Salut
J'ai vu les 2 derniers épisodes sur La 5 lors de la 1ère diffusion en 1990. Le jour de l'avant-dernier, j'étais chez ma grand-mère. Deux heures avant la diffusion, tous les canaux de sa télé sautent
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. J'essaye et ré-essaye vainement de les réinitialiser : rien à faire. Après une bonne heure de bidouillage et d'incantation contre-encourageante familiale : “
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arrête tu vas la dérégler encore plus !!", je finis par abandonner, je comprends que le destin à voulu que je manque cet épisode. Je sors et fais les cent pas dans le jardin, durant de longues minutes, je me console comme je peux. Et puis non, je me dis "non", je ne manquerais pas Max et Compagnie, pas moi, pas aujourd'hui. Je repars vers ce satané téléviseur et je me remets à l'ouvrage. Je dois remettre en place les canaux et surtout celui de La 5. Au moment où je finis par y parvenir
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, je n'ai manqué que le générique de Claude Lombard et 1 à 2 minutes du début
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.
Le lendemain je dois rentrer chez moi. A cette époque je n'ai que les transports en commun pour me déplacer. Soit un bus en début d'après-midi, soit un autre en début de soirée. Il fait chaud en ce mois de juillet 1990, le bons sens voudrait que je prenne le deuxième. L'heure de diffusion du dernier épisode m'oblige à prendre le premier. Come nasai Obaasan
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, j'invente je ne sais plus qu'elle excuse pour partir de chez elle plus tôt. Chez moi je me prépare à regarder le dernier épisode. Rien ne confirme que c'est bien le dernier épisode. Mon magazine télé annonce que le lundi suivant à la même heure est programmé un autre DA (je ne sais plus du tout lequel), mais c'est peut être un mauvais tour de La 5 qui arrête la diffusion avant la fin ou une mauvaise information du dit magazine. Je ne suis même pas certain que cet épisode sera la suite directe de celui de la veille. Et, bien évidemment, j'ignore tout de ce qu'il va se passer.
Comme ceux qui se sont exprimé avant moi, la vision du dernier épisode est suivi d'une émotion particulière. Le genre d'émotion que je n'ai pas l'habitude de vivre devant ma télévision. C'est une grande sensation mélancolique, le genre de cafard qui apparaît lorsqu'une période heureuse s'achève, lorsque l'on sait que l'on ne vivra plus ce que l'on vient de vivre, lorsqu'il nous reste plus que les souvenirs, lorsque le présent se transforme en passé. Après ce 48ème épisode, je pense que ce sont les derniers instants que je passe avec Max et Sabrina (dont je ne connaissais pas encore les véritables noms). C'est donc un moment qui fait plutôt mal, alors que jusqu'à présent ce n'était que du bonheur. Dans les jours et les semaines qui suit, pour compenser, pour palier au manque, je me fais moi même la suite de la série. J'essaye d'imaginer ce qui se passe après. Je ne me rappelle plus très bien les histoires que j'avais imaginé, juste qu'elle sont très différentes de ce qui a été produit, à savoir films & OAV. C'est peut être pour ça que ces derniers m'ont plutôt déçu. Dans ma vision de ce qui devait être la suite de KOR, Kyôsuke et Madoka vivaient leur amour en secret, un secret qu'ils devaient gérer auprès de Hikaru. Je continue à trouver dommage de pas avoir exploiter cette évolution logique du Triangle, celle où Kyôsuke et Madoka savent respectivement qu'ils s'aiment, l'expriment à l'autre sans savoir quand et comment l'apprendre à Hikaru.
Pour revenir au sujet, j'ai depuis vu, re-vu de nombreuses fois la série mais la vision du dernier épisode reste toujours un moment particulier, un moment où les mêmes émotions ressurgissent comme en 1990. Ni les années, ni les suites, ni le manga (la lecture de la dernière page du dernier volume me fait pareil), ni les DVD n'ont changé cela.
JérômeActarus