Bonsoir,
Voici donc la solution de la question que j'avais posée et que je vous expose ici.
Avant tout, je souhaite remercier, tous les participants qui ont tenté depuis quelques semaines de répondre à cette question qui n'était pas simple. Mes excuses si cela n'a pas abouti par un gagnant.
Je commence par l'aspect culturel et je vous indique après où se trouve la scène en question.
Au Japon, les règles de savoir-vivre sont importantes. Il y a beaucoup d'exemples de la part de ce pays que nous, en Europe, nous pourrions et devrions adopter.
Cependant, j'ai noté qu'il y avait un cas de règle de savoir-vivre auquel le Japonais n'est pas habitué.
-> C'est de tenir la porte à la personne qui le suit.
De multiples exemples que l'on peut trouver sur Internet sous forment de dossiers et de témoignages démontrent avec surprise que ce fait n'est pas vraiment dans la coutume des Japonais (ou alors c'est très rare) :
Donc, les Occidentaux qui tiennent la porte aux Japonais, c'est quelque chose d’impressionnant pour eux selon les témoignages vécus là-bas.
Ainsi, dans KOR, dans l'épisode 17, nous avons un exemple tout trouvé d'un maintien de porte... qui ne se fait pas. Et, chose inimaginable, c'est Madoka elle-même qui donne le mauvais exemple !

A la minute 4mn 32 de l'épisode 17, on constate que c'est Madoka qui entre la première à la bibliothèque. Kyosuke la précède. Alors qu'elle pousse la porte de l'entrée, elle ne fait aucun geste pour lui tenir un tant soit peu la porte. On voit clairement la porte se refermer quasiment sur Kyosuke, alors que Madoka vient juste de rentrer. La question est : pourquoi Madoka n'a pas fait de gestes pour lui tenir la porte ouverte, alors que même en France, une femme tient aussi la porte pour la personne qui est derrière elle ?
Voici image par image la scène en question. Elle est rapide, je le conçois. l'image la plus importante est la dernière :





Certains d'entre vous pourraient indiquer que Madoka était en fait en colère contre Kyosuke au moment de cet événement, au point de lui claquer la porte derrière elle. En effet, avant qu'elle ne rentre dans l'immeuble, elle semble poser une question gênante à Kyosuke, à savoir s'il était content de voir Hikaru à la piscine. Car elle a indiqué y avoir été invitée elle aussi, mais a décliné parce qu'elle devait faire autre chose. La cachottière a dû "oublier" de dire à sa meilleure amie qu'elle devait travailler avec son Kyosuke sempai. Est-ce de la jalousie qu'elle manifestait au moment où elle franchissait la porte ? Pas certain, car quelques instants après, assis tous les deux côte-à-côte, Madoka ne semble pas du tout manifester de colère ou d'arrière-pensées de jalousie. Elle semble très souriante, comme si elle avait oublié sa remarque précédente. Si Madoka avait continué à manifester de la jalousie ou de la colère envers Kyosuke, il n'est pas certain qu'elle aurait souhaité à être avec Kyosuke pour travailler. Si par contre, elle avait tout fait pour garder au fond d'elle-même sa colère, et paraître normale, pourquoi donc ne pas attendre Kyosuke et lui tenir la porte sans la laisser se refermer derrière elle ?... Il est clair que d'entrée, elle semble vouloir qu'après ces révisions, souhaiter qu'elle et Kyosuke puisse fêter le Tanabata.
Donc, à mon sens, avec cette porte qui se referme sur Kyosuke c'est l'us-et-coutume japonaise qui domine. Il est à craindre que le staff de la série TV qui a fait le scénario de cet épisode n'a probablement pas pensé à ce point. Fatale erreur que nous Occidentaux avons décelé (enfin presque).

Ainsi, lors de la rencontre KOR de samedi dernier, lorsque je suis rentré le premier au restaurant où l'on a mangé et que j'ai tenu la porte à Carine qui me suivait, vous ne croyez pas que son humeur se serait assombrie si j'avais plutôt laissé la porte se refermer derrière moi ? Je ne crois pas.
Hélas, c'est pourtant ce qu'a fait Madoka en entrant dans la bibliothèque. Remarquez au passage que Kyosuke ne semble même pas trouver bizarre qu'une porte se referme sur lui, alors que Madoka vient de passer.
Voilà donc, chers amis, ce qu'il fallait trouver.
Alors ?... Choqués, maintenant ?
