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Baltique

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#41097 Je vais dire une chose, mais c'est une connerie...

Posté par Baltique on 31 octobre 2020 - 18h07

L'incarnation absolue de la classe britannique en toutes circonstances... Oui ! Même dans le costume improbable qu'il arborait dans Zardoz.

 

Bien sûr, je me souviendrai éternellement de son incarnation de James Bond, mais également de celle Ramirez dans Highlander, de Malone dans Les Incorruptibles, du père d'Indiana Jones dans la dernière croisade, de Marko Ramius dans A La Poursuite d'Octobre Rouge ou de William von Baskerville dans Le Nom De La Rose. Et j'en oublie sûrement quelques uns...

 

Je propose un toast à sa mémoire... avec une vodka martini, ça va de soi !




#41050 Le coin des gamers

Posté par Baltique on 23 octobre 2020 - 16h19

Dans la rubrique "J'ai testé pour vous", j'ai récemment cassé ma tirelire pour acquérir Mario Kart Live Home Circuit, le dernier jeu/gadget de Nintendo.

 

Il s'agit en gros d'un drone roulant équipé d'une caméra et auquel on a donné le look d'un véhicule tiré de Mario Kart. Ajoutez à cela des portiques en cartons et une couche de réalité augmentée et vous obtenez un ensemble qui vous propose de retrouver l'atmosphère des courses endiablées de la célèbre license du géant japonais dans votre salon. A vous de construire vos propres circuits autour de vos meubles en utilisant votre imagination et tout ce qui pourra vous tomber sous la main.

 

Attention ! Avant toute chose, il faut d'abord vous dire que l'objet n'est clairement pas pour tout le monde.

 

Déjà, il faut aussi disposer d'un espace suffisamment grand (mais qui n'a pas besoin d'être immense non plus) pour en profiter.  Nintendo préconise un espace d'une douzaine ou d'une quinzaine de m2 minimum.

 

Ensuite, ce n'est pas à la portée de toute les bourses puisqu'un pack est proposé autour des 100 euros (mais je l'ai trouvé à 80 euros dans une célèbre chaine de grande distribution ce qui est déjà plus acceptable).

 

Enfin, comme tous les Mario Kart, l'expérience vaut surtout le coup à plusieurs. Et là, les coûts explosent puisque chaque joueur doit disposer d'une Switch et d'un Kart pour pouvoir participer. La limite étant de 4 joueurs simultanés.

 

Nous avons fait une soirée pour essayer la chose avec quelques amis. Nous avons pu y jouer à 3 (3 Switch et 3 karts), dans un espace qui devait faire 30 ou 35 m2.

 

Comme toujours chez Nintendo, c'est hyper facile d'accès. On prend la chose en main en quelques minutes. Il n'a fallu que quelques minutes supplémentaires pour construire un premier circuit. Et ensuite, la soirée était lancée.

 

On s'amuse autant à piloter ces petits karts qu'à imaginer des tracés, à déplacer des meubles ou à construire des décors en disposant des petits poneys, des legos ou des peluches pour enrichir l'expérience. 

 

Vu du kart, un chaton devient un tigre énorme et menaçant, un bébé souriant en bordure devient un géant imprévisible et inquiétant. Les carapaces fusent, les éclats de rire aussi. C'est hyper convivial, d'autant plus que ceux qui n'ont pas de Switch en main peuvent s'amuser à interférer physiquement dans la course.

 

Bref, ce Mario Kart Live Home Circuit fonctionne du tonnerre ! Même si ce n'est pas parfait, le produit est suffisamment abouti pour qu'on lui pardonne beaucoup. La soirée est passée en un clin d'oeil. Ca a été un super moment et on s'est surpris à retomber en enfance. On espère se réunir à nouveau très vite pour remettre ça.

 

Le plus gros défaut de ce jeu est surtout qu'à la fin de la soirée, le salon était sens dessus dessous et qu'il a fallu tout ranger.  :mfr_lol:


  • tcv aime ceci


#40883 Jackie Chan - Ne jamais grandir - Autobiographie

Posté par Baltique on 19 septembre 2020 - 22h04

Comme l'indique le titre du sujet, je vais vous parler de l'autobiographie de Jackie Chan publiée chez Omake Books et qui s'intitule : Ne jamais grandir.

 

J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre. Si j'avais un reproche à lui faire c'est qu'il survole un peu trop rapidement certains aspects de sa vie professionnelle. 

 

J'aurais aimé qu'il s'attarde un peu plus sur sa carrière, sa façon de concevoir l'action, de chorégraphier ses combats, sur son travail de cinéaste ou sa collaboration avec certains grands noms de l'industrie cinématographique de Hong Kong (comme avec Tsui Hark par exemple). Or, ce n'est malheureusement pas le cas.

 

L'idée est plutôt de nous en apprendre plus sur l'homme qui se cache derrière l'artiste et, de ce point de vue, c'est une vraie réussite. J'avoue que j'ai été happé du début à la fin. Les chapitres sont très courts et se lisent très facilement.

 

Le début du livre est absolument passionnant et conçu dans les règles de l'art. Mais au fur et à mesure qu'on avance dans la lecture, on passe progressivement de l'autobiographie proprement dite au recueil d'anecdotes. Attention ! Ce n'est pas un reproche car Jackie Chan s'y raconte avec un franc parler vraiment étonnant. Il n'hésite jamais à mettre en avant ses mauvais côtés et ses erreurs de jeunesses.

 

J'ai vraiment dévoré ce petit pavé de 350 pages. Jackie Chan est manifestement un entertainer né et même quand il s'égare dans les considérations sur notre monde et sa volonté de faire de notre planète un endroit meilleur dans les derniers chapitres il possède suffisamment de métier appuyer son propos avec force et humour, sans être lourd mais grace à des histoires personnelles choisies avec soin.

 

Bref, on ne s'ennuie jamais et, pour moi, ce livre est indispensable à tout fan digne de ce nom.




#40771 Le coin des gamers

Posté par Baltique on 20 juin 2020 - 14h28

Je dirais même plus, après TAP GUN, voici Sukeban Squadron.




#40749 Culte !

Posté par Baltique on 04 juin 2020 - 17h07

La semaine dernière j'ai lu le livre "John Carpenter par John Carpenter". Il s'agit d'une longue interview dans laquelle le cinéaste revient sur chacun de ses films. Ce fût l'occasion de me rappeler que je les avais presque tous vu et quasiment tous aimé. Ca m'a fait réalisé que, l'air de rien, le bonhomme s'était imposé à mes yeux presque sans que je m'en rende compte comme un de mes cinéastes préférés, à tel point que c'est l'un des rares que je pourrais qualifier de totalement culte à mes yeux.

 

Difficile de choisir un film tant sa filmographie est riche en monuments tels que The Thing, New York 1997 ou L'Antre de la Folie. Mais j'avoue que la vhs dont j'ai le plus usé la bande à l'époque bénie du magnétoscope, c'est incontestablement "Les aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin".

 

L'histoire est celle de Jack Burton, un routier fanfaron qui vient prêter main à son ami Wang Chi dont la fiancée a été kidnappé par David Lo Pan, un mystérieux vieillard qui semble être dotés de pouvoirs surnaturelles.

 

Je crois que je ne me lasserai jamais de ce film. C'est une comédie d'action absolument unique qui rend hommage à tout un pan du cinéma asiatique. On sent tout l'amour du réalisateur pour les films de kung-fu et les chambara, pour les films de Tsui Hark (Zu, les guerriers de la montagne magique) et de Kenji Misumi (Baby Cart).

 

Le casting est absolument impeccable. Evidement, on retiendra surtout Kurt Russel qui incarne un Jack Burton absolument irrésistible de sérieux dans la crétinerie. En effet, bien que totalement dépassé par les évènements, le personnage passe son temps à crâner au mépris de tout sens du ridicule. Mais son courage, sa droiture et son dévouement envers son ami le rendent malgré tout aussi attachant que sympathique.

 

Les scènes d'action sont d'une inventivité folle, le rythme est mené tambour battant et surtout, les dialogues sont ponctués par une quantité incroyable de punch-lines mémorables. Je vous confesse que je prends un plaisir total à ressortir certaines d'entre elles assez régulièrement depuis des années, en particulier à mon travail... ^^

 

C'est peut-être le film le plus jubilatoire que j'ai jamais vu, c'est comme une généreuse part de tarte au yuzu surmonté d'une épaisse couche de chantilly. Et on n'a qu'une envie, c'est de resservir !

 




#40720 Joyeux anniversaire Madoka !

Posté par Baltique on 25 mai 2020 - 10h07

:wow6:  Quelle magnifique surprise CyberFred !!! Quel talent ! C'est fou ! Mille merci Florian ! 

 
Et, bien évidement, joyeux anniversaire Madoka...  :wub2:



#40418 Culte !

Posté par Baltique on 14 février 2020 - 18h36

Coucou les zamis !

 

L'idée me trottait dans la tête depuis un moment et finalement j'ai décidé de me lancer. Je me permets donc de vous proposer un nouveau sujet pour parler de ces films que l'on peut regarder jusqu'à en user l'écran de sa télé, de ces livres qu'on relit encore et encore bien qu'on les connaisse par coeur, de des disques dont ne se lasse pas bien qu'on les écoute en boucle depuis des années, de ces jeux vidéos que l'on relance alors qu'on les a déjà terminé des milliers de fois... bref, de toutes ces oeuvres qui nous touche de façon si intime qu'elles nous suivent toute notre vie et peuvent se voir attribuer le qualificatif de "culte".

 

Qu'il s'agissent de classiques intemporels ou de choses plus confidentielles, cet espace leur est dédié.

 

Du coup, je me lance et s'il était très tentant de vous parler de KOR puisque c'est définitivement une oeuvre qui me suit depuis mes années collèges et autour de laquelle nous sommes tous réunis sur ce forum, je pense qu'il y a déjà suffisamment de sujets ouvert sur cette série.

 

Je vais donc vous parler d'un de mes films préférés de tous les temps, voire carrément mon préféré : Phantom Of The Paradise.

 

Phantom Of The Paradise est donc un film de 1974, réalisé par Brian de Palma à qui l'on doit également des oeuvres telles que Scarface, Les Incorruptibles, Carrie le premier Mission Impossible avec Tom Cruise.

 

Il raconte l'histoire de Winslow Leach, un jeune compositeur qui se fait voler sa musique par le plus puissant producteur de l'industrie musicale, un être énigmatique nommé Swan. Bien décidé à se venger après avoir été arnaqué, ignoré, humilié, jeté en prison et défiguré, Winslow Leach revient le Paradise, hanter la salle de spectacle de Swan...

 

Je ne vous en raconterai pas plus et laisse les plus curieux d'entre vous le soin de découvrir les nombreux rebondissements du scénario.

 

J'ai dû voir ce film une bonne centaine de fois. J'ai même eu la joie de le voir au cinéma récemment (il est ressorti chez en 2017 dans une jolie restauration). Mais cela ne vous dit pas en quoi je le trouve si passionnant.

 

C'est très compliqué de répondre. Je dirais que c'est avant tout parce que c'est un film très dense qui brasse énormément de choses. Il est d'une richesse incroyable.

 

J'ai découvert ce film quand j'étais au lycée lors d'une diffusion sur Arte et ça m'a vraiment fait l'effet d'une bombe. C'est en regardant Phantom Of The Paradise que j'ai compris pour la première fois que les films ne se faisaient pas tout seul et que, derrière, il y a avait un cinéaste qui imprimait sa marque. Pour être plus clair, c'est ce film qui m'a fait comprendre que la caméra était l'équivalent du narrateur.

 

J'ai compris qu'une façon de cadrer, un zoom, un mouvement de caméra, etc... sont autant de choses qui permettent au réalisateur, non seulement de raconter une histoire, mais encore de nous donner... son point de vue.

 

Vous l'aurez compris, visuellement, je trouve que le film est splendide. Certes, il s'agit d'un tout petit budget et l'esthétique des années 70 est assez datée. Mais la mise en scène est d'une modernité et d'une folie incroyable. Chaque plan semble avoir été ciselé avec une précision d'orfèvre. C'est fou !

 

Cette oeuvre a été un véritable déclic pour moi et a fait que je n'ai plus jamais regardé les films de la même façon.

 

J'ai appris plus tard que c'est un film que Brian de Palma a réalisé en réaction à son précédent film dont il avait été dépossédé par le studio. Et même si l'histoire de Phantom Of The Paradise se déroule dans le milieu de la musique et non celui du cinéma, tout l'amertume et la colère qu'il ressentait transpire incontestablement dans chaque plan du film.

 

D'ailleurs, le portrait au vitriol de l'industrie musicale que dresse le film me semble toujours pertinent aujourd'hui, plus de 40 ans après sa sortie. Ce faisant, le film traite naturellement de thèmes qui me parlent énormément et notamment du rapport à l'art. Il s'interroge pour savoir jusqu'où peut-on aller pour défendre son oeuvre et son intégrité artistique.

 

Il le fait en nous proposant des personnages forts, profonds, très ambigus et éloignés des archétypes. Il n'y pas de réel "gentil" ou de "méchant", chacun ayant sa part d'ombre et de lumière.

 

C'est un film que j'aime également pour la façon dont il nous raconte les années 70. Certes, c'est une décennie que je n'ai pas connu mais j'ai vraiment le sentiment que ce film a réussi à capter quelque chose d'indéfinissable qui incarne vraiment ces années là, cette sorte de désenchantement qui s'est abattu sur le mouvement hippie suite à l'assassinat de JFK.

 

Bref, c'est un film que je vous recommande absolument. Si vous êtes sensible à ce genre de cinéma, celui qui préfère vous parler au travers de ses cadres et de sa mise en scène plutôt que de faire long discours pour vous raconter ce qu'il a à vous dire, ce film est pour moi un immanquable.




#40295 Anniversaire de Kyosuke et Hikaru

Posté par Baltique on 15 novembre 2019 - 09h27

50 ans ?! Comme le temps passe ! Je suis certain qu'ils ne font absolument pas leur âge et dans leur coeur brûle à jamais la flamme d'une adolescence éternelle. Bon anniversaire à Hikaru-chan et à Kyosuke, son éternel senpaï.




#40206 Shônen Jump - L'âge d'or du manga

Posté par Baltique on 07 septembre 2019 - 08h06

Shônen Jump - L'âge d'or du manga.

 

C'est le titre d'un ouvrage d'Hiroki Gotô qui a été traduit en français et est publié chez Kurokawa.

 

Hiroki Gotô est entré au Shônen Jump en 1970 en tant qu'éditeur et finira par en devenir le rédacteur en chef à la fin des années 80.

 

Ce livre retrace les années qu'il a passé au sein de ce magazine. J'ai pu assister à sa conférence à Japan Expo que j'ai vraiment trouvé passionnante si bien que j'ai fini par acheter son livre. Je l'ai terminé hier soir et si je vous en parle, c'est évidemment qu'il y évoque le temps de quelques lignes la série qui nous réunit tous sur ce forum : Kimagure Orange Road.

 

On y apprend notamment qu'Izumi Matsumoto était un auteur un peu à part car, à la différence de ses confrères, son style remportait beaucoup de succès auprès des jeunes femmes. Par ailleurs on apprend aussi qu'il avait du du mal à rendre ses planches dans les délais impartis à tel point qu'on doutait qu'il puisse mener sa série jusqu'au bout à un rythme hebdomadaire.

 

Hiroki Gotô nous dit aussi quelques mots sur Toshimasa Takahashi qui fût l'éditeur attitré d'Izumi Matsumoto. L'ouvrage nous apprend d'ailleurs beaucoup sur le rôle essentiel des éditeurs (une des règles inscrite dans le marbre du Shônen Jump est qu'un manga est toujours réalisé par une équipe de 2 personnes : la mangaka et son éditeur). Il note notamment que les mangakas dont s'occupait Toshimasa Takahashi partageaient certains points commun dans la façon dont ils représentaient les personnages féminins.

 

De la à dire que Toshimasa Takahashi a eu une influence décisive dans l'élaboration décisive de Madoka ou d'Hikaru... il n'y a qu'un pas que je me garderai bien de franchir.

 

En tout cas, si vous vous intéressez au monde de l'édition du manga au Japon, cet ouvrage est assez intéressant et constitue une porte d'entrée assez accessible pour des néophytes. Tout ce qui concerne la création du Shonen Jump et les premières séries qui ont forgées sont identité est vraiment passionnant.




#40122 Lupin the third

Posté par Baltique on 02 août 2019 - 17h32

J'ai lu plusieurs versions différentes, mais aucune qui ne s'appuie sur suffisamment de sources fiables pour que je puisse la prendre pour argent comptant.

 

Du coup, j'ai fait quelques recherches et j'ai finalement trouvé cette page : 

 

https://fouchapelier...an-cambrioleur/

 

Là encore, impossible de vérifier totalement son contenu mais l'article me parait mieux documenté que j'ai pu voir ailleurs. Et comme je manque de temps pour vous résumer le tout alors je me permets de vous le citer partiellement :

 

 

Nous sommes en 1982, à la grande époque des co-productions franco-japonaises et des animes produits par Yutaka Fujioka (Meitantei Holmes). Lupin III est une série populaire au Japon, le personnage est d’origine française, une collaboration entre la TMS et le studio français DIC n’avait finalement rien de bien étonnante. Le casting rassemblé sur le projet est tout simplement impressionnant : Bernard Deyrès (Ulysse 31) à la réalisation, Jean Chalopin (Les Mystérieuses Cités d’Or) et Yutaka Kaneko (Shin Lupin III) au scénario, Michi Himeno (Versailles no Bara) et Shingo Araki (Saint Seiya) au chara design, et enfin Rin Taro (Ginga Tetsudo 999) en tant que directeur technique. Ca poutre.

La série s’appellera Lupin VIII au Japon, Arsène & Co en France, et racontera les aventures futuristes des descendants des principaux personnages de la série d’origine. Mais alors que 4 épisodes sont en préparation, l’équipe française fait une petite boulette : elle décide de s’assurer que les Japonais, à l’origine, se sont bien acquittés de tous les droits d’auteur auprès de la famille de Maurice Leblanc, concernant l’exploitation du nom « Lupin ». La grosse boulette. Vous l’aurez compris : que ce soit Monkey Punch, son éditeur, ou la TMS, jamais personne n’a pensé à débourser un seul centime, alors même que Lupin III est bien présenté comme le petit-fils d’Arsène Lupin !

Et là, c’est le drame. Tout s’arrête. Chacun retourne dans son pays d’origine, et Lupin VIII sombre dans l’oubli. Finalement, seul le premier épisode a été finalisé, avec même l’ajout des musiques ; malheureusement, et c’est logique, il n’a jamais été doublé.

[ ]


Avec cette affaire, les descendants de Maurice Leblanc ont compris qu’un rejeton illégitime d’Arsène Lupin sévissait au Japon, et cela ne leur a pas plu du tout, mais alors pas du tout. Enfin, cela ne les aurait pas dérangé s’ils avaient reçu leur part du magot, mais ce n’était pas le cas.

Les ayant-droits se sont donc tout naturellement tourné vers Monkey Punch et l’éditeur japonais. Hélas pour eux, les lois sur les droits d’auteur diffèrent entre le Japon et la France, et aucun accord ne put alors être trouvé. Aucun accord financier, du moins. Car ce que gagna la famille de Maurice Leblanc, c’est l’interdiction d’utiliser le nom « Lupin » dans les animes si ceux-ci devaient sortir en France ; c’est ainsi que notre héros se prénomme Wolf dans Le Château de Cagliostro – c’est aussi le nom qu’il porte dans la version américaine -, Edgar de la Cambriole dans les épisodes importés par Bruno-René Huchez et les animes édités par IDP, et Lupan dans ceux édités par Dybex. Allez savoir pourquoi, mais en Italie, le personnage s’appelle bel et bien Lupin…



#40098 [Ajourné] Les Blu-ray de KOR par Dybex

Posté par Baltique on 01 août 2019 - 14h52

Si je puis me permettre d'intervenir, il me semble que "remasterisation" est un terme un peu générique et assez vague. En gros, cela consiste à travailler à partir de la source originale (ici la pellicule si je ne m'abuse) pour produire un nouveau master.

 

Or, une pellicule n'est pas lisible directement par un lecteur bluray. Il faut donc scanner toutes les images qui composent cette pellicule afin d'obtenir un fichier source, qui servira de base de travail. Les personnes en charge de la remasterisation ont alors des tonnes possibilités pour essayer d'améliorer ou pas l'image. (étalonnage, floutage, contraste, etc).

 

C'est en principe à me moment là que l'ont décide si l'on veut conserver le grain de la pellicule originale, l'atténuer plus ou moins ou carrément le faire disparaitre. Une fois ce travail effectué, on obtient le "master", c'est à dire, dans le cas de blu-ray, le fichier numérique qui a vocation de servir de fichier source pour les différentes duplications (blu-ray, dvd, fichiers encodés pour la diffusion en vod, etc)

 

Un master n'est, en principe, pas prévu pour être retravaillé. C'est pour cette raison que le résultat est décevant quand certains éditeurs se risquent à appliquer des filtres sur des "masters". Mais aujourd'hui, je pense que cela n'arrive quasiment plus et en dehors de quelques réglages de contraste ou de luminosité anecdotiques, les éditeurs ne s'embêtent plus à essayer de corriger quoi que ce soit (enfin, si la source à leur disposition est de qualité suffisante).

 

Bref, une remasterisation consiste à repartir du matériel original pour l'exploiter en utilisant des techniques modernes.

 

Concernant l'édition Blu-ray de Cat's Eyes, beaucoup de clients s'étaient plaint du côté très granuleux de l'image. Pourtant cela montrait, au contraire, que l'éditeur avait été respectueux du travail de remasterisation effectué par les équipes japonaises et n'avait pas essayé de dissimuler la chose avec des filtres.

 

Après, on peut tout à fait estimer que la remasterisation a été mal faite et que l'on aurait dû essayer de faire disparaitre le grain. Mais perso je serai plutôt de l'avis d'Olivier et j'ai envie de retrouver le grain de la pellicule sur mon écran.

 

Par contre, à l'heure du numérique et des écrans 4k, je ne suis pas contre une légère atténuation du grain. Il ne faut pas oublier que ces séries ont été réalisée à une époque ou les moyens de diffusion étaient tout autres et que, sans certains ajustements, il sera difficile de ne pas avoir les yeux qui piquent lorsqu'on les regarde avec du matériel récent.

 

Une dernière chose : la sortie d'une série comme Cobra en blu-ray montre à quel point la qualité de la source originale fait toute la différence. Cobra est en effet une des seules série à avoir été réalisé sur de la pellicule 35 mm (contre 16 mm pour la plupart des séries à l'époque comme Cat's Eyes). La différence saute immédiatement aux yeux et le résultat de la remasterisation de Cobra fait vraiment ressortir les qualités du travail qui a été effectué sur cette série là où les remasterisations des séries datant de la même époque auraient tendance à en faire apparaître les défauts.




#39281 Pour les fans de Zelda

Posté par Baltique on 12 février 2019 - 10h23

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J'ai croisé "Epona 2000" sur le parking d'un supermarché ce week-end.  :triforce50x:




#38798 "Nicky Larson" va être adapté au cinéma par un réalisateur français

Posté par Baltique on 15 juillet 2018 - 18h06

Tu penses à Dragon Ball Evolution ? :D

 

J'ai peur que ce Nicky Larson soit "trop" fidèle. Je m'explique : le t-shirt rouge avec la veste bleu, ça aurait peut-être pu passer dans les années 80/90. En 2018, je vois mal qui que ce soit s'habiller comme ça. En l'état, ça fait plus à un cosplay qu'autre chose.

 

Adapter une oeuvre, ce n'est pas se contenter de la décalquer, c'est trouver de quelle façon la trahir.

 

Un bon exemple c'est le personnage de Wolverine dans les films x-men.

 

Déjà, le choix de Hugh Jackman n'avait, sur le papier, rien d'évident. Physiquement, c'est tout le contraire du personnage qui tout petit, trapu et tout en muscles. Hugh Jackman a beau être grand, élancé et faire un peu chétif par rapport au personnage, on a du mal à imaginer un autre acteur pour incarner le rôle (surtout dans le très bon Logan). De plus, ils ont eu le bon sens de s'affranchir du comics et de ne pas essayer de lui faire porter son mythique costume jaune. Il faut bien reconnaitre que si ça fonctionne dans le comics, en film, un tel look aurait été ridicule et aurait tué le personnage.

 

Philippe Lacheau semble être plein de bonne volonté, mais à vouloir être trop fidèle il risque de se prendre un vilain coup de massue.




#38757 La Neo Geo, il y a 27 ans...

Posté par Baltique on 03 juillet 2018 - 10h59

Il existe au mois un RPG Samurai Showdown.

 

Evidement, il n'est jamais sorti en arcade et a été développé exclusivement pour la Neo Geo CD. Cependant, il n'a jamais été traduit en anglais, enfin il me semble.

 

Pour l'anecdote, je suis l'heureux possesseur d'une Neo Geo CD. A l'époque, c'était la seule façon de pouvoir profiter du catalogue de la console à un prix décent. Toutefois, les temps de chargement était assez longs. Si l'on pouvait largement tolérer la chose lors de la sortie de la machine, aujourd'hui il est difficile de passer outre et j'avoue que ma machine prend gentiment la poussière dans un tirroir.

 

Ces derniers années, j'ai surtout joué aux classiques de la Neo Geo par le biais de compilations sortie sur d'autres machines.

 

Toutefois, il y a un jeu qui ne figure sur aucune des compilations que je possède et qui me donne envie de retrancher ma Neo Geo CD : Viewpoint, un super shoot'em up que je n'ai jamais réussi à finir. Mais je compte bien y arriver un jour !




#38681 Le coin des mélomanes... en concert

Posté par Baltique on 05 juin 2018 - 16h33

Il y a un gros mois de ça, j'étais à Paris pour assister au concert d'Arcade Fire. Mon emploi du temps à fait que je n'ai pas pu m'ateler à la rédaction d'un compte rendu comme j'aurais aimé le faire. Mais ce concert était tellement exceptionnel que je tenais à vous en dire quelques mots. Et comme le temps passe à une vitesse folle, je me lance aujourd'hui avant qu'il ne soit trop tard parce qu'Arcade Fire, sur scène, c'est vraiment une expérience unique !

 

Si vous ne les connaissez pas, sachez qu'Arcade Fire est apparu il y a une grosse quinzaine d'années et a connu une ascension fulgurante. Adoubés par David Bowie ou Peter Gabriel en personne, ils ont réussi à s'imposer très rapidement comme une tête d'affiche indispensable à tout festival qui se respecte. Le groupe d'origine canadienne faisait figure de véritable poids lourd avec lequel il allait falloir compter longtemps au point d'être considéré par l'essentiel de la critique comme LE plus grand groupe du monde.

 

Bref, jusqu'à l'an dernier, rien ne semblait pouvoir égratigner le règne d'Arcade Fire sur la scène musicale. Aussi, le camouflé fût particulièrement violent pour le groupe lorsque la critique réserva un accueil très très tiède à Everything Now, le 5ème album du groupe sorti en 2017.

 

Arcade fire était-il fini ? La réponse m'attendait à l'Accor Hotel Arena Bercy le 28 Avril dernier.

 

 

Dès l'entrée, l'ambiance est déjà surchauffée. Le public a répondu présent et se bouscule autour de la scène en forme de ring de boxe qui se dresse au milieu de la fosse. Lentement, l'heure du combat approche et la tension se fait de plus en plus palpable quand soudain les lumières s'éteignent. L'ovation est à la hauteur de l'attente.

 

Une poursuite située en haut de la scène braque alors son rayon sur l'angle de la fosse et les membres apparaissent dans la lumière. La voix d'un speaker retentit dans Bercy et présente le groupe à la manière d'un boxer au moment où ces derniers traversent lentement carrément le public pour aller rejoindre le centre de la salle. Quelle entrée !

 

Le concert démarre sur les chapeaux de roues. Dès les premières notes, on sent que, loin d'être finis, les champions ont en encore dans le ventre. Ils se donnent tout de suite à fond, se laissent totalement emportés par leur musique, jouent et chantent avec une rage fiévreuse comme si leur vie en dépendaient dispersant une quantité hallucinante de sueur au passage.

 

Les morceaux s'enchainent à une cadence folle comme autant d'uppercut balancés au public et Arcade Fire semble fermement décidé à ne laisser aucun répit à la salle. Win Butler et Régine Chassagne, les 2 piliers fondateurs du groupe n'hésitent pas à aller descendre dans la fosse pour aller au contact des spectateurs, pour chanter ou danser au milieu de leurs fans.

 

La mise en scène n'est pas en reste puisque le light-show est absolument étourdissant et met chaque chanson en valeur. Mention spéciale au moment où une prison de lumière vient se refermer sur la scène pour illustrer le titre "My Body Is A Cage". Frisson garantis !

 

Et il en sera ainsi jusqu'au bout du rappel et plus encore. En effet, Arcade Fire demande à Preservation Hall Jazz Band, le groupe qui assurait la première partie de remonter sur scène avec eux pour jouer les derniers morceaux. Lorsque que le concert se clôture sur Wake Up, titre le plus emblématique du groupe, tout ce beau monde descends dans le public pour continuer à jouer. Ils traversent lentement la fosse et se dirige vers la sortie pour aller conclure le concert dans la rue, sur les trottoirs en travaux de Bercy, au milieux des passants qui n'ont pas du comprendre grand chose à ce qui se passait.

 

Si certains se demandaient si leur titre de "meilleur groupe du monde" n'était pas usurpé, force est de reconnaître que, ce soir là, Arcade Fire a envoyé son public au tapis et a remis les pendules à l'heure avec le panache des grands champions !






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