Tenshi No Tamago, c'est du surréalisme, donc tout le monde n'aime pas forcément...
Mais pour moi disons que ca reste un petit coup de coeur spécial (La dédicace est de Yoshitaka Amano).
Posté 24 janvier 2021 - 20h48
Posté 25 janvier 2021 - 07h02
Wow! La méga classe Youvi !
Des dvds ? Je ne savais pas que tu étais aussi antiquaire, Punch.
Plus sérieusement, j'ai évidemment vu que la série existait à ce format mais le problème est que j'en ai déjà beaucoup (trop ?) et que j'ai dû récemment faire face à un petit problème de stockage. Le fait d'avoir dû me résoudre à "ranger" mes derniers achats directement sur le sol a déclenché un léger souci de "waf" (Wife Acceptance Factor). Rien de grave mais j'avoue que là, il faut que je trouve un moyen d'optimiser les espaces de rangement.
Par ailleurs, l'achat récent de galettes de 30 cm aux couleurs de l'arc en ciel rangées dans leur grandes pochettes joliment illustrées a un petit peu amputé mon budget... ^^;
Posté 25 janvier 2021 - 21h42
Au niveau de l'arc en ciel dans le salon, je pense que waifu risque surtout de rire jaune, d'être verte de rage et rouge de colère... et à la fin faute de rose, elle va m'envoyer sur les violettes et du coup je vais me retrouver avec des bleus et que je n'aurais plus qu'à marcher seul sur la route orange sous un ciel indigo...
Posté 21 novembre 2022 - 21h22
Posté 22 novembre 2022 - 01h15
Un film que j'ai vu à la fin des années 70, au cinéma carrément car il y avait une nuit SF ce soir-là dans ma ville, trois films projetés à la suite au cinéma. J'étais un gamin passionné de SF. Mon père m'y a emmené. Après avoir vu Galactica et un autre film dont je me souviens plus le titre, il y avait en dernier le terrible Soleil Vert dont j'ignorais tout. Je ne suis pas revenu indemne de ce film. Quelle claque ! Charlton Eston inoubliable, mais quel choc pour le gamin que j'étais.
Posté 22 novembre 2022 - 11h14
C'est terrible comme certains vieux films semblent ne pas vieillir alors que d'autres productions très récentes semblent déjà datées au moment de leur sorties.
Soleil Vert, est définitivement un classique. Je l'ai vu il y a trèèèèès longtemps et je ne l'ai jamais revu depuis ni même ressenti l'envie ou le besoin de le revoir car il est tellement marquant qu'on s'en souvient encore des dizaines d'années après.
J'en profite pour évoquer ici un autre film qui n'a absolument rien à voir qui reste tout aussi classique : Le Cercle Rouge de Jean-Pierre Melville que j'ai revu au cinéma il n'y pas longtemps.
J'imagine que beaucoup parmi vous l'ont déjà vu mais je me permets malgré tout de le résumer : un ancien détenu tout juste libéré qui va s'associer à un malfrat en cavale et un ancien policier tireur d'élite pour cambrioler une bijouterie.
Cette belle histoire d'hommes est porté par un casting 4 étoiles : Alain Delon, Gian Maria Volonté, Yves Montand et surtout André Bourvil, utilisé à contre emploi, qui livre une performance absolument impériale dans le rôle du commissaire Mattei. Ce sera l'un de ces tout derniers rôles et il montre ici l'étendue de son talent avec ce personnage de flic déterminé, méthodique et implacable.
J'ai beau l'avoir vu plusieurs fois à la télé, le film prend vraiment une tout autre ampleur sur grand écran et rend vraiment justice à l'exigence formelle du cinéaste. Dès les premières images, j'ai pas pu m'empêcher de me dire "Que c'est beau !"
C'est difficile à décrire mais ça saute vraiment aux yeux. Il y a quelque chose dans sa façon de cadrer les scènes... c'est d'une incroyable beauté intemporelle et ça distille une tension permanente et une espèce de mélancolie funeste... C'est dingue !
Cette séance ciné m'a vraiment permis de me souvenir à quel point Jean-Pierre Melville était un cinéaste incroyable et je comprends tout à fait pourquoi d'autres personnalités telles que John Woo ou Sinichiro Watanabe le cite comme source d'inspiration.
Posté 10 janvier 2023 - 15h54
La semaine dernière, j'ai été au cinéma revoir un film que je n'avais pas revu depuis au moins 25 ans et dont Youvi avait parlé plus haut dans ce topic : Brazil de Terry Gilliam.
L'histoire est littéralement celle d'un bug dans un monde dystopique où la bureaucratie est devenue tellement prégnante qu'elle s'est muée en totalitarisme.
Le film s'ouvre ainsi littéralement sur un insecte qui cause une erreur administrative entrainant une réaction en chaine qui va impacter le héros du film : Sam Lowry, un petit fonctionnaire sérieux, sans histoire et dénué d'ambition qui se réfugie dans ses rêves pour tromper l'ennui et oublier un temps sa vie morne et monotone.
Ce qui frappe en premier, c'est la véritable folie visuel qui anime ce film incroyable. Terry Gilliam, ex Monty Python, a réussi à créer un véritable univers. Les angles de caméra sont hyper expressifs et mettent en valeur des décors parfois gigantesques, débordant de détails, qui appuient le poids terrible que cette société kafkaïenne, qu'il a imaginée, fait peser en permanence sur ses citoyens. Le film ne manquera pas de parler à tout ceux qui ont eu affaire à la rigidité administrative.
Certes, le métrage accuse un peu son âge et les effets spéciaux font un peu datés mais ça ne m'a pas du tout dérangé. Au contraire, je dirais même que cela lui confère un vrai cachet et lui permet d'offrir de vrai moments de grâce intemporelle. De plus, il y a une telle force, une telle justesse dans tout ce que le film veut exprimer et dénoncer qu'on se laisse immanquablement embarqué et touché par les péripéties aussi absurdes que tragiques de notre héros dans ce monde devenu fou (et qui ne semble pas si éloigné du notre). L'univers de Brazil se montre, d'une certaine façon, assez tristement prémonitoire et brasse de très nombreuses thématiques. Trop nombreuses pour que je puisse les énumérer ici.
Bon je fais de grandes phrases compliquées et je sens que je risque de vous perdre. Pour résumer : Brazil un grand film d'un densité incroyable. Si vous ne l'avez jamais vu, dépêchez-vous ! Il vous marquera à vie par sa puissance visuelle (et franchement, ça valait le coup de se déplacer pour le voir sur grand écran). Certaines séquences vous hanteront longtemps après le générique de fin. C'est d'une richesse et d'un inventivité rare. On dit généralement qu'une image vaut mille mots mais chaque plan de Brazil en vaut 10.000 ! Plus qu'un film, c'est une véritable expérience qu'il faut vivre avec ses tripes. C'est drôle, touchant, effrayant... tout ça en même temps.
Bref : un chef-d'oeuvre indispensable.
Posté 10 janvier 2023 - 19h08
Posté 11 janvier 2023 - 12h04
Personnellement, mon Terry Gilliam préféré reste le trop méconnu Fisher King : Le Roi Pêcheur, avec Jeff Bridges et Robin Williams.
L'histoire est celle de Jack Lucas, un animateur de radio cynique et provocateur dont l'un des auditeurs va être responsable d'une fusillade causant plusieurs morts. Cet évènement détruit totalement Jack. Se sentant responsable, il perd son travail et se noie dans l'alcool jusqu'à ce qu'il fasse la rencontre d'un sans-abris qui va bouleverser sa vie.
On y retrouve de nombreux thèmes chers à Terry Gilliam (poids de la société sur l'individu, aliénation mentale, etc...) mais il s'agit cette fois-ci d'un "feel good movie", une émouvante histoire d'amitié, de pardon et de rédemption qui touche en plein coeur.
Si Brazil nous contait le combat perdu d'avance d'un homme contre un système, Fisher King parle cette fois ci d'un individu qui, au lieu de combattre, va trouver le salut en empruntant un chemin de traverse et en changeant sa façon de voir les choses. C'est un film plein d'espoir qui vous donne envie de sortir du carcan que la vie nous impose pour laisser exprimer votre folie intérieur.
Si vous vous sentez déprimé après la vision de Brazil, Fisher King est le moyen idéal de trouver un peu de réconfort.
Plus qu'à organiser une soirée Terry Gilliam avec ce double programme.
Posté 12 janvier 2023 - 02h02
C’est quand même connu Fisher King. C’est le thème du roi qui protège le fort contenant le fameux graal cherché par les chevaliers de la table ronde il me semble…
il est de ces réalisateurs de films qui dans leur gloire ont fait des chefs d œuvre. Les frères Joël et Ethan Coen, Terry Gilliam, Tim Burton , Akira Kurosawa… juste citer leur nom me rappelle tellement de choses…
Comme dans les animés japonais… Mamoru Oshii, Katsuhiro Otomo, Isao Takahata, Hayao Miyazaki…
Que du culte pour moi…
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