de froid sur sa nuque.
-Un bon conseil mon ami ne fait surtout pas de geste brusque. Dit calmement Master qui pointé sur l’individu une mitraillette Thompson…
Au même moment la porte arrière de la Cadillac s’ouvrit et Max braqua son Colt 45 sur Maddy.
-Bonsoir Miss Ayukawa, comme on se retrouve… Dit Max en montant à bord de la limousine.
-Je suis contente de voir que je ne m’étais pas trompé sur votre compte en vous demandant de « travailler » pour moi, vous êtes bien le meilleur dans votre partie. Déclara-t-elle.
-Mais justement puisque nous en parlons, j’aimerais savoir pour qui exactement je « travaille » si cela n’est pas trop vous demander. Dit Max.
-Permettez vous que je prenne quelque chose dans mon sac ?
-Sans geste brusque Miss, je serais désolé d’abîmer votre sublime maquillage.
Maddy plongea sa main dans son sac et en ressortit un petit porte carte en cuir dans lequel se trouvait un insigne que Max avait déjà vu, il s’agissait de l’insigne du FBI.
-Vous êtes du FBI ? Dit Max avec surprise.
-Exactement, et « ma sœur » que je vous ai charger de retrouver n’est autre que l’une des personnes les plus recherchées dans tout le pays. Vous avez gagné le droit d’avoir de plus amples explications sur tout cela…
#76
Posté 09 juin 2007 - 21h51
C'est la fille d'un des plus grands faussaires, Hillary (Hikaru) Peters. Elle s'est associée avec une certaine Akane qui cherche à percer dans le milieu.
Mais je n'avais pas de preuves pour agir, et il me fallait quelqu'un de plus libre par rapport aux autorités officielles pour avancer dans mon enquête.
- Et vous avez pensé à moi.
- Vous avez été remarquable dans l'affaire du maire. J'ai essayé de vous donner un coup de pouce en vous envoyant ma meilleure assistante : Mlle Marnie Simmons.
Master prit la parole :
- A propos, il faudrait qu'on se dépêche d'aller au club Akane. Elle est peut-être en danger.
Maddy continua :
- J'ai un plan. Akane croit me tenir en me faisant chanter. Mais ce n'est pour moi qu'un prétexte pour entrer dans son club afin de chercher des preuves. Je n'en ai pas encore trouvé et elle m'a à l'oeil. Mais vous aurez peut-être plus de chance que moi. Je dois chanter ce soir, et je peux vous faire entrer comme étant mes musiciens, mais attention, on sera fouillé à l'entrée.
Max : - Dans ce cas, allons-y. A nous trois, nous devrions y arriver.
Avec Master et Max, nous nous asseyames dans la limousine. J'étais à côté de Maddy. Et le chauffeur nous mena directement devant le club Akane.
#77
Posté 28 juillet 2007 - 15h08
"Que fait-on Max ?"
"Je pense que l'aide de Marco ne sera pas superflue. Allons le voir au Club Moebius"
Le chauffeur de Maddie après être passé devant le club Akane et s'être arrêté quelques instants, avança la voiture et la gara près de l'entrée des artistes. Madoka dans toute sa splendeur sortit de la voiture rapidement. Ses pas résonnaient comme un marteau frappant l'acier dans la petite ruelle sombre. Elle entra en claquant violemment la porte et poussant le monde qui essayait de la retenir, elle s'avanca jusqu'au bureau d'Akane.
"Qu'est-ce que cela signifie", dit elle d'une voix glaciale tendant une banderolle qu'elle avait arrachée des mains du placardeur d'affiche quelques minutes plus tôt.
Akane ne sembla pas décontenancée pour autant. Elle jeta machinalement un journal devant Maddie. Sur la première page on pouvait lire en grand... "La vérité sur la grande Madoka "Maddie" Ayukawa et les secrets de son passé" par notre célèbre chroniqueur Karl Hatta. Maddie tremblant encore de fureur ouvrit le journal pour lire l'article. Au fûr et à mesure qu'elle lisait le journal, la colère ne fit que s'accroître.
"Qui a révélé cette histoire à Karl ? C'est vous Akane, hein ?"
"Non, ce n'est pas moi"répondit Akane calmement, un léger sourire en coin.
"Qui d'autre peut connaître cette histoire ?"
"Moi" dit une voix joviale derrière Maddie. et Hikaru Star apparût dans l'embrasement. de la porte. S'avancant d'un pas lent dans la salle, un long porte cigare à la main, elle souffle un nuage de fumée dans le visage de Madoka. "Il est fini le temps ou j'étais dans l'ombre de la grande Maddie! Fini le temps ou dans les magasines, on ne parle que de la chanteuses aux yeux d'émeraude. Demain, grâce à Karl Hatta, ce journal sera disponible dans tous les kioskes des grandes villes des Etats-Unis et votre carrière sera brisée"
Akane regarda l'heure
"Hikaru, il est bientot temps pour toi de monter sur scène. Vas te préparer. Je m'occupe de Maddie"
Hikaru partit en regardant d'un air moqueur Maddie.
Akane, attendit quelques instants qu'elle se soit éloignée, avant de parler
"Je peux encore sauver l'affaire Maddie, mais pour cela, il faudrait que vous vous montriez un peu coopérative à mon égart"
#78
Posté 29 juillet 2007 - 19h41
Nous primes notre matériel.
L'entrée de service n'était pas gardée.
Nous entrâmes sans problème.
Mais un homme nous interpella :
- Que faites vous-là ?
- Nous sommes les musiciens.
- Vous êtes en retard, la chanteuse vous attend sur la scène.
Je ne savais plus trop quoi faire et nous ne pouvions pas reculer.
En passant le rideau, je fus surpris d'être accueilli par Hillary/Hikaru.
Elle m'embrassa sur la bouche.
- Voilà mes musiciens ! Je vais vous interpréter "Kiss your man".
Marco et Master étaient restés en retrait et restaient figés de surprise.
Je savais un peu jouer du sax, mais Master n'avait jamais touché un instrument de musique de sa vie.
Nous nous installions tant bien que mal, quand un coup de feu retentit.
La panique commençait à gagner la salle.
Et soudain, un corps tomba du balcon et s'écrasa dans la salle : c'était celui de Maddie !!
#79
Posté 30 juillet 2007 - 10h56
A ces mots, Yūsaku se rua sur Komatsu et l’attrapa par le col, l’air menaçant :
« Qu’est-ce que tu as fait faire à Hikaru-chan !!!
- Du … du calme, c’était nécessaire pour rendre la scène crédible.
Akane s’en mêla :
- En quoi est-ce gênant que Hikaru-chan embrasse son petit ami ?
Yūsaku se tourna vers elle, le visage empourpré de colère, et ils se mirent à s’engueuler.
Komatsu voulu essayer de les calmer :
- Et si on demandait ce qu’en pense le principal intéressé ? Hein, Kasuga ? Kasuga ? Ouuh, ouuh, Kasuga, t’es avec nous ?
Je ne les avais pas écoutés. Je sentais comme un malaise en moi. Hikaru-chan m’a embrassé, et peu de temps après, Ayukawa meurt (enfin son personnage). Quelque chose me dit que si je laisse les choses aller avec Hikaru-chan, c’est un peu ce qui pourrait se passer. Mais je me réveillai quand Komatsu m’appela. Mais, fidèle à moi-même, je décidai de porter toute la responsabilité sur lui :
- Moi, je pense que le réalisateur peut choisir le contenu des scènes librement, c’est son film, après tout.
Je me rendis compte en le disant d’un léger dépit dans ma voix. Mais je ne pensais pas que Komatsu l’interprèterait ainsi :
- Kasuga, petit obsédé !
- Hein ?
- Tu voulais une scène de baiser avec Hikaru-chan ET Ayukawa !
- Hein ?
- Et bien d’accord, je te rajoute une scène de baiser avec Ayukawa !
- HEEEIIINNN ????!!!!! (Qu’est-ce que vous voulez que je dise d’autre ?)
Je lus les pages que j’avais dans les mains : dans la scène suivante, je devais aller vers Maddie, elle me raconte tout et meurt dans mes bras. Ce qui veut dire que … le baiser… est dans la prochaine scène ! Seulement, contrairement à la scène précédente où c’est Hikaru-chan qui m’a embrassé, vu l’état de Maddie, c’est moi … C’est moi qui vais devoir embrasser Ayukawa !!!
#80
Posté 01 août 2007 - 00h33
Quand Komatsu lui apporta le nouveau script elle n’y prêta qu’une attention distraite et le je jeta négligemment sur la table à maquillage devant elle.
Même son regard faisait en sorte d’éviter le mien.
Je me sentais très mal à l’aise, et les prochaines heures de tournage ne s’annonçaient pas des plus gaie.
Ce qui me déstabilisait le plus était l’impression de dédain qu’avait Ayukawa envers moi.
Je pensais que cette fois-ci les choses n’allaient pas se passer de la même façon que pour les « incidents » précédents.
Mon estomac se tordait à la seule idée de la reprise du tournage, même si cela présageait une scène de baiser avec Ayukawa.
Je craignais que tout cela ne nous emmène droit vers un fiasco total. Pensa Kyosuké.
- Reprise dans 10 minutes… Hurla Komatsu dans son mégaphone.
- Et voila nous ne sommes plus qu’à quelques minutes du moment de vérité, je n’ai qu’une seule envie c’est de partir en courant. Sur le plateau Ayukawa se met en place, et me lance un regard avant de s’allonger sur le sol. Je ne peu pas faire cette scène sans lui avoir parlé avant, sans lui expliquer que tout cela n’est du qu’aux idées farfelues de Komatsu.
Je m’avance vers le plateau moi aussi, mes mains sont moites, ma gorge est nouée, je n’ai plus que quelques mètres pour trouver une solution, et encore se regard d’émeraude sur moi.
Je transpire. Me voila au côté d’Ayukawa, penché sur elle n’attendant plus que le clap de départ. Je suis tendu à l’extrême, je sens mon cœur battre, et ma tension est à son comble.
- Moteur ! Action ! Hurla Komatsu.
Au moment précis du clap tout les projecteurs éclairant la scène se mirent à exploser les uns après les autre plongeant tout le décor dans le noir total.
Dans l’obscurité Ayukawa sentit quelque chose de lourd tomber sur le sol à côté d’elle.
-Kyosuké c’est toi qui viens de tomber ? Demanda-t-elle inquiète, mais aucune réponse ne lui vint.
-Rallumez la lumière vite je crois que Kasuga vient de faire un malaise. Hurla Madoka.
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