Non, non Punch. C'est ici que votre aide m'est utile. Je voulais profiter de ce contact avec vous pour affiner le format. Cette première publication restait un brouillon dans mon esprit, mais il me fallait la diffuser pour mettre enfin les choses en mouvement. Je travaille encore sur le format et j'ai gardé tous les fichiers du montage. Ce sera assez rapide. Donc, je compte sur toi pour voir ce genre de détails dans les prochains épisodes, car cela peut aussi gâcher une expérience ou lui faire perdre du sens en termes informatif s’il y des erreurs, comme pour J’ai Lu. Le but serait d'avoir produit final propre sur lequel pourront revenir les fans de temps en temps.
CyberFred, c'est vrai que je ne me suis pas présenté. Je suis né en 1982. Je n’ai pas vu la diffusion de KOR sur la Cinq en 1990. Mon premier contact fut donc la diffusion de 1997, pour mes 15 ans ! Je me souviens d’avoir été totalement captivé par cette histoire, ces belles musiques et les couleurs pastel de l’anime. J’enregistrais les épisodes sur mon magnétophone pour me les repasser encore en encore. Sur le moment, je ne comprenais pas trop ce que j’expérimentais. Je n’avais encore jamais rien vu un anime comme celui-ci. Cette histoire résonnait fortement avec mon expérience un peu confuse de l’adolescence. C’était à la fois une source d’inspiration (recherchant ma Sabrina...), mais aussi d’évasion. J’ai d’ailleurs fait tout mon lycée avec les mélodies de KOR en tête. Les épisodes plus sombres, dont le 43, commençaient aussi à prendre sens après mes premiers imbroglios sentimentaux.
J’ai tout de suite acheté les mangas de l’édition J’ai Lu, mais pour une raison ou une autre, je n’ai jamais eu les 2 derniers. J’ai longtemps pensé que l’histoire se finissait donc comme dans l’anime, donc de manière un peu ambiguë, sans confronter Hikaru. J’ai mis tout cela de côté pendant une dizaine d’années, revenant de temps en temps sur les épisodes, les mangas et surtout les musiques. KOR commençait à devenir un peu spécial, car c’était le seul anime dont je n’arrivais pas à oublier. Entre temps, j’ai dû déménager sur Boston pour le travail, sans pouvoir prendre avec moi ma collection. Autour de 2014 je pense, je suis tombé par hasard sur le premier film. Je ne savais pas qu’il existait. Ce film m’a totalement foudroyé. J’ai eu du mal à m’en remettre. Mais cette clarification me semblait nécessaire. Je commençais maintenant a regarder l’anime comme « ces jours heureux », avant le clash final.
Plus âgé, marié et stable sur le plan professionnel, je commençais à me demander pourquoi je revenais encore vers cette série. En rassemblant mes pensées, j’ai voulu en faire quelque chose et c’est l’idée de ce podcast. Je voulais comprendre cet impact personnel et voir si d’autres personnes le partageaient. A ce stade, je réalise que si je n'ai pas oublié KOR en 20 ans, cela risque de m'accompagner pour les 20 prochaines années. Ce Podcast, et les recherches que cela me contraint a faire, c'est aussi une façon pour moi de mieux connaître ce compagnon de voyage et de mettre des mots sur un ressenti jusque là assez vague.