648 réponses à ce sujet

[Punch]

C'est vrai que c'est assez original comme idée, c'est plus reposant pour nous que la chasse aux escaliers

J'ai hate de lire la suite pour savoir quel genre de question tu vas nous poser

[tcv]

[Olivier]

Chapitre 2

- Où vas-tu comme ça, Madoka ? Lui demanda sa grande soeur.
- J’ai dit à Papa que j’allais jouer au foot ! Répondit une fois de plus assez durement Madoka.
Sa sœur lui rétorqua, avec gentillesse mais sur un ton légèrement moqueur :
- Si tu continues à être aussi garçon manqué, tu n’auras jamais de petit copain ! Elle accompagna le dernier mot prononcé d’un clin d’œil. Interpellée, Madoka fit alors une grimace à sa sœur, en lui tirant la langue et en accompagnant son geste d’un son laissant entrevoir une certaine raillerie. La petite fille savait effectivement que sa grande sœur était actuellement en pleine histoire d’amour avec un jeune homme de son âge. Du coup, Madoka s’en trouvait un petit peu plus laissé à elle-même qu’auparavant, sa sœur étant moins disponible pour elle. Mais même si Madoka se sentait maintenant parfois un peu seule, elle savait qu’elle pouvait compter sur un compagnon de jeu plutôt insolite. En effet, il s’agissait d’un arbre, avec lequel elle allait échanger quelques balles pour se distraire et essayer d’oublier le départ de ses parents. C’était un peu comme un ami imaginaire qui lui renvoyait son ballon. Bien sûr, ce n’était qu’un leurre, provoqué par le rebond que faisait la balle, lorsque Madoka la lançait très fort contre l’arbre, mais cette illusion lui plaisait. De toute façon, c’était ça ou aller jouer avec sa petite copine Hikaru, mais elle savait que celle-ci sortait aujourd’hui avec son amoureux Yûsaku, ce n’était donc pas le jour pour aller jouer les enquiquineuses. Madoka n’avait donc plus aujourd’hui que ce seul ami pour aller s’amuser.
- Allez, c’est d’accord ! Lui dit sa sœur. « Mais ne rentre pas trop tard », ajouta-t-elle. Et se retournant pour rentrer dans la maison, elle précisa :
- Papa veut que tu poursuives tes gammes pendant son absence et il t’a préparé un petit exercice. Tu verras, il paraît que c’est amusant, c’est sous la forme d’un jeu. Cela devrait te plaire, toi qui est du genre énigmatique, non ?
Madoka ne lui répondit pas. Elle était déjà partie, dès l’approbation de sa grande sœur, profitant du fait qu’elle lui avait tourné le dos.

* * * * *

A suivre...

[Olivier]

* * * * *

Une petite heure s’était écoulée lorsque Madoka entra précipitamment dans la maison.
- Hé bien ! Dans quel état tu t’es mise ! Lui reprocha sa grande sœur.
Madoka était couverte de bleus et présentait quelques éraflures aux genoux et sur les bras. Elle restait silencieuse.
- Qu’as-tu fait pour en arriver là ? L’interrogea-t-elle.
- Des garçons m’ont embêté au foot. Je me suis défendu. Et puis, il y a eu aussi ce...
Madoka s’interrompit. Elle repensa à lui.
- Bon, ça n’a pas l’air trop grave, lui dit sa grande sœur. Elle n’insista pas sur les raisons pour lesquelles sa petite sœur était dans un tel état. Elle savait que Madoka était une fille plutôt mystérieuse et qu’il n’était pas dans ses habitudes de se confier plus que le nécessaire. Il n’était donc pas utile de la questionner davantage, au risque de la mettre mal à l’aise, d’autant qu’à son regard il semblait que Madoka avait l’air particulièrement pensive. En outre, son visage reflétait un mélange d’émerveillement et d’étonnement, voire de crainte par moment. Le même visage qu’elle arborait souvent lorsqu’on lui racontait des histoires de fantômes. A croire qu’elle venait de vivre quelque chose d’extraordinaire, un événement surnaturel.
- Montes te nettoyer, lui conseilla sa grande sœur.
Madoka monta les escaliers quatre à quatre. Il y avait seize marches. Elle le savait parce que c’était là l’un de ses jeux préférés dernièrement, comme aime à les inventer les enfants à cet âge. Certains pouvaient prendre ça pour un TOC, mais elle aimait compter les marches d’escalier. A tel point que sa plus grande fierté était cet immense escalier situé un peu plus loin dans le quartier. Elle n’avait compté qu’une seule fois ses marches, mais sa grande habitude à pratiquer ce jeu lui assurait qu’elle ne s’était pas trompée en découvrant qu’il était constitué de quatre vingt dix neuf marches. Il était donc pour elle totalement inutile d’effectuer une quelconque vérification. C’était désormais un fait établi et il ne vaudrait mieux pas la contredire.
Après quelques minutes, Madoka redescendit. Elle était complètement transformée. Vêtue d’une jupe courte bleue et d’un pull écru, elle souriait comme elle n’avait jamais sourit. Elle portait également sur sa tête un magnifique chapeau de paille jaune, son préféré car sa mère le lui avait offert quelques jours avant son départ pour qu’elle pense à elle pendant leur absence.
En voyant sa petite soeur, l’aînée fut interloquée. Elle savait Madoka lunatique, d’humeur très changeante, mais pas à ce point.
- Je ressors ! S’exclama Madoka.
- Hein ?! S’étouffa presque la jeune femme, surprise.
- Il faut que je le retrouve, pensa Madoka.

Chapitre 3 et final, à suivre

[FrozenOwl]

J'aime bien ta fan fiction : il y a pas mal de clins d’œil vraiment amusants. J'ai notamment adoré l'idée du TOC de Madoka!

Cela dit, dois-je ajouter une règle sur "le nombre maximal de mots que doivent comporter les questions?"

J'ai hâte de lire la suite, et d'enfin, découvrir la question!

[Punch]

Je ne sais toujours pas où tu veux en venir Olivier, mais en attendant je trouve ta petite histoire très sympa

[Olivier]

[Olivier]

[CyberFred]

Mh, je vois, je vois...
Hé bien, Olivier, je vois que tu t'es enfin mis à la FF. Tu sais, tu devrais la publier ensuite sur ton site, car c'est vraiment la première fois que tu en écris une. C'est à marquer d'une pierre

Je repensais à cette histoire de marches du grand escalier. La FF d'Olivier nous rappelle que Madoka a vécu depuis très longtemps dans le secteur où se situe le fameux escalier de "99,5" marches. Donc, je me dis qu'entre l'âge qu'elle a dans la FF d'Olivier (on est en 1981 selon la série TV), et celui qu'elle a quand elle rencontre Kyosuke quand ils sont au collège (en 1987), si elle n'avait pas eu tant de certitudes au départ, elle aurait eu largement le temps de recompter durant toutes ces années (6 ans) le véritable nombre de marches de ce grand escalier. Elle aurait ainsi pu établir une vérité absolue après moultes vérifications. Kyosuke qui n'a en fait au final procédé qu'à un seul comptage au début de la série aurait eu plus de chance de se tromper face à une Madoka qui aurait tout le temps durant des années de recompter le nombre de marches. Mais Olivier fait en sorte que Madoka ne compte qu'une seule fois dans sa vie le nombre de marches et c'est quand elle est très jeune

J'ai hâte de lire la question d'Olivier. Le week-end étant là, je crois qu'on aura la surprise de lire le chapitre 3 sous peu.

[Olivier]

Hé oui, je laisse ainsi la possibilité à chaque personnage de se tromper comme ça

[FrozenOwl]

Olivier, avant que tu ne poses ta question, les règles mentionnent que tu ne peux pas allouer plus de quatre points pour la réponse. Après, tu peux les répartir comme tu veux, et les donner à plusieurs personnes.

Je voulais ainsi éviter "la question à 8492 points"...

[Olivier]

Ok. Mais si on avait trouvé des tas d'escaliers, on aurait explosé les 4 points aussi...

[CyberFred]

Par chance, nous avons fait 4 points en tout.

[FrozenOwl]

Si plus de quatre escaliers avaient été trouvé, j'aurais arbitré avec le même enthousiasme!
Et aurais donc déçu les malheureux trouveurs d'escaliers surnuméraires...
Dura lex, sed lex.

[Olivier]

Chapitre 3

Le soir approchait. La grande sœur de Madoka préparait le repas quand la petite fille rentra.
- Me voilà ! Dit Madoka toute joyeuse.
Sa grande sœur l’observa et ne su pas dire pourquoi, mais elle trouva tout de suite sa petite sœur beaucoup plus féminine que d’habitude. Peut-être était-ce dans l’intonation de sa voix ? Elle qui était d’habitude plutôt discrète et parfois mélancolique, voilà qu’elle semblait s’extérioriser. La jeune femme n’allait cependant pas interroger Madoka, car il était pour elle naturelle que chacun ait droit à ses petits secrets. Elle attendrait donc que sa petite sœur se confie, si cela devait être le cas. En la regardant bien cependant, quelque chose de particulier paraissait avoir changé chez Madoka, au-delà de son caractère, mais elle n’arrivait pas à déterminer ce que c’était. La petite fille posa ses affaires au bas de l’escalier et entra dans la cuisine pour aller se laver les mains avant de manger.
La grande sœur continuait à ressentir comme quelque chose d’inhabituel, mais ce n’était plus chez Madoka. Son regard se dirigea alors vers le chapeau de paille. Elle le considéra longuement et avec beaucoup d’attention. Il était très beau. Puis, elle ouvrit très légèrement la bouche et pris un air étonné. Elle finit par retrouver ses esprits, balbutiant :
- Madoka... Ton chapeau !?
- Oui... ? Répondit une Madoka malicieuse.
- Il n’était pas... ? La jeune femme avait du mal à finir sa phrase.
- Jaune ? S’amusa Madoka.
- Oui, rétorqua sa grande sœur.
- Hé bien maintenant... Madoka marqua un petit temps d’arrêt, puis ajouta : « il est rouge ! »
Madoka éclata alors de rire comme jamais sa sœur ne l’avait entendue jusque là. Son rire était enfin celui d’une petite fille.
- Je suis contente de te voir comme cela, lui dit sa grande sœur.
- Tu sais, je crois que je vais finalement me laisser pousser les cheveux, lui dit Madoka avec la complicité qui lie une petite fille à sa grande soeur.

*****

A suivre...

[Olivier]

*****

Devant le piano familial, Madoka réfléchissait à l’entraînement que son père lui avait laissé :
- Madoka, tu as là quatre morceaux de partitions. Il faut les jouer dans un certain ordre pour obtenir une jolie mélodie. Il n’y a pas de règles strictement établies et même les notes importent peu au final, tu peux les modifier. Il faut juste que tu fasses parler ton intuition et ta personnalité pour arriver à un résultat. Avait écrit son père.
Après une petite heure de travail acharné, la grande sœur entendit un air particulièrement mélodieux venir du salon.
- C’est très joli ! Dit-elle, satisfaite, à Madoka.
- Cela te plaît ? Je l’ai baptisé « Back to the red straw hat time ».
- Oui, c’est très beau. Papa devrait être fier de toi. Ce n’est qu’un début, mais peut-être que ton professeur de musique pourra t’aider à mettre au point cette mélodie ?
- Mmh… Madoka, pensive, réflechissa quelques instants, puis dit : « Oui, c’est une bonne idée. J’en parlerai à Sagisu Sensei dès la semaine prochaine ! »
- Et comment t’ai venu cet air ? Lui demanda sa grande sœur.
- Je ne sais pas vraiment, répondit Madoka. J’ai trouvé que c’était joli et que cela me correspondait. Je ne peux pas expliquer pourquoi, mais comme l’a écrit Papa, j’ai comme l’intuition que ce morceau correspond à une partie de ma personnalité. Qui sait, je n’aurai peut-être une explication que dans quelques années... ?
- Oui, c’est possible. Peut-être qu’inconsciemment ce morceau traduit une partie de toi dans 5 ou 6 ans, de ce que tu seras ou feras... Tu verras bien quand tu seras plus grande si tu es devenue une grande pianiste.
- Si c’est le cas, j’écrirai un jour une mélodie pour mon premier amour, s’exclama Madoka.
- C’est ce qui t’ait arrivé aujourd’hui ? Se risqua à demander prudemment sa grande sœur, qui avait senti là comme une envie de se confier. Madoka rougit.
- Tu sais, poursuivis sa grande sœur, il y a déjà des pianistes et des violoncellistes dans la famille, tu peux donc aussi apprendre à jouer d’un autre instrument après tout.
- Mmh… je vais jouer... Madoka avait pris à la lettre ce que venait de lui dire sa sœur. La tête levée vers le plafond du salon et son index droit posé sur sa bouche, elle paraissait pensive. Après quelques instants de réflexion, elle s’écria :
- Je sais ! Je vais jouer du saxophone !
La jeune femme perdit un instant l’équilibre, un petit peu comme dans ces dessins animés japonais, où le héros fait de même lorsqu’il entend ou voit une situation loufoque. Elle pensa, sans le dire à haute voix pour ne pas blesser sa petite soeur :
- Hé bien, revoilà la Madoka que je connais, c’est un instrument à sonorité plutôt masculine. En attendant, ça me fait une idée de cadeau pour son prochain anniversaire.

Epiloque et énigme à suivre...

[Punch]

J'ai du mal à croire que c'est ta 1ère FF Olivier! Tu te débrouilles vraiment très bien et tu arrives à nous tenir en haleine

Du coup, je n'attends plus la question mais la fin de l'histoire

[Olivier]

Arf ! Merci Punch.
L'épilogue sera très court par contre ^__^

Il est vrai que je me suis un peu emporté sur la longueur finalement. Je pensais pas faire "aussi long". Je me suis aussi rendu compte du travail que cela faisais et au final, j'ai désormais une autre vision de la FF en général. Je pense que je (re)lirai les FF des autres à l'avenir avec un autre regard

Si tu as aimé la FF, je pense que tu devrais aussi aimer les questions.

[Punch]

Il faut dire aussi que je suis en plein dans ma FF, alors je suis dans le vif du sujet

[FrozenOwl]

Mmm, je pressens une question en relation avec les mélodies évoquées dans le chapitre 3...