Allez, dégelons tout ce beau monde!
Kyosuke jaugea Komatsu et lui dit :
- Ça fait QUATRE mois que la Saint-Valentin est passée! Tes chocolats sont certainement immangeable depuis déjà quelques temps. Et puis ce n'est pas aux garçons d'offrir des chocolats...
- Hé hé! Tu seras certainement moins méprisant quand tu verras que toutes les filles me tomberont dans les bras. D'ailleurs j'allais de ce pas commencer à aller en offrir à Kurumi et Manami...
- HEIN?! Qu... Non, mais ça va pas, tu veux qu'elles tombent malade ou quoi?!
C'est alors qu'Hatta surgit, les bras chargés, lui, de ballons à gonfler. Kyôsuke prit peur, voyant ce que Hatta avait en mains et qu'il considéra comme étant des préservatifs.
La dernière fois qu'Hatta avait fait des siennes, c'était aussi lors de cette sacrée Saint-Valentin, où il n'avait pas hésité à carrément s'enrubanner de guirlandes de papier rose, jusqu'à faire un nœud au-dessus de sa tête, pour s'offrir aux sœurs Kasuga.
Kyôsuke craignait pour elles et agitait donc frénétiquement sa tête de gauche à droite pour repérer si elles étaient suffisamment éloignées de ses deux comparses et par voie de conséquence, en sécurité.
Kyôsuke dit alors à Hatta, qui se tenait devant lui aux côtés de Komatsu :
- Holà, Hatta ! Ne crois-tu pas que nous ne soyons trop jeunes pour ce genre de chose ?
- Nan nan, attends regarde, je sais faire un truc unique au monde!
Hatta prit un des "ballons", se boucha une narine, et commença à souffler dedans avec l'autre narine. A la stupéfaction de Kyôsuke, le ballon commença à se gonfler. Mais après quelques expirations, Hatta commença à bleuir et à tituber, puis s'effondra comme une masse sur le sol du wagon.
- Eh, Hatta, s'exclama Kyôsuke en se penchant vers lui, ça va?
Il entendit une faible voix provenant de la bouche de son copain :
- Je me meurs. Vite, le bouche à bouche...
Kyôsuke se redressa avec un air de dégoût sur le visage :
- Pouah, te faire le bouche à bouche? Ça va pas non?
Mais ce fut inutile, car Hatta se releva aussi vite qu'il s'était évanoui et commença à courir dans l'allée, le ballon à demi gonflé toujours coincé dans la narine, en suppliant chaque fille qu'il croisait :
- Le bouche à bouche par pitié... Seul le baiser d'une jolie princesse pourra me sauver!
Les filles se détournaient de lui, horrifiées!
Avec les contributions de chacun, cette scène rend drôlement bien, je trouve! Allez, la suite!